Quand certaines colères enlaidissent un visage, un être tout entier...
- Par guy sembic
- Le 24/10/2012 à 21:59
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Certaines colères subites, de celles qui éclatent tout à coup lors d'un repas ou d'une réunion familiale ou d'amis ; parce qu'elles révèlent, plus que toutes les autres colères, une "obscurité" en soi, un ressentiment, un "à priori" à l'égard d'une personne en particulier... Peuvent rendre un visage, le visage de la personne en colère, et le regard qui sourd de ce visage, et la personne toute entière même... d'une laideur insoutenable et abjecte...
Plus tard, bien plus tard, lorsque "l'évènement" n'est plus qu'un lointain souvenir, c'est l'image de ce visage là, dans son insoutenable et abjecte laideur, qui demeurera dans la mémoire, et qui éclipsera toutes les autres images de ce visage...
Mais la laideur, la laideur qu'il y a dans une "obscurité en soi", la laideur qui ainsi apparaît, brutale, laminante, puante et criarde... Se fout du souvenir qu'elle va laisser... Puisse-t-elle un jour, en "retour" de bâton au détour de quelque "virage" de la vie... Boomeranguer sur ce visage, rendre à ce visage laideur pour laideur...
Je hais plus la laideur d'un visage dans une colère "révélatrice d'une obscurité en soi", que la laideur du vol lourd et bruyant d'une grosse mouche à viande au dessus d'un détritus...
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