La médiatisation c'est du voyeurisme
- Par guy sembic
- Le 06/03/2011 à 11:06
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Un artiste, un écrivain ou même un personnage local "charismatique" et bien connu, peut avoir pour ami, ou parmi ses connaissances, l'un ou l'autre, homme ou femme, de ces "leaders" de quelque parti politique que ce soit... Lequel homme ou femme de pouvoir, de gouvernance ou aspirant aux plus hautes fonctions de l'état, peut d'ailleurs lui-même à titre personnel, apprécier, sincèrement aimer cet artiste, cet écrivain ou ce personnage "charismatique" et local...
... Et que cela "se sache"... Par "ouïe-dire" ou par la voie d'un réseau social, par ce que l'on appelle le "téléphone arabe" ou tout autre fil de communication... Cela me semble bien naturel...
Mais ce qui me gêne si je puis dire, c'est la médiatisation qui est faite autour d'une préférence ou d'un lien particulier, dès lors que des sentiments sont exprimés par l'artiste, par l'écrivain ou par le personnage "charismatique" et local... Et dès lors également que l'homme ou la femme de pouvoir, de gouvernance ou aspirant à des fonctions d'état, peut manifester personnellement quelque sympathie à l'égard de l'artiste, de l'écrivain...
Car la médiatisation dénature le sens de la relation personnelle et intime pouvant exister entre les acteurs de cette relation.
La médiatisation, en ce sens, s'apparente à du "voyeurisme". Il n'en ressort au final que de la provocation, une certaine forme de violence, et dirais-je, une "inhumanité"...
... En tant qu'homme et en tant qu'électeur, il est de ces programmes ou "visions du monde" de personnages politiques pour lesquels je n'ai que fort peu ou pas du tout de sympathie particulière...
... En tant qu'écrivain (pardonnez-moi ou plutôt concédez-moi ce terme d'écrivain) et bien que je ne sois pas un écrivain professionnel... Je "n'aurais pas froid aux yeux" de recevoir chez moi qui que ce soit... Pourvu qu'il n'y ait point quelque journaliste accompagnant ou embusqué, et que cela ne se sache point...
Aujourd'hui dans une telle dimension d'inhumanité, de médiocrité relationnelle, de violence et de provocation, de culte des apparences et de pouvoir de l'argent... Faut-il pour autant s'enfoncer la tête dans le sable, faut-il se barricader dans une foreteresse que l'on s'invente et se construit ; faut-il pour autant, le maudire ce monde où l'on vit, faut-il se choisir d'autres "médecins de l'impossible"... Alors même qu'il existe, comme des atomes d'hydrogène en tout point de l'espace interstellaire, des atomes de "dimension d'humanité" dans l'espace d'un être humain ?
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