Coups de canif dans le tableau

… Dans mon silence, tout comme dans mes imprécations ou dans les coups de canif dont je griffe et écorche le tableau … Je sais que cela me ferme des portes… Quoique ces portes m’étaient déjà fermées avant que je ne raye le tableau d’un coup de canif… Ou qu’elles m’aient été un temps entrouvertes…

Lorsque les portes se ferment, en général elles ne se rouvrent jamais.

Il y a aussi toutes ces portes que l’on pense être fermées et ne jamais s’ouvrir, et donc, vers lesquelles on ne s’avancera jamais, et cela dans la fierté ou dans le respect que l’on a de soi… Mais s’agit-il bien de fierté ou de respect ? … Ou peut-être, tragiquement, de la croyance que l’on a, de l’inutilité qu’il y a, à espérer que ces portes s’ouvrent ?

Les croyances ? Dans un sens ou dans un autre ? Elles sont souvent inconfortables…

Mais quelques unes de ces croyances, même inconfortables, nous paraissent cependant, rassurantes et toute notre vie durant, l’on s’y tient à ces croyances…

 

 

coup de canif

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