L'immigration Africaine
- Par guy sembic
- Le 05/04/2022 à 08:23
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Quelle peut-être la « justesse » ou la « valeur » de l’analyse que j’entreprends de faire, de l’immigration Africaine provenant en particulier des pays du Sahel (Mali, Niger, Sénégal, Côte d’Ivoire…) ou des pays du Maghreb (Afrique du Nord), en somme des pays qui faisaient partie de l’empire colonial Français ?
Il est assez clair que l’influence et que la présence de la France dans ces pays, a été « mise à mal » par l’arrivée et par l’installation de puissances étrangères à la France dans ces pays depuis 2014 voire depuis 2011, telles que la Russie et la Chine… Mais aussi par le développement d’un Islam fondamentaliste djihadiste…
L’idée (le ressenti, la perception) que se font les gens « ordinaires » de ces pays, au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire et ailleurs en Afrique du Sahel et du Maghreb, a évolué je pense, dans un sens qui s’est porté jusque dans les communautés de gens « ordinaires » issus de ces pays ; communautés installées en France, autour de Paris et de grandes métropoles et zones de population dense… Là où l’on trouve – en principe- du travail…
L’exemple le plus « marquant » on va dire, est celui du Mali où la population dans son ensemble mais surtout celle des zones rurales, ne « voit pas ou plus d’un bon œil » les Français dans leur pays, dont ils disent « qu’ils se mêlent trop à leur façon de leurs affaires »…
Peut-être que le « passé colonial » pèse encore dans l’esprit des populations de ces pays (En Algérie notamment avec le drame que fut celui de la guerre de 1954 à 1962)…
Mais le passé colonial n’explique pas tout à lui seul…
Il y a l’occidentalisation du monde, avec son économie de marché, son mode de vie et de consommation ; la part d’activité que prennent les populations dans cette « occidentalisation » (il est clair que ce sont plutôt les privilégiés, dans ces populations, qui ont pu échapper au destin commun de ces populations, un destin « peu enviable » d’asservissement, de pauvreté)…
Les gens « ordinaires » de ces pays sont d’une part (d’une très grande part) ceux qui sont restés au pays, dans une misère endémique, avec des revenus de 30 euro ou moins par mois ; et d’autre part ceux qui sont partis en Europe, en France, et qui vivent – souvent – en France, de revenus d’assistance ou de revenus d’activités peu ou mal rémunérées…
En fait, seuls les « sortis du lot commun » que sont les intellectuels, quelques artistes, issus de grandes écoles et ayant pu avoir des formations universitaires, eux, se sont fondus dans l’occidentalisation du monde et de sa culture et de son mode de vie (mais pour certains d’entre eux, cependant, mettant en valeur et faisant découvrir des aspects ignorés de leurs cultures originelles) … Mais pas du tout les populations de gens « ordinaires » qui elles, se sont regroupées en formant des communautés…
Le lien – déjà bien fragile après la décolonisation – qui unissait la France avec les pays Africains du Sahel (le meilleur et le plus fort du lien étant le lien par l’esprit et par la culture) s’est peu à peu distendu, d’abord sur place dans les pays même, et ensuite par report dans les communautés établies en France…
Et, le lien distendu, le rapport de relation s’est détérioré ; les « venus de ces pays africains » s’étant sentis marginalisés et de plus en plus mal perçus… Et d’autres de ces venus de pays Africains, qui eux, se sont crispé autour de leurs valeurs, de leurs cultures ancestrales, de leurs valeurs, en partie influencés par l’Islam fondamentaliste, ont versé dans un « racisme anti blanc » - qui était il faut dire déjà latent en eux depuis fort longtemps…
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