La transition écologique
- Par guy sembic
- Le 04/09/2018 à 20:19
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... La transition écologique par le projet qui la porte et par les essais de réalisation en cours , en France ainsi que dans de nombreux pays industrialisés du monde ; est incompatible avec le modèle de société économique, de consommation, de développement et de croissance qui est celui de l'ensemble des pays de la planète actuellement...
Il faut dire aussi que ce modèle de société est lié à la problématique posée par la croissance démographique. En effet pour nourrir plus de sept milliards d'humains et bientôt en 2050 en nourrir neuf voire dix milliards, il devient nécessaire de "forcer la nature", une nature dont la capacité en production de céréales, de cultures vivrières, est limitée si l'on ne la "force pas"...
La transition écologique aurait peut-être été du domaine du possible et du réalisable lorsque la planète n'avait encore "que" trois milliards d'humains à sa surface...
Dans la version théorique 21 ème siècle et donc "dans les cartons" de ses concepteurs et de ses penseurs, de ses "ingénieurs" on va dire... Et dans les soit-disantes "bonnes volontés" de quelques gouvernants ou hommes d'états ("bonnes volontés" d'ailleurs dont il est permis de douter) et avec le soutien -celui là sincère- de quelques intellectuels engagés pour "sauver la planète"... Cela implique -on en est conscient mais nous est trop coûteux et l'on ne s'y résoud pas- "un changement radical de modèle de société, de mode de vie, de consommation, de nous nourrir, de nous déplacer"...
Un tel changement qui est celui d'une transition écologique, comme le terme de "transition" l'indique, implique qu'il se réalise dans le temps d'au moins deux voire trois générations d'humains... Etant en effet totalement impossible et d'ailleurs inenvisageable dans l'immédiat c'est à dire pratiquement du jour au lendemain -à moins d'y être contraint par quelque catastrophe naturelle ou provoquée par les hommes, et subite...
Nous sommes dans la même situation actuellement, que celle d'une forêt de cent kilomètres carrés dans laquelle un incendie s'est déclaré et avec pour arrêter l'incendie, une "pompierrerie" insuffisante en moyens et en matériels.
Le pire, plus encore que la croissance démographique et la pression exercée par l'activité humaine sur l'environnement naturel, c'est ce qui s'y ajoute en plus de la pression "naturelle" (si l'on peut dire) de l'activité humaine ; à savoir la pression, le pouvoir, la domination des lobbys industriels et agro-économiques auxquels tous les pouvoirs politiques se soumettent et même encouragent dans leurs objectifs de profit, de rentabilité...
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