La jeune femme dans la vitrine, sans caca dans le ventre
- Par guy sembic
- Le 25/11/2009 à 08:55
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Dans le domaine du virtuel – et toute relation par messages et échanges sur les forums du Net est forcément virtuelle - le sourire, le regard, l'effleurement de lèvres, la main qui touche, la voix... Ne peuvent passer à travers l'écran d'un ordinateur...
Il y a bien "Web cam" (et autres technologies) mais bon...
... Tout au plus (ou "au mieux") peut-on "écri-sourire", "écri-regarder", "écri-lèvriser", "écri-toucher'"... "écri-visager"...
... Et si "tout"... dans le réel, dans le virtuel... dans le "virtuoréel"... N'était que chimères? Étroites ou lumineuses et vastes chimères? Chemins de poussières d'étoiles éclatées sciant en musique l'espace cosmique ?
... De toute manière quand la "purée" est partie, que les "tartinettes" ont fini de castagner, que le rêve est envolé... ça ressemble à un petit bout tout fripé de ballon de gosse...
Le virtuel ? les forums? les blogs? Ils faudrait déjà qu'ils... qu'elles s'habillent comme des jeunes femmes chic!
Parfois, il arrive qu'un espèce de clodo se plaque sur la vitrine, se mette à saliver devant un mannequin joliment arrangé, puis pète la vitrine et se barre avec le mannequin sous le bras... jusqu'à une cabane dans les bois, une cabane connue de lui seul, lui, le clodo...
Les “Conventionots”, ces êtres qui ne sont ni des clodos ni des barjos ni des “Ulumunus”... Et qui n'ont pas – en apparence – de “vices méchants”... Ne pètent pas les vitrines et ne se barrent pas avec la “jeune femme sans caca dans le ventre”... Mais ce sont eux, les “Conventionots” qui sont la loi du monde, cette loi du monde bardée de religion, de morale et de repères sécurisants, et qui poncent les planchers pour que disparaissent les traces des rêves...
Dans le domaine du virtuel, “relationnellement parlant”, l'on demeure cependant dans le spectre si élargi soit-il, du “tout venant”... Et les chimères n'en deviennent que plus étroites encore, du fait de la largeur du spectre qui leur donne la possibilité de se multiplier en un nombre quasi infini de fils momentanément argentés et lumineux...
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