Libre pensée
- Par guy sembic
- Le 20/08/2022 à 07:32
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Il existe de par le monde, des penseurs tellement libres – de toute « idée reçue », de tout préjugé, de toute influence exercée, de toute idéologie, de toute religion, de tout ce qu’il convient d’être ou de ne pas être, de tout courant d’expression artistique et littéraire, de toute morale, de toute politique, et même de toute forme de libéralisme – qu’ils ne peuvent ni ne veulent à aucun prix ni au nom de quoi que ce soit, ces penseurs là, être affiliés à quelque mouvement ou courant ou mode ou obédience ou parti ou communauté ou groupement que ce soit…
Il y a bien « La libre pensée », organe de la Fédération de la libre pensée, mouvement de réflexion en faveur de la laïcité et de libertés, créé en 1911, axé « à gauche » et ayant pour mot d’ordre « Ni dieu ni maître »…
Mais comme disait Léo Ferré à propos de l’anarchie : « le drapeau noir de l’anarchie c’est encore un drapeau » et je dirais pour ma part, de même : « Ni dieu ni maître en mot d’ordre proclamé et repris en chœur c’est encore un mot d’ordre »…
Soit dit en passant « s’il n’y a ni dieu ni maître, alors pourquoi aujourd’hui – c’est récent- la Libre Pensée fait-elle silence sur la situation de certains quartiers parmi les plus pauvres soumis à l’omniprésence de l’islamisme ?
La Libre Pensée n’est donc pas davantage une « référence » que tout autre mouvement libertaire…
Je soupçonne la Libre Pensée ainsi que d’autres mouvements « très à gauche » ou libertaires de ne point aujourd’hui dans le contexte de l’actualité mondiale, clarifier nettement leur position au sujet de l’islamisme et de ne pas s’élever outre mesure contre l’antisémitisme…
« Ni dieu ni maître » je veux bien, mais alors vraiment/vraiment ni dieu ni maître c’est à dire ni guide ni messie ni mot d’ordre ni complaisance ni silence ni abdication ni soumission ni rien de ce qui soit disant fédère mais en vérité sépare…
Les penseurs « vraiment libres » ne sont jamais présents sur les plateaux de télévision ni dans les tribunes des meetings, et leurs livres ou œuvres d’écriture ne sont pas dans les programmes éditoriaux des maisons d’édition… Cela dit, si d’aventure l’un ou l’autre de leurs livres ou de leurs écrits faisaient l’objet d’un tirage, ce tirage n’excéderait pas 3000 exemplaires au mieux (donc toucherait au mieux 3000 lecteurs)… Alors qu’en s’exprimant sur la toile en arrivant à « passer entre les grêlons de la censure » et sans non plus obtenir un « nombre de vues » significatif ; ils seraient suivis par davantage de personnes qu’en écrivant un livre édité en 500 exemplaires ou au mieux en 3000…
Ajouter un commentaire