Etat d'usine ou état d'origine
- Par guy sembic
- Le 29/11/2014 à 07:31
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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La Terre c'est comme un ordinateur que l'on ne peut remettre à l'état d'usine...
En effet, en cas de nécessité pour cause de multiples dysfonctionnements et "plantages", un ordinateur on peut toujours le remettre en son état d'origine...
Mais pour la Terre il n'en est point de même puisque les humains exercent sur le sol de la Terre, en dessous et au dessus du sol de la Terre , une activité dont la pression et dont les effets sans cesse croissants et cela depuis à peine un siècle, devient beaucoup trop importante, à peine aujourd'hui encore supportable pour un "disque dur" déjà bien endommagé.
Par exemple, avec ces containers de déchets radioactifs disséminés dans le fond de l'Atlantique Nord au large des côtes de l'Europe ; avec ces autres dépôts de matières radioactives que l'on enfouit à deux mille mètres de profondeur dans "de la roche primaire"... Ce sont bien là des objets dangereux, les pires qui soient puisqu'ils sont inaltérables et potentiellement nuisibles pour des millions d'années...
En matière de nucléaire, on ne peut, on ne pourra jamais "revenir en arrière" c'est à dire faire que ce qui a été fait n'ait point été fait. Tout ce que l'on peut faire en matière de nucléaire, c'est arrêter de continuer à faire du nucléaire... Ce qui n'efface pas le dommage déjà occasionné, évite seulement de rajouter du dommage...
Il en est de même en ce qui concerne les Organismes Génétiquement Modifiés, ainsi d'ailleurs que pour les manipulations génétiques : l'on "met en marche" un "processus" dont on ne connaît pas le développement à long terme, et dont on met en évidence et en application, seulement les effets souhaités immédiats ou attendus, par exemple pour améliorer des rendements, soigner des maladies, remédier à des handicaps et à des dysfonctionnements, autrement dit "réparer" des "erreurs de la nature"...
Nous sommes tous déjà "ogéhèmisés" du seul fait (si ce n'était que cela, mais non) du poulet que nous mangeons. Pour nourrir, élever 25 milliards de poulets par an, nécessaires à l'alimentation de sept milliards d'humains, même si l'on ne mange pas tous, loin s'en faut, du poulet tous les jours ; les grands trusts d'industrie volaillère se fournissent en soja transgénique. Donc nous avons tous en nous, forcément, de l'OGM ! Et par conséquent, le processus à long terme d'évolution est engagé, ne peut plus être arrêté.
C'est bien là, la "grande inconnue" : l'évolution à long terme du "processus" engagé. Mais il y a ces enjeux et ce que l'on attend dans l'immédiat, notamment pour améliorer les rendements afin de nourrir plus de gens sur la planète, sans parler bien sûr des profits engrangés par les multinationales de l'industrie céréalière, agricole, pharmaceutique...
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