Articles de yugcib

  • La religion... Et... L'horoscope

    … Là où l’Islam s’invite dans l’espace public et se montre, par les femmes portant le voile dans la rue, au marché du quartier, pour accompagner des enfants à l’école ; par les hommes priant en plein milieu de la rue, et qu’il n’y a pas à cent mètres à la ronde, un seul chrétien, un seul juif, et que d’ailleurs, pour le chrétien on ne le reconnaît pas – à moins que ce soit un intégriste catholique habillé en curé du col aux chevilles… Là où l’Islam domine parce qu’on le voit, à moins de fermer les yeux, dans ces cités, ces quartiers que l’on dit “cosmopolites”, densément peuplés, où la République cède aux atteintes à la laïcité… Un Iman est plus écouté qu’un professeur de philosophie, qu’un maître d’école, qu’un astro physicien… Et dans la “petite école” les enfants qui apprennent à lire, quand ils sont chez eux le soir et les jours de congé scolaire – encore heureux quand ils ne sont pas dans la rue à dix heures du soir – lisent dans des coran illustrés pour enfants, des pages de création du monde par Allah…

    L’on en faisait, il faut dire, autant, à l’époque de Franco en Espagne, non pas seulement à la maison, mais à l’école, avec des livres pour apprendre à lire qui étaient des bibles illustrées, de pages de la genèse évoquant la création du monde par Dieu en sept jours…

    Et d’année en année, l’instruction se poursuivant, les savoirs se constituant, c’est cette image de la création du monde par Dieu, ou par Allah, qui demeure dans les esprits…

    Alors, vous pensez… Arrivé au Bac, si vous leur parlez, aux jeunes ainsi éduqués à l’origine, d’ “ère de Planck”, du “Big Bang”, des dinosaures, de Néandertal, autant leur parler en Mandarin !

    Mais… Il faut dire aussi, et encore… Qu’au delà des Imans de Cergy Pontoise ou du Val Fouré à Mantes La Jolie en 2021 ; que des curés de Franco en Espagne en 1965, que des enseignants du créationnisme dans des écoles pour enfants aux États Unis d’Amérique , qu’au delà des écoles coraniques en Terre d’Islam…

    Il y a, il y a, oui, aussi – et ce n’est pas peu dire … À Sainte Tarte de la Midoue, à Trifouillis-les – oies, à Saint Jules les bornes ; lotissement les Alouettes à l’arrêt du bus , dans les cours de récré des collèges de gros bourgs ruraux, et d’ailleurs partout en France où des jeunes, où des gens se rencontrent…

    L’Horoscope !

    Avec, dès le début de la conversation qui s’engage cette question “de quel signe es-tu”…

    … Mais il faut croire que l’horoscope, il est “assez cool” avec les filles et les garçons qui vont passer le Bac, il prédit rarement un échec !

    … Du temps où il était ministre de l’Intérieur ( 1er Flic de France ) Manuel Vals, on le voyait assez souvent dans les mosquées…

    Et dans des cérémonies commémoratives avec des Israélites pieux, on le voyait avec la Kippa sur la tête…

    Durant la campagne présidentielle de 2017 pour le premier tour, Benoît Hamon, candidat du PS choisi à la place de François Hollande qui ne se représentait pas, déclarait qu’il n’était pas contre le port du voile musulman dans l’espace public et dans les facultés, dans les établissements d’enseignement supérieur après le Bac… L’on aurait même pu croire en l’écoutant, à l’époque, dans ses meetings et interventions devant de possibles électeurs, qu’il “concevrait” que dans les hôpitaux, il eût pu s’y trouver des infirmières et des aide soignantes musulmanes voilées…

    Lors de l’attentat perpétré à Christchuch en Nouvelle Zélande, le 15 mars 2019, qui fit 51 victimes dans une mosquée – un attentat qui, à juste titre, était condamnable, ignoble, horrible… Jacinda Andern, premier ministre Néozélandaise depuis le 26 octobre 2017, du Parti Travailliste Néozélandais ; lors de la cérémonie des obsèques des victimes, portait le voile musulman “par déférence, respect, solidarité” envers les familles des victimes… Ce qui, à mon sens, me semblait “inapproprié” et un peu trop “ostentatoire” voire dérangeant… (Elle aurait aussi bien pu, compatir, soutenir les familles en deuil, sans pour autant porter le voile)…

    Un couple quittant sa résidence pour cause de mutation ou de changement dans son travail – pour les deux… Résidence où il vivait, ce couple, au milieu d’amis musulmans – qui étaient vraiment pour ce couple, des amis – et qui lors du départ après les adieux et les embrassades, dans le car qui les mène à l’aéroport ou à la gare TGV, se fait photographier, la femme en tchador ou voilée et l’homme en chéchia ou turban, et qui poste cette photo sur Facebook ; est-ce bien “approprié” et quel sens peut-on donner à un tel “déguisement” de circonstance ?

     

    … En revanche il me semble “approprié”, de la part d’un non croyant ou d’un athée – et raison de plus de la part d’un croyant et d’un pratiquant… De pénétrer dans une église – si modeste soit-elle – ou une cathédrale – de Chartres ou de Reims … La tête découverte et habillé d’un pantalon, d’une jupe ou d’une robe… Et non pas avec une casquette à logo, un teeshirt Fly Emirates, un short ou un boxer… Ne serait-ce que par respect du lieu visité pour sa beauté architecturale, ses vitraux, et de tout ce qui témoigne du travail effectué par des artistes, peintres, sculpteurs, bâtisseurs…

    Et idem, pour des mosquées, des synagogues, des temples ou tout autres édifices religieux…

     

     

     

  • L'appli Tous Stop Covid

    … En “”bon”” citoyen que je suis, j’ai téléchargé sur mon appareil de communication -internet 4G téléphone messagerie SMS et messenger – autant dire un smartphone pour appeler un chat un chat – l’application “Tous Stop Covid”, recevant ce jour mardi 1er juin 2021, ma deuxième dose de vaccination…

    Avec bien sûr “bluetooth” activé… (La “dent bleue”… En Français c’est “plus poétique” – rire )…

    Cependant le “bon” citoyen, en fait – et de fait – dans la réponse, dans la réaction, dans le comportement qui sont les siens en face des Ordres et des Désordres, des Pour et des Contre – de tous ordres et de tous désordres, de tous les pour et de tous les contre – peut parfois surprendre, susciter “un certain nombre d’interrogations”… De ce côté là, “on ne me refera jamais”… Et c’est avec ça qu’un jour je m’envolerai… Un jour de quelque année de cette première moitié de 21 ème siècle…

     

  • Élise ou la vraie vie, de Claire Etcherelli

    Elise

    … Roman paru en 1967 aux Éditions Denoël, Prix Fémina même année 1967.

    Édité ensuite en 1973 chez Gallimard…

     

    Claire Etcherelli dans ce roman, évoque le climat qui régnait en France à la fin des années 1950 durant la guerre d’Algérie, le racisme ambiant à l’égard des Arabes Algériens venus occuper en métropole des postes de manutention dans les usines (de fabrication de voitures, souvent) ainsi que sur les chantiers de construction de bâtiments et de routes… Tenus pour “responsables” d’attentats, de violences et d’agressions, de “chapardages divers” et d’actes de délinquance… Mais surtout aussi, à l’époque, soupçonnés par les Autorités, par la Police, ainsi que par les Français, d’être sympathisants du FLN et des rebelles algériens “poseurs de bombes”…

    Avant 1962, année de l’Indépendance Algérienne, et cela depuis surtout après la 2ème guerre mondiale avec la Reconstruction et le “plein emploi” dans les entreprises et les usines ; de nombreux algériens, arabes, ou nord africains comme on les appelait communément, s’étaient installés en France dans ces régions industrielles et d’usines autour de Paris et de quelques grandes villes, habitant dans des “bidonvilles” ou dans des quartiers misérables, de logements insalubres… Ils constituaient une “main d’œuvre bon marché”, quoique bénéficiant d’aides sociales, d’allocations… au sujet des quelles on leur reprochait “quelques abus”…

    Après 1962, le flux migratoire s’est fortement accentué, venant de l’Algérie devenue indépendante mais gouvernée par des personnages corrompus… Je me souviens, quand j’avais 13 ans en 1961 et que j’étais en 5 ème au lycée Duveyrier à Blida, j’avais un copain arabe, l’un de mes meilleurs copains avec lequel nous passions les récrés en discutant de sujets d’actualité, de littérature, de philosophie (eh oui, à 13 ans ça peut arriver)… Il me disait : “quand on sera indépendants, ils vont nous mettre une république démocratique, mais ils vont se remplir les poches, les chefs, et nous, après, on sera aussi pauvres sinon plus que du temps de la France, et on sera obligés d’aller travailler en France, on n’aura pas de boulot ici!” …

    En lisant ce livre, j’ai réalisé à quel point il y avait comme une similitude entre cette époque de la fin des années 1950, et notre époque en 2021 : ce racisme ambiant à l’égard de tout ce qui vient des pays du Maghreb, du Moyen Orient, du Pakistan et de l’Afghanistan, des pays du Sahel Africain… Du fait de l’insécurité liée aux attentats, à la violence, aux agressions, tout cela sur fond d’islamisation radicale ou fondamentaliste… Certes le contexte événementiel n’est pas tout à fait le même aujourd’hui qu’en 1957, mais il y ressemble…

    C’est la “résonnance” de ce livre, dans notre vie d’aujourd’hui, qui m’interpelle et me questionne…

    Les Ordres de pensée et d’opinion, le “pour”, le “contre”, les arguments des uns et des autres, dès lors que l’on se démarque des partis pris, des préjugés, des crispations, dès lors que s’ouvre un espace de réflexion… Tout cela devient comme une image vue dans un kaléidoscope, une image qui surgit étirée, déformée, colorée, mouvante… Donc jamais figée…

    Il faut dire aussi que la “résonnance” de ce livre, en partie, tient à la sobriété, à la précision de l’écriture de Claire Etcherelli, dans les descriptions notamment de l’atelier, des postes de travail en usine et des conditions de travail, des situations de relation vécues par les gens de l’usine (de fabrication de voitures) entre eux et avec leurs chefs, avec les délégués syndicaux… Et entre “arabes et français”, entre hommes et femmes…

    En somme l’écriture dans ce roman, “bat” au rythme de tout ce qui bruit et se meut, dans l’usine et dans tout ce Paris de 1957/1958…

    Arezki, l’amoureux -Arabe Algérien – d’Élise, la jeune femme française, est un être délicat, peu disert, discret, un être avec lequel il est difficile de communiquer, totalement différent, de par sa personnalité, de ces camarades d’atelier arabes comme lui… L’un de ces êtres qui porte en lui, comme par miracle ou par hasard, une beauté intérieure d’âme, qui, en face et confronté à ce qui l’entoure, de banal, de commun, de ce monde de violence, de domination des apparences et de dureté dans la relation… Ne peut que le faire souffrir…

    Ces êtres là, dans le monde en lequel ils vivent, sont presque toujours des perdants…

    D’ailleurs la fin du livre est assez tragique… Tragique dans ce “certain ordre des choses” qui, en 1958 ou en 2021, est, somme toute, toujours “à peu près le même”…

     

    Page 276, ce passage :

     

    Boulevard Poniatowski se dressent ces bâtisses qui ceinturent Paris de leur laideur d’avant- guerre. Maisons antipathiques aux façades revêches, pierres ternes, ouvertures indécises, grandes cours intérieures privées de soleil, là vit toute une aristocratie ouvrière aspirant à la bourgeoisie. Foulée, broyée par l’indifférence, les idées reçues, la vie d’un Arabe est de quel prix ici? Le goût de l’ordre sue de ces maisons. On l’a refoulé, renvoyé là bas, dans la guerre.

     

    J’aime bien ce terme “d’aristocratie ouvrière”, pour parler de ces gens humbles, simples, exerçant ces métiers ou professions, activités jugés “non valorisants”, que l’on dit “sans culture” mais qui, comme dans la chanson de Pierre Bachelet “ont dans leur cœur le soleil qui leur fait défaut devant leur visage” (c’est pas tout à fait ça mais ça y ressemble)…

    Cette aristocratie là, c’est celle en laquelle je crois, profondément, viscéralement, de toute mon âme… Faite de bonté, mais aussi de dignité, et d’humilité… Et qui rarement s’exprime, parce qu’elle est toute entière dans ce qu’elle accomplit tous les jours qui la brise mais dont elle ne se plaint pas…

    Cela dit, certains aristocrates au sens propre du terme, peu nombreux il est vrai… Sont eux aussi de cette aristocratie là, du même genre que celle des gens simples, dignes…

    C’est bien de cela qu’il s’agit, du racisme, des discriminations, quoi qu’en pensent les méprisants, les condescendants, toute une foule d’hypocrites dont certains se prétendent anti racistes mais le sont, racistes, bel et bien… Il y aura toujours à un moment ou à un autre, quelque chose dans leur langage, et même dans leur regard, qui les trahira…

    Le racisme, à vrai dire, va bien au delà d’une question d’ethnie, de mode de vie, de couleur de peau…

    Le racisme s’inscrit dans une perception de la culture de l’autre, de la crainte que l’autre nous inspire…

    Le racisme s’inscrit dans une perception que l’on a, que l’on a adopté, d’une catégorie sociale que l’on se refuse à fréquenter, dont on méprise la manière dont elle vit au quotidien…

     

    … Malheureusement – et c’est d’autant plus dans la réalité du monde d’aujourd’hui, en France notamment – cette “aristocratie là”, celle des gens modestes exerçant des métiers et professions “non valorisants”, celle des “gens du commun”… Ne constitue pas, loin s’en faut, une majorité…

    Beaucoup de ces gens “aboient avec les loups” et contribuent par leurs habitudes de consommation, par l’acceptation du toujours plus facile et plus à leur portée, par le renoncement, par la paresse, par les habitudes, par l’indifférence, par le souci d’un confort relatif “de base”… À faire des loups, de plus grands prédateurs ; ils donnent en quelque sorte du “grain à moudre” aux méprisants, aux condescendants… Et des votes pour le Rassemblement National, et de ces “gilets jaunes” qui n’ont pas grand chose à voir avec les “oubliés du Système” dont ils font peut-être partie mais en “mettant en avant” d’autres revendications plus “individualistes”, et cela avec des crispations et un petit air de racisme ambiant mine de rien…

    Et ça, c’est pas de l’aristocratie !

    … On peut-être poète, rêveur, idéaliste… Mais cela n’empêche pas pour autant d’être dans le réalisme pur et dur qui consiste à “ne pas prendre des vessies pour des lanternes “ !

     

     

  • Algorithmes et analyseurs de données, suite ...

    … Les algorithmes de Facebook et d’autres réseaux sociaux, qui pénalisent en censurant, en excluant 3 jours ou plus, des posteurs de commentaires et de publications jugés “inappropriés”… Se basent essentiellement sur des mots clefs, des termes déterminés à l’avance, inclus dans les programmes d’analyse, qui sont détectés parmi des milliards de données enregistrées, et cela en moins d’un quart de seconde…

    Mais les algorithmes et les intelligences artificielles, tous ces “neunœils qui voient et savent tout”, qui déclenchent des procédures automatiques d’exclusion, ou de dénonciation à des autorités de police, de justice… N’intègrent pas dans leurs logiques, dans leurs intelligences, les formulations “poético-subversives”, ainsi d’ailleurs que tout ce qui échappe, question vocabulaire, à leur “grammaire”… Autrement dit ils ignorent le langage des poètes insoumis, mais insoumis à vrai dire, autant aux Ordres qu’aux Désordres…

    Car dans le monde d’aujourd’hui, il se trouve que les Désordres en exposition, sont intégrés en données immédiatement transmises, grâce aux algorithmes, et que, dans la mesure où les Désordres font mode, ils deviennent Ordres contre lesquels il ne sied pas de déroger !

    Les algorithmes, et autant les Ordres que les Désordres… JE LES EMMERDE !

     

  • Retour dans les lycées, MAIS ...

    … Retour au collège, retour au lycée… Avec des “jauges” de 50% de présence (une place sur deux inoccupée)…

    Depuis un an, que d’interruptions de cours, que de lacunes accumulées, quel désastre pour les formations, les études, les savoirs non acquis !

    Pour les “forts en tout”, ceux et celles qui ont pu bénéficier de conditions, solutions de remplacement, par internet, et de surcroît bien équipés en matériels et appareils et avec une connexion au top, les lacunes, seront “marginales” quoique réelles tout de même… Donc, pas trop de dégâts…

    Mais en revanche pour les “niveau passable” voire “faible” ou même “déficient” jusqu’à “très mauvais”… Là, les dégâts sont considérables et irréversibles !

    Dans un contexte de société où la médiocrité en matière de savoirs et de culture est hélas déjà une triste réalité depuis plus de dix ans, et avec – ce qui n’arrange guère les choses – les “béquilles” que sont Google, les moteurs de recherche sur internet, pourvoyeurs de savoirs que l’on n’a plus dans la tête et dont on se sert n’importe comment… Les “béquilles” ou “prothèses” que sont ces “aides”, font de notre mémoire (de notre capacité naturelle à mémoriser, à se souvenir), un espace de plus en plus étroit, de plus en plus vide…

    Et les logiciels, tout ce qui est intelligence artificielle, les applications dont on se sert, tout cela, ça réfléchit et pense à notre place, ça nous réduit notre capacité à analyser, à déduire, à inventer, créer…

    Soit dit en passant, les nouvelles technologies (d’internet, du numérique, de l’informatique) mais aussi toutes ces autres technologies qui, depuis plus de vingt ans, ont changé notre vie au quotidien dans bien de domaines (électro ménager, HiFi, appareils photos, caméras, compact disc, cinéma, son, etc.)… Se sont surtout développées afin de satisfaire au plus grand nombre, privilégiant la facilité (notamment de résolution pour les photos et les vidéos) au détriment souvent, de la qualité (en matière d’image, de son)… Un exemple parmi d’autres : le vinyle (nos bons vieux disques 45 et 33 tours de jadis) remplacés par les CD (compact disc) ; et nos smartphones et i-phones qui ont tous une fonction photo/vidéo, et qui rendent, du coup, obsolètes, nos anciens appareils photo, et même les appareils photo/vidéo, caméras, camescopes, numériques, dont on se servait encore couramment dans les années 2005/2010…

    En conséquence tout le monde peut s’auto produire journaliste photographe, avec son smartphone ! … Mais “bonjour la qualité, la nuance, la finesse, de l’image… Puisqu’un simple clic et un arrangement sommaire de “zoom” suffit !

    Nous sommes bien là, dans une culture du “tout pour tous”, de consommation, d’hyper consommation à vrai dire, de prolixité, de “mitraillage” ! Une culture dont il ne restera plus rien dans cent ans ! Triste! Désolant!

    Alors vous je vous le dis tout net : dans cette “culture” là, notamment scolaire, d’études secondaires, et même universitaire après le Bac… Et dans un contexte de covid et post covid de lacunes accumulées, de déficiences de savoirs, de faculté de mémorisation réduite à “peau de chagrin”, de nivellement de la pensée et de si peu de crédit accordé à la réflexion… Que vaut, oui, que vaut un BAC 2020 ou 2021 avec 10/11 de moyenne ? Laissez moi rire ! …

    Dramatique pour le monde de demain !

    La seule raison d’être du “Tout pour Tous” c’est que le “Tout pour Tous” en servant de base, peut inciter chacun à s’élever au dessus de la base, dans la mesure où des “décideurs”ne sont pas ceux qui distribuent la même soupe quotidienne à tous, mais des “décideurs” qui apprennent à goûter, à sentir et à apprécier, et se font des transmetteurs de savoirs…

     

     

  • Algorithmes et analyseurs de données

    … Les algorithmes et les analyseurs de données, enfin tous ces appareils, instruments de mesure, sortes d’ordinateurs géants… Aussi performants qu’ils soient, permettant d’établir des statistiques, des tableaux d’évaluation, des réponses chiffrées en nombre, en pourcentages…

    Jamais en vérité, ils ne pourront donner, reconstituer l’image réelle, la réalité vraie… En particulier, par exemple, au sujet de la visibilité, de la portée, de l’impact, de ce que les uns et les autres, en tant qu’auteurs de ce qu’ils publient et diffusent sur des réseaux sociaux, dans des blogs ou des sites…

    Jamais de données, de résultats, de chiffres vrais… Juste un “aperçu” dans le meilleur des cas…

    Et encore moins – quoique cela serait possible, du fait du niveau atteint par la technologie – la provenance exacte d’une consultation, d’une visite, avec le lieu d’habitation, l’identité de la personne qui a lu et vu…

    C’est exactement comme le gosse gribouilleur (le gosse ou l’adulte homme ou femme d’ailleurs)… Qui écrit ou dessine dans un WC – en général il faut dire “des cochonneries” – mais pas seulement)…

    Passeront dans les WC de nombreux pisseurs – ou chieurs – quelquefois de simples curieux de ce qui se trace ou s’écrit dans les WC… Qui jamais, ne réagiront en réponse inscrite à la suite, dont on ne saura jamais qui les a vu ou pas… Et encore moins celui ou celle qui en est l’auteur…

     

    … En revanche, là où les algorithmes et les analyseurs de données sont très forts, s’avèrent vraiment performants… C’est lorsque ce qui braie et aboie et a “du répondant”, qu’ils donnent les résultats chiffrés les plus proches d’une réalité… que le commun des mortels soit dit en passant, a déjà discerné avant de consulter quelque donnée statistique que ce soit !

     

     

  • D'où vient l'échec de la pensée ?

    … Ce qui contribue à l’échec de la pensée dans le monde d’aujourd’hui, c’est, plus que le déficit de pensée aussi général qu’il soit, comme l’on peut le constater – quoique cela reste à nuancer, à étudier de bien plus près que l’on ne le fait - … C’est surtout lié au fait que les journalistes – écrivains, philosophes, essayistes, intellectuels, intervenant dans les débats lors d’émissions d’actualité et de politique à la télévision, ainsi que dans les articles qu’ils rédigent dans les journaux, dans les livres qu’ils produisent… Sont quasiment tous dans un “consensualisme ambiant” qui les conduit à se laisser porter par le courant d’opinion qui les porte, suivis qu’ils sont par leurs fidèles qui les écoutent et les lisent … De telle sorte qu’ils ont tendance à moins affiner, à moins mettre à jour leur perception du monde et des composantes de la société…

    Ainsi le “discours” se fond-il dans les opinions générales, ce qui contribue à réduire la force de la pensée, à faire finalement échouer la pensée…

    La “tonalité médiatique” ainsi que les décideurs se figent dans l’idée d’une croissance non seulement économique de marché et de consommation ainsi que de progrès technologique, mais aussi dans l’idée que la civilisation ne peut qu’à terme, être gagnante ; croître toujours plus et mieux pour davantage de bien être pour un plus grand nombre de gens sur cette planète.

    Et, en se figeant dans cette idée de croissance, les décideurs et les médias entraînent, de la manière dont ils fonctionnent, par tout ce qu’ils mettent en place, des centaines de millions de gens à penser de la même façon… À adopter en somme, un “modèle de pensée”… Qui lui, ce “modèle” là, ne peut échouer ! Ne peut que se généraliser ! Et rendre inaudible toute pensée différente et surtout en opposition à la pensée selon le modèle !

    C’est, aujourd’hui plus que jamais, aussi difficile que ce soit, le devoir des artistes, des penseurs, des écrivains, et de tous les hommes et femmes de bonne volonté, de redonner de la force, de l’indépendance, de la liberté, à la pensée… Et de se faire transmetteurs plutôt que possédants et affiliés seulement à ce que l’on appelle des élites, des élites rassemblées entre elles en comités…

     

     

  • Quand la vie te donne ...

    Quand la vie te donne

    … Parfois il arrive que la raison de pleurer, que la vie donne au quotidien, rend plus difficile le sourire à ce qui peut ôter la raison de pleurer…

    Dans un environnement de société au quotidien là où l’on vit, où l’on rencontre ou voit des gens autour de soi, en un espace pouvant varier d’un kilomètre de rayon à cinq cents kilomètres ou plus…

    Penser que 45 personnes sur cent en moyenne vont voter pour Marine Le Pen le dimanche 8 mai 2022…

    Savoir qu’autant sinon davantage de personnes autour de soi partout où l’on va, lors de déplacements en voiture, vont rageusement klaxonner à la moindre hésitation de ta part dans un rond point…

    Ne rencontrer autour de soi que des gens avec lesquels tu ne peux parler que du temps qu’il fait, que de choses très ordinaires de la vie… Ces mêmes gens qui, pour une écrasante majorité d’entre eux, n’ont “absolument rien à foutre” de ce que tu peux leur apporter parce que cela n’entre ni dans leur culture ni dans leurs préoccupations ; ces mêmes gens qui jamais, à aucun moment depuis le temps que tu les vois ou les rencontre, ne te posent la moindre question au sujet de ce qui t’intéresse et te motive dans la vie…

    Qu’attendre en effet, de tous ces gens qui “n’en ont rien à foutre” et qui pour bon nombre d’entre eux, sont des habitués du coup de klaxon rageur ?

    Tout cela occulte, hélas, ces raisons de sourire qui pourtant sont nombreuses, mais que la laideur du monde, que la sècheresse , la banalité, l’inconfort, la médiocrité, la difficulté, le caractère aléatoire, l’indifférence, le silence, l’absence de réactivité, dans la relation… Nous font oublier qu’elles existent ces raisons de sourire…

    Alors au matin des volets s’ouvrent, un coq chante, un chat traverse le jardin, des nuages s’étirent et se déchirent dans le ciel… Puis apparaît un même paysage, identique à celui d’hier et d’avant hier… Le paysage dont se satisfont, avec ces sortes d’ “arbres de mai” plantés de ci de là, qui ont remplacé les “vrais arbres”, des “promeneurs consommateurs” en files de bagnoles, en queues d’attente, en déambulations dans les galeries marchandes…

     

    … Mais bon, parfois aussi -ça arrive heureusement – le coup de bâton que tu reçois sur la tête, tu le sens beaucoup moins avec le soleil qui te chauffe à l’intérieur de la tête !

     

     

  • L'écriture inclusive

    … La complaisance à l’égard de l’écriture inclusive n’est en aucune façon la marque d’une ouverture d’esprit…

    C’est, dis-je, plutôt une “parodie” d’ouverture d’esprit, voire même une insulte à l’ouverture d’esprit…

    L’écriture inclusive fait “pencher la balance” du côté de l’obscurantisme et ses promoteurs sont de “sombres crétins”. ( Excusez moi, “sombres crétins” c’est “un peu expéditif” comme “formule” mais bon...)

    Question transcription dans un texte écrit lorsque l’on lit : les avocat-e-s, ça ressemble à rien, c’est une destruction de la transcription du langage par l’écriture, du fait qu’à lecture, le “e” accompagné d’un trait de chaque côté, c’est assez gênant ; et de surcroît, comment peut-on prononcer de vive voix “les avocat-e-s” quand il y a en cour de Justice, présents des hommes avocats et des femmes avocates ?

    Il n’y a pas que je sache, de son de voix, qui exprime le tiret ! Et si ce son pouvait s’émettre, alors est-ce que l’on “zézayerait” le “s” du pluriel ? Je n’arrive pas à imaginer, ce que cela donnerait “les avocat-e-s” par la parole prononcée, articulée !

    Donc, grammaticalement, l’écriture inclusive (avec “e” accompagné de chaque côté par “-” et suivi de “s” au pluriel, c’est totalement incorrect, inacceptable, absurde !

    Une manière “malsaine” et d’une totale hypocrisie, de surcroît “contre productive”, de “promouvoir” l’égalité hommes femmes, par l’adoption de l’écriture inclusive ! ( l’on ferait mieux, ce serait plus juste et surtout plus intelligent, de commencer par instaurer l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes, ce qui, dans certaines professions, activités et métiers, en France, n’est toujours pas le cas) !

    Si l’on voulait vraiment “féminiser” en privilégiant le féminin sur le masculin – ce qui à mon sens “serait plus acceptable”, il faudrait alors dire et écrire pour les personnes exerçant la profession d’avocat : “les avocates”… Mais dans ce cas, cela voudrait dire que la profession d’avocat ne serait exercée que par des femmes… Ce qui serait faux, absurde !

     

    L’ouverture d’esprit c’est comme la tolérance : l’on ne peut pas faire n’importe quoi au nom de l’ouverture d’esprit, ou au nom de la tolérance !

    La complaisance est une triste parodie de la tolérance et de l’ouverture d’esprit ! C’est entrer dans la régression, que d’être complaisant ; c’est aussi du renoncement, de la lâcheté ; c’est accepter la médiocrité ambiante en matière de culture et de relation, par la recherche devenant habituelle de la facilité dans l’usage de la parole et de l’écriture… (C’est hélas le sens dans lequel évolue le monde, la société, la civilisation d’aujourd’hui- notamment par rapport à ce que l’on a connu dans le milieu du siècle précédent, le 20ème)…

     

  • Armes à feu en vente sur Amazon, suite ...

    … Dans le catalogue des produits toutes catégories Amazon, je pense qu’en ce qui concerne les armes à feu, un acheteur résidant sur le territoire français se connectant sur le site Amazon avec son ordinateur et son smartphone et son forfait internet Orange, SFR, Bouygues, etc. souscrit en France (un forfait pouvant être utilisé hors de France sous conditions particulières de pays et de durée)… Ne pourra trouver dans le catalogue en “armes à feu”, que ce qui, dans le cadre de la législation française est autorisé à l’achat : par exemple un pistolet Beretta propulsant des balles de 6 millimètres pesant 0,25 gramme à une vitesse de 180 km/h sur une distance inférieure à 10 mètres… Ce qui déjà est “assez costaud” comme arme !

    Amazon étant mondial, il est certain, que depuis un ordinateur ou un smartphone, par internet grâce à une connection appropriée qui ne s’établit pas par le biais d’un opérateur Orange France, SFR France, etc.France ; un acheteur peut donc avoir accès à un catalogue amazon où en catégorie armes à feu, il va trouver l’arme qu’il souhaite acquérir… par exemple un fusil mitrailleur, un lance roquette, une kalachnikov, des grenades offensives, etc. …

     

    … Considérons par exemple, un quidam qui veut acheter un fusil de chasse (autorisé par la législation française pour les chasseurs ayant un permis de chasse), et qui commande sur amazon un fusil ayant la capacité d’abattre un sanglier…

    Le formulaire de commande pour un tel article (un fusil de chasse pour sanglier) comporte-t-il une ligne qu’il faut servir en joignant une copie en pièce jointe, d’un permis de chasse ? J’en doute…

     

     

  • Les vide-greniers

    Vide grenier

    … Les vide-greniers sont des marchés qui n’ont rien à voir avec les marchés de l’Ordre mondialisé…

    Ce sont des étalages, en quelque sorte, de ce qui demeure de vies disparues, ou de vies que l’on ne vit plus ayant été faites de toutes sortes d’objets, de vêtements, d’appareils dont on s’est servi…

    Tout cela ayant une histoire, que le promeneur et éventuel acheteur, circulant entre les allées, s’arrêtant devant un moulin à café, une antique bicyclette, un outil rouillé, un service de table, une lampe, un globe terrestre, un Atlas aux pages décollées… Ne connaît pas mais peut imaginer…

    Et c’est fou, les imaginaires qui peuvent se “construire” en face de bien de ces objets d’une vie quotidienne disparue…

    Dans un certain sens, cela me fait penser à ces tombes anciennes, sans nom, sans date, dans des cimetières dont je parcours les allées… D’où sous des tertres recouverts d’herbes, ou d’où, comme de pages de livres de pierres, surgissent dans un imaginaire qui nous vient, cette femme ou cet homme dont nous ne savons rien mais qu’à notre façon nous ressuscitons…

     

  • L'on trouve de tout chez amazon, y compris des armes à feu

    Beretta

    … Par exemple ce pistolet Beretta (image jointe) longueur 22 cm, hauteur 14 cm, épaisseur 3,5 cm, pouvant tirer des balles de 6 mm de 0,25 g, vendues avec en plus de l’ “article” par lots de 3000…

    Sur le paquet, rien n’apparaît du contenu, le colis est livré à domicile comme n’importe quel colis ordinaire…

    Le prix, proposé par amazon pour ce pistolet Beretta, est de 44, 95 euro ! Livraison gratuite sous 48 h.

     

    Et l’on s’étonne qu’en France et en d’autres pays où les ventes d’armes sont prohibées – sauf autorisation/justification, l’on puisse se procurer des armes pouvant tuer !

     

    Selon Agrippa ( application nationale de gestion du répertoire informatisé des propriétaires d’armes à feu en France ) , sur un total estimé à dix millions d’armes à feu en circulation dans l’Hexagone, 2 147 850 armes ont fait l’objet d’une déclaration, la moitié d’entre elles ayant fait l’objet d’une autorisation accordée… (par exemple pour les chasseurs).

    Cela représente donc près de 8 millions d’armes à feu “circulant dans la nature” en toute illégalité !

    Et encore, ce nombre de 8 millions d’armes en circulation, chez des gens, dans des voitures, dans son sac, partout où l’on peut se déplacer sans être contrôlé, en tout lieu où l’entrée n’est pas soumise à une fouille, un passage de détection objets dangereux… Ce nombre n’est-il en fait que subjectif… Puisque selon d’autres enquêtes sur la détention d’armes, 32% de Français possèderaient une arme !

     

  • Application "Tous Stop Covid" dès le 9 juin

    … Au sujet de ce “Pass Vaccination” obligatoire à partir du 9 juin, je suis “POUR” et j’en ai dit les raisons, je n’y reviens pas…

    Soit dit en passant, des “neunœils qui voient tout savent tout” ça fait des années déjà qu’il y en a partout avec les applis intégrées, Google, Microsoft, tous les centralisateurs hébergeurs de données, ainsi que la Police, la Gendarmerie, les grandes administrations, les géants du Web et de l’e-commerce , etc. …

    On vit avec ; oui y’a des abus, des craintes, des questions à se poser, notamment avec AWS (Amazon Web Storage) le pire de tous, que même Google utilise alors que Google a déjà sa propre centrale de données… Ainsi que d’autres géants du Web fournisseurs de musique et de films en téléchargement, tous clients de Amazon Web Storage qui est entre tous, et de loin, le plus puissant centralisateur de données souvent revendues à des partenaires et même à des concurrents d’amazon…

    Et cela ne va aller qu’en augmentant dans les années à venir… Après tout, nos sociétés, notre civilisation, nos modes de vie, les gens du commun que nous sommes chacun, partout dans le monde, tous ces “neunœils” eh bien, c’est nous tous qui avons contribué à ce qu’ils existent et à ce qu’ils nous épient…

    Et de même, les milliardaires, les actionnaires, le travail précaire, le dérèglement climatique, les inégalités sociales, les partis politiques au pouvoir, dont les plus autoritaires d’entre eux, c’est nous qui avons fait exister tout ça ! … On peut pleurer, on peut en faire des manifs et des manifs ! On n’a que ce qu’on mérite – sauf sans doute celles et ceux qui à leur manière, ont contribué le moins possible à “mettre cent balles dans le Dada” et qui, comme ils ont pu en fonction de leurs moyens, de leur capacité de réflexion et d’agissement, se sont opposés et ont résisté et résisteront encore…

     

    L’application “Tous Stop Covid” pose cependant un problème non négligeable : celui qui concerne les personnes possédant des téléphones portables, des i- phones et des smartphones avec seulement un forfait téléphonique auprès de leur fournisseur opérateur incluant – pour tous les appareils quelque soit le modèle – un forfait automatique compris dedans de 100 Mo internet…

    De tels appareils permettent tout juste de consulter sa boîte courriel à condition de ne pas écrire envoyer beaucoup de messages notamment accompagnés d’une photo ; et pour entrer des applications sur ces appareils, donc, pour télécharger ces applications, un internet 3G/4G s’impose avec un forfait nettement supérieur aux 100 Mo offerts…

    Une appli une fois installée, après, ne consomme plus de données entrantes/sortantes mais au départ, oui, il faut un forfait internet adéquat, afin de pouvoir effectuer le téléchargement…

    Et les personnes possédant des appareils sans forfait internet autre que les 100 Mo de base standard, il y en a “des légions” et de toutes tranches d’âge et catégories sociales ! (Sans doute autant que des personnes ayant des forfaits illimités en téléphonie et – en général- 30Go d’internet en 3G/4G par mois)…

    La Sécurité Sociale va fournir le “QR code” à tous, après la 2 ème dose de vaccin, lequel QR code pourra être intégré dans son appareil (via une application? - je n’ai pas encore étudié la question dans le détail )…

    Je pense déjà à tous ces gens assez âgés voire très âgés qui “n’y connaissent rien à tout cela”, n’ont pas même d’ordinateur (mais il n’y a pas QUE des gens âgés)… Comment ils vont faire ? À l’entrée d’un restaurant, d’un cinéma, d’une salle de spectacle où se produit un artiste, un chanteur ? … Bon, il y aura, c’est vrai, des solutions, “ne dramatisons pas trop”!

    Dans une société aussi complexe dans la “grammaire” de toutes ses composantes” (une “usine à gaz”, un “amazon”!) “il n’y a pas de miracle”… Enfin si y’en a un, de miracle : des p’tits bouts de gentillesse, de délicatesse, de prévenance ; des pt’its bouts de chic et de classe, de simplicité, d’un bout à l’autre des “échelles sociales et des cultures”, présents bien que peu visibles, un peu partout, au hasard de quelques rencontres, situations, au quotidien! … Et ça, les “neunœils”, ils peuvent les zieuter, les inclure dans leurs données…

     

  • "Biopic", encore un anglicisme !

    … “Biopic”… Je ne connaissais pas ce terme (encore un anglicisme)… Sans doute l’ai-je vu quelque part sans que j’y prête attention… Il est vrai que ce qu’il aurait pu m’évoquer (qu’il m’a peut-être d’ailleurs vaguement évoqué)… N’entre pas dans ma culture, et en conséquence j’aurais bien du mal à l’intégrer, ce terme, dans mon vocabulaire…

    J’ai donc recherché la signification de “biopic” : œuvre de fiction en film ou vidéo (cela peut donc être un court métrage), centrée sur une description, une biographie (histoire racontée) d’un personnage ayant réellement existé, ce personnage pouvant être celui qui se met lui-même en scène, et qui tient le rôle principal…

    “Biopic” peut-être rapporté, à la place d’un film, d’une vidéo, d’une mise en scène d’un moment de sa vie, en un récit écrit, un roman -en général court – ou une nouvelle…

    Quoi qu’il en soit, “biopic” en film ou en récit romancé, cela me fait penser à toutes ces histoires que les gens écrivent pour raconter quelque chose sur eux mêmes, et aussi à ces “stories” publiées sur Facebook… Piètres “productions” en règle générale… Et “dans l’esprit du temps que nous vivons”, un temps qui s’apparente à un paysage assez morne dans l’ensemble – mais où “paraît-il” – il y pousse des sortes “d’arbres de mai”… Les “vrais arbres” n’étant plus vénérés, ne faisant plus rêver…

     

    … Cela dit, un paradoxe me surprend – et je ne sais quoi en penser à vrai dire…

    Mardi 25 mai sur France 2 entre 21h et 23h 30, je regardais “Retour de terre inconnue”, l’émission préférée des Français selon une enquête d’audimat portant sur le nombre de téléspectateurs en écoute de l’émission…

    J’imaginais tous ces millions de Français, de gens “du commun” en général, tels que vous et moi, au moment de la fin du film documentaire, “la larme à l’œil”, très émus, bouleversés…

    Il faut dire que 2 à 3 fois dans l’année, lorsque passe cette émission à la Télé (qui n’est plus alors la “Tu-es- laid”) -rire – la fin se déroule toujours sur le même mode – d’émotion et de larmes lors de la séquence des adieux…

    Avec bien sûr, la “philosophie” qui se dégage de l’aventure hors du commun en terre inconnue, mettant en avant ces “valeurs éternelles” au sujet du “rapport à l’autre”, des “beautés du monde” etc. …

    Tout le monde, absolument tout le monde, souscrit à cela ! … Et durant quelques minutes, enfin dans le temps qui est celui de l’impact, de la portée de ce qui a été montré ; l’on a l’impression d’entrer dans une dimension d’humanité, de réflexion, d’interrogation…

    Mais très vite, dès le lendemain matin même, c’est la réalité dans laquelle on vit au quotidien qui “reprend le dessus” – et c’est là qu’est le paradoxe : retour en territoire (ou environnement) connu, soit le monde de l’individualisme, un monde de violences, d’agressivité, de non partage, de frictions et de crispations, de consommation effrénée, de domination des apparences, d’un rapport à l’autre qui n’a plus rien à voir avec ce qui a été montré dans l’émission…

    Il y a dans ce paradoxe, quelque chose de “désespérant”, ou qui met en colère… Et dans la mesure où la pesanteur de la désespérance, et l’expression de la colère, se font envahissantes, c’est bien là, sur ce “chemin là” que l’on se perd en se fondant sur des repères que l’on se fait soi-même, des sortes de “vérités” qui ne sont que des “éléments d’une vérité plurielle, infiniment plurielle, aussi plurielle que la réalité de l’univers dans sa complexité et dans tout ce qui compose la réalité de l’univers…

    Ainsi toutes ces vérités que l’on se fait soi-même, auxquelles on croit et que l’on voudrait universelles… Font elles tout ce que l’on raconte, tout ce que l’on écrit, que l’on montre aux autres , dans, précisément ces “biopics”, ces “stories”, ces “journaux intimes”, ces récits d’autofiction et autres productions romanesques en rapport avec ce que l’on a soi-même vécu…

    … Peut-être le “passage” ou la “porte” dont on rêve l’ouverture sur un “ailleurs” pouvant être différent et si possible meilleur… Existe-t-il lorsque se fait “une conscience aiguë en nous, de l’immense pluralité de la vérité…

    Mais ça, c’est pas la réalité actuelle de notre vie au quotidien… D’être conscient de la pluralité de la vérité !

     

     

  • L'on se trompe toujours de cible !

    Poutou

    … Et si, on remplaçait la photo du “PAS TOI” ci dessus telle qu’on la voit, par, au lieu de ce policier… La photo d’un joueur du PSG… Ou même, encore mieux, la photo du dirigeant de Amazon France ?

    Je ne pense pas qu’il faille, en effet, “remercier” le PSG, ni le dirigeant d’Amazon France, pour leur contribution à la lutte contre la pandémie de coronavirus!

    Ces “gens là” sont-ils au service de la communauté des citoyens de ce pays, la France ?… Sinon, les joueurs du PSG, pour leur gloire et pour les applaudissements de leurs fans ou “followers” ; et le dirigeant d’Amazon France pour sa “vision du monde selon Jeff Bezos”!

    “C’est toujours pareil dans ce monde où l’on vit – et auquel on participe à une écrasante majorité – on se trompe de cible !