Les sondages sont trompeurs et ils condamnent
- Par guy sembic
- Le 05/04/2022 à 08:13
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… L’on sait bien que les sondages sont trompeurs et que parfois même ils annoncent de probables résultats très différents de ce que sera la réalité au jour d’une élection… Voire inattendus…
Les sondages devraient donc être abandonnés, du fait – évident – qu’ils influencent le choix des électeurs et qu’ils pèsent sur les opinions, des opinions d’ailleurs, qui peuvent changer…
Il n’en demeure pas moins que, créditée de 1 à 3 % d’intention de vote par les Français à l’élection présidentielle de 2022, Anne Hidalgo n’a absolument aucune chance d’obtenir de 15 à 20 % des voix au premier tour de l’élection le 10 avril…
Et idem les candidats et candidates n’étant crédités que de moins de 5 % d’intention de vote…
L’on voit mal, même si les sondages sont trompeurs, l’un ou l’autre des candidats si peu crédités, obtenir, inattendu ou « renversant » ou au-delà de toutes prévisions, un score les portant en 2ème ou 3ème position au soir du premier tour…
Les sondages condamnent toujours les candidats peu crédités, à être forcément éliminés ; de telle sorte que l’on peut se demander s’ils n’auraient pas dû abandonner dès le départ de la campagne…
Et non seulement les sondages condamnent, mais ils contribuent à rendre inaudibles des idées, des vues, des pensées exprimées ; ou à susciter de l’indifférence, du mépris, de la condescendance…
Or, la « vocation première et essentielle » d’une campagne électorale, en démocratie républicaine, c’est de permettre à des gens de divers partis et notamment de partis très minoritaires, de pouvoir exprimer publiquement leurs idées, leurs vues, par le biais de la radio, de la télé, de réunions publiques locales…
Aussi les sondages lorsqu’ils font état de 1 % pour l’un, de 3 % pour un autre… Attentent-ils à la « vocation première et essentielle » d’une campagne électorale, puisque, à l’exception de réunions publiques où les gens se déplacent et assistent par eux-mêmes volontairement ; les gens ne vont pas être forcément « à l’écoute » à telle heure tel jour, d’un candidat auquel est accordé un temps de parole de 10 minutes, un candidat qui sera éliminé, pour lequel à peine 2 % des suffrages exprimés lui sera attribué…
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