L'éternité à l'échelle des ères géologiques, l'éternité à l'échelle des civilisations
- Par guy sembic
- Le 02/11/2019 à 07:55
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Henry de Montherlant, romancier, essayiste, dramaturge et membre de l'Académie Française, né le 20 avril 1895 et décédé le 21 septembre 1972 ; a écrit sur l'une des pages de ses carnets :
"Je me foutais pas mal d'être éternel dans mon œuvre. Ce que je voulais, c'est d'être éternel dans ma vie"
... Cette phrase d'Henry de Montherlant, est l'une des plus magnifiques que j'ai lues, dans ma vie, me renvoyant à ce que je pense de cette idée "d'être éternel"...
Déjà, l'éternité au sens que l'on lui prête -sans forcément être croyant- et selon l'usage dont on fait de ce terme "éternité" en littérature et en art... N'est pas "éternelle" mais "provisoire"...
Tout dépend de la durée du "provisoire". Par exemple, les grands auteurs et philosophes Grecs tels que Platon et Aristote entre autres, et si l'on veut, encore, Victor Hugo du 19 siècle littéraire Français, ont et auront une "belle éternité provisoire" devant eux...
Dans la dimension de l'univers, des galaxies, et même dans la dimension des civilisations humaines depuis le Paléolithique Supérieur... C'est "une toute autre affaire" que celle de l'éternité -en ce sens que ce qu'il y a de provisoire dans l'éternité, se trouve "singulièrement raccourci"...
"Etre éternel dans sa vie" me renvoie à cette idée me venant de la certitude que j'ai, de tous ces autres -du temps de ma vie, du temps d'avant ma vie et du temps d'après ma vie- qui, à peu près, pensent et ressentent les mêmes choses que moi, bien que l'exprimant chacun à leur manière -autrement dit, ces autres sont des sortes de "copies" de ce que je suis (bien sûr une copie différente)... C'est là, dirais-je, une "pluralité" (de similitude) dans un temps plus long que le temps de ma vie... Et cela sera vrai dans cent ans, dans plusieurs siècles, tant qu'il y aura des humains sur la Terre, ou "l'équivalent des humains" quelque part dans le cosmos...
C'est cette idée là "être éternel dans sa vie" du fait de ce qui existe dans sa vie et dans ce qui précède sa vie et dans ce qui suit sa vie (et qui s'apparente et se renouvelle)... Qui, en quelque sorte, fait de la mort "un peu moins de néant"... (dans mon idée)...
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