Articles de yugcib

  • Port du masque en extérieur

    … Port du masque en extérieur, obligatoire jusqu’au moins fin juin…

     

    Mais que faut-il entendre (comprendre) par “extérieur” : quels extérieurs ? Des centre ville ? Des marchés de quartier ou des marchés non couverts ? Des plages au bord de la mer ? Des devant de mairies ou d’entrées (donnant sur la place) d’établissements publics ? Dans des rues qui ne sont pas des rues de centre ville, autrement dit des rues de moyennes ou petites bourgades ? Dans des parcs citadins ou péri citadins de promenade loisirs ? Et à quelles heures y compris des heures “creuses” en fréquentation ?

    Bien sûr les “obéissants” – ou les “moralisateurs”, ne se posent pas ces questions !… Qui, je le rappelle, ne sont pas loin s’en faut, eux-mêmes, des “piliers de vertu” ! (en d’autres domaines, situations, comportements) !

    Si la vaccination ne “changeait pas tout de même quelque peu la donne” ! Avec 13 millions de Français vaccinés 2 doses, dont les “vieux” et les “fragiles” pour plus de 90% d’entre eux, qui ne risquent plus rien ou si peu !

     

  • Variant covid indien à Mont de Marsan

    … Plusieurs dizaines de contaminations au covid à Mont de Marsan (Landes) ces derniers jours…

    Avec le variant Indien.

    Cela ne m’étonne guère. Il eût fallu imposer à l’origine – dès que l’on a constaté en Inde il y a 2 mois, cette nouvelle flambée épidémique, un “black out” total et absolu, de toute arrivée de passagers par transport aérien et autres modes de transport, en provenance d’Inde, ainsi qu’un même “black out” total, de tout échange par voie aérienne, maritime, terrestre, de denrées, produits de consommation, matériel de quoi que ce soit, en provenance d’Inde… Que rien, absolument rien ne passe!

    À partir du moment où l’on autorise “sous conditions” – même les plus précautionneuses possibles avec contrôles renforcés, vérifications, certificats de vaccination ou de non contamination (test négatif récent), isolement de 2 semaines, etc., des entrées sur le territoire Français, des arrivées de produits (qui nécessitent un accompagnement de personnes pour le transport, la logistique, les manutentions dans les aéroports et les ports, les centres de réception), il y a forcément, “des fuites”…

    Tandis qu’avec un “black out” total et absolu, sans aucune exception, sans la moindre dérogation, le risque aurait été réduit à quasi néant…

    Ces contaminations à Mont de Marsan, au variant indien du covid, viennent forcément de quelques passagers de vols aériens qui ont débarqué à Roissy, ont pris un TGV pour Bordeaux Dax Mont de Marsan afin de se rendre dans leurs familles indiennes (il y en a forcément quelques unes à Mont de Marsan, comme il y en a ailleurs en France)…

    Bon sang, ce variant indien à Mont de Marsan, il est pas apparu “par hasard” !

     

  • La violence, dernier refuge

    Violence

    … Mais la violence est aussi le dernier refuge ( refuge avec pièces à feu pointées sur la violence ) de l’ Intelligence…

    Si l’incompétence engendre de la violence, souvent immédiate et brutale ; l’intelligence, agressée par la violence, souffrant à supporter la violence et ne se résolvant pas, aussi longtemps que possible, à lui tordre le cou à la violence… Et même en lui opposant l’écoute, la bienveillance, le dialogue, enfin tout ce dont l’intelligence est capable, susceptible idéologiquement parlant, de museler la violence… L’intelligence agressée par la violence, donc, en dernier recours, recours bien sûr regrettable, ne peut que se défendre, répondre, par la violence…

    Prenons, pour “illustrer”, cette image – ou cette scène :

    Soit un écrivain poète philosophe d’une grande sagesse, d’immense dimension d’humanité, d’intelligence, de beauté d’âme, en un mot un mythe ou une légende… Acculé dans un espace en forme d’entonnoir entouré de hautes murailles de roches, sans la moindre ouverture ou entrée de caverne ou de passage dans la roche… Ayant en face de lui une araignée géante carnivore dotée de mandibules déchiqueteuses…

    Si l’écrivain poète philosophe n’a pas une mitraillette propulsant un rayon laser d’une puissance pouvant anéantir l’araignée géante carnivore, il sera dévoré… Quelque discours qu’il tente de tenir à l’araignée géante, espérant que par son intelligence, il puisse “apprivoiser” l’araignée géante…

    Cela s’appelle, cela : du réalisme pur et dur… Mais il faut savoir que le réalisme pur et dur participe à la beauté du monde, à la beauté de l’univers… Parce que le cosmos, la nature, “ça fait pas dans la dentelle”, ça fait dans la violence, ça fait dans un sens qui, finalement, est d’une beauté et d’une force, et d’une intemporalité “au delà de l’imaginable”…

     

     

  • Si tu t'appelles merlan, coolie ...

    Coolie

    … C’est une idée qui m’est venue : associer un dessin surréaliste et un petit texte surréaliste…Mais ce n’est pas évident… Quant à un sens recherché (ou imaginé), quant à la portée que ça peut avoir, ou à l’effet produit, ça je m’en fous complètement ! En revanche il faut que ça sorte et que je le trace, d’une manière ou d’une autre… Que ça en fasse encore un de plus… C’est “mes châteaux de sable au bord de la mer”, des fois ça me fait rigoler… Ce qu’il y a de sûr, c’est que ça pourrit la vie des cauchemars qu’il m’arrive de faire (notamment ceux de “mauvaise digestion” à 1h du matin, les plus horribles, les plus atrocement surréalistes)… Et en pourrissant la vie des cauchemars, ça permet – je le suppose – que d’autres sortes de “visions” (en histoires à tiroirs), parfois, surgissent – mais alors en fin de nuit…

     

     

  • Un jeu (un Quizz)

    … J’ai participé à un jeu

    (un Quizz) où il était question de “tester votre connaissance de certains mots de la langue française, difficiles, peu employés et qui généralement ne sont pas connus de la plupart des gens”…

    Il y en avait 21 de ces mots.

    J’ai obtenu ce résultat : 21 sur 21 ! … Accompagné de ce commentaire : “vous êtes un écrivain confirmé, vous devriez publier un livre”… Mais, soit dit en passant, également accompagné d’une “pub” pour les “éditions du Panthéon” avec une suggestion d’envoi de manuscrit…

    … Les éditions du Panthéon… Laissez moi rire… “Du pantalon”, oui, dis-je ! (ris- je) ! Un “pantalon qui coûte la peau des fesses” !

    Du coup, je reste avec le pantalon que j’ai sur le cul !

     

  • L'air du temps : il sent le naufrage ! ...

    … Pour quelles raisons certains sujets ou thèmes ou questionnements ne sont-ils pour ainsi dire jamais abordés dans les réseaux sociaux, ou n’étaient jamais abordés non plus dans les forums du Net du temps où les forums avaient “le vent en poupe” (et idem sur les blogs de tout un chacun suivis par leurs amis) ?

    En effet, ce sont toujours les mêmes sujets, sur l’actualité, sur des événements de la vie quotidienne, en rapport avec ce qui se passe dans la société… Ces mêmes sujets dont “tout le monde parle” et qui suscitent débats, polémiques… et “engueulades”… Ces mêmes sujets, souvent d’une banalité affligeante, répétitive, mais d’une banalité parfois, érigée en singularité, en “grand problème du moment”…

    Et les “Unes et les Unes” s’enchaînent, se chevauchent, se mêlent et s’entremêlent, se tordent en tous sens, se diluent dans le courant qui s’accélère et emporte tout dans son mouvement tourbillonnant…

    Dès lors qu’est évoqué un sujet, qu’est posée une question, pas forcément “sensible” mais aussi essentiel que dérangeant ou surprenant, qui jusqu’alors n’avait pas été évoqué ou à peine traité… En somme, un sujet qui “sort de l’ordinaire” par rapport à ce que l’on voit et dont on parle habituellement… On a l’impression que les gens “partent en courant” tant ils ont déjà “peu idée” de ces sujets, tant ils s’en foutent parce qu’ils ne se sentent pas concernés et surtout parce qu’ils ne veulent “pas se prendre la tête avec ça”…

    C’est “un peu désespérant” de constater que les sujets dont personne ne parle, lorsqu’ils sont évoqués, qu’ils font l’objet d’une réflexion, d’un questionnement, d’un développement, et cela dans une formulation inhabituelle… Sont comme “noyés dans la masse” de tout ce qui s’exprime ; et de surcroît, dans l’espace où se produisent leurs auteurs, n’ont plus de visibilité dans la mesure où ils se succèdent, deviennent plus anciens en date de publication… Personne en effet, ne va aller rechercher ce qu’ a posté un tel, une telle, il y a seulement un mois et encore moins l’an passé ou il y a dix ans!

    Oui, c’est même “plus qu’un peu désespérant” ! … Mais c’est “l’air du temps” ! Et “l’air du temps”, il sent le naufrage, il sent la coque de survie avec le cosmonaute à l’intérieur qui écrit un journal de bord…

     

  • Les anglicismes

    … S’il est un anglicisme que j’ai bien adopté, c’est “follower” qui, en Français “suiveur” n’a pas la même résonance, la même “puissance évocatrice” – si l’on peut dire – que le terme anglais “follower”…

    Notamment dans un contexte de communication orale ou écrite dans lequel on parle d’ “amis”, de liste d’amis, de commentateurs plus ou moins réguliers, que l’on peut avoir lorsque l’on poste quelque chose sur des réseaux sociaux…

    En tant que défenseur de la langue française, je ne “voue pas aux gémonies” certains de ces anglicismes qui à mon sens, ne font pas “de l’ombre” à la langue et à la grammaire française…

    Il faut juste prendre en compte, une question de sonorité, et – ou – d’image que le mot anglais évoque par lui-même… Et de contexte approprié…

    En revanche, un emploi abusif, fréquent, et surtout “de mode de langage”, de termes anglais – ou “franglais” ce qui est moins acceptable, là, je n’adhère plus du tout…

     

  • Rendez vous le 5 juin 2321...

    … Rendez – vous le 5 juin 2321, Nanane Flachclic et Youcif Kloportorix, dans le jardin du Souvenir, entre les atomes de cendres dans la terre enfouis, tout au bout des allées se rejoignant au fond du parc de la Grande Bibliothèque…

    Vous n’étiez point l’une et l’autre, d’atomes crochus, du temps du Korona… Depuis, trois siècles sont passés et vous êtes l’une et l’autre, sans traces de vous dans les journaux des vivants de 2321…

     

  • Le déclin des blogs et des forums

    … Une intuition – ou une pensée – me vient, au sujet de l’expression publique sur la Toile, au sujet de tout ce que postent les uns et les autres, de messages, de commentaires, d’images et de photos…

    Les réseaux sociaux que sont, pour les principaux et les plus utilisés d’entre eux, Facebook, Instagram et Twitter ; ont-ils quasi totalement supplanté (“botté en touche”) les blogs et les forums ?

    En effet, selon des recherches, des observations que j’ai faites, je constate que depuis environ cinq ans, peut-être davantage, les blogs d’un tel, d’une telle, qui n’est pas le blog de quelque personnage médiatisé (politique, journaliste, essayiste, écrivain, philosophe, économiste…) ne sont plus consultés… Et de même, les forums, dont les inscrits – en général peu nombreux – ne produisent plus rien dans les diverses catégories et rubriques de ces forums, qui eux, tout comme les blogs, ne sont plus consultés…

    Dans les années 2005 jusque vers 2010, les forums – qui “pullulaient” sur la Toile, si l’on peut dire ; avec leurs dizaines et parfois centaines de membres inscrits, se produisant sous un pseudonyme et un avatar (rarement avec une photo de leur visage) ; les forums donc, ainsi que les blogs “avaient le vent en poupe”…

    Pour la “petite histoire” – suivant l’évolution de l’internet depuis 1995 – les blogs furent la “nouveauté” sur la Toile en 2005, et cela avait commencé en fait dès 2004…

    À partir de 2010 s’amorce le déclin des blogs et des forums… Qui sont devenus aujourd’hui des “coquilles vides”…

    Un exemple : Sud Ouest, le grand quotidien de la région Aquitaine, avait ouvert une plate forme de blogs vers 2007/2008, accessible non seulement aux abonnés du journal, mais aux lecteurs occasionnels et plus généralement à tous ; une plate-forme gérée par une équipe d’administrateurs et de modérateurs.

    J’avais appris qu’en 2011 il y avait environ 700 auteurs de blogs sur cette plate forme, lesquels blogs étaient tous accessibles, consultables par les autres auteurs de blogs, et l’on pouvait réagir, commenter…

    Et pour chacun de ces blogs, apparaissaient des statistiques en nombre de visites par jour et nombre de billets consultés.

    Un beau jour, la direction rédaction de Sud Ouest a décidé que les statistiques n’apparaitraient plus et qu’il fallait désormais faire appel soit à “Google Analytics” ou à “Xiti”…

    Et en 2016, nouvelle décision de la direction rédaction : supprimer la plate forme de blog, mais suivie d’une contre décision selon laquelle sur les 700 blogs, 80 seraient conservés…

    Conservés, cela ils le sont bel et bien… Mais en 2021, combien sur ces 80 en 2016, sont-ils encore “vivants” ?

    Ils n’apparaissent plus dans la liste “blogs des internautes” lorsque l’on consulte l’édition numérique de Sud Ouest (la page d’accueil)…

    Les quelques uns qui sont “encore vivants” n’ont plus aucun commentateur, aucune réponse, et ne sont certainement plus consultés…

     

    … C’est bien là, que l’on mesure l’évolution de l’expression publique sur la Toile, une évolution qui semble de plus en plus s’orienter dans le même sens : le sens de l’immédiateté, de la portée fugace, de la rapidité, de l’effet produit sur le champ, de la banalité érigée en singularité, de l’esbroufe, du “fake news”… Et de la violence, de la vulgarité, du raccourci de pensée, de l’invective, de la zappe…

    Enfin, tout ce qu’il faut pour complètement décourager les poètes, les penseurs, les “créateurs d’atmosphère et de relation”, les artistes, les “transmetteurs de quelque chose” …

     

    … Mais se dessine en dépit de cela, tout de même, une “tendance” – minoritaire certes – qui va “dans le sens contraire à celui que j’évoque plus haut…

     

     

  • Une citation que vous le trouverez pas dans le dictionnaire des citations

    … Sur la pente glissante de boue jalonnée ça et là de piquets plantés de guingois, slaloment les gazelles apeurées poursuivies par les hyènes et les chacals. Et courant derrière à grande vitesse, la panthère parvenant à rejoindre les hyènes et les chacals, mordille de ses crocs acérés les jarrets de ces derniers avant de se jeter sur eux pour leur trancher la jugulaire. Mais les grands propriétaires dont la panthère protège les immenses domaines, attendent les gazelles pour les parquer dans un enclos où elles n’auront à brouter que des herbes sèches, et où quelques unes d’entre elles, promues coursières feront la fierté des propriétaires.

     

  • L'un des avantages de la vaccination

    … L’un des heureux avantages de la 2ème vaccination, c’est que dans l’éventualité d’être contaminé – mais seulement porteur du virus, ce qui pourrait arriver – ou d’être ciblé “cas contact”, l’on ne soit plus obligé de s’isoler 7 ou 14 jours, enfermé dans une chambre chez soi ou en hôtel. “Il ne manquerait plus que ça !…

    Vacciné, tu ne tombes plus sous le coup de l’obligation d’isolement… Et tu n’as plus à te préoccuper de devoir te faire tester positif ou négatif au covid…

    Vacciné, ça te libère du “souci moral” de contaminer notamment un autre vacciné, et même un non vacciné puisqu’il y a de fortes chances que ce non vacciné, n’étant plus un “vieux” ou une personne fragilisée, ne tombera pas bien malade, n’aura même pas besoin d’être hospitalisé…

    Quant à un “vieux” (ou une “vieille”) qui serait non vacciné “parce qu’il/elle n’a pas voulu sciemment l’être”, eh bien tu peux te libérer du “souci moral” qu’il y aurait à “préserver” ce “vieux” ou cette “vieille”, autrement dit s’il ou elle le chope, le covid, tant pis pour lui, pour elle !

    Ce qui est “souci moral” ou “responsabilité vis à vis des autres” change de dimension avec la vaccination… Et fait que l’on se “pourrit un peu moins la vie” dans l’attention que l’on porte aux autres…

    Est-ce que, par exemple, tu as “mauvaise conscience” lorsque, enrhumé, tu transmets ton rhume à quelqu’un, un proche ? Non, ça fait partie des aléas de la vie, tout naturellement, de la vie au quotidien dans la banalité de tout ce qui arrive qui ne fait jamais beaucoup de mal…

     

    Au passage, en postant ce que je viens d’écrire, je m’adresse tout spécialement à ces gens qui se targuent de “morale”, de donner des “leçons d’humanisme, de responsabilisation le tout assaisonné de bien-pensance et de conformisme de bon citoyen soucieux des autres etc. … Ces gens qui ne sont pas pour autant forcément eux mêmes des “piliers de vertu” !

     

    … C’est la raison pour laquelle, en disant ce que je viens de dire, les “anti vaccin” me gavent encore plus qu’ils ne me gavaient déjà avant la vaccination de – à présent pour les 2 doses – 13 millions de personnes en France… Et j’ai envie de leur dire “ bon sang si vous le chopez, le covid, n’allez pas vous plaindre! Et c’est vous qui allez désormais encombrer les services de réanimation, dans la mesure où vous serez encore trop nombreux à refuser d’être vacciné!” …

    Votre argument selon lequel “ils” introduiraient dans le vaccin un truc pour mieux contrôler ou fliquer les gens, ça tient pas debout ! (On est déjà tous contrôlés, tous profilés, de toute façon!)

     

     

  • Le rapport à l'internet en comparaison avec le rapport aux livres

    … Le rapport qu’ont la plupart des gens, toutes générations confondues, avec l’internet, est un rapport d’immédiateté, de fugacité, de rapidité, tout cela en une durée de temps de visite et ou de communication assez courte en général, et à plusieurs reprises à n’importe quel moment de la journée, de manière répétitive…

    En somme l’on consulte rapide, court, souvent… Mais peut-être que les personnes qui ont “du temps pour elles” (qui n’exercent pas ou plus un métier, un emploi) vont-elles un peu plus longtemps en durées, dans la journée, sur internet…

    En conséquence, l’internet n’est pas, loin s’en faut, l’espace qui convient le mieux pour les gens qui ont “des choses à exprimer” autrement qu’en brèves publications et éprouvent le besoin de développer leur pensée…

    J’entends souvent dire autour de moi – c’est la réalité, c’est la vie que l’on mène qui l’impose ainsi – “je n’ai jamais le temps, dès que ça dépasse 5 lignes, je zappe ; je consulte surtout sur mon smartphone plutôt que sur mon ordinateur fixe ou portable, et d’ailleurs, lorsque je suis aux WC”…

    Ces mêmes personnes, cependant, qui “n’ont jamais le temps” sur internet, de lire ce que postent leurs amis et connaissances sur Facebook, dont ils ne voient en général que le début du texte, ou l’image ou la photo ou la petite vidéo… Ces mêmes personnes, lorsqu’elles achètent des livres – des livres de 300, de 600 pages… Elles trouvent bien le temps de les lire, ces livres!

    Ce qui met en évidence la différence de rapport qu’il y a, entre d’une part un tel/une telle avec internet, et d’autre part entre ce même un tel/une telle avec les livres…

    D’où ce qu’il ressort de cette constatation : le livre a plus de portée que ce qui se poste, se diffuse, des uns et des autres, d’un tel, d’une telle en particulier… sur la Toile…

    Alors si le livre a plus de portée, même une portée localisée et de seulement quelques lecteurs ; l’on ne peut que d’autant mieux comprendre à quel point les gens qui écrivent souhaitent être publiés en maisons d’édition, ou même en édition en ligne, en numérique…

    Sans doute le rapport que les gens ont à l’internet aujourd’hui, restera-t-il le même durant encore bien des années…

     

  • Leur Henfer, leur Paradu

    … Leur Henfer, c'est là où ils me précipitent, un lieu qui pour eux est de perdition, tout le contraire de ce qui les fait bander comme des ânes en mettant sans cesse cent balles dans le Dada, tout le contraire de ce en quoi ils se vautrent…

    Leur Paradu, c'est là où je ne veux point aller et d'où, de l'Henfer où ils m'ont précipité, je continue et persiste à les agacer, ces Suzan, ces Séraphine, ces Colline, ces Romane, ces Charlie, ces Vic-Taurugaux et j'en passe des tristes, des perfides, des hypocrites, des zolive-dans-le trou de bale, qui m'ont pestiféré, écrabouillé, et dont les plus modérés d'entre eux (ou les moins virulents), ne m'ont fait que les gros yeux ou m'ont gratifié de temps à autre de quelque sourire condescendant, de quelque poncif de correct-pensance...

    Mais les pires, ce sont ceux et celles qui m'ont mamourisé, jusqu'à sacraliser mes loufes, mes impertinences, mes littératoqueries et mes bouffonneries, des années durant et puis un beau jour, m'ont claqué la porte au nez je sais pas en vertu de quoi...

    Du fin fond de cet Henfer où dans les grands regs à perte de vue, mes fleurs de sable et de roche, hérissées en chrysalides qu'un grand vent de ni sud ni nord ni d'est ni d'ouest cisèlera encore jusqu'à ce que traînes de poussière s'ensuivent et disparaissent ... Je maudirai vos Paradus où tout le monde veut aller...

     

  • Pas pote avec les religions !

    … Pas pote du tout avec les religions, ça on peut pas dire le contraire ! Mais les églises, les mosquées, les temples, les cathédrales, les synagogues, les minarets, les mausolées dans les cimetières… Tout ça bâti par des humains – les bêtes font pas ça – ça m’interpelle, je pense au boulot que ça a été pour faire ces constructions… Même s’il m’arrive aussi de penser qu’on aurait mieux fait, par exemple au lieu de cathédrales – ou de châteaux – de bâtir des maisons – ne serait-ce que quatre murs avec un toit à 2 pentes, 2 fenêtres et 1 porte, pour des gens qui vivent et dorment dehors…

     

  • À propos du festival de Cannes

    Cannes

    … Décalé en 2021, du 6 au 17 juillet… Et qui “voisinera” avec le festival d’Avignon, du 5 au 25 juillet…

    … Toute “l’ “Intelligentsia créative” au rendez -vous de ces deux rassemblements “mythiques” que sont ces grands événements culturels et artistiques, le festival d’Avignon et le festival de Cannes…

    Sans oublier, tout aussi “mythiques”, le Printemps de Bourges – qui, en 2020 et en 2021, n’a pas eu lieu ; les Francofolies de La Rochelle, du 10 au 14 juillet 2021, qui se dérouleront sous les conditions requises covid oblige, et les Eurockéennes de Belfort qui n’auront pas lieu en 2021… (je ne conteste pas les talents ni ce que ces manifestations artistiques – et culturelles, peuvent apporter – elles ont leur “bon côté”)… Mais je ne “vois trop guère d’un œil compatissant” le côté “bling/bling” escarpins robes et costumes du “Grand Faiseur”, Grand Ballet des apparences et des congratulations, des prix de ceci/prix de cela, de quelques “marginalités officialisées” aux “productions atypiques” dont les héros médiatisés portent autre chose sur leur carcasse, que des costards et sur leur tête d’impossibles architectures de coiffures, de ces “bibis à couper le souffle”, de ces bonnets, casquettes ou chapeaux du genre “invités chez Laurent Ruquier”…

    Et tout ce monde de quidams venus de toute la France, les uns dans leur camping car Bürstner, les autres en Dacia Duster, peut-être quelques uns en vélo…

     

    … Je dirais "le festival de... canes !" De canes qui se dandinent, avec un feu d'artifice de plumes dont "la belle bleue" tirebouchonnant parmi les ocres, les terre-de-sienne brûlée, les safranées, les rouge carmin, les vert-émeraude et les violine profond, plantées dans le trou de bale!