Port du masque en extérieur
- Par guy sembic
- Le 10/05/2021 à 09:55
- Dans Anecdotes et divers
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… J’en ai “plus que marre” de cette “encore philosophie” du masque partout y compris en extérieur, à laquelle semble adhérer “comme un seul homme” tout un chacun…
D’accord oui en intérieur, en local clos, mais en extérieur, dans la rue, non!
Ce matin je sors de la boulangerie où je me sers le dimanche matin. Avant d’entrer (pas plus de six personnes à l’intérieur) s’étendait une queue de quinze personnes distantes de plus d’un mètre les unes des autres, toutes portaient le masque sauf moi… Je le tenais, le masque, l’une de ses attaches entre deux doigts, bien en évidence et prêt à répondre à qui me ferait la moindre remarque : “vous n’êtes pas gendarme et vous n’avez pas le pouvoir de mettre une contravention” !
Et en sortant, le masque aussitôt enlevé et bien à la vue des gens que je regardais tout droit devant, je replace le masque dans ma poche… (Entre temps, la queue s’étaient allongée! Quelle “brochette” de visages masqués – y’en avait de toutes les façons, en couleurs, en noir, bleu, rouge, avec des dessins dessus etc. )…
De nombreux scientifiques affirment que le masque est inutile en extérieur, je suis vacciné et “ça commence à bien faire” ces dispositions locales, de port du masque obligatoire, dans des zones délimitées, ou des marchés non couverts…
En ces lieux délimités et marchés non couverts, donc, je ne le porte plus, le masque et ma réponse à toute remarque de qui que ce soit, est toute prête : “vous n’êtes pas gendarme…” Si d’aventure y’a un flic qui se pointe et qui s’avance vers moi, vite fait le masque je le remets (il est dans ma poche, immédiatement accessible)…
Récemment un dimanche après midi de très beau temps, je vois un groupe de promeneurs d’une trentaine de personnes environ, sans doute quelque club, ou membres d’une association de marcheurs, s’engager au départ d’un circuit de 12 km par bois et champs, un circuit balisé fléché du Conseil Général, de chemins et sentiers formant une grande boucle.
Ils avaient tous le masque ! J’en étais baba! Douze kilomètres à pied marche sportive avec masque sur le visage ! Une hérésie! Absurde! Surréaliste ! Du coup, empruntant au départ le même chemin qu’eux, en les croisant je les ai souverainement et ostensiblement ignorés, ces gens, pas le moindre bonjour, le moindre regard, de ma part, vers eux !
Bon, ce n’était là qu’une réaction instantanée, “purement épidermique” ; car c’est plutôt dans ma nature, au contraire, de regarder les gens et de leur dire bonjour…
… Mais je crois bien que la réponse toute prête que j’ai au bout des lèvres, risque le plus souvent sinon tout le temps, rester au bout des lèvres et donc sans être prononcée… En effet, très peu de gens réagissent lorsque quelque chose les choque, ont rarement le courage d’exprimer en face ce qu’ils pensent, se taisent quoique leur regard soit parlant, font état d’un consensualime ambiant et silencieux puant, ou sont d’une lâcheté révoltante incitant à une provocation agressive les forçant à réagir (c’est d’ailleurs là qu’ils “en prennent plein la gueule”)…
À la limite, je “préfère” les gens qui “te rentrent franchement dedans” pour un propos “de traviole”, que pour les lâches qui n’osent rien dire et qui, s’ils le pouvaient, t’écrabouilleraient sans que tu saches d’où ça vient – ou par personnes interposées inidentifiées…
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