La crise énergétique

… Le nucléaire c’est de l’énergie propre parce que ne rejetant pas de CO 2 dans l’atmosphère, mais « sale quand même » parce que l’on enfouit les déchets radioactifs par 500 mètres de profondeur dans des galeries creusées dans une couche d’argile vieille de 160 millions d’années, stable et proptégée par une barrière rocheuse censée protéger des séismes de surface survenant ainsi que d’autres phénomènes naturels ou provoqués…

Rappelons que ces déchets radioactifs ont une durée de vie, au minimum de plusieurs siècles, au maximum de quelques dizaines de milliers d’années voire de durée éternelle…

Le parc nucléaire en France 58 réacteurs, exige une maintenance, de l’entretien, dont on mesure actuellement les limites, du fait que des centrales se trouvent à l’arrêt pour maintenance et réparations ( 4 réacteurs)…

Le charbon et le pétrole polluent en chargeant l’atmosphère de CO 2…

Les éoliennes défigurent le paysage et gênent les riverains, et leurs socles sont constitués de blocs circulaires de béton et de ferraille de 10 mètres de diamètre et d’un mètre de profondeur…

Les panneaux solaires occupent de vastes espaces de terrain déboisés en des régions non montagneuses, et si l’on veut qu’ils produisent davantage d’électricité, il faut nécessairement beaucoup augmenter les espaces déboisés en plaine, pour l’installation à perte de vue sur plusieurs kilomètres carrés…

Les barrages pour produire de l’électricité hydraulique exigent que l’on utilise toutes les grandes et larges vallées de régions montagneuses où coulent des rivières, d’où la submersion en amont de toute une partie de la vallée ; ces barrages étant de gigantesques constructions…

 

Alors que ce soit avec du nucléaire, du charbon, du pétrole, des éoliennes, des panneaux solaires ou de l’hydraulique, le problème de la quantité toujours croissante d’électricité à produire pour des besoins tels qu’ils sont aujourd’hui, pour l’industrie, pour les transports (les trains), pour l’agriculture, pour les équipements électro ménagers, l’éclairage, la consommation, le chauffage, et l’internet, toutes les activités humaines technologiques, commerce, hôpitaux, écoles… Et en plus de tout cela dans les années qui viennent, les voitures électriques avec leurs batteries de 160 à 400 kg… Le problème est celui, quelle que soit la source d’énergie, de tout ce qui contribue (déchets, rejets et déterioration de l’environnement) à l’accélération du changement climatique et de ses conséquences, à la pression exercée par l’activité de huit milliards d’humains sur les ressources et sur les sols, sur la végétation, sur les paysages, sur les autres êtres vivants de notre planète…

 

Sachant que sur les huit milliards d’humains environ deux milliards et demi vivent dans des sociétés développées, technologiques, d’aisance, de confort et de consommation avec eau courante, équipements, maisons et logements, voitures, et avec tous les besoins accrus en fonction des possibilités offertes, et de l’accessibilité à des produits de consommation de plus en plus diversifiés (pour la plupart n’étant pas des produits de première nécessité)… L’on peine à imaginer, dans les années à venir, qu’un tel niveau de vie au quotidien, celui du monde où nous vivons aujourd’hui, puisse être maintenu et qui plus est, croître encore ! Une aberration ! Un naufrage en vue, inévitable, tel celui du Titanic le 14 avril 1912, avec avant le déchirement de la coque par un iceberg géant, dans les salons à l’intérieur du navire, des bals et des fêtes et de la bouffe à gogo, un capitaine et son équipage emplis de certitudes et de confiance en l’insubermersibilité d’un navire indestructible, par le miracle de la technologie !

 

Et lorsque la coque est déchirée sur des dizaines de mètres, la fête continue, personne ne croit au naufrage à l’exception de quelques illuminés dont tout le monde se moque !

 

 

 

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