Ne vous faites pas éditer n'importe où !
- Par guy sembic
- Le 13/04/2012 à 10:49
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Voici ce que je dis pour casser ce Système qui s'articule autour des médias, de ces "chiens de garde" que sont journalistes, éditorialistes, producteurs et experts médiatiques devenus évangélistes du marché :
Ne vous faites pas éditer n'importe où !
Editez vous, diffusez vous... par vous même, sans média, sans producteur, sans éditeur, sans personnage plus ou moins influent interposé... Sans devoir à dire merci ou merde à qui que ce soit... En toute liberté, en vous "auto-censurant" vous-même c'est à dire en gérant vous-même ce que vous produisez en fonction de l'univers ou du lieu ou de l'espace en lequel vous produisez, diffusez...
Le seul "vrai média", la seule "vraie publicité" c'est le "bouche à oreille"...
La rue, le lieu public (place, quartier, café, bus, métro, train, partout où des gens peuvent se grouper ou s'assembler)... Et le Web... sont les espaces "encore relativement libres" où l'on peut s'exprimer sans avoir à mendier, à pleurer pour monter sur une scène, à demander l'autorisation, à espérer être pris ou choisi ou sélectionné en vertu de je ne sais quel critère à la con...
Je dis : "Dieu" (façon de parler) "reconnaîtra les siens"... dans le "Grand Merdier Général Informel" (c'est à dire l'espace tout entier à l'extérieur du Podium)...
À bas le Podium! À bas les distributeurs de Prix! À bas les cartons d'invitation! À bas les strapontins, le poulailler, le parterre, l'orchestre et la corbeille !
Certes, dans le "Grand Merdier Général Informel" il y a bien sûr, tout ce que "Dieu" (façon de parler) ne reconnaît pas -mais ne peut tel un balai, pousser le long du caniveau jusqu'à l'égout... Car à force de pousser à l'égout, il vient un moment où la circulation le long du caniveau, s'interrompt...
... Claude Hagège dans son livre écrit en 2011 "Contre la pensée unique" nous dit :
"l'essentiel n'est plus distingué de l'accessoire, quand les projets intellectuels de haute volée se heurtent à la puissante inertie de la médiocrité ambiante et des petits desseins, quand l'uniformisation s'installe dans les goûts, les idées, dans la vie quotidienne, dans la conception même de l'existence, alors la pensée unique domine"...
...Et il ne manque pas de gens "haut et bien placés et surpayés", au service de cette "pensée unique" qui soit dit en passant, "s'arrange bien de tous les râteliers" et se révèle aussi inique, aussi "corrosivement aseptisée" dans les râteliers d'une porcherie que dans les râteliers d'une étable...
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