Articles de yugcib

  • L'imminente colère de "Ge" ...

    … Nous, les penseurs, les poètes, ainsi d’ailleurs qu’un certain nombre de “mal venus” autant vitupérés par les uns, qui pensent comme on doit penser ; que par les autres qui pensent autrement… Autrement dit les “mal venus” de deux univers de sensibilité qui, en gros, ne “font jamais bon ménage”… Ils voudraient nous exterminer, nous voir disparaître de la surface de la Terre, les individualistes forcenés, les accros aux apparences, les inconditionnels du consumérisme ; et les “anti ceci anti cela” que l’on voit manifester dans les rues en clamant des slogans réducteurs et agressifs…

    “Exterminer” je le reconnais, le terme est un peu fort… Mais c’est “un peu ça” tout de même ! Et le contexte du covid “n’arrange pas les choses” !

    Sale temps que ce temps actuel, pour les penseurs, les poètes, les “mal venus” !

    Mais le temps n’est pas loin, où la “Ge” (Terre Mère des mots croisés) va réagir de telle façon, que les exterminés seront plus nombreux que ceux que les uns, pensant comme on doit penser ; que ceux que les autres, pensant différemment… Voudraient voir disparaître…

    Il sera alors “intéressant et curieux” d’être le témoin de la colère de “Ge”…

     

  • Tous des zombies ?

    … Quel intérêt pour les dominants et les décideurs, si l’on était “tous des zombies” ? Que “certains” (même nombreux) seraient des zombies, peut-être que oui, “c’est dans leurs vues”… Mais que “certains” (autres que les “certains”) – je pense à des gens à capacité de réflexion “au dessus de la moyenne”, à des gens “intelligents, responsables, avisés, d’esprit ou d’âme forte” – le deviennent aussi, des zombies… Qui, indirectement, sinon directement pour quelques uns, pourraient servir les intérêts des dominants et des décideurs, je ne vois pas l’intérêt qu’il y aurait à ce que ces “certains parmi les certains”, deviennent des zombies !

    C’est la raison pour laquelle – ce que je dis là – je trouve absurde, improductif, que, selon une idée des anti vaccin, “ils” mettraient dans le vaccin une substance, ou “ils” introduiraient une puce, qui nous formaterait à leur ‘projet” et donc, nous ferait devenir des zombies…

    Imaginez qu’on devienne tous des zombies, sans aucune distinction : quel intérêt en vérité pour les dominants et les décideurs ? Ils n’auraient plus rien à tirer de personne !

    Le “principe dominant (et incontournable)” en quelque sorte, c’est celui qui se fonde sur le risque qu’il y a, à ce que des résistances s’organisent qui nuiraient aux dominants et aux décideurs : “ils” sont pour ainsi dire forcés d’accepter le risque! Il s’agit d’un rapport de forces naturel et intemporel (et universel)… Qui s’établit, c’est vrai, le plus souvent au profit des dominants et des décideurs…

    D’autre part, aucune intelligence artificielle, aucun élément ou particule ou substance introduit dans l’organisme d’un humain “intelligent, responsable, avisé, de pensée éclairée, conscient de ce qu’il est, de qu’il représente auprès de ses proches, amis et connaissances… (Je pense en particulier à des proches, amis et connaissances qui sont les miens et avec lesquels je suis en relation depuis plus de dix ans) … Rien de ce qui pourrait être introduit dans l’organisme, “à dessein” par les dominants et les décideurs ; ne peut “nous faire devenir des zombies” ! Car l’humain en tant qu’humain vraiment humain dans son “essence” même, dans ce qu’il a de naturel, d’authentique, de particulier ou singulier en lui ; est inaliénable…

    Cette “idée” d’une substance introduite dans le vaccin “à dessein”, est irrecevable ! Et quand bien même elle s’avèrerait vraie, l’humain demeure un être inaliénable dans la mesure où il reste en lui ce qui le rend inaliénable…

    Quelle que soit l’évolution de la technologie (et en particulier des nanotechnologies et de la biotechnologie) il y aura toujours une différence entre un robot doté d’intelligence artificielle même dépassant les capacités d’un cerveau humain, et un humain “vraiment humain” en chair et en os et en sang !

    L’on ne peut, en revanche “faire le même raisonnement” en ce qui concerne la maladie d’Alzheimer :

    Car la maladie d’Alzheimer ne fait pas à vrai dire, de différence entre par exemple un intellectuel âgé qui continue à pratiquer comme on dit une gymnastique de l’esprit, et celui qui ne fait rien en ce sens…

    Ou s’il y a oui, une différence, c’est vrai, mais non déterminant. La gymnastique de l’esprit ne garantit pas, elle rend seulement le terrain un peu moins favorable… Et quand la maladie se déclare, elle évolue toujours dans le sens de la destruction des connexions dans le cerveau, y compris de gens “très intelligents et à grande capacité de réflexion, d’imagination, de création etc.”…

     

     

  • Atteintes à la liberté, mais pour qui ?

    … Des atteintes à la liberté, exprimées par les anti vaccin/pass sanitaire, que devraient dire les gens vaccinés qui se voient imposer le port du masque en extérieur, et, plus restrictif (“liberticide” pour user du même terme que les anti), l’obligation d’isolement avec contrôle policier en cas de détection cas contact… Alors que, selon la Haute Autorité de la Santé Publique, selon bon nombre de scientifiques épidémiologistes, la transmission du covid par un vacciné porteur à un non vacciné, est réduite de 80% ! … Lequel éventuel (très éventuel porteur) ne l’est, porteur, que durant quelques jours…

    Non au port du masque en extérieur pour les vaccinés, non à l’isolement obligatoire pour les vaccinés !

    Cela dit, des vacances à Collioure dans les Pyrénées Orientale, en été 2021, ça me fait pas du tout rêver (plutôt gerber) !

     

    … Le risque étant réduit de 80%, pour les vaccinés, même dans les lieux clos, le masque ne devrait plus être obligatoire !

    Merde alors, la Haute Autorité de Santé Publique, et les scientifiques épidémiologistes, seraient des menteurs ?

     

     

     

  • Au sujet de l'obligation d'isolement cas contact

    … Énorme surprise pour les vaccinés : au cas où ils seraient identifiés porteurs ils devront s’isoler avec contrôle au domicile ou sur le lieu de leur hébergement. Cela concerne également les “cas contacts”…

    Résultat, si tu es en infraction , tu peux être poursuivi pour “mise en danger de la santé ou même de la vie d’autrui” (l’autrui étant une personne non vaccinée que tu peux infecter en tant que vacciné mais porteur).

    Résultat, il ne sera guère confortable, encore moins heureux, d’être repéré “cas contact” (avec l’application Stop Covid), pour un vacciné…

    Déjà qu’avant la vaccination, cette obligation d’isolement c’était assez dur question vie quotidienne durant 8 à 10 jours… Alors, si malgré la vaccination, il faut encore “être logé à la même enseigne”… !

    Autant je déplore toute forme de discrimination et de stigmatisation à l’égard des personnes non vaccinées, autant cependant j’ose le dire, je ne me sens pas solidaire par exemple, d’une personne “fragilisée” qui peut se retrouver en service de réanimation, alors qu’elle a refusé le vaccin (enfin, “pas solidaire” je précise “de personnes que je ne connais pas” )…

    Ne pas discriminer, c’est une chose, ça oui, c’est dans ma culture… Mais être solidaire, dans certains cas où l’on peut se poser la question de la responsabilité vis à vis de gens qui eux, ont fait un choix et doivent en subir les conséquences… ça, c’est “un peu trop demander” !

    Du coup, l’application Stop Covid, depuis que je suis vacciné, je la “mets en sourdine” (inactive) lors de certains déplacements, j’ai pas envie de me retrouver “fliqué” par la Sécu ou quelque organisme accrédité, police, etc.!

    Avant la vaccination, je voulais bien me soumettre à un isolement – en me préparant en esprit à ce que ça serait très dur- mais depuis que je suis vacciné, l’isolement, non ! De toute manière autour de moi dans mes proches et connaissances, il n’y a que des vaccinés ou presque… Alors, pour les 2 ou 3 personnes de ci de là qui ne seraient pas vaccinées et que je connais pas, tant pis ! Et quant aux “donneurs de leçons de morale”, ils n’ont qu’à déjà se regarder eux-mêmes! …

    Voilà, je ne “pouvais pas mieux dire ni autrement” !

     

    … Selon une étude faite par la Haute Autorité de la Santé Publique, ainsi que par de nombreux scientifiques épidémiologistes, tous les vaccins contre le covid, réduisent, en cas de contamination après injection du vaccin, entre 70 et 90%, les symptômes, et donc, la gravité de la maladie impliquant une hospitalisation et à plus forte raison l’entrée en service de réanimation…

    Et qui plus est, réduit de 80% la transmission par un porteur du covid vacciné, aux non vaccinés.

    C’est la raison pour laquelle je ne soutiens pas, loin s’en faut, toutes ces manifestations menées par les “anti vaccin” et que je déplore la non existence de “contre manifestation” mobilisant des milliers de personnes “pro vaccin” (manifestations autant que possible “pacifiques” – mais déterminées et bien présentes dans nos rues, ce qui n’est pas le cas pour les “pro vaccin”)…

    L’on n’entend plus que les “anti”, qui considèrent les “pro” pour des “moutons suivant le troupeau”, pour des alliés des dominants et des décideurs, pour des “intoxiqués de la propagande officielle d’autorités qu’ils contestent”… (Ils oublient que parmi les “moutons” il y en a des noirs, des noirs qui ont un cerveau pour réfléchir, et même des noirs très noirs et très en dehors du troupeau, qu’ils prennent aussi pour des traîtres à leurs causes)…

    Je le dis et le redis : en 1950 au temps de la vaccination obligatoire contre la tuberculose, la diphtérie, la variole, le tétanos… Personne ne manifestait contre l’obligation vaccinale…

    Mais il n’y avait pas non plus à l’époque, c’est vrai, les lobbies pharmaceutiques mondialisés, ni autant de milliardaires et d’actionnaires, ni autant de fébrilité à la consommation, ni autant d’individualisme forcené… Il n’y avait pas encore eu ces “grands scandales” qui furent ceux du sang contaminé des années 1980, et du Médiator par la suite…

    Et c’est ce qu’ils mettent en avant, aujourd’hui, les “anti vaccin” (le Médiator, les abus, les ratés ; les quelques morts par ci par là étant des cas très isolés – à peine 1 sur 1 million et encore)…

    Non, je ne les soutiens pas !

     

     

  • Petit conte "philosophique si l'on veut"

    … Il était une fois, Ursule le Mal Venu…

    Il avait été éliminé, banni, l’Ursule, par les “bien – correct – pensants” des “ordres consensuaux” de la culture qu’il faut avoir… Pour ses formulations insolentes et iconoclastes, pour quelques propos jugés scandaleux, trop crus, trop caricaturaux…

    Mais accueilli, “followérisé” pour ainsi dire, par “des gens ne marchant pas dans les clous” auprès desquels il “avait la cote”, et pouvait compter sur le soutien, sur la fidélité, sur l’amitié, de ces “en dehors des clous” dont certains étaient eux aussi des Mal Venus , ou des marginaux à leur façon, interdits d’affiche et de scène…

    Un beau jour, il se trouva qu’Ursule le Mal Venu eut des mots qu’il ne fallait pas dire à un “en dehors des clous”, et qu’il eut une “façon de voir les choses” qui choqua le “en dehors des clous”, alors il fut banni, considéré comme un traître, Ursule, par tous les amis de l’”en dehors des clous”…

    Et il se vit fermé, Ursule le Mal Venu, désormais, autant le portail des jardins aux belles allées ordonnées, que le portail des jardins aux herbes folles…

    Il n’est jamais plus Mal Venu que celui ou celle, banni de tous les Ordres et de tous les Non Ordres…

     

     

  • La Garden Party du 14 juillet, de 1880 à 2009

    Garden party

    … Tous les ans le 14 juillet depuis 1880 jusqu’en 2009 inclus, une garden party était organisée dans les jardins du palais de l’Elysée, réunissant les “huiles – les sous-huiles” – la Jet Set des grands artistes à la mode, bénis par les Autorités, les grands écrivains et intellectuels ayant leurs entrées dans le Saint des Saints, les grands économistes, les personnages de plateaux de télévision, et de toute une pléthore de gens faisant la Une de l’Actualité, Grands Guignols ou “bouffons du Système”, plus quelques crétins endimanchés ou tenues décontractées (de marque) voire même quelques “marginaux” piercingués tatoués “pour faire bonne mesure – culture plurielle…

    En 2010 Nicolas Sarkozy a décidé de supprimer cette “fête”, et par la suite, ni François Hollande ni Emmanuel Macron ne l’ont rétablie, remise sur le tapis…

    Depuis 1880, traversant les 3ème, 4ème et 5ème République de la France, cette “manifestation” de “Jet Set” dans les jardins de l’Elysée, était une insulte faite au peuple Français, une ineptie, de la “poudre aux yeux”, un gâchis, une orgie de bouffe, d’apéros et de pinard, de cocktails – l’on peut imaginer les haleines chargées dans les “petits conciliabulles en apparté”… Et peut-être quelque “perlouze mal écrasée” ou quelque rot ou gargouillis intestinal intempestif non maîtrisé…

    À ma connaissance, dans aucun autre pays Européen, notamment dans les pays scandinaves, il y avait l’équivalent de cette “fête” autour d’un chef d’état ou président, une fois l’an pour fêter, célébrer la naissance d’une Nation ou une grande date historique ayant marqué un pays…

    Soit dit en passant, la 3ème république, de 1870 à 1914 (après, peut-être “un peu moins”) que l’on a appelé “la belle époque”… Laissez moir rire ! La “belle époque” oui, pour une minorité de riches, de profiteurs, de privilégiés… Après l’écrasement de la Commune en mai 1871, quelques anarchistes guillotinés à la fin du 19 ème siècle, et des centaines de milliers de pauvres se tuant au travail et vivant dans des logements insalubres, des salaires de misère, les femmes réduites à la domesticité et interdites de parole et de vote, les curés omni présents… Bon c’est vrai, y’a quand même eu Jules Ferry avec l’école publique républicaine et obligatoire à partir de 1881… Et les premiers instituteurs (et institutrices) qui “y croyaient” et ont posé pour ainsi dire la “pierre angulaire” de la culture “égalité liberté fraternité” dans le principe éducatif…

    Mais bon, ce qu’il y a de vrai aussi, c’est que les garden party du 14 juillet dans les jardins de l’Elysée, en 1885 – et encore en 1922 avant la TSF – n’étaient évoquées que dans quelques organes de presse d’information…

    Néanmoins, avant et après la suppression de la Garden Party du 14 juillet au palais de l’Élysée, il n’en demeure pas moins que bien d’autres Garden Party de Jet Set et même de gens d’une classe sociale relativement aisée, se tiennent, en d’autres jours que le 14 juillet, notamment dans ce qu’il est convenu d’appeler des “universités d’été” de partis politiques, en des lieux tels que le Fouquet’s ou la “Maison de la Chimie” ou encore dans des parcs de grandes demeures ou châteaux, à l’occasion de mariages, de fêtes, d’anniversaire, de célébrations de réussites et événements marquants…

    C’est que la “culture” des apparences, du pouvoir et de l’argent, dans ce qu’elle a d’ostentatoire, d’insolent, de provoquant ; exposée à la télévision, dans les journaux et dans les magasines, relayée sur les réseaux sociaux par ceux qui suivent ces “événements” ou les imitent entre “amis et connaissances de même confrérie”… N’est pas prête à disparaître !

     

     

  • De l'argumentation

    … Dans tout ce qui est argumenté en un sens ou en un autre, quel que soit le sujet, en particulier si c’est un “sujet sensible”… Il y a le plus souvent “une part de vrai” qui, certes, ne modifie en rien notre conviction personnelle, mais doit cependant être écouté, considéré…

    Ce n’est point, dans la réalité des rapports humains au quotidien, ce qui prédomine loin s’en faut, l’écoute, la considération… Qui passent souvent pour de la complaisance ! Ou de la complicité pour la pensée consensuelle voire pour les décideurs et les dominants, ou au contraire pour une adhésion à la désobéissance systématique et inconditionnelle…

    Il ne s’agit pas d’obéir ou d’adhérer, mais de réfléchir, puis de choisir en toute liberté et responsabilité et en acceptant les conséquences possibles de son choix…

    Le “remède” -si c’en est un – à ce mal (celui du parti pris inconditionnel) c’est l’humour, l’humour caricatural, iconoclaste, la moquerie insolente, tout cela qui, en quelque sorte, par la formulation, le dessin, “expurge” l’impensable, le scandaleux, l’infaisable… Quoiqu’avec le risque que l’infaisable se fasse faisable…

    Il demeurera toujours, quoi qu’il soit, quoi qu’il arrive, quoi qu’il soit dit ou écrit… L’être en face de lui même, par lui-même, dans le fond de lui-même, tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours, entouré d’amis et de “pas amis”…

     

  • Ça vous fait rêver ?

    Covid pass sanitaire questions

    … Cela vous fait-il rêver ?

     

    Moi pas ! Déjà, ils ou elles auront dû, présenter chacun, chacune, leur pass sanitaire ou leur certificat ou QR code de non contagion, avant d’entrer dans ce “restaurant de charme” que je vais appeler l’ Amphitrion (menus de 40 à 80 euro)…

    “Par chance” pour chacune de ces personnes – masquées – “étudiant” la carte (l’on imagine un regard “circonspect” à la vue de la dénomination très inhabituelle d’un plat et de son accompagnement)… On va dire que l’une d’entre elles a été invitée par les deux autres, et que chez elle d’ordinaire, elle se limite à “jambon pâtes” ou “thon riz”… “Par chance” donc, leur pass sanitaire fait état d’une première injection réalisée le 30 mars 2021 et d’une deuxième réalisée le 1 er juin 2021… Du moins pour deux d’entre elles. Quand à l’autre, celle invitée, elle présente un QR code de non contagion daté de la veille. Soit dit en passant, depuis le 21 juillet 2021 (nous sommes le 5 août) cela fait le 7 ème QR code test négatif au covid, qu’elle présente, le premier pour se rendre dans un Leroy Merlin acheter une serrure de sécurité afin de remplacer la serrure ancienne qui s’était bloquée…

    Notons que si les deux vaccinées l’avaient été, vaccinées, du 31 juillet (nous sommes le 5 août) elles n’auraient pu à l’occasion de l’anniversaire de leur amie, envisager de “fêter l’événement” en ce “restaurant de charme” qu’est l’ Amphitrion…

    L’hôte d’accueil à l’arrivée de ces jeunes femmes que l’on imagine “chic et classe” n’a absolument rien à craindre de leur comportement au moment de la demande de présentation du pass sanitaire…

    Toujours est-il que, bien que toutes les trois étant “personnes sans aucun risque” ( ainsi que l’hôte d’accueil, les serveurs, le cuisinier, le patron, la patronne) , il faut “quand même porter un masque” – sauf bien sûr, durant le temps qu’il faut afin de porter en bouche ce qui se trouve dans l’assiette, ainsi que pour boire dans un verre de cristal de Baccarat, le Pouilly-fumé AOC Baron de Ladoucette 2018…

     

    J’en rêve ! … Au dessus de mon assiette de pâtes spatzels alsaciennes aux miettes de thon Albacore, et d’un verre empli d’un Côtes du Rhône à 2,90 euro la bouteille de 75 cl, dans ma cuisine non intégrée et en regardant par la fenêtre, gambader trois belettes sur un gros tas de planches et de tuiles au fond de mon jardin tout juste débroussaillé…

     

     

  • Assis sur un banc, un jour d'été ...

    Chienlit...

    Silence étouffant et petites mouches tourbillonnantes d'après midi de juillet...

    Visages en beurre rance et sourires constipés...

    Le temps de vivre est court mais assez long pour ce que l'on fait de ces jours qui passent...

    Tu bandes si le vent sent le museau qui te plaît, et tu délaisses les fayots du menu à dix balles pour ne pas péter en face des belles clientes de ton épicerie à poèmes...

    Et tu fermes la gueule de ton coeur si tu croies vivre dans un pays de culs et de ventres...

     

    Avec une femme amoureuse on ne s'ennuie jamais...

    Avec une parfaite épouse on ne sait plus où poser ses pieds...

     

    Il faudrait, pour éteindre ce feu qui brûle dans la tête, cent mains tendues, deux cents regards d'amis,  des nuits où l'on ne se quitte plus, des verres qui ne cessent de se vider, des mots en torrents bouillonnants qui dévalent... Et l'ivresse du coeur, le saut à l'élastique de l'esprit, et les toutes premières couleurs retrouvées des jolis dessins de notre enfance...

    Il faudrait, pour éloigner cette vie qui fuit dans les certitudes et les habitudes en eau de vaisselle par le trou de la baignoire, exulter jour et nuit de tout ce qui vibre, respirer toutes ces fragrances subtiles de femmes et de filles et de fleurs et de sucs et de terres et de bords de mer ; s'émouvoir, aimer, écorcher l'enveloppe de la bulle avec le déraisonnable et nécessaire espoir de quitter la bulle en demeurant relié au coeur de la bulle qui a cessé d'être prisonnier...

     

    La grosse mouche qui vibre sur le morceau de viande est encore plus fine mouche qu'un humain mâle qui se vautre sur le corps d'un humain femelle sans laisser d'autre trace que celle de sa crasse...

     

    Jolie femme qui pète éloigne les hommes de tête mais n'étouffe pas les soupirs des hommes de bas ventre...

    Bel homme qui rote fait fuir les belles de coeur et d'esprit mais ne décourage pas les rombières qui mouillent leurs dessous...

     

    L'humour excuserait presque l'absence de culture et la mauvaise orthographe pourvu qu'il ne “vole point trop bas”... Mais une bonne culture générale et une orthographe impeccable sans aucun humour, c'est un peu raide à supporter...

     

    Une femme bien habillée, sans inutiles fioritures et peinturlures, bien coiffée, bien chaussée, même passablement jolie, c'est plus excitant qu'une femme nue étendue sur le sable ou sur les galets d'une plage...

    Ce que l'oeil reçoit de la femme élégante, simple et délicate à ravir, suscite émoi, frisson électrique, attente secrète de la rencontrer s'il est possible, et porte cet instant de bien être, intime et profond, qui a explosé, sur un chemin de souvenir que l'on retrouve toujours...

     

    … Écrit le 31 juillet 2016… Cela fait cinq ans déjà…

    La “chienlit” – soit dit en passant, ce terme dont fit usage le Général Charles De Gaulle en mai 1968 – la “chienlit” donc, en 2021… Elle pue la haine, la discrimination, l’arrogance, le fanatisme, des uns et des autres, BAC plus 5 ou 3ème de ZEP sans BEPC…

    La “chienlit” elle est devenue bourbier purulent sur fond de covid avec quand même des tentes Décathlon pour séjours en montagne ou à la mer et des vélos high tech de randonnée, et des festivaux en masque et des QR code pout tout – tout – tout – archi tout…

    Mais la “chienlit”, bordel, elle aura peut-être pas le dernier mot! Ça s’ra très dur pour l’émerveillement, pour tout ce qui reste de la beauté du monde, pour la bonté, pour la gentillesse… Ça s’ra très dur, oui… Ça s’ra herculéen, peut-être même prométhéen (quoi que…) … Mais y’ a encore des chances qu’elle se fasse circonvenir, assiégée, la “chienlit”, déposant ses merdes comme les vaincus déposant leurs armes…

     

     

  • Des masques qui puent ...

    … Lorsque je débutais, aux “PTT” au centre de tri postal PLM à Paris (la “Poste pététique de l’époque) en été 1967 – j’avais 19 ans – et que, durant mes jours de repos je parcourais, en vagabond, les rues et quartiers de Paris, il m’arrivait afin de “satisfaire un besoin naturel”, de me rendre dans une “vespasienne”… Il y en avait en effet, à l’époque, un peu partout dans Paris, de ces “toilettes à pipi”, dont certaines il faut dire, étaient “assez dégoutantes” puant l’urine à vingt mètres à la ronde, et de surcroît, ce qui me surprenait énormément, je voyais souvent dans la rigole de la pissotière, des morceaux de pain trempés…

    Un copain, très au fait de “certaines déviances” en matière de sexualité marginale, m’informa que “ces bouts de pains” étaient déposés “à dessein” par ce que l’on appelle des “renifleurs” qui venaient ensuite ramasser ces bouts de pain, les faire sécher puis les respirer, paraît-il que cela procurait une jouissance…

    Me souvenant de cela, j’ai imaginé, depuis que le port du masque s’est généralisé (un an depuis le 20 juillet 2020) partout dans les lieux clos et pas mal de lieux en plein air ; que certains de ces “renifleurs” pouvaient récupérer des masques jetés ou même prendre des masques jetables neufs ou en tissu, les imprégner des humeurs de leur “zob” pour les hommes, de leur “chatte” pour les femmes, voire de leur “trou de bale” et ainsi, se délecter de l’odeur prise par le masque…

    L’on peut “extrapoler” d’ailleurs, imaginant que ces “renifleurs” se fassent un “cinéma” en s’inventant en pensée un visage de jeune femme ou de jeune homme, tout en reniflant la puanteur de zob ou de cul, du masque…

    C’est que… Dans ce monde où nous vivons… “On aura décidément tout vu” avec l’idée “qu’il en faut pour tous les “goûts” ! (rire)…

    Cela dit j’ai dans l’idée que les “renifleurs” sont plus souvent des hommes que des femmes (si c’est de ma part un préjugé, que l’on me pardonne)…

    À propos – avec l’écriture inclusive – est-ce qu’on dit “des renifleuses” (ce qui n’est pas exactement, “de l’écriture inclusive”)… (rire)…

     

     

  • Le pass sanitaire, ce qui va s'ensuivre ...

    … Je viens d’avoir pris connaissance des mesures prises au sujet du pass sanitaire, en les lisant dans le détail, dans un article d’information de presse sur le Net…

    J’avais bien écouté l’allocution d’Emmanuel Macron, la veille au soir, au JT de 20h, mais je n’avais pas encore pris conscience de ce que cela représentait, comme difficultés de mise en application, et surtout aux conséquences que cela allait avoir, dans les rapports sociaux au quotidien…

     

    En effet, demander un cafetier ou à un restaurateur, de vérifier si un habitué du lieu (ou un client de passage) a bien son “pass” ou son certificat de non contagion, va obligatoirement générer des tensions très fortes, contribuer à créer des incidents fâcheux (ce qui se comprend et bien que l’on puisse le regretter)…

     

    Que l’on soit pour ou contre, cela pose un gros problème. Car nous ne sommes pas, loin s’en faut, dans une “configuration de relation sociale” apaisée, prétendument fondée sur la responsabilisation de chacun, mais au contraire dans un “climat social très dégradé, de violence, d’agression, de déni, de contestation, où chacun, au nom d’une liberté qu’il revendique, veut “faire ce qu’il veut” sans devoir en payer le prix, accepter les conséquences…

     

    Un contexte de société, de vécu, de situation, de relation à l’autre, où les uns autant que les autres ont leur raison ne pouvant être comme ça, éclipsée, déconsidérée, rejetée, balayée d’un revers de main ou d’un coup de poing asséné !

     

    Si je comprends bien, ou “crois comprendre”, c’est que le cafetier en cause qui ne vérifiera pas, s’il est avéré que son client contracte le covid dans son établissement, par un autre client infecté (avec le “traçage”, la technologie investigatrice) il risque de se voir retirer sa licence, ou de devoir fermer son établissement.

    Alors le choix pour ce cafetier : soit se faire tabasser par un récalcitrant, soit contre son gré, se faire flic ou vigile (ce qu’il n’est pas).

    Dramatique ! Absurde!

     

    Sans compter d’un côté tous les “résolument anti” (opposés aux mesures covid et aux dispositions contraignantes) tous aussi engagés les uns que les autres dans le déni et dans la violence) – se retranchant dans des idéologies , des visions et des cultures aussi obscures que divisantes, entre autres les complotistes et quelques “intellectuels” de divers courants ou tendance “de mode” et assez éloignés en général du quotidien de vie des gens du commun… Et d’un autre côté, tous les “résolument pour” qui eux aussi se retranchent dans leurs idéologies , leurs visions et leurs cultures se fondant sur une connaissance scientifique dont ils méconnaissent les limites ; avec eux aussi, leurs “intellectuels donneurs de leçons de morale”, souvent complices des décideurs et des dominants, de l’Ordre du monde et de la pensée consensuelle…

     

    Et pour l’accès aux centres commerciaux, je pense à des Leclerc, des Intermarchés, des Carrefour Market, des Bricorama, des Leroy Merlin, des Décathlon, etc. … Sans ce pass sanitaire – de 15 jours d’ancienneté obligatoire – ou sans certificat datant de moins de 48h, de non contagion, comment et où les gens ne pouvant entrer dans les centres commerciaux, pourront-ils se ravitailler, autrement que dans les petits commerces de proximité (pour autant qu’ils existent là où l’on vit) ?

    Il faudra donc, pour les non vaccinés (réfractaires ou hésitants ou pas convaincus) se résoudre tous les deux jours à se faire tester, et à chaque fois, obtenir le QR code ou le document justificatif…

    Un vrai “parcours du combattant” ! Nous allons tout droit, en plein dans la discrimination, dans le contrôle – pour ne pas dire le “flicage” systématique, dans une vie quotidienne d’état d’urgence, de relation pourrie, de suspicion…

     

    Et tout ça, parce qu’en “haut lieu” selon une idéologie à la mode un peu “bizounours sur les bords”, l’on a misé sur le “comportement respons able des gens”, sur leur compréhension, sur leur capacité de réflexion, etc… Une “idéologie” qui est à cent lieues de la réalité brute !… Mais qu’il faut, réalité oblige finalement, revoir à la baisse et donc se résoudre à ces mesures contraignantes jugées par certains “liberticides” (ils n’ont pas tort, mais pas raison non plus, ces “certains”)…

     

    Il eut mieux valu tant qu’à faire, imposer au plus tôt possible la vaccination obligatoire pour tous, comme on le faisait dans les années 1950 contre certaines maladies infectieuses (dont la tuberculose, la variole, la diphtérie et le tétanos entre autres)…

    Seulement voilà : dans les années 1950, il n’y avait pas les lobbies mondialisés de l’industrie pharmaceutique, il avait moins de milliardaires et d’actionnaires, on était question société, civilisation, mode de vie, mœurs, habitudes de consommation, culture, éducation, rapport de relation, dans un tout autre monde que celui d’aujourd’hui (pas forcément meilleur, bien sûr, et même très dur, inconfortable, difficile à vivre, on ne peut le nier!)… En somme nous étions et ce jusque vers l’an 2000, dans un monde qui, bien qu’ayant évolué question technologie et mode de vie, avait toujours été le même depuis les grandes civilisations de l’Antiquité…

     

     

  • Une question au sujet du "pass sanitaire"

    … Dans un lieu public où n’ont pu pénétrer que les vaccinés et les non vaccinés prouvant qu’ils ne sont pas infectés, où a donc disparu, pour les personnes présentes en ce lieu, le risque d’être contaminé ; pourquoi faudrait-il quand même porter un masque ?

    Si quand même oui, cela fait donc deux contraintes : celle de devoir présenter un pass sanitaire ou une preuve de non infection… ET celle de devoir porter un masque.

    Ah, ce masque! On n’en sortira jamais !

     

  • Qui a tort, qui a raison, dans cet "air du monde" devenu irrespirable

    … Il est certain – et tout à fait “symptomatique” du monde dans lequel nous vivons – que, les nouvelles mesures annoncées par le président de la République, lundi 12 juillet 2021 à 20h, dans une allocution d’une durée de 20 minutes au moins sinon plus (je n’ai pas chronométré)… Vont être commentées, perçues, de différentes façons, ce qui va alimenter bon nombre de débats houleux, souvent “à l’emporte pièce”, des polémiques sans fin, et surtout “pas mal de pétages de gueule” sur les réseaux sociaux, notamment de la part de tous ceux et celles qui, d’un côté ou de l’autre, demeurent inconditionnellement figés sur leur position (pour ou contre) et cela dans l’agressivité, la violence de propos, la discrimination visant – comme toujours – “ceux qui n’ont rien compris” selon leur dire, qu’ils soient “pour” ou “contre”…

    Le “climat social”, déjà bien délétère depuis même avant l’arrivée du covid début janvier 2020 ; devient de plus en plus invivable, irrespirable autant “sous le masque que sans le masque” d’ailleurs…

    Ne voir le pass sanitaire que comme par exemple “une étoile verte” cousue sur le vêtement porté, permettant d’accéder à une salle de cinéma, c’est hélas ce qui va entrer dans l’esprit de bien des gens, lesquels gens vont être traités de “crétins”par les opposants, parce qu’ils “suivent bêtement le troupeau” selon leur dire de “refaiseurs du monde”…

    Qui a raison, qui a tort ?

    Est-ce que “réfléchir”, écouter les uns et les autres parlant et témoignant de leur vécu, de leur ressenti, dans les situations particulières qui sont les leurs ; est-ce que c’est “être dans la complaisance” ?

    S’il est vrai que les décideurs et les dominants (en particulier les milliardaires, les actionnaires, les grands lobbies internationaux de l’agro alimentaire et de l’industrie pharmaceutique, les géants du Net Google Microsoft Amazon et leurs Data ) avec la complicité des gouvernants ; formatent le monde, les gens et la société, à leur profit et donc au détriment des “masses populaires”… Il est tout aussi vrai que le formatage, la mise en fiches et en données, c’est également le fait des comportements individuels (ou plus exactement individualistes) notamment dans une “consommation effrénée et sans cesse croissante” (qui n’est pas celle, soit dit en passant, de deux milliards de totalement démunis sur cette planète)…

    Ça “me crève” toutes ces polémiques, tous ces débats, toutes ces bagarres, avec des relations de vingt, trente ans d’âge qui se délitent, se rompent ; tout ce que l’on n’écoute plus des uns et des autres, tout ce que l’on ne voit et ne considère des gens : que s’ils sont vaccinés ou pas, que ce qu’ils sont dans la société ou la position qu’ils occupent… Mais jamais, jamais/jamais ce qu’ils sont au fond, au tréfond d’eux – mêmes, en tant que femme, homme, enfant, adolescent, vieillard, adulte de 30 ou de 50 ans, uniques, d’une seule fois dans l’éternité en tant qu’être vivant !

     

  • Un rêve bouleversant, nuit du 10 au 11 juillet 2021

    … J’habitais dans une maison isolée située sur une sorte de replat, derrière la maison se trouvait un profond ravin et de l’autre côté du ravin, la pente abrupte d’une montagne formant comme une haute barrière…

    Devant la façade de la maison s’étendait un terrain en replat , et au delà du replat s’élevait une falaise de roche et de terre d’une hauteur d’environ 20 mètres, sur laquelle on voyait une petite route à peine protégée côté rebord de la falaise, par un bourrelet de cailloux et de terre…

    Le seul accès possible vers la maison était celui de cette petite route qui, à l’extrémité de la falaise, descendait en plusieurs virages jusqu’au replat devant la maison…

    C’est dans cet endroit isolé d’une région montagneuse que je ne puis préciser, situé à 30 km d’une bourgade de quelque 3000 habitants, que je vivais avec mes parents, ma femme et mon fils.

    La maison était suffisamment vaste pour deux familles avec parties séparées. J’étais âgé d’une trentaine d’années et je travaillais dans un centre de traitement du courrier postal, situé à la sortie de la bourgade de 3000 habitants, un centre desservant la bourgade et tous les villages aux alentours. Ma journée de travail commençait à 6h le matin et se terminait à 13h, chaque jour le même horaire du lundi au vendredi.

    Nous étions au printemps, peut-être au mois d’avril, et un congé d’une semaine approchait pour moi.

    Dans la perspective de ce congé, j’avais invité des amis que je n’avais pas revus depuis 3 ans, un couple de personnes de mon âge avec 3 jeunes enfants, un homme et une femme et des enfants d’une gentillesse hors du commun, et une semaine avant leur arrivée, j’étais dans une joie immense à l’idée de les recevoir…

    La jeune femme, très chic très classe, était professeur de français ( on dit aujourd’hui “professeur de Lettres Modernes” pour différencier de “Lettres classiques” ) dans un collège difficile de banlieue d’une très grande ville, et elle était la seule parmi les autres professeurs à avoir un contact facile et heureux avec les élèves, des jeunes de 14/15 ans très durs, vraiment des durs, des insoumis, violents… Cela tenait sans doute à la personnalité, au caractère “hors du commun” de cette jeune femme qui avait réussi à établir une relation avec les élèves de sa classe, dont tout le monde disait que c’étaient les plus durs…

    L’homme était un géologue, chercheur au CNRS, d’une ouverture d’esprit tout à fait exceptionnelle, un homme de pensée, de réflexion, attentif et observateur des gens, du monde, de tout ce qui l’entourait…

    Les trois enfants âgés de 10 à 6 ans, un garçon et deux filles, étaient très éveillés pour leur âge et très sympathiques…

    Je pensais déjà, une semaine à l’avance, au genre de conversation que nous allions avoir ensemble, lui et sa femme et moi… Je n’en dormais plus la nuit, tellement cela m’enthousiasmait, me réjouissait, j’imaginai tout ce que nous allions pouvoir faire ensemble durant ces jours si heureux, une semaine…

    Trois jours avant leur arrivée, commencèrent de gigantesques travaux avec de gros engins de terrassement, pelleteuses géantes, etc. … De telle manière que tout le paysage autour de la maison et sur la falaise, et donc, la route d’accès à la maison, allait être complètement bouleversé, rendu méconnaissable, avec d’énormes cratères, de monticules de terre et de roches, les arbres arrachés. Et c’est à peine si la petite route longeant le bord de la falaise, pouvait encore permettre le passage d’une voiture.

    Il y avait cependant un très gros arbre, très haut, un chêne ou un orme je ne sais plus, enraciné sur un tertre aplani pouvant servir de “parking” pour un seul véhicule, le tertre formant comme un nez au dessus du vide, 20 mètres, et accessible, donnant sur la route.

    J’avais entendu dire en me rendant sur les lieux où commençaient les travaux, par des conducteurs de chantier équipés et casqués, qu’il était question de préserver cet arbre et donc, de le laisser isolé, planté sur le tertre, comme sur un îlot sans rien autour, sorte de tour de terre et de roche. Mais je ne pus connaître la raison de la préservation de cet arbre.

    Le soir de l’arrivée de mes amis, il restait encore peut-être deux heures de jour, ils tardaient à venir, l’heure approximative était dépassée, et je m’inquiétais.

    Enfin je vois arriver leur voiture, un gros break familial, avançant à grand peine sur la route défoncée et rendue très étroite ; je me porte à leur rencontre par le chemin en lacets menant à l’extrémité de la falaise.

    Mais dès que je parvins sur la route, voilà- t – il pas qu’une énorme pelleteuse commence à défoncer et creuser tout le chemin d’accès à la maison, et qu’un chef de chantier s’adresse à mes amis en leur enjoignant de se garer sur le tertre au pied de l’arbre… “Paraît – il que durant le temps du stationnement, “ils” vont aménager un passage (mais en fait le passage ne permettra pas d’accéder à la maison en contrebas)…

    À ce moment là, j’avais rejoint mes amis, je me trouvais auprès d’eux, ils avaient sorti leur chien, un Retriever, adorable, ainsi qu’un petit chat roux, la jeune femme m’avait mis le chat dans mes bras…

    Contre toute attente, voilà qu’arrivent d’autres ouvriers de chantier, et au lieu d’aménager un passage pour permettre à mes amis de se dégager du tertre, ils se mettent avec leurs engins à tout creuser autour du tertre, de telle sorte qu’en moins d’un quart d’heure, nous nous trouvâmes, mes amis, leur voiture, et moi, complètement isolés, comme sur un îlot suspendu dans les airs – sauf que tout autour il y avait partout 20 mètres de dénivellation verticale.

    Je ne savais plus que faire, le petit chat dans mes bras, mes amis désolés… Et les gens du chantier qui avaient disparu, le paysage totalement bouleversé, notre maison isolée aussi, inaccessible…

    De mon téléphone portable (il y avait “par chance” du réseau) je préviens mes parents et ma femme, que nous sommes immobilisés… Ils sont eux aussi désolés, tout aussi isolés…

    La nuit commence à venir… Mes amis et leurs enfants, leur chien et leur chat, n’ont plus rien à manger ni à boire, tout ce qu’ils avaient emporté pour un trajet de près de 1000 km depuis là où ils habitent, a été bu et mangé…

    Très curieusement, cette situation d’isolement total, comme sur un îlot suspendu dans les airs mais rattaché à un sol situé à 20 mètres au dessous, avec cet arbre énorme enraciné sur le tertre, son feuillage puissant, ses branches, mes amis, leur voiture au pied de l’arbre, et moi ; ma maison en contrebas, devenue inaccessible, tout aussi isolée, avec mes parents et ma femme et mon fils à l’intérieur, comme “coupés du monde”… Me faisait penser aux aiguilles immobiles d’une pendule, et cependant le temps continuait de s’écouler puisque venait peu à peu la nuit…

    Disparus, les ouvriers du chantier, immobilisés les gros engins de terrassement, et ce silence absolu qui régnait, pas le moindre oiseau, le feuillage de l’arbre sans le moindre mouvement, aucune manifestation de la vie du monde aux alentours – et je le présumai – à sans doute des dizaines de kilomètres à la ronde… Comme si, oui, le monde s’était arrêté… Du moins le monde humain…

    Les secours, que nous pouvions attendre, sans doute ne viendraient pas…

    Ainsi peuvent s’immobiliser les aiguilles d’une horloge… Mais pas la marche du temps…

     

    Réveillé, ma montre indiquait (les aiguilles sont phosphorescentes) trois heures un quart… Bouleversé que j’étais, je ne pus me rendormir… Cette histoire me poursuivait, m’occupant l’esprit…

     

  • Ce monde ...

    … Ce monde de gens masqués, partout, en courses, au marché, là où il y a densité, foule, présence humaine de plus de 10 ou 20 personnes… J’arrive pas à m’y faire !

    Depuis un an et demi que ça dure, toujours les mêmes contraintes, limitations, précautions à prendre… Même vacciné 2 doses !

    “Tous logés à la même enseigne” ! Du coup, je ne vais plus nulle part où il y a du monde, tous ces gens masqués même en plein air ! Ça ne m’intéresse plus de “voir du monde”, rien que des gens masqués, dans ces conditions!

    Complètement démotivé suis – je, pour tout ce qui est festival, spectacle, vide grenier, fête populaire, cinéma, cafés, restaurants, grandes réunions etc. … Dans ce monde qui ne ressemble plus à rien !

    Le souvenir de ce qu’était encore le monde – tel qu’il était – en été et automne 2019, me rend “douloureusement nostalgique”…

    Et toutes ces frictions, ces discriminations ambiantes, ces parti pris “pour ou contre” (la vaccination, le pass sanitaire, etc. … ) Avec d’un côté les vaccinés et de l’autre les non vaccinés dont certains sont réfractaires ou anti… Avec leurs arguments, leur “ils nous mentent” “ils nous formatent” “ils nous asservissent” etc. - que je “partage” si l’on veut mais seulement “en partie” sans pour autant être d’accord avec eux – tout cela, je trouve invivable, cela pourrit ou dénature toute relation, fout en l’air des amitiés de vingt ans d’âge, tout cela me désespère !

    Ne reste encore – mais dans la perturbation et parfois dans une interrogation sur le sens, sur la portée, sur la nécessité – que l’écriture, la poésie, le dessin, enfin “essayer d’exprimer quelque chose” !

    Putain de covid, putain de masques, putain de désaccords, putain de liens qui se rompent, putain de monde !

    De quelles caricatures, de quels “pétages de plombs”, de quels mots, de quelles formulations de langage, faut- il ou peut- on, se départir ?

    Marcher sur les œufs avec des pieds de ballerine qui semblent à peine effleurer les œufs… Ou bien les écraser les œufs, en chaussant ses pieds, exprès, de gros sabots ?

    Je ne sais pas, je ne sais plus…

     

    … Et, cette “philosophie” qui s’articule, se fonde sur l’adaptation, le “faire désormais avec” ! Comme si le monde, sans “revenir tel qu’il était avant”, pouvait être un monde “enthousiasmant”, une sorte de nouveau modèle de monde…

    Mais que peut – on attendre dans ce nouveau modèle de monde, en matière de Culture, d’Art, de créations (lesquelles et sur quels thèmes sinon les thèmes liés à une actualité plutôt “désinspiratrice” qu’inspiratrice ?) … Quelle littérature, quelle poésie, quelles musiques, quelles “fêtes”, quels sports (activités sportives même et dans quelles dimensions, objectifs, valeurs?) … Le masque, le masque partout, omni présent… Et ces “neunœils” de plus en plus scrutateurs, tout aussi omni présents que les masques !

    “Inventer” une littérature dans un tel monde ? Marcher sur les œufs ou les écraser, les œufs, ça n’a plus de sens !

    C’est vraiment un travail difficile, “herculéen”, ou “prométhéen”… Que désormais, dans ce monde là, le travail d’écriture, le travail de création !