Un "éventail" de populations ...
- Par guy sembic
- Le 09/07/2020 à 14:23
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Il existe à mon avis deux “types” de population, en France et dans la plupart des pays du monde, dans nos sociétés :
-L’une que je définirais comme étant un “éventail de normalité” dont on trouverait à un bout des populations “difficiles” ou plus ou moins marginalisées, et à l’autre bout des populations “soumises” ou indifférentes ou obéissantes et ne “posant pas de problèmes particuliers, et au milieu si l’on peut dire, des populations réactives, intervenantes, s’exprimant et ayant divers comportements et habitudes posant parfois “quelques problèmes” mais parfaitement ou en grande partie intégrées dans la société, une société multi culturelle, une société “standard” en somme, et dans laquelle la violence exprimée ou agissante demeure « acceptable » (ou concevable)…
Dans ce que je définis comme étant cet “éventail de normalité” l’on y trouve en fait –et de fait – une grande, très grande majorité de personnes, dans une caractéristique commune à tous, à savoir une violence comportementale plus ou moins modérée, ou quasiment inexistante, souvent une “passivité” ou une indifférence ou encore une adhésion tacite à ce qui fait référence, à un mode de pensée, à un “consensus” en somme…
- L’autre que je définirais comme étant un “éventail” de populations dangereuses comprenant pour la plupart de ces populations, des personnes très violentes, très agressives, se livrant à des activités illégales, du racket, du vol, toutes sortes de trafics et vivant d’expédients, qui n’ont aucun sens de quelque “valeur” que ce soit... Ou encore des personnes faisant partie de groupes violents, contestataires systématiques, troublant l’ordre public... Toutes ces populations ayant pour caractéristique commune un refus de toute valeur morale et de toute réflexion, souvent incultes et irrespectueuses...
Dans cet “éventail” de populations dangereuses, l’on n’y trouve en fait – et de fait – qu’ une minorité de gens (mais une minorité qui « fait parler d’elle » et qui inquiète, dont on subit les méfaits, les exactions, les violences, les incivilités)…
… Ce qui est inquiétant – à mon sens – selon ce que j’observe, c’est que depuis 2 ou 3 ans, l’ « éventail » de populations et d’individus dangereux d’une très grande violence, tend à s’élargir et apparaître un peu partout y compris dans des zones jusqu’alors relativement épargnées… C’est « une tendance »…
Cela est-il une réalité ou bien est-ce que cela vient d’un regard que je porterais ? D’une vision « plutôt pessimiste » ?
… Les forces de l’ordre on le constate n’interviennent plus dans ces zones qualifiées de « non droit » où règnent des bandes organisées, des clans, des « caïds » qui imposent leur loi, celle du plus fort…
Les associations d’aide humanitaire, sportives, culturelles, n’ont quasiment aucun pouvoir dans ces zones, tout dialogue semble impossible, voué à l’échec du fait de la radicalisation et des crispations exacerbées de ces populations impénétrables, ingérables…
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