Le risque d'extension de la guerre en Ukraine
- Par guy sembic
- Le 06/03/2022 à 06:58
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… Le 10 février 2022, j’écrivais que je ne souhaitais pas que l’Ukraine entre dans l’OTAN, et que les pays de l’Union Européenne – dont la France – ne devaient pas défendre l’Ukraine en cas d’invasion par l’armée Russe, en envoyant sur le terrain des troupes, de jeunes militaires risquer leur vie pour un pays qui – disais – je - « n’était qu’un pays aux frontières artificielles » … Ce qui n’est pas en réalité, tout à fait vrai puisque entre 1569 et la guerre de trente ans (1618 – 1648 ) l’Ukraine telle en superficie à peu près que de nos jours, a existé en tant que l’une des deux Républiques des Deux nations (avec la Pologne)… Et que du temps de la Russie des Tsars, il y avait un peuple Ukrainien en son territoire sous domination et administration russe, puis que du temps de l’URSS, l’Ukraine avec la Crimée en 1954, fut l’une des Républiques Socialistes Soviétiques…
Du 9ème au 12ème siècle Kiev fut la première capitale de ce qui était la Russie de l’époque… Une réalité historique mise en avant par Vladimir Poutine qui, dans la guerre qu’il mène contre l’Ukraine, ne détruira pas en la rasant cette ville symbole d’une splendeur passée… Et qui ne pourra être prise et occupée qu’après un siège difficile…
Aujourd’hui en regard de la situation et après avoir entendu le Président Ukrainien dire « si l’Ukraine tombe c’est toute l’Europe qui sera attaquée puis occupée »… En regard aussi et surtout de la souffrance du peuple ukrainien, au vu de ces villes bombardées, de ces destructions, de cet exode de populations civiles de même importance que l’exode de millions de Français en juin 1940… Je serais pour un appui militaire de l’Union Européenne, soit pour que nos armées viennent combattre aux côtés des Ukrainiens… Mais… Avec cependant cette interrogation qui me vient au sujet de ces armes « à composante nucléaire » qu’utiliseraient l’armée russe – sur le sol Ukrainien et même sur le sol, sur des villes des pays européens… Ce qui me fait dire « je serais » plutôt que je serais sans les guillemets…
Dans cette guerre il y va de nos régimes démocratiques, de nos libertés, de nos modes de vie, et là, en face du risque d’extension de cette guerre menée – non pas par la Russie en tant que peuple, que société, que civilisation – mais par la Russie de Vladimir Poutine et son armée… La question se pose de mettre en jeu des vies humaines, de soldats, de civils, de résistants ; d’envisager de subir de terribles épreuves pour défendre nos régimes démocratiques, nos libertés, notre mode de vie…
La question d’ une intervention militaire de l’Union Européenne est assurément une question très difficile qui pour le moment ne peut avoir de réponse, du fait de ces « armes à composante nucléaire » et de la menace nucléaire (missiles Satan et autres, capables de raser des villes, des régions, des pays entiers)… Sans compter – ce qui est loin d’être négligeable-
l’occupation par l’armée russe des centrales nucléaires ukrainiennes auprès desquelles se déroulent des combats et se font des bombardements causant des incendies…
… L’heure n’est plus, plus du tout, à « il faut parler à Poutine » - de qui que soit – Mais à un commando super équipé et super organisé et bien conçu pour atteindre Poutine lui-même et le tuer d’une balle dans la tête…
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