Baudelaire et son opinion sur les femmes

« J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. Quelle conversation peuvent-elles tenir avec Dieu ? »

 

[ Charles Baudelaire ]


 

Je n'ai jamais de ma vie entière, aimé, adulé, vénéré, ni d'ailleurs trop lu Charles Baudelaire (en particulier ces « Fleurs du mal » qui je le crois encore, sont l'une des œuvres de Baudelaire les plus étudiées -et au programme- des classes de première/terminale au lycée...

Sans aller jusqu'à dire que je brûlerais des livres de Baudelaire (Autodafé) ou que je « me torcherais le trou du cul avec des pages de Baudelaire »... Son opinion sur la gent féminine me hérisse et me rend cet auteur, ce « poète maudit » -comme il est dit- insupportable et donc, à « laisser de côté » au profit de bien d'autres auteurs, poètes, écrivains...

Je ne puis tout de même pas dire « à proscrire » (et donc à rejeter, à éliminer totalement) du fait de ma reconnaissance du talent, de la valeur littéraire qui font d'un écrivain, de l'auteur d'une œuvre (en l'occurrence Charles Baudelaire), un personnage de la littérature avant un personnage de la vie quotidienne (en l'occurrence un personnage que l'on n'aime pas à cause de ce qu'on lui reproche)...

« Rater Charles Baudelaire » n'a pas été, dans ma vie, « une grande rataison » et « je ne m'en porte pas plus mal » d'avoir à peine lu dix pour cent des Fleurs du mal »... J'ai presque envie-par provocation ou avec insolence- de faire un bras -ou un doigt- d'honneur à ceux -et encore plus à celles- qui « vénèrent » ou seulement apprécient et lisent « du baudelaire »... En effet, vu ce que pensait Baudelaire des femmes en général -en fait il ne pensait aux femmes que comme à de « belles juments » et pour « chanter leur fleur d'intimité, leurs seins, leurs hanches, leurs corps- ça me « sidère » que des femmes aujourd'hui puissent être des « fanes » ou des lectrices un peu plus qu'occasionnelles, de Charles Baudelaire...

Si une femme, en tant qu'être humain, est « comme un homme » c'est à dire l'égale en tous points (dont l'intelligence entre autre) de l'homme... Je m'accorde le droit de penser « que l'on peut être plus indulgent, plus gentil en quelque sorte, moins regardant pour certains défauts, certains actes, certaines violences, pour une femme que pour un homme »...

En tant qu'homme je me sens « bien dans ma peau » d'aimer les femmes comme je les aime »... Et si je devais souhaiter le rétablissement de la peine de mort -que je ne souhaite cependant pas- ce serait pour les hommes mais pas pour les femmes...

Une femme est une femme... Même « moche », même insupportable, même chipie ou harpie et tout ce qu'on voudra !

Il dit, Baudelaire, « quelle conversation peuvent-elles tenir avec Dieu » … Lui qui ne croyait point en Dieu... (S'il y avait cru, en Dieu, Baudelaire, alors il aurait mérité à mon sens, la « double peine », à savoir : « ne pas entrer dans mon panthéon » à cause de son opinion sur les femmes ET être « un beau en l'air » croyant vers lequel je ne lèverais jamais mon regard puisqu'un vrai croyant à mon sens aime et respecte autant la femme que l'homme)...

 

Bon, je sais bien qu'au 19 ème siècle (et même encore de nos jours en dépit des « évolutions de la société » -et des droits des femmes et de la considération de la Femme), beaucoup d'hommes dont des intellectuels, des écrivains, des poètes... N'avaient que « peu de considération » pour la Femme en général (« monnaie courante » donc, par le passé, dans l'Histoire)...

Il reste encore « quelques progrès à accomplir » au 21 ème siècle (à commencer déjà par l'égalité absolue des salaires entre hommes et femmes partout, archi partout !)...

Oui, Baudelaire il me reste en travers de la gorge ! (et il n'est pas le seul!)...

 

 

 
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