Errances littératoques, suite (31 août 2019)
- Par guy sembic
- Le 31/08/2019 à 10:10
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Tant va la cruche à l'eau que le cachalot il l'avale la cruche. D'ailleurs les jeteurs de cruche ils se cachent même pas, c'est le cash de le dire...
Et si tu manges du porc, Céline, dans du Limoges ou du Vieux Strasbourg, c'est pas pour autrant que tu délaisses la faïence, le plastique ou le plexiglas...
Ah qu'il en faille qu'il s'en escarmouche qu'il s'en bidonne de tous ces écrits verts qui haricot-verdisent avec de l'ail en purcaille et du cumin cueilli à la main dans les jardins d'altitude où toutes les attitudes sont bonnes à mettre au parfum des sniffeurs de comportements d'emportements de dépotements d'esbroufferioles d'extracements...
Et le son de maux râle sur le marché de Meaux où des biques en tutu les cornettes en scoubidou se dressent sur leurs pattes de derrière, se lissent la barbichette à coups de languette ! Et qu'y a un clampin qu'en fait tomber sa casquette de marlou tellement les mots râlent autour de lui... C'est que les chats lents qu'en avaient pourtant vu des tas d'mous, n'en pipaient pas miaou des mortes alitées sur un pieu bardé de cierges autour, n'est-ce pas Adèle?
Veni védi vicieux toilette-à- pipi pour ne pas dire aussi caca, vécécireur enculatory lavatory y'en a que pour le dindon tant qu'il peut éclabougerber, que pour les tartines qui castagnettent, que pour les farandoles qui caracolent dans des vestes qui hier encore, bariolées qu'elles étaient, montraient leurs manches par la porte entrebaillée du placard à fringues...
Tant va Téterre en révolutions avec sa lune autour le drapeau américain planté mer je sais pas quoi, que tous les rêves en évolution se décollent de la peau des crânes où ils harissaillaient pire que des moutardes épicées et pour finir filaient en poussières de pellicules retombant sur les deux pôles d'en bas de la planète-être que tu es, après avoir rebondicoulé de tes épaules dans la longue queue que chez Paul tu fis pour un pain cuit au feu de bois, importuné que tu étais par le petit toutou exotique de madame la présidente de la chorale qui arrêtait pas de te mordiller le bas du pantalon... Et les chalands, encore dehors prolongeant la queue chez Paul, qui zieutaient ce plantureux minou roux au joli petit collier civilisé, avançant très lentement le long du trottoir, une souris entre les dents... Y'en avait un tout jeune pas plus haut que quatre pommes ou qu'une pompe à vélo, qui disait "j'en ai marre que soit toujours dans les dessins animés, l'oiseau ou le souriceau qui gagne et que le gros matou paume, c'est pas juste c'est trop con trop moral, moi je veux que le gros matou il le bouffe le petit oiseau la petite souris!" ... C'est que la vie c'est pas un compte de fées ni d'ailleurs un conte de faits puisque les faits réels tels qu'ils sont se déroulent, ne sont jamais des contes... Ils ont plutôt l'air de récifs sur lesquels se portent inévitablement les goélettes des gros niqueurs patentés autorisés la barre à gauche à droite ou en l'air ou en tourniquet selon le vent qu'il y a en poupe ou en proue sous les latitudes hautes ou basses en dépit des lassitudes des autoctaunes en gilets jaunes ou en casse-maraude ou en bataillons de touzensembles fumigénant tambourinant pancartisant...
... Tant va la gruge en scène que toute l'assistance s'en actuacommode... Tant va le baudet lourdement monté que toute l'assistance s'en ébaudit en transe dans l'outrance !
Ajouter un commentaire