Articles de yugcib

  • Livres d'or et enquêtes de satisfaction

    … Souvent dans les chambres d’hôtes, gîtes et accueil hébergement, un « livre d’or » est mis à la disposition des personnes de passage ayant séjourné un ou plusieurs jours, invitant ainsi à écrire quelques lignes relatives à l’accueil, à la qualité de l’hébergement, etc. …

    Et, suite à une réservation effectuée par Internet (Booking com, Tripavisor, etc.), vient un couriel d’enquête de satisfaction sous forme de questionnaire ou de formulaire à remplir et avec une notation de 0 à 10…

     

    Le « problème » avec ces « livres d’or » et enquêtes de satisfaction, c’est que l’on y retrouve les mêmes commentaires la plupart du temps « élogieux », tous rédigés en une, deux ou trois phrases, d’une banalité et d’une ressemblance pouvant paraître déconcertantes et sans la moindre petite note vraiment « originale » (si l’on veut) et personnelle… Et je ne vois donc pas ce que ces commentaires « élogieux » et d’un « style » « passe partout », peuvent apporter à l’hôte, aux hôtes (en général un couple « faisant chambre d’hôtes » dans leur maison aménagée pour recevoir)…

     

    Il en est absolument de même pour le « remplissage » des formulaires dans les enquêtes de satisfaction : en général dans l’échelle de notation de 0 à 10, la note indiquée est 8, 9 voire 10, et le commentaire – quand il y en a un – est encore plus succint et plus banal que dans un « livre d’or » où l’on écrit à la main…

     

    Si « d’aventure » (cela peut arriver plus souvent qu’on ne le croit) l’accueil « n’aurait pas été celui auquel on s’attendait », et s’il y avait eu quelque problème avec l’utilisation par exemple d’un climatiseur, d’un robinet de douche, ou de tout autre équipement d’usage, ou encore au sujet des draps, des serviettes, meubles de rangement, ouverture fermeture de la porte de la chambre ; d’une proximité trop évidente avec le couple hébergeant (devoir traverser par exemple un espace privé)… Il est « assez évident » que sur le « livre d’or » on ne va guère l’exprimer (dans ce cas on n’écrit rien en repartant, sur le « livre d’or »)…

     

    Ce sont, tout ce que je viens de dire là, les raisons pour lesquelles, personnellement, je ne mets jamais rien dans le « livre d’or » d’un hôte ou couple hébergeant, lorsqu’occasionnellement je me trouve de passage une ou deux nuits quelque part… À moins que ne me vienne à l’esprit une ou deux phrases ou même encore mieux si je suis « en veine d’inspiration » un petit  laïus étoffé sortant vraiment de l’ordinaire et des habituelles formules « passe partout » de louange…

     

    Et, « il va sans dire » que, si d’aventure l’accueil m’avait paru « sommaire » ou que si un robinet de douche m’avait posé problème (ou autre chose de pas trop convenable)… Alors « rien/que dalle » bien sûr dans le « livre d’or »… Mais peut-être quelque temps plus tard, me viendrait d’idée d’ un petit texte, d’une petite histoire « pas piqué des hannetons », sortie de mon imagination et « quelque peu iconoclaste » et où les personnages en cause, seraient forcément fictifs bien que ressemblant aux personnages réels « du jour là à cet endroit là »… (rire)…

     

     

  • Entretien et valorisation de son bien

    Belle maison

    … Dans la bande passante d’une tornade, au bas d’un flanc de montagne lors d’un glissement de terrain après l’équivalent de six mois de pluie en une demi-heure, près d’une forêt de pins lors d’un incendie, dans une zone sismique où survient un tremblement de terre, en zone inondable proche d’une rivière … De 455 000 euro cette maison et le terrain qui l’entoure (avec la piscine), passe à combien en l’état devenu si son propriétaire la vend telle quelle après le sinistre ?

    Et pour les réparations, la remise en état, outre les 455 000 euro déjà payés ou à devoir sur vingt ans – prêt à rembourser – combien en plus ?…

    Les réparations, la remise en état… Mettons que ça dure deux ans… Et, six mois après les deux ans, nouvelle tornade, ou nouveau sinistre… Plus que combien alors la maison et son terrain, si trop découragé, le propriétaire ne se relance pas dans une restauration (une 2ème voire 3ème restauration) ?

     

    Ah, ce souci de l’entretien et de la valorisation de son patrimoine ! Et les critiques, les sarcasmes (affichés ou non exprimés mais bel et bien pensés) de tous ceux et celles autour de toi qui « ne fait rien, rien de rien question entretien et valorisation de patrimoine, aménagement intérieur, embellissement, etc. »… (et qui s’en fout) !

    Ta baraque, tes biens, tes arragements, ton bel intérieur que t’as conçu toi-même au prix de centaines d’heures de travail pendant des années de ta vie… Tout ça, tu l’emportes pas dans « l’au delà » !

    Bon sang, les vide greniers sont pleins d’intérieurs de baraques vidées ; les héritiers vendent et font débarrasser… C’est comme les livres au pilon, broyés… Sauf que quand c’est des fauteuils, des armoires, des lustres, des éléphants en bois et de la vaisselle à ne plus savoir quoi en faire, ça fait des mètres carrés (et cubes) de trottoirs, de rues et de places dans les brocantes… Et pour finir, à force d’être mille fois rembarqués dans les camions et dans les bagnoles et les remorques, la ferraille est fondue, le bois brûlé, la faïence et le « dur » broyé !

     

     

  • Ordinateurs tablettes smartphones

    … Dans l’utilisation d’ordinateurs (fixes ou portables), de tablettes ou de smartphones ; l’on reconnait si l’utilisateur est un artiste, un écrivain, et, plus généralement une personne qui s’exprime en développant, argumentant, informant, transmettant… Dans la mesure où l’utilisateur se sert plutôt d’un ordinateur que d’une tablette ou d’un smartphone…

    En effet, sur tablette et smartphone Android, il est difficile (impossible non mais difficile très certainement) de faire de la bureautique avec Word, Open ou Libre Office, copier/coller, fichiers et dossiers etc…

    Pour la bureautique rien ne vaut l’ordinateur, Windows, Apple, Mac, Microsoft… Avec Androïd c’est “galère” de “faire comme avec un ordinateur quand on veut écrire un texte de plus de 10 lignes, créer des fichiers, des dossiers, des PDF…

    Et pour la fonction “copier/coller” bonjour avec le bout du doigt trop gros pour sélectionner en fixant le pointeur au début où l’on veut et en surlignant bleu jusqu’à l’endroit qu’on veut…

    C’est sûr que pour les “mémés bavardes”, que pour les amateurs de films en téléchargements, de jeux vidéos, que pour les accros de la photo à tout va, que pour ceux et celles qui question écriture font “court et en direct”, qui ne font que de la recherche et de l’information, de l’achat en ligne, du “scoop” sur Instagram Tik Tok Facebook Twitter, de la “story”…

    La tablette (plus encore que le smartphone) c’est l’idéal ! Cela dit ça me sidère que tant de gens mettent toutes leurs photos et albums sur leur ordi (disque dur interne de l’ordi) plutôt que sur un disque externe ou sur une clé USB de 64 Go… Et que si peu de gens qui s’expriment conservent la copie de ce qu’ils produisent sur des fichiers dans des dossiers sur clé USB, disque externe, et (ou) espaces de stockage en ligne Cloud, One Drive, Dropbox…

    Avoir une (ou plusieurs) copie(s) de tout ce que l’on fait sur un support externe (ou dans un espace de stockage en ligne) ça ma paraît absolument primordial pour un créateur, un artiste, un écrivain ou un “témoin de son temps” qui tient un journal (un journal je veux dire “autre chose qu’un journal intime”)…

  • Les colons ...

    … Les colons, qu’ils soient Israéliens, Américains, Anglais, Français, Espagnols, Turcs (aniennement Ottomans), Asiatiques (Chinois ou Japonais), et de quelque religion qu’ils soient, aussi ; qu’ils soient Noirs, Blancs ou Café-au-lait ou jaunes… De tout temps à jamais (bien que l’on pense surtout aux anciens empires coloniaux Britanniques, Français, Portugais, Néerlandais, Allemands, Espagnols)… Ce sont toujours des colons au sens de colonisateurs s’étant installés sur des territoires d’autres pays que leur leur pays d’origine ou sur des terres qui soit-disant “n’avaient pas d’Histoire” et étaient des terres parcourues ou occupées par des peuplades “non fixées”…

    Les colons sont de “riches propriétaires” de domaines, employant généralement une “domesticité” ou une “main d’œuvre” exploitable et peu coûteuse… Les colons sont donc les maîtres, les possédants, les dominants et ont la Loi pour eux (la Loi, le Sytème économique et social tel qu’il est “normalement défini” partout dans le monde)…

    Au dire de bon nombre de gens (en général de personnes privilégiées ou jouissant des bienfaits du Système – ce que l’on appelle “les classes moyennes”) les colons ont toujours raison parce que ce sont eux qui investissent, emploient (donnent du travail), ont les capitaux, le pouvoir, l’autorité (et d’ailleurs les Gouvernants et les Religieux les soutiennent)…

    Et quant aux “pauvres” (aux démunis, aux exploités”), souvent (trop souvent) ils subissent sans se révolter – juste parfois en murmurant quelque peu- et même pour une grande majorité d’entre eux, “trouvent normal” qu’il y ait des maîtres…

    Je ne soutiens donc pas, da ns le conflit Israélo Palestinien, les colons Israéliens… Pas plus que je ne soutiendrais des colons autres qu’Israéliens car pour moi “un colon c’est un colon” et en ce sens c’est un dominant, c’est quelqu’un qui voit en priorité son intérêt (il peut être “plus ou moins juste, humain, etc…” mais c’est toujours un colon)…

    Les “pauvres” au dire de beaucoup “c’est de leur faute s’ils sont pauvres” (ils sont considérés peu ambitieux, paresseux, voleurs, profiteurs…) Je ne souscris pas à ce “raisonnement là” … Sans pour autant systématiquement “défendre)les pauvres” (notamment ceux d’entre eux que “s’ils devenaient riches ils seraient encore plus vaches que les riches existants qui nous font suer sous le burnous)…

    Pour en revenir au conflit Israélo Palestinien, que les Palestiniens sachent que, une fois virés les colons des terres occupées, ce seront les caïds, les Imams, les chefs de guerre, les guides inspirés par Allah, les nouveaux maîtres de cet État Palestinien qu’ils ont appelé de tous leurs vœux…

    Un État palestinien oui mais sans le Hamas, sans les Islamistes, et un état républicain, démocratique et laïque ! (Mais ça personne n’en parle, je n’ai encore entendu personne autour de moi défendre l’idée d’un Etat palestinien républicain démocratique et laïque sans le Hamas sans Imams et caïds et guides inspirés d’Allah)… Tout le monde parle d’une Palestine libre point barre sans rien dire d’autre (“tout le monde c’est à dire toux ceux et celles qui soutiennent les palestiniens dans des manifs)…

  • Peut-on "tout" traduire ?

    … Sur les réseaux sociaux dont les principaux Facebook, Instagram, Twitter et Tik Tok (ainsi que sur les blogs, les sites et les forums) ; où s’expriment et postent des personnes du monde entier, de diverses écritures dont le Chinois et l’Arabe, en toutes les langues parlées de la planète ( de plus de 200 pays) ; normalement et automatiquement avec les outils et logiciels de traduction intégrés, chaque utilisateur quelle que soit sa langue et son écriture qui sont les siennes et avec lesquelles il s’exprime et poste ; même s’il ne parle et écrit que dans sa langue et, à la limite en Anglais, Espagnol par exemple… Lorsqu’il lit ce qu’a posté une personne inscrite dans ses contacts, de l’un ou l’autre des deux-cents et quelque pays du monde ; il le lit traduit dans sa langue…

     

    Mais alors que se passe-t-il lorsque celui ou celle qui poste, use d’un langage qui, soit ne respecte pas les règles et la grammaire de sa langue d’origine, soit est « truffé » de mots, de locutions, de termes qui ne figurent pas dans le dictionnaire de la langue d’origine, soit encore invente parfois sa propre grammaire  ? Car ce qui est ainsi exprimé « hors normes », est-ce traduisible ?

     

    Les logiciels de traduction intégrés fonctionnent selon une mécanique forcément standardisée, apte à trouver des équivalences (au mieux des équivalences difficiles à trouver – ça c’est le pouvoir de l’Intelligence Artificielle ) mais même si la mécanique intègre tout ce dont elle est capable d’intégrer, il n’en demeure pas moins qu’il y a des limites…

    Par exemple pour « Guignol’s Band » ou « Bagatelles pour un massacre » de Louis Ferdinand Céline (mais il n’y a pas que Louis Ferdinand Céline il faut dire)… Je ne vois guère ces textes de « Guignol’s Band » et de « Bagatelles pour un massacre » traduits du Français en Chinois, en Arabe, en Swahili !

    La limite c’est donc bien lorsque l’équivalence est quasi impossible à trouver…

    Reste la possibilité – dont usent les traducteurs- de mentionner « en Français dans le texte » (ou en telle langue dans le texte) … Mais alors que comprend le lecteur ? Surtout si à toutes les pages il y a « en Français dans le texte » (ou « en telle langue »)…

     

     

    « Moralité »… Découlant de ce que je viens de dire… « pour être traduit partout dans le monde, il faut nécéssairement être dans les normes, rester dans les normes »… (Je pense qu’un auteur tel que Marcel Proust, par exemple – mais il n’y a pas que lui – peut aisément être traduit dans toutes les langues du monde)…

     

    Et… « moralité de la moralité » (façon de parler)… L’on peut tout en étant « dans les normes » question langage, vocabulaire, grammaire ; et donc « demeurer dans les standards qui sont ceux des logiciels de traduction fonctionnant à l’intelligence artificielle »… Mais en tant qu’écrivain, auteur, créateur, novateur… Tenir à sa liberté, à son indépendance et en ce sens, ne pas être dans la norme… « Sauf que »… à un certain moment à propos de telle ou telle formulation dont on use « personnellement », il faut bien admettre la difficulté qu’il y a pour une traduction, à trouver l’équivalence ! …

     

     

     

    Par exemple cette phrase :

     

    « Ce paradu où toute la crémation veut aller même les moutons canibales avec chacun son fruc, sa gouale, et son Égot charpenté »...

     

    Voici ce que cela donne en Anglais :

     

    “This paradise where all the cremation wants to go, even the canibal sheep, each with its own money, its gouale, and its robust ego”… … L’on voit bien que “Paradu” a été rendu par “paradise”, terme normal et donc reconnu par la “mécanique” standardisée (et logique)… Il en est de même pour “fruc” traduit “money”… Quant à “gouale”, là, Google traduction “ne se foule pas la rate” : il reproduit identique tel que ; et pour “charpenté” il remplace par “robust” (en Français, “charpenté” est plus nuancé, on va dire, que “robuste”… Et pour “Égot”, il se contente de remplacer par “ego” (le “moi” latin, utilisé en Anglais dans la traduction)… L’on voit bien que “gouale” pour “gouape” n’est pas traduit “gouape” en Anglais ( “gouape” s’écrit pareil en Français et en Anglais)…

  • Le paon de mots

    … C’était un grand paon de mots mais qui, ne se déplumant pas, se démotivait…

     

    Il n’y a palm de feu grégeois, juste des braises qui couvent sous la cendre refroidie et des ailes dentées et des fans déjantés qui mordent des nuages dans un ciel d’enfant sur une ardoise bleue, et la maîtresse d’école qui accroche les nuages mordus sous le plat fond de la mer où s’enlisent des éléphants dorés et des mouches d’eau aux longues pattes velues…

    Hardie coque si belle au pied du ragondin et sans vergogne tu peins des bocaux de corps nichés dans le formol…

     

    Et voguent les inserts qui pullent au vert et font l’âtre où gémissent des veaux de bois, et que brandissent de foulards obsolètes des croupions à pattes dans les manoufs où ours et seins se mélagent poils et piquants… Vus à la Tu-es-Laid sur Béhèmehouétéoué…

     

    Et les as faute d’ailes là où rôdent les dindons, refusant d’aller en Sion, brocardèrent la Nouvelle Jérusalem, vénérèrent les pazas tous déplumés honnis des hannetons à vapeur et des pucerons à bascule…

     

    Le bel ara de moumouse et de papou chantecriait haro sur le moineau et le jar d’hier niait toute trombonite d’oie ne symphonisant pas dans l’orchestre ambulatoire…

     

    Le major dort sur un long sofa d’un souk de Sofia, de petits anchois saupoudrés de vanille dans une assiette carrée posée sur un guéridon octopode ; Fatma empêtrée dans son voile se gratte la fesse gauche et évente le major (à Djibouti Fatma nostalgiait de sa Talibanie et rotait dans sa gamelle emplie de couscous sans boulette)…

     

    Dans un grand ciel grillagé de vomissures de Jets privés, volait, battant des ailes et allahlant sans cesse, la buse Uhlémane dont le cri de ralliement faisait sortir de mosquées souterraines, des imams au falzar tout décalcomanié de petits derviches extraterrestres et de loutres de fond d’oueds revitalisés de pluies diluviennes enfin tombées après que le Sire Occo eût pété plus fort que mille canons dont le tonnerre enfumé concurrençait tous les chants de toutes les batailles…

     

     

  • Solitude

    Solitude

    … Lorsqu’un intellectuel parle de solitude, il use d’un langage que l’homme (ou la femme) simple, ne comprend pas, tant la formulation pour parler de la solitude est « alambiquée », et la phrase, bien trop longue et parfois, d’une grammaire hasardeuse…

    En revanche l’artiste quand il parle de solitude, il s’inspire de cette image, voire même il prend cet arbre en photo et il intitule cette vue « solitude » … Et alors tout le monde comprend…

     

  • Vélos d'homme

    … Tous avec barre entre le guidon et la selle… Très bien oui, en effet, pour les hommes… Et les femmes en pantalon…

    MAIS… Quand t’arrives à 70 ans passés et, qu’en « levant haut la patte » par dessus la barre, tu accroches la selle, ne pouvant plus lever assez haut… Patatras, te voilà par terre et le vélo avec ! (et, « y’a des chances », des bleus et des bosses voire « plus sérieux »)… Alors, no-no-non, après 70 balais, plus de barre entre le guidon et la selle mais plutôt « col de cygne » !

     

     

  • Vue depuis un chemin de randonnée entre Les Trois Fours et le Hohneck

    Ocean de pierre

    … Il m’est arrivé de risquer cette image afin de décrire ce paysage :

    « D’immenses vagues au milieu d’un océan en furie, soulevées et dressées jusqu’au ciel, lors d’une tempête d’une violence extrême, et pétrifiées, soudainement devenues de roche et de terre » …

     

  • Alexis Carrel

    … Né le 28 juin 1873 et décédé le 5 novembre 1944… Auteur de « L’homme cet inconnu »…

    De la part d’un médecin et d’un scientifique, il est -à mon sens- « assez choquant pour ne pas dire purement révoltant » de lire dans son ouvrage « Réflexions sur la conduite de la vie », ce passage… « scandaleux » dis je, à propos de la Femme :

    « … En médecine, pédagogie, science, philosophie, aviation ou affaires, elle est presque toujours inférieure à l’homme »…

    Et « La faute capitale de la société moderne a été de détourner les jeunes filles de leur fonction spécifique en leur donnant une éducation intellectuelle, morale et physique semblable à celle des garçons ; et en laissant ainsi s’implanter en elles des habitudes de vie et de pensée qui les éloignent de leur rôle naturel »…

    Alexis Carrel, issu de la bourgeoisie catholique pratiquante, rejoint ainsi la vision de la société du catholiscisme dominant en France, en Europe et en Amérique des siècles précédents,  dans laquelle la femme devait être soumise à son mari, faire naître des enfants et exceller en « femme au foyer »…

    C’est cette vision là, de la femme, de son statut infériorisé et de soumission, qui est celle de l’Islam… Et du Judaïsme… Et dans le Christianisme…

    De la part d’un lauréat Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1912 « ça la fout mal un type – et un écrivain de surcroît – de tels propos au sujet des femmes » !

    « Des œufs et des tomates pourries sur sa tombe ! (Encore heureux qu’il ne soit pas au Panthéon !)… Le Panthéon soit dit en passant – réflexion purement iconoclaste et personnelle de ma part - « Panthéon rime avec pantalon, on te met sur le cul un beau pantalon ça en jette pour l’éternité » (rire)…

     

     

  • "Ma France? Quelle France ?"

    … Islamophobe, oui je le suis, l’affirme et le ré-exprime… Islamophobe oui, mais pas haineux pour autant à l’égard des musulmans… Islamophobe dans le sens « religion-phobe »…

    Aussi, en ce qui concerne ces Télés (BFMTV entre autres) « prônant la non interdiction du port du Burkini par les femmes en piscine ou à la plage » et dont les directeurs et « journaleux » « montent au créneau » pour dire qu’ils sont outrés d’une telle interdiction, eh bien ces Télés « me gonflent »… Ainsi d’ailleurs que tous ces « progressistes moralistes » de Gauche, de la Droite et du Centre qui tous autant qu’ils sont, « font de la laïcité à leur manière » (c’est à dire avec des entorses, des coups bas, de « nouvelles règles » tout cela au nom de la liberté, de l’écoute de l’Autre, du « multiculturalisme », du « vivre ensemble » et de tout un « marais intellectuel  dont les pestilences ne dérangent plus parce qu’elles sont aseptisées »…

    Eh bien je vous le dis, les « pestilences aseptisées » elles me « pourrissent les narines » !

    Même le Rassemblement National, qui, dans sa dernière campagne électorale, annonçait que dans son programme il interdirait le voile et le foulard islamique dans l’espace public ; depuis qu’il a 143 députés à l’Assemblée Nationale, « fait profil bas » ou se montre « plus soft » en « faisant marche arrière » sur l’interdiction du voile et du foulard islamique !

    En revanche l’antisémitisme, la haine du Juif, ça s’exprime sans vergogne et en toute liberté sur les réseaux sociaux, dans des comportements agressifs et dans des propos rappelant une époque dont je ne cite pas le nom…

    La France de la Laïcité piétinée, la France islamisée, la France qui stigmatise et insulte le Juif, la France de la violence et de l’arrogance des extrêmes et des minorités, la France des nounours et des fleurs et des bougies à chaque mort qui choque qui n’est pas un môme tué par un pédo… Cette France là, c’est pas ma France !

     

     

  • Hohneck décembre 1944

    Hohneck r

    … Chaque fois que je me rends au Hohneck, un sommet Vosgien de la route des crêtes, lors d’une promenade, jamais je ne manque de m’arrêter – et de me recueillir durant quelques minutes- devant ce monument érigé en souvenir des tirailleurs tunisiens qui ont héroïquement résisté durant une semaine dans le froid hivernal, encerclés par l’armée allemande menant une contre offensive après la prise du Hohneck, et ayant péri sous les assauts au lance-flammes dans les décombres de l’hôtel du Hohneck le 14 décembre 1944.

     

    De l’âge de 9 à 14 ans – et pour être vraiment précis entre le 22 septembre 1957 et le 21 mai 1962 avec une interruption du 17 février au 12 juin 1959 – j’ai vécu avec mes parents en Tunisie puis en Algérie…

    À Blida en Algérie l’un de mes meilleurs copains au Lycée Duveyrier en classe de 6ème s’appelait Ould Druis et nous avions durant les récréations, âgés de 13 ans que nous étions, ensemble, des conversations que les « grands de Terminale » n’avaient pas. Nous nous partagions alors la 1ère place lors des compositions trimestrielles de rédaction…

    Mon copain me disait à propos des « événements d’Algérie » : « l’indépendance on l’aura, ils vont nous instaurer une République Démocratique, mais ce sont les grands chefs de l’Armée de libération et du FLN qui prendront le pouvoir et s’en mettront plein les poches ; et nous, les gens du peuple, on sera aussi pauvres que du temps où les Français ont été les maîtres durant cent trente ans »…

    Depuis l’âge de treize ans et « à plus forte raison au fil des années de ma vie jusqu’à nos jours », de la Droite, de la Gauche, des révolutionnaires, des extrêmes (droite ou gauche), des idéologies, des religions, de la politique… « j’en suis revenu »… « C’est toujours la même histoire… Avec des maîtres différents dont on change – en général dans la violence – mais les pauvres, les démunis, ceux et celles qui peinent, travaillent, sont en première ligne dans les batailles et sous la mitraille, ce sont toujours les mêmes et de ce côté là ça change pas…

     

  • "Jupiter laisse un peu Lucie faire"

    … « Jupiter » n’est pas – très loin s’en faut » - le seul « apanage » d’un Emmanuel Macron… Mais d’une manière général le terme de « Jupiter » désigne toute personne, homme (ou femme) qui est convaincue d’avoir toujours raison, consciente qu’elle est du bien fondé de ses réflexions, de ses appréciations, de la pertinence de ses critiques à propos de tout ce que peut exprimer un interlocuteur, et qui en conséquence a une tendance très marquée à infirmer ce qu’argumente l’autre et jusqu’à même dénigrer l’autre, à contester ses habitudes, son mode de vie, ses préférences, ses engouements, l’environnement qui est le sien et ne fait l’objet d’aucun changement, ses fréquentations, son manque d’ambition, sa propension à se satisfaire de peu – si tout cela est le cas…

     

    « Jupiter » donc, est un personnage « sûr de lui », arrogant (sans forcément montrer qu’il est arrogant) et lorsqu’il est rencontré, qu’il est un interlocuteur avec lequel on a un échange de vive voix, que ce soit par téléphone ou dans une discussion face à face, il est nettement préférable de le laisser s’exprimer, parler de ce qui pour lui importe, de ses projets, de ses réalisations, de tout ce qui « meuble » son quotidien de vie, de ses préoccupations personnelles dans le travail ou dans l’activité qu’il exerce, d’écouter ses avis, en somme d’acquiescer à tout ce qu’il dit du fait « qu’il a raison »… Plutôt que de lui raconter ce que l’ on fait, qui on a vu, de lui exposer son quotidien de vie, lui parler de ce qu’on aime, qu’on pense, qu’on préfère, ce à quoi on aspire… Parce tout cela « il s’en fout », cela ne l’intéresse pas, n’entre pas dans ses « valeurs », dans ses préoccupations à lui…

    Si on ne le lui dit pas expressément, à moins que l’on le lui laisse entendre car, intelligent comme il l’est il va s’en douter ; « Lucie » va faire ce à quoi elle tend, que ce soit « mine de rien » ou par volonté déterminée, c’est à dire qu’elle ne fera rien, « Lucie » de ce que souhaiterait «Jupiter » (rien sûrement, de ce qui importe le plus pour « Jupiter »)…

     

    « Lucie » en quelque sorte, c’est l’interlocuteur contesté et critiqué, et infirmé, contredit, mal ou peu reconnu dans ses valeurs, dans ses choix de vie et d’environnement, dans ses habitudes, son mode de vie, ses idées, ses aspirations différentes de celle de « Jupiter »…

    « Jupiter, laisse Lucie faire ou plutôt ne rien faire de ce qui pour toi importe et devrait être fait » !

     

    La « conversation » entre Jupiter et Lucie, ça se résume au minimum à dire et d’ailleurs Lucie (et pour cause) « manque d’inspiration » avec Jupiter en face d’elle …

     

    Des « Jupiter » il y en a « à la pelle »… Cela va du jeune de 15/16 ans jusqu’au papy et à la mamy de plus de 70 ans… Sans doute « par la force des choses » moins au-delà de 80 ans parce que les très âgés n’ont plus tellement les moyens d’être des « Jupiter »…

    Peut-être plus d’hommes que de femmes… Quoi que…

    Et de tous milieux sociaux sauf parmi les plus pauvres, les plus démunis dont les moyens sont limités question « dominer et snober » l’autre…

     

    En général ils ont « belles maisons et belles voitures » (les « arrivés bien dans leur 30/40/50 ans, ayant réussi dans la vie »)… Mais ce ne sont pas forcément des « intellectuels »…

    Ils t’écrasent, te snobent, te piétinent ; au moins pire ils sont condescendants… Certains, hommes mariés ou ayant compagne, sont durs et parfois violents à l’égard de leur femme (dont ils « pourrissent la vie »)…

     

    La conversation, l’échange, le dialogue, la moindre communication « obligée » ou « fortuite » que je puis avoir avec un « Jupiter » ou une « Jupiteresse »… « Tourne ultra court » et se résume donc à deux ou trois mots dans l’échange et, « pour rien au monde » il me viendrait l’idée de « m’embarquer » dans quelque exposition que ce soit en face d’un Jupiter, de ma vie privée, de mes pensées, de mes rêves, de mes aspirations, de tout ce qui fait l’être que je suis dont il ne saura jamais rien d’autre que ce qu’il imaginera « à tort ou à raison » (raison sans avoir vraiment raison) à mon sujet…

     

    « Comme par hasard » aux Jupiters il ne leur arrive assez souvent jamais quelque chose qui « casse leur vie » du genre un cancer, un truc vache… Et cela d’autant plus que ce sont des « ultra jupiter » encore plus jupiter que les autres… C’est tout juste si leur femme, à force de subir leur violence au quotidien depuis des années, se résoud à porter plainte à la gendarmerie du coin, et si, enfin quelque peu « bousculés » par les représentants de l’Ordre, les Jupiters enfin baissent la tête et font profil bas…

     

    C’est pourquoi, même ne souscrivant trop guère au mouvement féministe « Balance ton porc » je conçois cette expression et tout ce qu’elle veut dire « balance ton porc » (et dans le cas où c’est la femme l’agresseur l’oppresseur : « balance ta truie »)…

     

     

     

     

    … Mais l’opposition systématique, permanente et répétitive d’un tel ou d’une telle à notre égard, à propos de quasiment tout ce que l’on exprime, de tout ce que l’on fait, de nos choix de mode de vie, etc. … N’est pas forcément « une très grosse épine » plantée dans notre pied toute notre vie durant… Bien que cette épine dans le pied soit douloureuse et difficile à supporter…

    Elle a le « mérite » - si l’on peut employer le terme de « mérite » - cette épine, de nous porter à nous interroger et, « sans remettre les pendules à l’heure pour autant », elle nous fait prendre conscience de l’être que l’on est en face de l’autre, au milieu des autres, en regard du monde dans lequel on vit et des valeurs qui sont celles de ce monde dans lequel on vit…

    Quant à dire « merci » à l’autre, ou, comme c’est dit chez les chrétiens « tendre l’autre joue », ça « c’est une toute autre histoire » !…

    Il est certain que la vie au quotidien, sans la présence de ce Untel ou Unetelle dans notre vie, en perpétuelle opposition systématique et dont il faut subir les critiques, les attaques, les propos acerbes, les reproches… Est « bien plus confortable »… (Mais il y a cependant ce « regard des autres à notre sujet » que nous ne connaissons pas ou croyons connaître, ce que les autres pensent mais ne disent pas et, toutes ces apparences que les autres se donnent et qui font illusion, ces bienveillances et ces écoutes qui n’en ont que l’apparence)…

     

     

     

  • 80 ans après le Débarquement

    … En 2024 nous sommes 80 ans après le 6 juin 1944 jour du débarquement allié anglo américain sur les plages normandes ; et après le 15 août 1944 jour du débarquement en Provence sur la côte méditérranéenne…

    Ce qui signifie clairement que la génération concernée, des combattants de 1944, est celle des gens aujourd’hui âgés en 2024, de plus de cent ans… En effet ces combattants de 1944 étaient âgés de 20 ans lorsqu’ils ont débarqué sur le sol Français le 6 juin et le 15 août…

    En tenant compte du fait que de jeunes soldats à l’époque, pouvaient être âgés de moins de vingt ans ( 18 ou 19 et en « forçant un peu » 17 ), les plus « jeunes » en 2024 auraient donc 97, 98 et 99 ans…

    Lors des cérémonies commémoratives du 6 juin dernier – en 2024 – il s’est avéré que ces anciens combattants, très âgés, n’ont guère pu pour bon nombre d’entre eux, effectuer le voyage en avion afin d’être présents et à l’honneur, lors de la cérémonie commémorative ; et cela d’autant plus que le voyage en avion devait être précédé par un déplacement assez long par exemple depuis une ville de Californie ou du Wyoming jusqu’à l’aéroport JFK de New York…

    Ce que nous devons aux Américains (citoyens des Etats Unis d’Amérique) pour leur contribution à la libération de notre pays la France, nous le devons à ces gens venus se battre sur le sol français entre le 6 juin 1944 et jusqu’à la libération de l’Alsace à la fin de 1944, qui à l’époque étaient âgés de 17 à un peu plus de 20 ans (au delà de 25 ils sont tous morts en 2024)…

    Autant dire – et « il faut le dire » - que nous devons rien, absolument rien aux Américains qui aujourd’hui sont âgés de 25 à 77 ans – sauf peut-être à ceux de 60 à 77 ans qui sont les enfants de leurs parents anciens combattants et donc « motivés » si l’on peut dire, du fait du témoignage direct de leurs parents…

    Nous ne devons rien, absolument rien, rien de rien aux américains des jeunes générations, des générations matures de 40 à 60 ans… Sauf peut-être cette « culture » moderne de la consommation et des produits US notamment cinéma musique danse qui depuis 1945, envahit la France et l’Europe Occidentale…

    « Personnellement » je ne vois pas un Donald Trump (ou son équivalent Démocrate) en juin 2025, accompagné d’une délégation de personnages du Gouvernement des Etats Unis d’Amérique, âgés de moins de 78 ans – et encore moins des américains de 30 à 60 ans, présents à la cérémonie commémorative en 2025, 2026 et par la suite… Ce serait un « non sens » à mon avis…

    Les jeunes américains – tout comme d’ailleurs les jeunes européens – sont dans une « toute autre vision du monde » de nos jours, que celle de leurs parents, grands et arrières grands parents ; et, dans une « toute autre culture » également…

    S’il y a – et si il faut qu’il y ait- un « devoir de mémoire » et s’il y a nécessité à entretenir le souvenir, à commémorer, à conserver les documents archivés, les récits et témoignages écrits, filmés, photographiés… Il ne faut pas cependant, que les commémorations soient – comme elles peuvent se révéler être – des « spectacles » plutôt que de véritables commémorations…

    Le combat à mener de nos jours, le « vrai combat » - si je puis dire – c’est celui contre cette « culture » de l’hyper consommation, des apparences, de l’argent, du « tout tout de suite », du pouvoir que l’on a sur l’autre, de la domination, de la performance, du « moindre effort », du « tout pour tous »… Et c’est aussi le combat contre les obscurantismes, les superstitions, l’ignorance  ; contre ce que les religions ont d’indécent, de provoquant, d’ostentatoire…

     

    Donald Trump élu en novembre 2024 ça « changera pas grand-chose » que si son concurrent démocrate était élu… Sauf que, pour l’Ukraine devant se défendre contre la Russie et par extension pour l’Europe, « c’est pas ce qu’il y a de mieux » l’option Trump !

     

     

  • "Segments d'existence"

    … Pour de nombreuses personnes la vie est faite de « segments d’existence »…

     

    Rares sont les personnes qui passent le temps de leur vie en un seul et même « segment d’existence » c’est à dire en un même lieu d’habitation depuis leur enfance, entouré des mêmes personnes – de leur famille parents grands parents oncles et tantes, frères et sœurs, cousins et cousines, enfants, mari, femme, amis, connaissances, voisins – avec tout au long de la vie à mesure que passe le temps et veillissent toutes ces personnes proches, quelques disparitions successives plus ou moins espacées dans le temps… Et des enfants qui vont s’établir « ailleurs » mais que l’on retrouve périodiquement par exemple une fois par an en été durant quelques jours…

    Ce n’est plus alors là, la vie, un « segment d’existence » pour ces rares personnes, mais une « ligne droite » - qui n’en est pas vraiment une puisque la ligne est plutôt sinueuse avec parfois de petites interruptions- mais c’est quand même une ligne droite…

     

    Pour bien d’autres personnes la vie est faite de « segments d’existence » dont le terme de chaque segment est une rupture, c’est à dire que du jour au lendemain ou en l’espace de quelques jours, semaines ou mois tout au plus, s’opère un changement « radical » dans la vie jusque là menée où notre environnement était celui du lieu où l’on habitait, de la femme, du mari ou de la personne avec laquelle on vivait, des amis, des voisins, des connaissances qui étaient les nôtres… Car, dans la « rupture » disparaissent de notre environnement quotidien, toutes ces personnes que l’on rencontrait, que l’on fréquentait, en particulier celles de ces personnes qui nous étaient les plus proches et avec lesquelles on vivait…

    Dès lors que s’est opérée la rupture, commence un « autre segment d’existence » la plupart du temps sans lien avec le pécédent, sans lien avec les autres qui ont précédé successivement… Sans pour autant que les « segments » précédents s’effacent car demeure le souvenir dans la mesure où surgit le souvenir…

     

    C’est le nombre de « segments d’existence » dont est faite notre vie, qui fait de notre vie « une vie accidentée », une vie dont on ne sort jamais indemne après chaque « rupture » ou fin de « segment »… Mais… à chaque fois « neuf » ou presque ( en vérité « retapé » ou « ravalé de façade » ou « transformé »… Sans pour autant être « moins fragile »…