Le sens de ce que l'on prend la liberté d'exprimer ...
- Par guy sembic
- Le 28/09/2018 à 07:15
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Et la formulation qui soutient ou ne soutient pas le sens...
... La manière la plus efficace -et peut-être finalement, la plus pertinente- de combattre les excès, les outrances, les violences et les abjections d'une liberté d'expression dont on a fait ce qu'elle est devenue... C'est -peut-être- de traiter ce qui choque, ce qui révolte, par l'humour le plus décapant et le plus surprenant qui soit, ou par la dérision...
Répondre à la violence par la violence, à l'outrance par ce que l'on appelle "une levée de boucliers", demander "des lois" pour interdire ou pour condamner ; c'est réduire la liberté d'expression à ce que nous en connaissons et observons aujourd'hui : un vecteur de déliquescence de la société et de la relation humaine... Et, sans doute pire encore, en faire une sorte de "bâton pour se faire battre" et pour qu'on nous l'enlève un jour (d'ailleurs cela a déjà commencé)...
La liberté d'expression dans son sens profond, authentique, "philosophique" on va dire, et qui implique celui qui s'en sert d'une part (son auteur), et celui qu'elle concerne (le destinataire) d'autre part ; n'est pas, comme certains voudraient qu'elle soit "un fondement de la morale" mais "un fondement de la responsabilité"...
Celui ou celle qui s'exprime pense peut-être que par l'outrance et par la violence de son propos, il "exorcise quelque démon" (mais en fait rien ne prouve qu'il veut réellement exorciser)... De toute manière il le fait en général dans une formulation ou dans un sens qui prête à réagir naturellement ou épidermiquement...
C'est bien le sens qui "pose problème", et c'est la formulation qui soutient -ou ne soutient pas- le sens...
Les humoristes, caricaturistes, trublions en tous genre (chanson, musique) ont "bien du pain sur la planche" encore ! (rire)...
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