Vision personnelle du monde, de chacun de nous
- Par guy sembic
- Le 05/10/2021 à 07:27
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… C’est fou, absolument fou – et oh combien naturellement humain – ce que nous sommes tous, sans exception, dépendants de notre vision personnelle du monde, des gens, des comportements ; enclins à juger, à déplorer, à regretter, à reprocher, à condamner parfois, à nous faire à cette “idée première” qui nous vient, d’un proche, d’un ami, de telle ou telle personne de nos connaissances… “Idée première” qui, en quelque sorte, devient “idée enracinée” que nous conservons toute notre vie durant…
Cette vision personnelle du monde, des gens, des comportements… S’est construite par l’éducation que nous avons reçue, par ce qui, dès la petite enfance, nous a impacté ; par nos croyances, notamment religieuses… Tout cela fondant cette culture en nous, en lien avec la culture environnementale, sociétale, à la quelle nous appartenons…
Il est très difficile de parvenir à se situer “au delà” de cette vision personnelle du monde, des gens, des comportements, ou de s’en libérer, mais de s’en libérer cependant en demeurant attaché à ce qui, dans la vision personnelle, rejoint une vision “universellement partagée”…
Toute cette culture en nous, en lien avec une culture environnementale, est “empreinte de morale” et de “principes”; se fonde sur ce que l’on définit comme étant le “bien” ou au contraire le “mal”…
Culture “manichéenne” donc…
Dont l’origine se situe dans l’Empire perse de la période Séleucide, avec le prophète Manès, de 216 à 274… Manès ayant été judéo chrétien par son père et zoroastrien par sa mère…
Nous sommes dépendants de cette culture…
Existe – t – il une “vision universellement partagée” ? Et, si elle existe, comment existe – t – elle ? … N’existe – t – elle pas comme par exemple un prisme dont on ne pourrait dénombrer les facettes toutes différentes les unes des autres en luminosité, transparence, éclat, couleurs, nuances de couleurs, scintillement… ?
Parvenir à se situer “au delà” de cette vision personnelle “conditionnée” qui est la nôtre, ne serait-ce point parvenir à “saisir” en son ensemble, en son “boc” tout entier, le prisme aux multiples facettes dans toute la mouvance des éclats de toutes les facettes dont se dégage l’essentiel c’est à dire finalement, le “jeu de lumière” qui retient notre regard de la même manière que lorsque l’on voit briller une étoile dont on n’envisage pas la disparition…
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