Anévrisme : information
- Par guy sembic
- Le 09/03/2024 à 06:35
- Dans Anecdotes et divers
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… L’une des causes les plus fréquentes de décès subit – et rapide – (il y en a malheureusement plusieurs de ces causes, toutes aussi fréquentes les unes que les autres), c’est celle de la rupture d’un anévrisme.
Il y a – le plus fréquent- la rupture d’un anévrisme de l’aorte abdominale en deux endroits (ou trois) possibles : l’un situé juste avant la bifurcation vers les deux artères iliaques, et l’autre – ou les deux autres – sur l’une et ou l’autre des deux artères iliaques.
Si l’anévrisme présent – souvent depuis plusieurs années – situé avant la bifurcation, a un diamètre maximum inférieur à 50 millimètres, et si celui situé après la bifurcation sur l’une des deux artères iliaques, a un diamètre maximum inférieur à 30 millimètres, alors le risque de dècès par rupture d’anévrisme est de l’ordre de 1 à 5 % et en fonction de l’âge de la personne (quoique…)
En revanche, dès lors que le diamètre de l’anévrisme dépasse 50 millimètres avant la bifurcation et 30 millimètres sur l’une des deux artères iliaques, le risque de rupture devient beaucoup plus important (surtout si d’une année sur l’autre le diamètre progresse de 0,5 millimètre ou plus)…
Un scanner ou une IRM permet de voir en détail sur tout son parcours, l’aorte abdominale et les deux artères iliaques, et donc, on voit l’anévrisme qui, analysé sur un logiciel du médecin spécialiste (chirurgie vasculaire) est mesuré au demi millimètre près…
De nos jours, pour traiter un anévrisme « dangereux », on introduit par les deux artères fémorales, une endoprothèse qui se fixe à l’intérieur de l’aorte et en même temps sur les deux artères iliaques dans la zone de bifurcation, ce qui a pour effet de canaliser le débit sanguin par l’endoprothèse (une sorte de petit « tuyau »), et ainsi, le risque de rupture de l’anévrisme est éliminé…
Le problème c’est que beaucoup de personnes autant hommes que femmes, n’ont encore jamais passé de scanner ou d’IRM de leur vie (en général on passe un scanner ou une IRM, assez souvent, pour cause de suspicion d’un cancer)…
Ces personnes, nombreuses, ne savent pas si oui ou non elles ont un anévrisme (lequel est souvent détecté quand on passe un scanner ou une IRM pour une raison tout autre que celle de voir s’il y a un anévrisme)… Et c’est ce qui explique pourquoi on meurt d’une rupture d’anévrisme…
D’autre part, l’image de l’aorte et des deux artères présente des zones blanc-gris ; plus c’est blanc ça veut dire qu’il y a des calcifications, la paroi de l’artère est dure (mais cela n’a aucune incidence sur une fragilité éventuelle de la paroi de l’artère).
Mais il y a aussi, quasiment aussi fréquent que pour l’aorte abdominale, le même risque de rupture d’anévrisme dans le cerveau, avec une veine ou une artère importante irrigant des zones du cerveau…
Là aussi, un scanner ou une IRM – mais du cerveau – permet de voir si oui ou non il y a un anévrisme (et d’en mesurer l’évolution d’une année sur l’autre)… Mais le problème pour le cerveau, c’est qu’au niveau élimination du risque, il est difficile voire inenvisageable d’introduire, comme dans l’aorte abdominale, une endoprothèse (peut-être par opération?)
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