Depuis 1982, le monde comme il va ...
- Par guy sembic
- Le 12/08/2022 à 08:26
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… En 1982, alors que la Gauche « socialo mitterrandienne » se trouvait au Pouvoir depuis mai 1981, et qu’à l’Assemblée Nationale, 333 députés tous partis de gauche confondus (avec le Parti Communiste) formaient une majorité pour ainsi dire « écrasante »… Fut offert aux entreprises privées (dont bien sûr celles cotées en Bourse) le « cadeau » le plus énorme encore jusqu’alors jamais reçu, de l’État, à savoir l’arrêt de l’indexation des salaires sur les prix…
C’est à partir de cette époque, celle des années 1980, que le pouvoir d’achat des salariés s’est trouvé durablement amputé… « Compensé » - si l’on peut dire – à partir des années 1990, par des prix à la consommation « attractifs » soutenus par des campagnes de soldes, de promotions, de publicités, d’annonces… Et donc, d’incitation à « profiter » en « achetant plus », en choisissant tel ou tel « produit phare »…
C’est aussi à partir de cette époque des années 1980, et surtout dans la décennie 1990, que s’est creusé l’écart (devenant de plus en plus important) entre d’une part les salaires et leurs épisodiques réévaluations ( de l’ordre de 1 à 2 % en général) ; et les plus-values, les dividendes (« à 2 chiffres ») c’est à dire au dessus de 10 % de rendement annuel) d’autre part…
Depuis le covid – 2020/2021, et à présent depuis la guerre en Ukraine (on a juste changé le torchon épouvantail à agiter – c’est à dire la conjoncture événementielle défavorable mise en avant pour faire admettre que…) , les profits et les dividendes atteignent « des sommets » toujours plus élevés, en l’occurrence entre 2021 et 2022, ces profits et dividendes ont crû de plus de 50 %…
L’insolence, l’arrogance et la violence des « ultra-riches », des dominants, des lobbies et des géants du Web, de l’industrie, de la pharmacie, de l’agriculture, de l’économie de marché et des services, de l’énergie ; pourtant ressenties insupportables par les peuples – en particulier par les démunis, les précaires, les oubliés de la société de consommation, ne sont pas pour autant combattues et dénoncées comme il devrait !
Parce que les dominants, soutenus par les gouvernements, ont mis en place un « système de fonctionnement de la société » fondé sur le principe de « la carotte attachée au bout d’un bâton devant la tête de l’âne afin de faire avancer l’âne » …
Et la « carotte » c’est : l’accessibilité du produit, son apparence, son prix d’acquisition « étudié » lors d’une campagne de promotion, de soldes, de publicité ; et c’est aussi l’offre de loisirs, de programmes de télévision, de productions de cinéma et de théâtre, de spectacles, de jeux, de séjours de vacances, tout cela organisé, médiatisé, répondant aux besoins et aux aspirations des uns et des autres les plus diverses…
Et, à la vue de la carotte, plus de ruade et c’est à peine si la queue s’agite, si les oreilles frémissent !
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