La Russeillaise de l'ogre du Kremlin

C’était mon voisin chinois

Qui déjà du temps où j’étais capitaine de cagibi

Sans encore tailler le vent

Voyait rouge le bout de ma longue queue aux confins de l’arctique

Le coccyx en feu dans ma Russie des années 1990

Je voyais trottiner des poutineaux en barboteuses

Qui venaient de brûler leurs landaus de petits bébés

En lesquels ils déféquaient

Affectés de crises de tripes

Et gerbaient

Pris de nausées

À la vue de grands méchants tchétchènes

Et les poutineaux devenus grandets

Fusionnèrent en grand poutine que je suis

Qui planta son sceptre en plein dans le gâteau

C’est à présent mon voisin chinois

Qui veut tailler le vent et je le comprends

Ce sont les zorros de la paix hein

Et des démons crachis ceux-là je les maudis

Qui se sont ligués contre moi

Et ont armé leurs djihayes

Pour que ruisselle dans les champs ukrainiens

Le sang de mes soldats

Mais gare à vous si je pète

Bien puant bien tonitruant bien vitrifiant

Gare à vous si je vous coupe la com’

 

 

 

dans les champs ukrainiens

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire