La transition écologique, suite ...
- Par guy sembic
- Le 05/09/2018 à 08:05
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Pour le parisien relativement aisé, qui se rend à son travail en vélo électrique (un modèle si possible à 1800 euro avec moteur au pédalier et batterie ayant une autonomie de 70 km), qui achète tout ce dont il a besoin pour se nourrir en épicerie bio, et qui ramasse les crottes que fait son chien sur un trottoir ou dans un jardin public... La transition écologique est pour lui un modèle de vie prioritaire et qu'il considère tout à fait réalisable dans la gestion de son quotidien.
Mais pour le salarié de Bricorama à Epinal dans les Vosges ou à Mont de Marsan dans les Landes, qui habite dans un lotissement pavillonaire à 30 km en "zone rurale urbanisée", qui est payé au SMIG, qui se rend à son travail ainsi qu'en "Grande Surface" pour ses courses, avec une voiture qui risque d'être "recalée" au prochain contrôle technique, qui achète tout ce dont il a besoin pour se nourrir, s'habiller, s'équiper, à des prix "promo" ; et dont le chien est alimenté par des croquettes en sacs de 25 kg... La transition écologique est pour lui une "vision intellectuelle" du monde de demain en théorie et en projets.
Soit dit en passant, le parisien relativement aisé qui consomme des produits alimentaires bio... Mais applaudit à la perspective des JO de 2024 à Paris, ne pense pas -ou y pense à sa façon- que ces JO en 2024 à Paris vont coûter beaucoup d'argent en organisation et en infrastructures à mettre en place, et cela pour des "retombées économiques" aléatoires et de toute évidence dans le sens du Marché au profit des lobbys et dans un modèle de vie et de consommation incompatible avec la transition écologique... Car ces JO du 21 ème siècle n'ont rien à voir avec les JO du temps de la civilisation hellénistique du 5ème siècle avant JC...
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