Articles de yugcib
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La Garden Party du 14 juillet, de 1880 à 2009
- Par guy sembic
- Le 17/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Tous les ans le 14 juillet depuis 1880 jusqu’en 2009 inclus, une garden party était organisée dans les jardins du palais de l’Elysée, réunissant les “huiles – les sous-huiles” – la Jet Set des grands artistes à la mode, bénis par les Autorités, les grands écrivains et intellectuels ayant leurs entrées dans le Saint des Saints, les grands économistes, les personnages de plateaux de télévision, et de toute une pléthore de gens faisant la Une de l’Actualité, Grands Guignols ou “bouffons du Système”, plus quelques crétins endimanchés ou tenues décontractées (de marque) voire même quelques “marginaux” piercingués tatoués “pour faire bonne mesure – culture plurielle…
En 2010 Nicolas Sarkozy a décidé de supprimer cette “fête”, et par la suite, ni François Hollande ni Emmanuel Macron ne l’ont rétablie, remise sur le tapis…
Depuis 1880, traversant les 3ème, 4ème et 5ème République de la France, cette “manifestation” de “Jet Set” dans les jardins de l’Elysée, était une insulte faite au peuple Français, une ineptie, de la “poudre aux yeux”, un gâchis, une orgie de bouffe, d’apéros et de pinard, de cocktails – l’on peut imaginer les haleines chargées dans les “petits conciliabulles en apparté”… Et peut-être quelque “perlouze mal écrasée” ou quelque rot ou gargouillis intestinal intempestif non maîtrisé…
À ma connaissance, dans aucun autre pays Européen, notamment dans les pays scandinaves, il y avait l’équivalent de cette “fête” autour d’un chef d’état ou président, une fois l’an pour fêter, célébrer la naissance d’une Nation ou une grande date historique ayant marqué un pays…
Soit dit en passant, la 3ème république, de 1870 à 1914 (après, peut-être “un peu moins”) que l’on a appelé “la belle époque”… Laissez moir rire ! La “belle époque” oui, pour une minorité de riches, de profiteurs, de privilégiés… Après l’écrasement de la Commune en mai 1871, quelques anarchistes guillotinés à la fin du 19 ème siècle, et des centaines de milliers de pauvres se tuant au travail et vivant dans des logements insalubres, des salaires de misère, les femmes réduites à la domesticité et interdites de parole et de vote, les curés omni présents… Bon c’est vrai, y’a quand même eu Jules Ferry avec l’école publique républicaine et obligatoire à partir de 1881… Et les premiers instituteurs (et institutrices) qui “y croyaient” et ont posé pour ainsi dire la “pierre angulaire” de la culture “égalité liberté fraternité” dans le principe éducatif…
Mais bon, ce qu’il y a de vrai aussi, c’est que les garden party du 14 juillet dans les jardins de l’Elysée, en 1885 – et encore en 1922 avant la TSF – n’étaient évoquées que dans quelques organes de presse d’information…
Néanmoins, avant et après la suppression de la Garden Party du 14 juillet au palais de l’Élysée, il n’en demeure pas moins que bien d’autres Garden Party de Jet Set et même de gens d’une classe sociale relativement aisée, se tiennent, en d’autres jours que le 14 juillet, notamment dans ce qu’il est convenu d’appeler des “universités d’été” de partis politiques, en des lieux tels que le Fouquet’s ou la “Maison de la Chimie” ou encore dans des parcs de grandes demeures ou châteaux, à l’occasion de mariages, de fêtes, d’anniversaire, de célébrations de réussites et événements marquants…
C’est que la “culture” des apparences, du pouvoir et de l’argent, dans ce qu’elle a d’ostentatoire, d’insolent, de provoquant ; exposée à la télévision, dans les journaux et dans les magasines, relayée sur les réseaux sociaux par ceux qui suivent ces “événements” ou les imitent entre “amis et connaissances de même confrérie”… N’est pas prête à disparaître !
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De l'argumentation
- Par guy sembic
- Le 16/07/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Dans tout ce qui est argumenté en un sens ou en un autre, quel que soit le sujet, en particulier si c’est un “sujet sensible”… Il y a le plus souvent “une part de vrai” qui, certes, ne modifie en rien notre conviction personnelle, mais doit cependant être écouté, considéré…
Ce n’est point, dans la réalité des rapports humains au quotidien, ce qui prédomine loin s’en faut, l’écoute, la considération… Qui passent souvent pour de la complaisance ! Ou de la complicité pour la pensée consensuelle voire pour les décideurs et les dominants, ou au contraire pour une adhésion à la désobéissance systématique et inconditionnelle…
Il ne s’agit pas d’obéir ou d’adhérer, mais de réfléchir, puis de choisir en toute liberté et responsabilité et en acceptant les conséquences possibles de son choix…
Le “remède” -si c’en est un – à ce mal (celui du parti pris inconditionnel) c’est l’humour, l’humour caricatural, iconoclaste, la moquerie insolente, tout cela qui, en quelque sorte, par la formulation, le dessin, “expurge” l’impensable, le scandaleux, l’infaisable… Quoiqu’avec le risque que l’infaisable se fasse faisable…
Il demeurera toujours, quoi qu’il soit, quoi qu’il arrive, quoi qu’il soit dit ou écrit… L’être en face de lui même, par lui-même, dans le fond de lui-même, tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours, entouré d’amis et de “pas amis”…
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Ça vous fait rêver ?
- Par guy sembic
- Le 15/07/2021
- Dans Anecdotes et divers
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… Cela vous fait-il rêver ?
Moi pas ! Déjà, ils ou elles auront dû, présenter chacun, chacune, leur pass sanitaire ou leur certificat ou QR code de non contagion, avant d’entrer dans ce “restaurant de charme” que je vais appeler l’ Amphitrion (menus de 40 à 80 euro)…
“Par chance” pour chacune de ces personnes – masquées – “étudiant” la carte (l’on imagine un regard “circonspect” à la vue de la dénomination très inhabituelle d’un plat et de son accompagnement)… On va dire que l’une d’entre elles a été invitée par les deux autres, et que chez elle d’ordinaire, elle se limite à “jambon pâtes” ou “thon riz”… “Par chance” donc, leur pass sanitaire fait état d’une première injection réalisée le 30 mars 2021 et d’une deuxième réalisée le 1 er juin 2021… Du moins pour deux d’entre elles. Quand à l’autre, celle invitée, elle présente un QR code de non contagion daté de la veille. Soit dit en passant, depuis le 21 juillet 2021 (nous sommes le 5 août) cela fait le 7 ème QR code test négatif au covid, qu’elle présente, le premier pour se rendre dans un Leroy Merlin acheter une serrure de sécurité afin de remplacer la serrure ancienne qui s’était bloquée…
Notons que si les deux vaccinées l’avaient été, vaccinées, du 31 juillet (nous sommes le 5 août) elles n’auraient pu à l’occasion de l’anniversaire de leur amie, envisager de “fêter l’événement” en ce “restaurant de charme” qu’est l’ Amphitrion…
L’hôte d’accueil à l’arrivée de ces jeunes femmes que l’on imagine “chic et classe” n’a absolument rien à craindre de leur comportement au moment de la demande de présentation du pass sanitaire…
Toujours est-il que, bien que toutes les trois étant “personnes sans aucun risque” ( ainsi que l’hôte d’accueil, les serveurs, le cuisinier, le patron, la patronne) , il faut “quand même porter un masque” – sauf bien sûr, durant le temps qu’il faut afin de porter en bouche ce qui se trouve dans l’assiette, ainsi que pour boire dans un verre de cristal de Baccarat, le Pouilly-fumé AOC Baron de Ladoucette 2018…
J’en rêve ! … Au dessus de mon assiette de pâtes spatzels alsaciennes aux miettes de thon Albacore, et d’un verre empli d’un Côtes du Rhône à 2,90 euro la bouteille de 75 cl, dans ma cuisine non intégrée et en regardant par la fenêtre, gambader trois belettes sur un gros tas de planches et de tuiles au fond de mon jardin tout juste débroussaillé…
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Assis sur un banc, un jour d'été ...
- Par guy sembic
- Le 15/07/2021
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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Chienlit...
Silence étouffant et petites mouches tourbillonnantes d'après midi de juillet...
Visages en beurre rance et sourires constipés...
Le temps de vivre est court mais assez long pour ce que l'on fait de ces jours qui passent...
Tu bandes si le vent sent le museau qui te plaît, et tu délaisses les fayots du menu à dix balles pour ne pas péter en face des belles clientes de ton épicerie à poèmes...
Et tu fermes la gueule de ton coeur si tu croies vivre dans un pays de culs et de ventres...
Avec une femme amoureuse on ne s'ennuie jamais...
Avec une parfaite épouse on ne sait plus où poser ses pieds...
Il faudrait, pour éteindre ce feu qui brûle dans la tête, cent mains tendues, deux cents regards d'amis, des nuits où l'on ne se quitte plus, des verres qui ne cessent de se vider, des mots en torrents bouillonnants qui dévalent... Et l'ivresse du coeur, le saut à l'élastique de l'esprit, et les toutes premières couleurs retrouvées des jolis dessins de notre enfance...
Il faudrait, pour éloigner cette vie qui fuit dans les certitudes et les habitudes en eau de vaisselle par le trou de la baignoire, exulter jour et nuit de tout ce qui vibre, respirer toutes ces fragrances subtiles de femmes et de filles et de fleurs et de sucs et de terres et de bords de mer ; s'émouvoir, aimer, écorcher l'enveloppe de la bulle avec le déraisonnable et nécessaire espoir de quitter la bulle en demeurant relié au coeur de la bulle qui a cessé d'être prisonnier...
La grosse mouche qui vibre sur le morceau de viande est encore plus fine mouche qu'un humain mâle qui se vautre sur le corps d'un humain femelle sans laisser d'autre trace que celle de sa crasse...
Jolie femme qui pète éloigne les hommes de tête mais n'étouffe pas les soupirs des hommes de bas ventre...
Bel homme qui rote fait fuir les belles de coeur et d'esprit mais ne décourage pas les rombières qui mouillent leurs dessous...
L'humour excuserait presque l'absence de culture et la mauvaise orthographe pourvu qu'il ne “vole point trop bas”... Mais une bonne culture générale et une orthographe impeccable sans aucun humour, c'est un peu raide à supporter...
Une femme bien habillée, sans inutiles fioritures et peinturlures, bien coiffée, bien chaussée, même passablement jolie, c'est plus excitant qu'une femme nue étendue sur le sable ou sur les galets d'une plage...
Ce que l'oeil reçoit de la femme élégante, simple et délicate à ravir, suscite émoi, frisson électrique, attente secrète de la rencontrer s'il est possible, et porte cet instant de bien être, intime et profond, qui a explosé, sur un chemin de souvenir que l'on retrouve toujours...
… Écrit le 31 juillet 2016… Cela fait cinq ans déjà…
La “chienlit” – soit dit en passant, ce terme dont fit usage le Général Charles De Gaulle en mai 1968 – la “chienlit” donc, en 2021… Elle pue la haine, la discrimination, l’arrogance, le fanatisme, des uns et des autres, BAC plus 5 ou 3ème de ZEP sans BEPC…
La “chienlit” elle est devenue bourbier purulent sur fond de covid avec quand même des tentes Décathlon pour séjours en montagne ou à la mer et des vélos high tech de randonnée, et des festivaux en masque et des QR code pout tout – tout – tout – archi tout…
Mais la “chienlit”, bordel, elle aura peut-être pas le dernier mot! Ça s’ra très dur pour l’émerveillement, pour tout ce qui reste de la beauté du monde, pour la bonté, pour la gentillesse… Ça s’ra très dur, oui… Ça s’ra herculéen, peut-être même prométhéen (quoi que…) … Mais y’ a encore des chances qu’elle se fasse circonvenir, assiégée, la “chienlit”, déposant ses merdes comme les vaincus déposant leurs armes…
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Des masques qui puent ...
- Par guy sembic
- Le 15/07/2021
- Dans Anecdotes et divers
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… Lorsque je débutais, aux “PTT” au centre de tri postal PLM à Paris (la “Poste pététique de l’époque) en été 1967 – j’avais 19 ans – et que, durant mes jours de repos je parcourais, en vagabond, les rues et quartiers de Paris, il m’arrivait afin de “satisfaire un besoin naturel”, de me rendre dans une “vespasienne”… Il y en avait en effet, à l’époque, un peu partout dans Paris, de ces “toilettes à pipi”, dont certaines il faut dire, étaient “assez dégoutantes” puant l’urine à vingt mètres à la ronde, et de surcroît, ce qui me surprenait énormément, je voyais souvent dans la rigole de la pissotière, des morceaux de pain trempés…
Un copain, très au fait de “certaines déviances” en matière de sexualité marginale, m’informa que “ces bouts de pains” étaient déposés “à dessein” par ce que l’on appelle des “renifleurs” qui venaient ensuite ramasser ces bouts de pain, les faire sécher puis les respirer, paraît-il que cela procurait une jouissance…
Me souvenant de cela, j’ai imaginé, depuis que le port du masque s’est généralisé (un an depuis le 20 juillet 2020) partout dans les lieux clos et pas mal de lieux en plein air ; que certains de ces “renifleurs” pouvaient récupérer des masques jetés ou même prendre des masques jetables neufs ou en tissu, les imprégner des humeurs de leur “zob” pour les hommes, de leur “chatte” pour les femmes, voire de leur “trou de bale” et ainsi, se délecter de l’odeur prise par le masque…
L’on peut “extrapoler” d’ailleurs, imaginant que ces “renifleurs” se fassent un “cinéma” en s’inventant en pensée un visage de jeune femme ou de jeune homme, tout en reniflant la puanteur de zob ou de cul, du masque…
C’est que… Dans ce monde où nous vivons… “On aura décidément tout vu” avec l’idée “qu’il en faut pour tous les “goûts” ! (rire)…
Cela dit j’ai dans l’idée que les “renifleurs” sont plus souvent des hommes que des femmes (si c’est de ma part un préjugé, que l’on me pardonne)…
À propos – avec l’écriture inclusive – est-ce qu’on dit “des renifleuses” (ce qui n’est pas exactement, “de l’écriture inclusive”)… (rire)…
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Le pass sanitaire, ce qui va s'ensuivre ...
- Par guy sembic
- Le 14/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Je viens d’avoir pris connaissance des mesures prises au sujet du pass sanitaire, en les lisant dans le détail, dans un article d’information de presse sur le Net…
J’avais bien écouté l’allocution d’Emmanuel Macron, la veille au soir, au JT de 20h, mais je n’avais pas encore pris conscience de ce que cela représentait, comme difficultés de mise en application, et surtout aux conséquences que cela allait avoir, dans les rapports sociaux au quotidien…
En effet, demander un cafetier ou à un restaurateur, de vérifier si un habitué du lieu (ou un client de passage) a bien son “pass” ou son certificat de non contagion, va obligatoirement générer des tensions très fortes, contribuer à créer des incidents fâcheux (ce qui se comprend et bien que l’on puisse le regretter)…
Que l’on soit pour ou contre, cela pose un gros problème. Car nous ne sommes pas, loin s’en faut, dans une “configuration de relation sociale” apaisée, prétendument fondée sur la responsabilisation de chacun, mais au contraire dans un “climat social très dégradé, de violence, d’agression, de déni, de contestation, où chacun, au nom d’une liberté qu’il revendique, veut “faire ce qu’il veut” sans devoir en payer le prix, accepter les conséquences…
Un contexte de société, de vécu, de situation, de relation à l’autre, où les uns autant que les autres ont leur raison ne pouvant être comme ça, éclipsée, déconsidérée, rejetée, balayée d’un revers de main ou d’un coup de poing asséné !
Si je comprends bien, ou “crois comprendre”, c’est que le cafetier en cause qui ne vérifiera pas, s’il est avéré que son client contracte le covid dans son établissement, par un autre client infecté (avec le “traçage”, la technologie investigatrice) il risque de se voir retirer sa licence, ou de devoir fermer son établissement.
Alors le choix pour ce cafetier : soit se faire tabasser par un récalcitrant, soit contre son gré, se faire flic ou vigile (ce qu’il n’est pas).
Dramatique ! Absurde!
Sans compter d’un côté tous les “résolument anti” (opposés aux mesures covid et aux dispositions contraignantes) tous aussi engagés les uns que les autres dans le déni et dans la violence) – se retranchant dans des idéologies , des visions et des cultures aussi obscures que divisantes, entre autres les complotistes et quelques “intellectuels” de divers courants ou tendance “de mode” et assez éloignés en général du quotidien de vie des gens du commun… Et d’un autre côté, tous les “résolument pour” qui eux aussi se retranchent dans leurs idéologies , leurs visions et leurs cultures se fondant sur une connaissance scientifique dont ils méconnaissent les limites ; avec eux aussi, leurs “intellectuels donneurs de leçons de morale”, souvent complices des décideurs et des dominants, de l’Ordre du monde et de la pensée consensuelle…
Et pour l’accès aux centres commerciaux, je pense à des Leclerc, des Intermarchés, des Carrefour Market, des Bricorama, des Leroy Merlin, des Décathlon, etc. … Sans ce pass sanitaire – de 15 jours d’ancienneté obligatoire – ou sans certificat datant de moins de 48h, de non contagion, comment et où les gens ne pouvant entrer dans les centres commerciaux, pourront-ils se ravitailler, autrement que dans les petits commerces de proximité (pour autant qu’ils existent là où l’on vit) ?
Il faudra donc, pour les non vaccinés (réfractaires ou hésitants ou pas convaincus) se résoudre tous les deux jours à se faire tester, et à chaque fois, obtenir le QR code ou le document justificatif…
Un vrai “parcours du combattant” ! Nous allons tout droit, en plein dans la discrimination, dans le contrôle – pour ne pas dire le “flicage” systématique, dans une vie quotidienne d’état d’urgence, de relation pourrie, de suspicion…
Et tout ça, parce qu’en “haut lieu” selon une idéologie à la mode un peu “bizounours sur les bords”, l’on a misé sur le “comportement respons able des gens”, sur leur compréhension, sur leur capacité de réflexion, etc… Une “idéologie” qui est à cent lieues de la réalité brute !… Mais qu’il faut, réalité oblige finalement, revoir à la baisse et donc se résoudre à ces mesures contraignantes jugées par certains “liberticides” (ils n’ont pas tort, mais pas raison non plus, ces “certains”)…
Il eut mieux valu tant qu’à faire, imposer au plus tôt possible la vaccination obligatoire pour tous, comme on le faisait dans les années 1950 contre certaines maladies infectieuses (dont la tuberculose, la variole, la diphtérie et le tétanos entre autres)…
Seulement voilà : dans les années 1950, il n’y avait pas les lobbies mondialisés de l’industrie pharmaceutique, il avait moins de milliardaires et d’actionnaires, on était question société, civilisation, mode de vie, mœurs, habitudes de consommation, culture, éducation, rapport de relation, dans un tout autre monde que celui d’aujourd’hui (pas forcément meilleur, bien sûr, et même très dur, inconfortable, difficile à vivre, on ne peut le nier!)… En somme nous étions et ce jusque vers l’an 2000, dans un monde qui, bien qu’ayant évolué question technologie et mode de vie, avait toujours été le même depuis les grandes civilisations de l’Antiquité…
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Une question au sujet du "pass sanitaire"
- Par guy sembic
- Le 13/07/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Dans un lieu public où n’ont pu pénétrer que les vaccinés et les non vaccinés prouvant qu’ils ne sont pas infectés, où a donc disparu, pour les personnes présentes en ce lieu, le risque d’être contaminé ; pourquoi faudrait-il quand même porter un masque ?
Si quand même oui, cela fait donc deux contraintes : celle de devoir présenter un pass sanitaire ou une preuve de non infection… ET celle de devoir porter un masque.
Ah, ce masque! On n’en sortira jamais !
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Qui a tort, qui a raison, dans cet "air du monde" devenu irrespirable
- Par guy sembic
- Le 13/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Il est certain – et tout à fait “symptomatique” du monde dans lequel nous vivons – que, les nouvelles mesures annoncées par le président de la République, lundi 12 juillet 2021 à 20h, dans une allocution d’une durée de 20 minutes au moins sinon plus (je n’ai pas chronométré)… Vont être commentées, perçues, de différentes façons, ce qui va alimenter bon nombre de débats houleux, souvent “à l’emporte pièce”, des polémiques sans fin, et surtout “pas mal de pétages de gueule” sur les réseaux sociaux, notamment de la part de tous ceux et celles qui, d’un côté ou de l’autre, demeurent inconditionnellement figés sur leur position (pour ou contre) et cela dans l’agressivité, la violence de propos, la discrimination visant – comme toujours – “ceux qui n’ont rien compris” selon leur dire, qu’ils soient “pour” ou “contre”…
Le “climat social”, déjà bien délétère depuis même avant l’arrivée du covid début janvier 2020 ; devient de plus en plus invivable, irrespirable autant “sous le masque que sans le masque” d’ailleurs…
Ne voir le pass sanitaire que comme par exemple “une étoile verte” cousue sur le vêtement porté, permettant d’accéder à une salle de cinéma, c’est hélas ce qui va entrer dans l’esprit de bien des gens, lesquels gens vont être traités de “crétins”par les opposants, parce qu’ils “suivent bêtement le troupeau” selon leur dire de “refaiseurs du monde”…
Qui a raison, qui a tort ?
Est-ce que “réfléchir”, écouter les uns et les autres parlant et témoignant de leur vécu, de leur ressenti, dans les situations particulières qui sont les leurs ; est-ce que c’est “être dans la complaisance” ?
S’il est vrai que les décideurs et les dominants (en particulier les milliardaires, les actionnaires, les grands lobbies internationaux de l’agro alimentaire et de l’industrie pharmaceutique, les géants du Net Google Microsoft Amazon et leurs Data ) avec la complicité des gouvernants ; formatent le monde, les gens et la société, à leur profit et donc au détriment des “masses populaires”… Il est tout aussi vrai que le formatage, la mise en fiches et en données, c’est également le fait des comportements individuels (ou plus exactement individualistes) notamment dans une “consommation effrénée et sans cesse croissante” (qui n’est pas celle, soit dit en passant, de deux milliards de totalement démunis sur cette planète)…
Ça “me crève” toutes ces polémiques, tous ces débats, toutes ces bagarres, avec des relations de vingt, trente ans d’âge qui se délitent, se rompent ; tout ce que l’on n’écoute plus des uns et des autres, tout ce que l’on ne voit et ne considère des gens : que s’ils sont vaccinés ou pas, que ce qu’ils sont dans la société ou la position qu’ils occupent… Mais jamais, jamais/jamais ce qu’ils sont au fond, au tréfond d’eux – mêmes, en tant que femme, homme, enfant, adolescent, vieillard, adulte de 30 ou de 50 ans, uniques, d’une seule fois dans l’éternité en tant qu’être vivant !
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Un rêve bouleversant, nuit du 10 au 11 juillet 2021
- Par guy sembic
- Le 13/07/2021
- Dans Anecdotes et divers
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… J’habitais dans une maison isolée située sur une sorte de replat, derrière la maison se trouvait un profond ravin et de l’autre côté du ravin, la pente abrupte d’une montagne formant comme une haute barrière…
Devant la façade de la maison s’étendait un terrain en replat , et au delà du replat s’élevait une falaise de roche et de terre d’une hauteur d’environ 20 mètres, sur laquelle on voyait une petite route à peine protégée côté rebord de la falaise, par un bourrelet de cailloux et de terre…
Le seul accès possible vers la maison était celui de cette petite route qui, à l’extrémité de la falaise, descendait en plusieurs virages jusqu’au replat devant la maison…
C’est dans cet endroit isolé d’une région montagneuse que je ne puis préciser, situé à 30 km d’une bourgade de quelque 3000 habitants, que je vivais avec mes parents, ma femme et mon fils.
La maison était suffisamment vaste pour deux familles avec parties séparées. J’étais âgé d’une trentaine d’années et je travaillais dans un centre de traitement du courrier postal, situé à la sortie de la bourgade de 3000 habitants, un centre desservant la bourgade et tous les villages aux alentours. Ma journée de travail commençait à 6h le matin et se terminait à 13h, chaque jour le même horaire du lundi au vendredi.
Nous étions au printemps, peut-être au mois d’avril, et un congé d’une semaine approchait pour moi.
Dans la perspective de ce congé, j’avais invité des amis que je n’avais pas revus depuis 3 ans, un couple de personnes de mon âge avec 3 jeunes enfants, un homme et une femme et des enfants d’une gentillesse hors du commun, et une semaine avant leur arrivée, j’étais dans une joie immense à l’idée de les recevoir…
La jeune femme, très chic très classe, était professeur de français ( on dit aujourd’hui “professeur de Lettres Modernes” pour différencier de “Lettres classiques” ) dans un collège difficile de banlieue d’une très grande ville, et elle était la seule parmi les autres professeurs à avoir un contact facile et heureux avec les élèves, des jeunes de 14/15 ans très durs, vraiment des durs, des insoumis, violents… Cela tenait sans doute à la personnalité, au caractère “hors du commun” de cette jeune femme qui avait réussi à établir une relation avec les élèves de sa classe, dont tout le monde disait que c’étaient les plus durs…
L’homme était un géologue, chercheur au CNRS, d’une ouverture d’esprit tout à fait exceptionnelle, un homme de pensée, de réflexion, attentif et observateur des gens, du monde, de tout ce qui l’entourait…
Les trois enfants âgés de 10 à 6 ans, un garçon et deux filles, étaient très éveillés pour leur âge et très sympathiques…
Je pensais déjà, une semaine à l’avance, au genre de conversation que nous allions avoir ensemble, lui et sa femme et moi… Je n’en dormais plus la nuit, tellement cela m’enthousiasmait, me réjouissait, j’imaginai tout ce que nous allions pouvoir faire ensemble durant ces jours si heureux, une semaine…
Trois jours avant leur arrivée, commencèrent de gigantesques travaux avec de gros engins de terrassement, pelleteuses géantes, etc. … De telle manière que tout le paysage autour de la maison et sur la falaise, et donc, la route d’accès à la maison, allait être complètement bouleversé, rendu méconnaissable, avec d’énormes cratères, de monticules de terre et de roches, les arbres arrachés. Et c’est à peine si la petite route longeant le bord de la falaise, pouvait encore permettre le passage d’une voiture.
Il y avait cependant un très gros arbre, très haut, un chêne ou un orme je ne sais plus, enraciné sur un tertre aplani pouvant servir de “parking” pour un seul véhicule, le tertre formant comme un nez au dessus du vide, 20 mètres, et accessible, donnant sur la route.
J’avais entendu dire en me rendant sur les lieux où commençaient les travaux, par des conducteurs de chantier équipés et casqués, qu’il était question de préserver cet arbre et donc, de le laisser isolé, planté sur le tertre, comme sur un îlot sans rien autour, sorte de tour de terre et de roche. Mais je ne pus connaître la raison de la préservation de cet arbre.
Le soir de l’arrivée de mes amis, il restait encore peut-être deux heures de jour, ils tardaient à venir, l’heure approximative était dépassée, et je m’inquiétais.
Enfin je vois arriver leur voiture, un gros break familial, avançant à grand peine sur la route défoncée et rendue très étroite ; je me porte à leur rencontre par le chemin en lacets menant à l’extrémité de la falaise.
Mais dès que je parvins sur la route, voilà- t – il pas qu’une énorme pelleteuse commence à défoncer et creuser tout le chemin d’accès à la maison, et qu’un chef de chantier s’adresse à mes amis en leur enjoignant de se garer sur le tertre au pied de l’arbre… “Paraît – il que durant le temps du stationnement, “ils” vont aménager un passage (mais en fait le passage ne permettra pas d’accéder à la maison en contrebas)…
À ce moment là, j’avais rejoint mes amis, je me trouvais auprès d’eux, ils avaient sorti leur chien, un Retriever, adorable, ainsi qu’un petit chat roux, la jeune femme m’avait mis le chat dans mes bras…
Contre toute attente, voilà qu’arrivent d’autres ouvriers de chantier, et au lieu d’aménager un passage pour permettre à mes amis de se dégager du tertre, ils se mettent avec leurs engins à tout creuser autour du tertre, de telle sorte qu’en moins d’un quart d’heure, nous nous trouvâmes, mes amis, leur voiture, et moi, complètement isolés, comme sur un îlot suspendu dans les airs – sauf que tout autour il y avait partout 20 mètres de dénivellation verticale.
Je ne savais plus que faire, le petit chat dans mes bras, mes amis désolés… Et les gens du chantier qui avaient disparu, le paysage totalement bouleversé, notre maison isolée aussi, inaccessible…
De mon téléphone portable (il y avait “par chance” du réseau) je préviens mes parents et ma femme, que nous sommes immobilisés… Ils sont eux aussi désolés, tout aussi isolés…
La nuit commence à venir… Mes amis et leurs enfants, leur chien et leur chat, n’ont plus rien à manger ni à boire, tout ce qu’ils avaient emporté pour un trajet de près de 1000 km depuis là où ils habitent, a été bu et mangé…
Très curieusement, cette situation d’isolement total, comme sur un îlot suspendu dans les airs mais rattaché à un sol situé à 20 mètres au dessous, avec cet arbre énorme enraciné sur le tertre, son feuillage puissant, ses branches, mes amis, leur voiture au pied de l’arbre, et moi ; ma maison en contrebas, devenue inaccessible, tout aussi isolée, avec mes parents et ma femme et mon fils à l’intérieur, comme “coupés du monde”… Me faisait penser aux aiguilles immobiles d’une pendule, et cependant le temps continuait de s’écouler puisque venait peu à peu la nuit…
Disparus, les ouvriers du chantier, immobilisés les gros engins de terrassement, et ce silence absolu qui régnait, pas le moindre oiseau, le feuillage de l’arbre sans le moindre mouvement, aucune manifestation de la vie du monde aux alentours – et je le présumai – à sans doute des dizaines de kilomètres à la ronde… Comme si, oui, le monde s’était arrêté… Du moins le monde humain…
Les secours, que nous pouvions attendre, sans doute ne viendraient pas…
Ainsi peuvent s’immobiliser les aiguilles d’une horloge… Mais pas la marche du temps…
Réveillé, ma montre indiquait (les aiguilles sont phosphorescentes) trois heures un quart… Bouleversé que j’étais, je ne pus me rendormir… Cette histoire me poursuivait, m’occupant l’esprit…
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Ce monde ...
- Par guy sembic
- Le 12/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Ce monde de gens masqués, partout, en courses, au marché, là où il y a densité, foule, présence humaine de plus de 10 ou 20 personnes… J’arrive pas à m’y faire !
Depuis un an et demi que ça dure, toujours les mêmes contraintes, limitations, précautions à prendre… Même vacciné 2 doses !
“Tous logés à la même enseigne” ! Du coup, je ne vais plus nulle part où il y a du monde, tous ces gens masqués même en plein air ! Ça ne m’intéresse plus de “voir du monde”, rien que des gens masqués, dans ces conditions!
Complètement démotivé suis – je, pour tout ce qui est festival, spectacle, vide grenier, fête populaire, cinéma, cafés, restaurants, grandes réunions etc. … Dans ce monde qui ne ressemble plus à rien !
Le souvenir de ce qu’était encore le monde – tel qu’il était – en été et automne 2019, me rend “douloureusement nostalgique”…
Et toutes ces frictions, ces discriminations ambiantes, ces parti pris “pour ou contre” (la vaccination, le pass sanitaire, etc. … ) Avec d’un côté les vaccinés et de l’autre les non vaccinés dont certains sont réfractaires ou anti… Avec leurs arguments, leur “ils nous mentent” “ils nous formatent” “ils nous asservissent” etc. - que je “partage” si l’on veut mais seulement “en partie” sans pour autant être d’accord avec eux – tout cela, je trouve invivable, cela pourrit ou dénature toute relation, fout en l’air des amitiés de vingt ans d’âge, tout cela me désespère !
Ne reste encore – mais dans la perturbation et parfois dans une interrogation sur le sens, sur la portée, sur la nécessité – que l’écriture, la poésie, le dessin, enfin “essayer d’exprimer quelque chose” !
Putain de covid, putain de masques, putain de désaccords, putain de liens qui se rompent, putain de monde !
De quelles caricatures, de quels “pétages de plombs”, de quels mots, de quelles formulations de langage, faut- il ou peut- on, se départir ?
Marcher sur les œufs avec des pieds de ballerine qui semblent à peine effleurer les œufs… Ou bien les écraser les œufs, en chaussant ses pieds, exprès, de gros sabots ?
Je ne sais pas, je ne sais plus…
… Et, cette “philosophie” qui s’articule, se fonde sur l’adaptation, le “faire désormais avec” ! Comme si le monde, sans “revenir tel qu’il était avant”, pouvait être un monde “enthousiasmant”, une sorte de nouveau modèle de monde…
Mais que peut – on attendre dans ce nouveau modèle de monde, en matière de Culture, d’Art, de créations (lesquelles et sur quels thèmes sinon les thèmes liés à une actualité plutôt “désinspiratrice” qu’inspiratrice ?) … Quelle littérature, quelle poésie, quelles musiques, quelles “fêtes”, quels sports (activités sportives même et dans quelles dimensions, objectifs, valeurs?) … Le masque, le masque partout, omni présent… Et ces “neunœils” de plus en plus scrutateurs, tout aussi omni présents que les masques !
“Inventer” une littérature dans un tel monde ? Marcher sur les œufs ou les écraser, les œufs, ça n’a plus de sens !
C’est vraiment un travail difficile, “herculéen”, ou “prométhéen”… Que désormais, dans ce monde là, le travail d’écriture, le travail de création !
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À propos des nouvelles mesures covid
- Par guy sembic
- Le 12/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Est-ce que ce qui est annoncé dans cet article d’information :
Doit être “considéré” comme étant – au dire et à la “clamation” des “complotistes” et des contestataires de tout bord (qui affirment que la pandémie de covid n’est qu’une vaste orchestration médiatique visant à faire peur et à limiter les libertés individuelles, à restreindre des libertés, à attenter aux Droits Humains” etc. …) “une immense tromperie” ?
Qu’est que c’est que cette “philosophie” “anarchisante, gauchisante (ou au contraire d’extrême droite ségrégationiste et discriminatoire en puissance) qui consiste en gros à voir et à répandre l’idée d’une “intoxication des masses”, qui va jusqu’à un désavœu du bon sens, d’une logique aussi naturelle qu’intemporelle, et qui “divise les gens entre eux sur des questions sensibles” ?
Jusqu’à nier le réalisme le plus évident ?
Je suis littéralement révolté contre cette “philosophie de merde” qui nous pourrit encore plus la vie, que le covid lui – même ! Contre tous ces “donneurs de leçons de morale” au sujet des “droits”, des “libertés”… Qui sont tous, des fanatiques, des crispés, se prétendant tous d’une “grande ouverture d’esprit” mais sont systématiquement dans le déni, et en réalité, bel et bien dans l’exclusion de l’autre, de celui, de celle qui “ne pense pas pareil” !
Comme si la réflexion, la précision dans le propos, la dénonciation argumentée, la pensée critique et objective, raisonnée, (et engagée certes), et de surcroît dans une formulation “étudiée” afin qu’elle se fasse non pas forcément convaincante mais écoutable)… Était devenu “le péché du siècle” !
Certes – ne l’oublions pas non plus – les décideurs et les dominants “font tout pour formater le monde et les gens à leur seul profit”, celui d’une minorité d’ultra riches, c’est vrai…
Mais bon sang, réfléchissons sur le sens du combat à mener, sur ce qu’il devient urgent d’abattre ! (Autrement dit autant contre les dominants et les décideurs, que contre les tenants de la “philosophie de merde consistant à s’opposer et à nier systématiquement ”, le combat à mener ! )
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Est-ce une atteinte à la liberté ...
- Par guy sembic
- Le 12/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Est-ce une atteinte à la liberté, que d’imposer le port d’une ceinture de sécurité aux conducteurs et passagers d’un véhicule automobile ?
Est-ce une atteinte à la liberté, que d’interdire à un adolescent de 15 ans, d’acheter dans un super marché une bouteille de Vodka, de rhum ou de whisky ?
Est-ce une atteinte à la liberté, que celle de se voir prélever une partie de ses revenus de tout ordre, travail et biens productifs, afin que la société puisse fonctionner (l’école, les hôpitaux, la police, entre autres) ? … Même si dans la société en vérité des dispositions sont prises qui dénaturent le principe fondamental de l’impôt ?
Est-ce une atteinte à la liberté que celle de voir son sac examiné par des agents de sécurité à l’entrée d’un musée, d’un lieu public, et donc de ne pas pouvoir entrer là où l’on veut avec par exemple dans son sac ou dans une poche de vêtement, un couteau (opinel, de cuisine, enfin ayant une lame pouvant blesser ou tuer) ?
Est-ce une atteinte à la liberté, que celle de devoir composer un code de 4 ou 6 chiffres sur le boîtier d’une porte d’entrée d’immeuble, d’un lieu sécurisé ?
Est-ce une atteinte à la liberté, que celle d’interdire à un collégien ou à un lycéen, d’utiliser un téléphone portable ou smartphone pendant un cours dans une classe ?
Est-ce une atteinte à la liberté, présentement, avec la propagation du covid, de se voir demander à l’entrée d’une discothèque, d’un lieu de festivité ou de spectacle accueillant des centaines de personnes, ce qu’il est convenu d’appeler un “pass sanitaire” ( preuve de vaccination ou de non contamination) ?
… Et, question fondamentale : “qu’est-ce que la liberté” ?
Il est dit et écrit depuis pour ainsi dire “des temps immémoriaux”, ce dont tout le monde a entendu parler et ne cesse d’ailleurs d’entendre : “ la liberté s’arrête là où elle empêche celle des autres et où elle constitue une menace, une agression pour l’autre, les autres”…
Et je formule la question fondamentale de la liberté, ainsi (peut-être “plus particulière”) :
“Qu’est-ce que la liberté dans l’anarchisme ?” … Suivi – et c’est bien là à mon sens l’essentiel : “dans quel anarchisme” ?
Parce que… À ma connaissance, l’anarchisme dans sa ou ses diversités, l’anarchisme de tous les anarchistes, contestataires, révoltés, marginaux, anti ceci anti cela, formant d’ailleurs entre eux des “communautés” (des communautés le plus souvent agressives, intolérantes, partisanes, fanatiques, fermées, excluantes)… Est un anarchisme aussi vieux que le monde, aussi “conservateur” (oui le terme de “conservateur” peut surprendre), un anarchisme qui n’ouvre aucune “voie” ou aucune “destinée” pour le genre humain… Pas plus d’ailleurs, que les “Ordres établis” (et modifiés selon les évolutions de la société)…
Donc, à la question “dans quel anarchisme” … La “réponse” est la suivante : “dans un anarchisme qu’aucun anarchiste n’a encore inventé, quand bien même il y aurait un milliard d’anarchistes sur cette planète en 2021…
… Pour en revenir à cette question du “pass sanitaire” :
Soient trente personnes se présentant à l’entrée d’une discothèque ou d’une salle de spectacle. Aucun pass sanitaire ou preuve de non contamination au covid n’est exigé. On laisse donc entrer les trente personnes en leur demandant juste de porter un masque et de se laver les mains et de veiller à se positionner autant que possible à un mètre de distance les uns des autres.
Sur ces trente personnes, quinze sont vaccinées, les autres non et sur les quinze, il y a en a une de personne, qui est porteuse du virus. Cette personne là, porteuse du virus, forcément elle va transmettre le virus à- mettons – au moins 2 ou 3 autres sur les quinze…
Mais avec le pass sanitaire ou la preuve de non contamination exigé, aucune personne éventuellement porteuse du virus ne pourra entrer…
Le pass sanitaire, la preuve de non contamination, ce “sézame ouvre toi” donc, c’est DU REALISME, pas de la DISCRIMINATION !
C’est “l’esprit de notre temps” (quelque chose de très délétère) fait soit d’indifférence, soit de complaisance, soit de contestation systématique genre anti tout), imprégné de “pensée se prétendant subversive”, de parti pris, de préjugés et de crispations… Qui fait exister la discrimination, la stigmatisation à l’égard de telle “catégorie” de personnes (en l’occurrence les personnes non vaccinées – réfractaires ou peu convaincues)…
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Réflexion sur la marginalité
- Par guy sembic
- Le 10/07/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Qu’est-ce qu’être marginal ? Comment peut-on définir la marginalité, en quoi un être peut-il être marginal, et d’ailleurs est-il possible de définir la marginalité “en général” et la marginalité d’un être en particulier ?
Si la marginalité se définit par une opposition à un ordre, à une pensée, à une norme, à un “consensus” adopté par une majorité, par une contestation de cet ordre, une résistance à cet ordre, et si, en conséquence elle fédère une minorité, ne serait-ce que quelques personnes partageant les mêmes vues ou idées… Alors elle n’est plus, à mon sens, vraiment, une marginalité… Et cela d’autant plus que d’autres marginalités apparaissent dans le “paysage social”…
La marginalité dans ce qu’elle a de plus marginal, n’est-elle pas celle à laquelle personne ne se rallie ? Pas même des personnes dont l’estime et la considération – à priori- nous semble acquise voire indéfectible, et cela, du fait d’une marginalité qui s’exprime de telle manière qu’elle ne peut susciter ni partage, ni approbation, ni adhésion, faite de propos, de comportements pouvant être jugés inacceptables, choquants…
Il s’agit là, en effet, d’une marginalité totale, qui n’ a rien à voir avec une marginalité se fondant sur telle ou telle vision du monde et de la société, sur telle ou telle opposition, résistance, révolte, par rapport à ceci ou cela…
En somme une marginalité qui déconcerte jusqu’à même des personnes qui à priori, nous sont acquises, nous reconnaissent…
Une marginalité inconfortable, difficile, isolante, à vivre, à porter en soi…
Une marginalité indiscernable, indéfinissable, peut-être en somme, faite de tout ce qui différencie une personne d’une autre personne ; ou de cette même personne de toutes les autres personnes, par rapport à tel “ordre des choses”, ordre de pensée, ordre d’expression et de comportement, ordre d’idée…
Une marginalité faite d’une révolte qui n’est pas la même que celle des révoltés contre ceci ou cela, qui s’exprime différemment, qui n’est plus de tel ou tel “autre côté de la barrière” …
Dans cette marginalité là, inconfortable, indéfinissable ; rien, jamais, n’est acquit de qui que ce soit fût-ce d’un ami de longue date, rien n’est acquit de ce qui est reconnaissance, soutien, fidélité… Soit dit en passant, marginalité ou pas, qu’est-ce qui est vraiment acquit, indéfectible ? Toute relation même d’amitié la plus constante qui soit, n’est-elle pas en réalité sans cesse à “réinventer” dans son évolution, dans ce qui la fait exister ? …
Ainsi une amitié, une relation de vingt ans d’âge ou même de toute une vie depuis l’enfance, peut-elle du jour au lendemain, cesser d’exister, se rompre, disparaître… Non seulement cette relation là entre deux personnes mais aussi, tout le cercle de relation autour de la personne…
C’est cela, le “prix à payer”, d’une marginalité dans ce qu’elle a de plus marginal…
C’est cela, le “prix à payer” de ce qu’il nous arrive d’exprimer, suscité ou induit par une force ou par un mouvement que l’on ne peut maîtriser, qui ne correspond pas à ce que l’on a de meilleur, de plus vrai en soi… Mais qui ne peut demeurer inexprimé, et, un jour ou l’autre “sort tel un gnome effrayant de sa boîte”, causant forcément des dégâts…
En définitive, peut-être que la marginalité dans ce qu’elle a de plus marginal, c’est ce qui met le plus à terre autant l’hypocrisie que l’imposture (l’imposture qu’il y a et qui est celle de quasiment chacun d’entre nous, à se présenter sous son jour le plus avenant)…
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Les centres médicaux de long séjour : des univers aseptisés
- Par guy sembic
- Le 09/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… C’est un univers aseptisé que celui des centres médicaux de long séjour, des EHPAD et établissements spécialisés pour “personnes fragilisées”, ainsi que des maisons de retraite médicalisées, et, de ce qu’il est convenu d’appeler des “Village” qui n’ont absolument rien de “village” au sens de communauté villageoise en un terroir…
Certes, les personnes “fragilisées” (je pense en particulier aux personnes très âgées et très dépendantes, aux personnes atteintes de la maladie d’Alzeimer), y sont, dans ces centres de long séjour – ou pour parler plus clairement de “dernier séjour” – “bien traitées” c’est à dire que l’on veille à ce qu’elles ne souffrent pas – grâce il faut dire à toute une administration de médicaments (de drogues plutôt), soignées en ce qui concerne leur nourriture, leur corps, leur propreté en somme… Mais tout cela dans une uniformité de conditionnement de vie, dans des espaces, des couloirs, des salles, “ultra sécurisées” , avec des entrées (des ouvertures de portes d’accès au centre, à l’accueil) dotées de digicodes, des fenêtres, partout, que seules les personnes chargées de soins peuvent ouvrir ; un mobilier adapté, le même partout, avec sur les murs, sur les cloisons, dans les couloirs, de teintes claires, soit en bleu ou en vert eau, de “jolis dessins” géométriques, représentant par exemple, un vase avec une fleur dedans toute droite, ou un animal schématisé…
Les personnes “très fragilisées” en général âgées de plus de 90 ans, dont certaines sont atteintes de maladie d’Alzeimer, n’ont plus dans leur chambre, à part 2 ou 3 photos de leurs petits enfants, ni télévision, ni poste de radio, ni téléphone, aucun objet personnel (leurs vêtements se trouvent ailleurs, gérés et rangés par le personnel médical), pas même un crayon, pas de livre, de revue, et même la commande de la chasse des WC leur est impossible à faire fonctionner.
Les visites de leurs proches sont conditionnées et entièrement contrôlées depuis le moment de l’entrée dans le centre jusqu’à la sortie (avec un code à 4 chiffres, plus la présence d’une personne à l’accueil)…
J’ “imagine” que, vu la diversité des affections Alzeimer, des “profils” de chaque personne, selon leur caractère, leur vécu, etc. … Selon ce que “prévoient” les Autorités du centre, des personnes pouvant avoir éventuellement un comportement “suicidaire”, aient l’idée de se percer une veine du poignet avec la pointe d’un stylo, d’un crayon… Ou que d’autres se mettent à écrire, dessiner sur les murs de la chambre…
Autrement dit, afin de “parer à toute éventualité” désastreuse ou causant dommage ; un conditionnement totalement formaté uniformisé, avec les mêmes limites et restrictions imposées à tous, est mis en place dans tous ces centres de long séjour pour “personnes fragilisées”; de telle sorte que pour la moindre activité ou plus précisément le moindre geste d’initiative, de volonté personnelle, un accompagnement guidé soit nécessaire…
Il est évident que dans de tels univers aseptisés et sécurisés, au conditionnement, mobiliers, aménagements, équipements technologiques, entièrement standardisés, uniformisés… Avec des protocoles de soins et de services formatés… Qui ne peuvent pas être personnalisés, et qui sont donc censés répondre à toutes les situations… Il ne reste rien de ce qui permet à la personne handicapée, très âgée, dépendante, fragilisée, d’avoir ne serait ce qu’un semblant de vie à elle avec des occupations, des activités, une intimité, enfin “quelque chose qui ressemble à une vraie vie”…
C’est un “monde de morts vivants” que celui de ces centres, de ces “villages” – certes équipés ultra moderne – mais des “mouroirs” d’isolement et de non vie !
Impressionnant et démoralisant, pour qui entre là dedans et y visite un proche !
Tout cela – en ce qui concerne les soins et le “maintien en vie” des personnes très fragilisées en milieu médical de long séjour – mais aussi en bien d’autres domaines de vie sociale, de vie au travail, de culture, de loisirs, de sports, de consommation alimentaire, de consommation en général, d’éducation, de médecine, de religion, de rapport au monde qui nous entoure, de rapport aux êtres et aux choses, à la nature et aux animaux… Tout cela participe à une évolution de la société humaine qui s’apparente au fonctionnement d’une sorte de “machine” faite d’innombrables organes et engrenages, où ce qui fait dans l’intimité, la vie des gens, est broyé, concassé, aplani, nivelé, profilé…
Nous ne sommes pas loin du temps où l’Histoire, celle du monde autant que celle des gens, sera écrite non plus par des écrivains ou des romanciers ou des témoins vivants en chair et en os ; mais par des robots ou des entités d’intelligence artificielle…
Puisse ce monde là, disparaître avant qu’il ne devienne cela ; et puisse notre vie s’arrêter avant qu’elle ne devienne “non vie” dans quelque “village” aseptisé…
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Reçu au BAC avec 10,5 de moyenne
- Par guy sembic
- Le 07/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Je ne puis m’empêcher de penser, ce soir du 6 juillet 2021 après avoir pris connaissance des résultats du BAC (les jeunes qui sont concernés), aux parents qui vont fêter – peut-être au restaurant (un menu “la peau des fesses”) – la réussite au BAC de leur fils, de leur fille, avec un 10,5 de moyenne… Repas accompagné d’une bonne bouteille et au dessert d’un “Moet et Chandon” (rire)…
Ça me fait “doucement tristement tragiquement rigoler” …
Si encore ç’avait été, ce BAC, avec une mention TB ou même B, le “Moet et Chandon” pourrait être justifié, la bouteille ouverte en sabrant le goulot pour faire sauter le bouchon (rire)! … Et autant que possible dans des verres en cristal de Baccarat (re-rire)…
… Je ne puis également m’empêcher de penser aux professeurs chargés de noter des dizaines de copies bourrées de fautes d’orthographe, de banalités, de réflexions “passe partout” sur une page, une page et demi, d’une écriture difficilement lisible, de lettres mal formées… Un vrai calvaire que ces heures passées à examiner 30 ou 40 copies, puis encore un autre lot de 30 ou 40…
Pauvre France ! France “moyenne” d’une jeunesse de discothèque, de réseaux sociaux Instagram, SMS expéditifs, de story’s sur Facebook, de clips vidéos “ma pomme/ma meuf/ mon mec/ on s’en fout de la jeunesse de mamy à La Ciotat ou à Perros Guirec dans les années 40/ et j’en passe de tout ce qui est zappé ou dont on rigole…
Bon, sans doute je “dresse là un tableau un peu trop caricatural”… Si c’est le cas, je veux bien “nuancer” et essayer d’apercevoir d’autres couleurs dans le tableau, qui, très certainement existent et devraient être “dégagées de l’ensemble”…