C'est comment, l'isolement, après un test positif au covid?
- Par guy sembic
- Le 08/08/2020 à 06:25
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… Concrètement, pratiquement, comment cela se passe pour les personnes testées positives au covid auxquelles on recommande une période d’isolement de 2 semaines ?
Et surtout, en l’occurrence, “question cruciale” : comment cela se passe dans les aéroports à l’arrivée d’un pays étranger ? Parce que, dans les aéroports, si l’on est testé positif, l’isolement n’est alors plus une question de choix libre et consenti, mais une obligation (si j’ai bien compris)…
Comment ou oui ou non la personne est-elle prise en charge, par quelle autorité sanitaire, personnels chargés ou missionnés en la matière?
Est-ce que la personne doit “se débrouiller” elle même pour trouver à proximité de l’aéroport, un hébergement en hôtel, et dans ce cas durant au moins 2 ou 3 heures elle circule pour se renseigner auprès d’une agence, d’un office du tourisme ? Ou bien une autorité missionnée lui indique un lieu d’hébergement prévu?
Et ensuite pendant les 2 semaines comment cette personne va-t-elle se ravitailler en nourriture, repas, petit déjeuner, produits nécessaires à la vie quotidienne, puisqu’elle ne peut sortir, se déplacer? Est-ce que des “chargés de mission” à cet effet (commissionnaires mandatés) dans une organisation ou une logistique prévue, vont se rendre auprès de cette personne pour lui apporter ce dont elle a besoin?
Je n’ai aucune idée de “comment cela se passe”… Cela me semble ingérable, une “véritable usine à gaz” cette affaire là !
… Petite histoire sortie de mon imagination :
Hectorion, jeune retraité Français en bonne santé à l’âme voyagesque, pas forcément plus débrouillard qu’un autre, arrive (il a pris un “vol sec”) à l’aéroport de New Delhi… Il est testé positif au covid 19… Rien n’est prévu question prise en charge, d’aucune autorité que ce soit, néanmoins on lui signifie un isolement obligatoire de 14 jours… Autrement dit, “à lui de se démerder” pour trouver un hébergement… La “galère” en déambulations diverses autour de l’aéroport, en recherches difficiles… Et l’Hectorion il connaît pas un mot d’Anglais et encore moins du dialecte le plus parlé en Inde ! … Il finit par trouver dans un faubourg lointain et populaire à dix kilomètres de l’aéroport, une pension tenue par des Sikh où il devra séjourner dans une chambre éclairée au gaz butane (lampe sur une cartouche) avec les WC au bout d’un couloir très sombre et un lavabo à côté d’une étroite fenêtre… Un jeune Sikh âgé de 12 ans viendra lui apporter chaque jour une gamelle de riz et de poission ou quelque plat local… Heureusement pour lui, l’Hectorion, il sera “asymptomatique total” …
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