Jean Ferrat, ce n'est pas fini...
- Par guy sembic
- Le 16/03/2010 à 07:41
- Dans Anecdotes et divers
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Il y avait Léo Ferré né en 1916 et disparu en 1993...
Il y avait Georges Brassens né en 1921 et disparu en 1981...
Il y avait Serge Gainsbourg né en 1928 et disparu en 1991...
Il y avait Jacques Brel né en 1929 et disparu en 1978...
Et il y avait encore jusqu'au 13 mars 2010, Jean Ferrat né en 1931 (en fait le 26 décembre 1930)...
Jean Ferrat était le seul de ces cinq grands compositeurs, chanteurs et poètes du 20ème siècle, à avoir connu dans sa vieillesse le “nouveau monde”, le monde d'après les années 90 du 20ème siècle... Quoique depuis un certain nombre d'années cependant, Jean Ferrat s'était retiré de la scène et de toute sa vie durant était demeuré discret, fidèle à ses engagements et à ses idées... Et un peu à l'écart des grands tourbillons médiatiques...
Nous tous, de ces générations d'entre deux mondes (les générations des gens nés entre 1930 et 1980) ont donc connu et entendu dans nos vies, ces “géants” de la chanson et de la poésie.
Le tout premier à nous quitter fut Jacques Brel en 1978.
En viendra-t-il encore dans le “nouveau monde”, le monde du 21ème siècle, de ces “géants”?
Dans “l'ancien monde” pour devenir écrivain et auteur, il fallait pour produire un livre, utiliser une machine à écrire, puis déposer l'ouvrage dactylographié ou même tout simplement manuscrit, chez un éditeur...
Pour devenir cinéaste, il fallait toute une technologie dans la mise en place de décors appropriés, une technologie du son, des studios d'enregistrement, et tout un appareillage assez complexe...
De nos jours, n'importe qui le voulant vraiment et pas forcément en ayant du talent, peut produire un livre avec un ordinateur et internet ; ou un film avec une caméra numérique...
Ainsi l'écriture, la littérature, le cinéma, la chanson et la musique cessent-ils de dépendre comme autrefois, de ces machineries et procédures et techniques d'avant l'informatique et le numérique... Et qui n'étaient guère à la portée de tout un chacun...
Ce sont les logiciels, les circuits imprimés, l'électronique, les nanotechnologies, et toutes sortes d'instruments ou de supports, de boîtiers, de synthétiseurs et d'accessoires divers, qu'il suffit d'apprendre à utiliser au mieux, qui remplacent désormais les anciennes machineries et procédures.
Tout cela crée forcément des conditions plus favorables à l'émergence d'un plus grand nombre de talents, de créateurs et d'auteurs... D'autant plus que ces conditions nouvelles se généralisent en se commercialisant et en s'universalisant...
Alors on imagine mal des “géants” qui seraient encore plus “géants” que les “géants en cohortes de géants”... Tout comme dans un concours d'entrée à une grande école dont mille candidats sur cent mille n'auraient d'écart entre eux autour de 18 sur 20, que le quart d'un millième de point !
Il faudrait s'en réjouir, de cela! Plutôt que de regretter l'ancien temps!... Si le monde paradoxalement et contre l'émergence de tous ces talents, de ces auteurs et de ces créateurs ; ne se dérobait point sous nos pas...
Jean Ferrat, ce n'est pas fini!...
Léo Ferré, Georges Brassens, Serge Gainsbourg, Jacques Brel, ce n'est pas fini!... Même si le monde se dérobe sous nos pas...
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