La genette commune

Genette

La genette est un petit félin méconnu de nos jours, qui ressemble au chat, c'est un animal sauvage difficile à observer du fait qu'il vit durant le jour dans les arbres de forêts profondes où la végétation est assez dense et impénétrable aux promeneurs...

Il existe plusieurs espèces de ce petit félin, réparties en Afrique du Sud, Afrique de l'Est, Afrique du Nord et zone subtropicale entre le Sénégal et le Soudan ; dans la péninsule ibérique et le Sud Ouest de la France et jusqu'au pourtour méditerranéen...

Au Moyen Age en France, ce petit animal était domestiqué et remplaçait le chat dans de nombreux foyers, ce que contestent cependant quelques médiévistes du fait que la genette a une odeur forte, musquée, et que le chat, présent en France au Moyen Age, lui aurait été préféré pour l'élimination des rongeurs, souris et rats...

 

Bien que de nos jours, avec l'industrialisation, l'agriculture intensive, les réseaux de voies de communication, les espaces urbanisés, la transformation par les humains des paysages ; avec la gestion et l'entretien par les engins mécaniques, par la technologie, des espaces environnementaux notamment des forêts, et par l'utilisation massive des pesticides ; de nombreuses espèces animales, mammifères, insectes, oiseaux, soient en voie de disparition ou menacées d'extinction... Il n'en demeure pas moins que le nombre d'espèces encore inconnues, jamais rencontrées, jamais observées, tant pour les mammifères que pour les oiseaux, les insectes et les poissons et animaux marins des grands fonds océaniques, est aujourd'hui au moins dix fois plus important que le nombre d'espèces répertoriées et donc connues...

Il en est de même pour les végétaux de toutes sortes, arbres, plantes, fleurs, herbes... L'on n'a point idée de l'immensité, de la diversité de la vie sur cette planète, notre planète, la Terre !

Nous vivons dans un monde non fini où demeure immense tout ce qu'il y a encore à découvrir...

Ce monde non fini, nous sommes en train de le faire mourir par tout ce que l'on lui fait subir, mais envers et contre tout, il y a cette résistance, cette opiniâtreté et cette adaptabilité du vivant qui s'oppose à l'activité, à l'industrialisation, à la technologie des humains...

Et même si, au pire, que ce soit par la faute de l'Homme ou par quelque événement cosmique violent et destructeur, la Terre devait devenir une planète morte ou disparaître... La vie continuerait, se développerait, naîtrait... Ailleurs, et dans une immensité, une diversité comparable à ce qui existe sur notre planète...

 

 

 

genette

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