Le territoire de la liberté d'expression
- Par guy sembic
- Le 23/10/2020 à 07:21
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… Les réseaux sociaux, dont le plus utilisé d’entre tous, Facebook pour ses proses – et son “homologue” Twitter pour ses 140 caractères par message - doivent devenir le territoire d’expression exclusif de celles et de ceux qui, dans notre pays la France et partout dans le monde, pensent, réfléchissent, combattent la haine et la violence, évoquent et mettent en avant tout ce qui fait du bien à entendre et à voir, ne “font pas dans la dentelle avec ce qui plombe le monde et la société et fige dans les crispations et les raccourcis de pensée”, et, pour “couronner le tout”, le font tout cela, en y mettant de l’humour et de la caricature, et si possible, de l’art et de la littérature !
En revanche ces mêmes réseaux sociaux doivent faire l’objet d’une traque permanente et organisée à grande échelle et dans le détail, partout dans le monde, d’une élimination pure et simple, d’une éradication et d’une “mise au pilori”, de tout ce qui encore aujourd’hui et depuis que le Web existe, occupe le territoire de la liberté d’expression au détriment des gens “de bonne volonté”, qui eux hélas, ne sont guère écoutés, vus et lus comme il conviendrait! …
La tolérance telle que l’a enseignée, expliquée et présentée dans ses écrits, Voltaire ; ne doit plus être pervertie, confondue avec un torchon servant à essuyer des saletés et que l’on néglige de laver et qu’ensuite on agite comme un étendard derrière le lequel il faut se mettre bien en rang !
… La liberté d’expression n’est une valeur, n’est louable et respectable, que si elle se fonde sur la responsabilité de chacun en particulier et de tous en général, que si elle se fonde également, sur une culture de la relation humaine…
Sinon, elle n’est, la liberté d’expression, qu’un “trou noir” du quel ne s’échappe aucune matière, aucune lumière…
La responsabilité, dans la liberté d’expression, consiste en la conscience en soi de l’impact de ce que l’on dit et écrit, en particulier lorsque ce qui est écrit et dit dans une formulation pouvant surprendre ou déranger, implicitement ou indirectement, “expurge” l’inacceptable…
“Tellement impensable qu’on ne le ferait pas!”… Mais “ça interpelle, porte à rire et à dérision” , s’assimile à une dénonciation de l’inacceptable (comme par exemple une tête coupée en carton et chiffons au bout d’une perche faisant office de pique )…
Sans perdre de vue cependant, l’effet contraire qui consiste, au lieu d’expurger l’inacceptable, de l’inciter, de le provoquer, de sorte qu’il ait lieu réellement…
C’est pourquoi la liberté d’expression se fonde aussi sur le risque pris, de dire, d’écrire, de dessiner, de caricaturer…
Mais le risque (ou l’aléatoire) est inhérent à la “mécanique” (à la “grande horlogerie”) du monde, de la vie, de l’univers…
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