"Madame la Postérité"

Lors de célébrations de centenaire ou bicentenaire de la naissance ou de la mort de certains grands auteurs de la littérature ou d'artistes ; « Madame la Postérité » accroche sur les murs de la pièce d'entrée de sa demeure, quelques unes des œuvres du grand auteur, écrivain, romancier, ou de l'artiste disparu...

Et dans la visite guidée, « Madame la Postérité » fait part de la déconsidération qu'elle a, de ces gens qui, du vivant de l'écrivain, de l'artiste, à l'époque, n'ont eu que mépris, indifférence pour cet écrivain, cet artiste...

Ainsi lors du bicentenaire en 2004, de la naissance de George Sand épouse Dudevant, dans la maison de Nohant ouverte au public, ne pouvait-on qu'être révolté et n'avoir que du mépris, à l'évocation par le guide, de cette baronne Dudevant belle mère de George Sand, qui ne pouvait pas comprendre que sa belle fille puisse se démarquer du rôle de femme et d'épouse qui était celui de cette époque au 19 ème siècle dans la société bourgeoise ou aristocratique ainsi d'ailleurs que dans la société tout court toutes classes confondues...

Si la belle mère de George Sand, à la limite, s'était à l'époque, révélée « une grande artiste, créatrice, novatrice » -ce qu'elle était très loin d'être en vérité- l'on eût pu alors lui « pardonner » son attitude envers sa belle fille, en ce sens que l'on aurait différencié son œuvre, de son comportement à l'égard de sa belle fille ou d'autres gens autour d'elle durant son existence...

En général -et cela me paraît « heureux » -et logique, naturel, « dans le vrai ordre des choses » disons... Que « Madame la Postérité » ne soit jamais très conciliante avec des crétins, des imbéciles de leur vivant bouffis- heureux de certitudes, d'aisance, de vertus sacrées, de confort, d'orgueil, de suffisance, de vision étriquée, de principes, de morale conventionnelle etc. j'en passe des tonnes et des tonnes... dans le genre de cette baronne Dudevant belle mère de George Sand... et qui mettent « des bâtons dans les roues » aux artistes, aux écrivains (surtout lorsque ces derniers ne sont pas dans les normes) !

Cela dit, « un bémol au crédit de Madame la Postérité », lorsque cette dernière fait davantage état d'un comportement humain et de relation déplorable, de l'artiste, de l'écrivain, que de son œuvre...

 

 

 

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