L'armée russe en difficulté dans le Donbass
- Par guy sembic
- Le 03/05/2022 à 07:22
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… L’armée russe depuis le 24 février, aurait perdu 25 % de ses soldats… Soit dit en passant, bon nombre de ces soldats engagés (l’équivalent si l’on peut dire de nos « deuxième classe Français ») sont des jeunes et moins jeunes hommes en situation de précarité, de chômage, que les autorités militaires sont allé chercher dans les campagnes où règne une grande misère sociale, ou encore dans les quartiers les plus défavorisés des villes, autour de Moscou entre autres…
Une solde d’environ 250 euros par mois en effet, permet à ces jeunes et moins jeunes hommes, de subvenir aux besoins de leur famille…
Ces troupes en général d’infanterie, les plus exposées en ligne de combat, sont mal formées, mal encadrées, et le « pouvoir Poutinien », les chefs de corps, généraux, colonels etc. … En somme les états majors de l’armée russe en haut lieu, se foutent complètement du sort de ces soldats de « deuxième classe », et les méprisent, faisant peu cas de leur sort sur le champ de bataille…
Ce sont ces soldats là qui, en très grande majorité, perdent la vie sur les terrains de combat.
Certes il y a bien quelques généraux, un certain nombre de gradés, qui sont morts au combat, souvent brûlés vifs dans leurs engins, chars, avions, camions détruits par des missiles de l’armée ukrainienne… Mais ce sont bien les soldats de deuxième classe, issus du peuple, de ce peuple russe que méprise l’ogre du Kremlin, qui « en prennent plein la poire, le ventre, les entrailles »… Dont on ne retrouve d’ailleurs pas les corps…
Il faut imaginer ces troupes composées de gens en situation de misère et de précarité dans leur vie quotidienne au fin fond de leurs campagnes ou dans les banlieues populaires de grandes villes, arrivant en Ukraine, autour de Kiev et ailleurs, un pays « riche » comparable à la France et l’Allemagne question commodités, accès à des produits de consommation ; quand ils voient ces belles maisons, toute cette richesse, ces magasins (tout ce dont ils manquent chez eux)… Que ne peuvent – ils faire d’autre que piller, saccager, s’approprier ?
En ce qui concerne les atrocités, les brutalités, la barbarie, les viols, les violences infligées par les soldats de l’armée russe aux civils Ukrainiens, cela ne peut être pire que ce qui s’est passé en France 228 ans plus tôt en 1794 dans l’Ouest Breton, Nantais et vendéen lorsque les armées de la République Française ont exterminé des populations entières de villages, torturé, étripé, guillotiné, fusillé, brûlé des femmes et des enfants par dizaines dans de grands fours à pain, précipité des gens vivants dans des puits, ouvert des ventres de femmes enceintes et percé des fœtus à la baïonnette, écrasé des bébés sous les sabots des chevaux, et tanné la peau des victimes pour en faire des pantalons et des sacs à main !… Non, cela ne peut être pire – en fait, les atrocités commises par l’armée de la République dans l’ouest breton, nantais et vendéen en 1794/1795, sont parmi celles, de ces atrocités, les plus inégalées dans l’histoire de l’humanité…
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