Composition ...

Culture

La culture depuis après mai 1968, est entrée dans une dimension consumériste, avec des fêtes et des manifestations qui se sont diversifiées et multipliées, notamment à l’initiative des associations de toutes sortes en milieu rural urbanisé, des municipalités de gauche et de droite progressistes, soutenues par des subventions locales, départementales, régionales, gouvernementales et européennes, sensées être participatives et à vocation de développement économique… Fêtes du Livre, fêtes de la musique, fête des potiers, des ménestrels, des scieurs de long, de l’artisanat local, fête des arts, fête des antiquités, fête du cheval, du chien et du chat, fête du rire, fête de la magie, fête du cirque, fête du jumelage avec telle ville en France ou en Roumanie ou en Allemagne, fête de la poésie, de la lecture, de l’épinette, du sabot, des jardins et l’on en passe des dizaines, des centaines de toutes ces fêtes de ceci de cela…

La culture, entrée dans une dimension consumériste, a pris un air ambiant de Karaoké géant…

Il lui faut un cadre, un environnement, un public… En somme il faut qu’elle se moule dans l’air du temps, qu’elle produise des “héros du jour”, exacerbant ainsi par ce, quoi et qui elle porte en scène, les individualismes, les ambitions personnelles, toute la faconde des uns et des autres…

Et tout ce qui n’entre pas, ne s’invite pas – et d’ailleurs n’est pas invitée- dans cette dimension consumériste, n’a aucune chance de bénéficier de quelque faveur que ce soit, ne suscite qu’indifférence, mépris, condescendance…

 

 

 

culture consumérisme

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