Gérard Depardieu, Doc Gynéco et quelques autres...
- Par guy sembic
- Le 23/12/2012 à 09:40
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Gérard Depardieu ne fêtera pas son centenaire en 2048 avec Louis Cheddid et Nathalie Baye...
Gros, bouffi comme il est... Et SURTOUT alcoolique au dernier degré... "il ne fera pas de vieux os" ! Ce n'est même pas sûr qu'il atteigne son soixante-dixième anniversaire...
Quand on voit les photos des dérapages de Gérard Depardieu et qu'on lit, sous chacune de ces photos, les propos du même Gérard Depardieu... L'on ne peut que souscrire à la lettre que Philippe Torreton adresse à Gérard Depardieu (lettre qui n'est pas "piquée des hannetons"!)
Je conçois que l'on puisse déraper, bien puant, bien cacateux, bien crade, avec même un bras d'honneur en coup de trique à s'en luxer le creux du coude... Mais il faut -excusez moi l'expression- que ça vienne de ses tripes, et non pas de sa gueule. Et surtout que l'on puisse percevoir au delà de la provocation, "une certaine dimension d'humanité", c'est à dire quelquechose de bon enfant, d'émouvant et de drôle, et en même temps, empreint de gravité...
Avec Gérard Depardieu ce qui me gêne , c'est qu'il fait surtout dans l'outrance et dans la provocation, pour sa gueule et avec sa gueule... Alors avec son fric, son talent, ses films (que j'ai pourtant aimés) qu'il se barre ! Et je n'encaisse pas qu'il ait insulté Juliette Binoche, qu'il ait dit à une comédienne dont le fils venait de mourir "ne m'emmerde pas avec ça" !
Ah, Gérard Depardieu! Un "monument" qui s'autodétruit en toute conscience, en toute lucidité. C'est ce que je me disais en pensant au personnage que l'on perçoit différemment dans ses films : un personnage drôle, "bon enfant", turbulent, presque émouvant...
Sur France 2 il y eut récemment une soirée Depardieu avec 2 films dont l'un est une histoire de jardinier inculte (pratiquement analphabète) avec une vieille dame "cultivée et lisant des livres" : ce film là, c'est "tout Depardieu" effectivement... (enfin, une "facette" du personnage, celle dont on aimerait qu'elle passe devant l'autre "facette" si inacceptable, si révoltante, si abjecte)...
Au vu des photos des dérapages, à la lecture des propos qui accompagnent les photos, j'en suis moins sûr, que ce soit "un monument qui s'auto détruit en toute lucidité"...
... J'ai appris, tout à fait par hasard, sur je ne sais plus quelle station de radio un midi ces jours derniers, que Doc Gynéco (dont on n'entendait plus parler) "referait surface"...
On l'avait vu en février, ou mars 2007 à "On n'est pas couché" chez Laurent Ruquier : il avait été abject, insolent, "en dessous de tout" question propos, en face d'un écrivain âgé en fauteuil roulant... Et il avait entre autre, déclaré qu'il soutenait Nicolas Sarkozy (soutien affiché, ostentatoire et provoquant)...
Oh combien, à l'époque j'aurais aimé lui écrabouiller sa casquette de rappeur dernier cri ! Pour la "petite, mais alors très petite, histoire" :
Doc Gynéco aurait eu une liaison passionnément érotique avec Christine Angot... La quelle Christine Angot qui a "tout déballé" dans un livre qu'elle a écrit, au sujet de cette "histoire"...
D'ailleurs, Christine Angot (qui en 2004 faisait la Une dans la rubrique littéraire du journal Le Monde) est "en perte de vitesse", on ne la voit plus dans les hit-parade des bouquins médiatisés...
... Ainsi au vu et au su de leurs frasques, de leurs dérapages, de leur comportement sur un plateau de télévision ou dans des situations de la vie courante en public ; au vu et au su de leurs outrances, de leurs provocations, de leur vie privée parfois jetée sur la place publique ; sont ces personnages, Gérard Depardieu, Doc Gynéco et d'autres... Selon ce qu'ils paraissent, selon l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes ou plutôt l'image d'eux dont ils nous assènent...
J'ai imaginé (sans cependant le souhaiter parce que l'on ne souhaite cela à aucun être humain) que l'un de ces personnages si décriés, si honnis à cause de l'image qu'ils ont donné d'eux, finisse sa vie à l'état de légume sur un lit médicalisé, livré à la science à titre expérimental et maintenu en vie artificielle... Livré à cette "science médicale de la vie à l'état de mort clinique"... Il paraît qu'il y a "des tas de trucs" à apprendre dans ce domaine là, dont on n'a pas idée, comme "interdit à notre entendement... Pensez donc : enfin pouvoir comprendre le pourquoi et le pas pourquoi... Et avec cette "compréhension là"... Pouvoir enfin aimer !... Parce que, désolé de vous décevoir, "noblezébraves gens", mais aimer comme on aime (en gros "parce que..."), aimer comme on croit aimer... C'est du pipeau!
L'on sait toujours, en revanche, pourquoi l'on n'aime pas, pourquoi l'on déteste, et les raisons en sont évidentes, toujours évidentes...
Ce que j'appelle "le coeur du réacteur" (de l'être humain) est un univers encore impénétré, ou tout juste approché, et interprété en "alchimistes" que nous sommes, essentiellement soucieux de la réaction produite et de ce que va induire la relation pour "l'arrangement" qui satisfait à nos affaires...
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