pouvoir d'achat grande préoccupation des Français
- Par guy sembic
- Le 28/03/2022 à 09:00
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Lorsque le résultat d’une élection montre que l’un a obtenu 46,5 % des voix et l’autre 53,5 % des voix ; cela ne correspond pas à la réalité de l’adhésion à l’un ou à l’autre…
En effet si par exemple sur 100 personnes inscrites sur les listes électorales (soit dit en passant un certain nombre de personnes ne sont pas inscrites sur les listes électorales) il y a 35 personnes qui les unes se sont abstenues, les autres ont mis dans l’urne un bulletin blanc, nul ou invalide ; il ne reste que 65 personnes ayant exprimé leur adhésion à l’un ou à l’autre (adhésion qui, cependant, peut-être « par défaut » ou « pour que l’un ou l’autre ne passe pas).
La vraie réalité alors, est que 46,5 % pour l’un correspond à 30,2 sur 100 d’adhésion ; et que 53,5 % pour l’autre correspond à 34,8 sur 100 d’adhésion.
Et du fait que l’adhésion (le vote réellement exprimé) est pour moitié seulement environ, une adhésion vraiment réelle et choisie, pour l’un ou pour l’autre, il en résulte un soutien et une adhésion effectifs, pour l’élu, de 17 ou 18 personnes sur 35 ; et une adhésion effective pour le perdant, de 15 personnes sur 30.
Il résulte de cette réalité, que le « paysage politique » de la France de 2022, n’est pas du tout celui que « brosse comme sur une toile » les médias, les mesureurs d’opinions, les observateurs, les analystes, les débatteurs sur plateau de télévision…
Cela dit, dans le cadre de la campagne présidentielle de 2022, tous sans exception, mais chacun à leur manière selon leur vision du monde, de la société et de l’actualité ; font état du pouvoir d’achat grande préoccupation des Français…
Toujours est-il que le pouvoir d’achat, désormais, et cela depuis 2020 avec le covid, et encore plus avec la guerre en Ukraine en 2022, ne sera plus – pour longtemps – ce qu’il a été (du moins pour un certain nombre de Français)… Sachant que pour un autre certain nombre de Français, il n’a jamais été, le pouvoir d’achat, covid, Ukraine ou autres causes ou non… (causes autres que celle la progression des profits et des dividendes, et de la prédation des dominants et des décideurs)…
En ce qui concerne désormais, depuis le début de la guerre en Ukraine, la progression des profits et des dividendes et de la prédation des dominants et des décideurs, l’on pourrait logiquement penser que cette progression ralentirait (du fait de la désorganisation des circuits, des pénuries, des conséquences sur l’économie mondiale de la guerre en Ukraine)… Mais d’une manière ou d’une autre, sans doute moins directement ou par des voies différentes de ce qu’elles étaient, cette progression continuera de s’exercer et de peser encore plus durement sur ceux dont le pouvoir d’achat a toujours été déficient…
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