Articles de yugcib
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À l'heure de ...
- Par guy sembic
- Le 06/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… À l’heure – ou plus exactement – “À l’heure du jour d’aujourd’hui, du jour d’avant et du jour qui vient”… Alors que les voix entendues -et écoutées mais cela c’est un peu moins sûr – et que les mots vus – et lus mais cela est tout aussi moins sûr… Le sont, les voix et les mots, venus de n’importe quel endroit de la planète, à tout moment, les unes entendues et les autres vus… Et cela grâce à l’internet…
À l’heure donc d’une communication pouvant être partagée entre plusieurs interlocuteurs en même temps, et de surcroît accompagnée d’image, de séquence filmée, au cours de laquelle on peut se voir de visage à visage – mais pas cependant se toucher, du moins pas encore …
À l’heure où l’on pourrait imaginer (rêver) se faire “magicien des mots” – de ces mots ayant le pouvoir de défaire les nœuds du fil déroulé et tiré de la relation entre les gens (relation assez souvent il faut dire entre proches d’une même famille)…
À l’heure de l’immédiateté sans limite de distance ni même de temps ni d’espace… Ce qui, en somme, est “miraculeux” si l’on songe à la portée que cela peut avoir – dans un sens “heureux”…
… Comment est-ce possible que les solitudes, que les drames, que les malentendus, que les situations difficiles, que les silences, que les désaccords, que les exclusions, que les portes qui se ferment, tout cela par tant de personnes vécu, supporté, ne puisse être pulvérisé par la voix, par les mots ?
Encore, oui c’est vrai, trouver lesquels, de ces mots, et de quelle voix…
Est-ce qu’il faut pour cela un BAC plus 5 ? Être un grand écrivain, un grand poète, un grand penseur, un grand philosophe ?
Est-ce que ce que l’on est, par ce que l’on fait dans la société, par la place ou la position que l’on occupe dans la société ; plus que ce que l’on est en tant que femme ou homme tel que l’on est… Est absolument nécessaire, primordial ? …
Car il y a bien d’une part ce que l’on est dans la société, et d’autre part ce que l’on est en tant que femme ou homme…
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Épisodes caniculaires
- Par guy sembic
- Le 06/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… La canicule qualifiée d’exceptionnelle (elle l’est) sévissant dans l’ouest des USA et du Canada (Du nord de la Californie jusqu’en Colombie Britannique) avec des températures diurnes supérieures à 40 degrés, à des latitudes qui sont celles de Paris ou de Lille en France… Surprend par son ampleur et par ses conséquences (incendies gigantesques avec destructions de zones habitées, et nombre de morts sous l’effet de la chaleur extrême)…
Nous n’avons encore jamais connu cela en Europe Occidentale, en France en particulier, sinon des épisodes caniculaires, notamment celui d’août 2003, plusieurs autres depuis, et le dernier vers la mi juin 2021…
Des épisodes caniculaires, qui à chaque fois, n’ont duré qu’à peine 6 à 10 jours d’affilée (à l’exception d’août 2003 une vingtaine de jours d’affilée) et dont les températures au moment le plus chaud de la journée, atteignaient un peu plus de 40 degrés à l’ombre (le record étant 43 virgule quelque chose si je me souviens bien, dans une ville du Sud Est de la France, il y a 3 ou 4 ans)…
Si le changement climatique (réchauffement général), surtout perceptible et évident dans les régions de l’hémisphère Nord situées au delà de la latitude 60, est une réalité… Il n’en demeure pas moins qu’en Europe Occidentale, Centrale et Russie avant l’Oural, les médias “en font à chaque fois, de ces épisodes caniculaires – notamment en France – une affaire d’état”, c’est considéré comme une grande calamité, les Une des journaux et des télés font un buzz… Pour juste des “records” enregistrés, dépassant un peu les 40 degrés ! … Ce qui, soit dit en passant, s’est toujours produit, certains étés, depuis “la nuit des temps” !
L’on ne peut comparer (intensité, conséquence, durée) l’épisode caniculaire actuel de l’ouest canadien, avec par exemple le dernier épisode que l’on a connu à la mi juin 2021 en France et en Allemagne…
La réalité c’est que si l’on meurt d’avoir trop chaud à Vancouver et si la Colombie Britannique est en feu ; en France depuis fin juin il fait à peine 20 degrés, il pleut tous les jours et que jusqu’à mi juillet, il ne faut guère espérer que le temps s’améliore…
Et si par “caprice de la Météo” brusquement à partir du 20 juillet ça se mettait à chauffer et à faire un peu trop sec durant 8 jours avec 35 à l’ombre, on qualifierait cela d’ “épisode caniculaire” !
Les Médias, eh bien, lorsqu’ils feront état de toutes les Cévennes en feu, plus la totalité de la Forêt Landaise et encore les pinèdes et les garrigues du Sud Est, de centaines de morts, de températures de 48, 49 degrés, et tout cela plus de trois semaines voire jusqu’à deux mois sans interruption, alors là, je leur accorderais crédit, aux Médias !
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L'ère de l'anthropocène
- Par guy sembic
- Le 05/07/2021
- Dans Faits et anecdotes historiques
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… Sans doute l’ère la plus courte de l’histoire de notre planète, la Terre, aura été celle de l’ Anthropocène, l’ère de la domination de l’espèce humaine…
“Aura été”, dans l’hypothèse – incertaine – où des humains, de futurs scientifiques, paléontologues, ethnologues, géographes, archéologues, pour autant qu’il en existera ; seront en mesure d’ écrire l’histoire de la Terre…
Quand a commencé l’ère de l’Anthropocène ?
À partir de combien – pour autant que l’on puisse en évaluer le nombre – d’êtres humains sur Terre ?
Mais surtout, et c’est peut-être là l’essentiel, à partir de quel “équilibre de relation” entre les humains et leurs civilisations, leurs modes de vie, d’une part ; et les animaux, les plantes, la nature environnante, d’autre part ?
Sans doute lorsque l’ équilibre de relation a cessé de se maintenir, à l’avantage des humains, au détriment des autres espèces..
L’on pourrait dire que déjà, au Paléolithique Supérieur, du temps des Solutréens, puis des Magdaléniens en Europe et une partie de l’Asie, entre -22000 et -12000 en gros, les humains dont la seule espèce présente sur la Terre était celle de Sapiens, avaient commencé, avec la civilisation de la pierre taillée, l’usage d’outils fabriqués, d’armes de jet, de techniques de construction et d’aménagement d’habitats, et, par leur mode de vie… À devenir dominants, à exploiter à leur avantage les ressources naturelles de la planète ( l’eau, les forêts, les sols, les minerais, les plantes, les animaux dont ils se nourrissaient, utilisaient leur peau, leurs os )…
Dès lors, les autres espèces, animaux et plantes, commençaient à subir la pression exercée par l’activité humaine…
Dès lors, toutes les espèces autres que l’espèce humaine, étaient désavantagées, et commençaient à disparaître… Sans toutefois que, durant plusieurs millénaires, les disparitions d’animaux et de plantes, aient été nettement perceptibles, s’effectuant sur des durées de temps assez longues, au pire en l’espace de deux ou trois générations d’humains…
… Les cinq grandes disparitions d’êtres vivants qui se sont opérées sur la Terre (la dernière il y a environ 65 millions d’années) ont chacune, duré plusieurs millions d’années – beaucoup moins pour la dernière cependant – de telle sorte que les êtres vivants ayant survécu ont pu s’adapter à un nouvel environnement, en se transformant peu à peu, en acquérant de nouvelles caractéristiques…
… Dans la disparition d’êtres vivants ( la sixième ) qui est en train de s’opérer, la plus rapide, la plus brutale de toutes ; les êtres vivants qui parviennent à ne pas disparaître totalement, n’ont pas le temps de s’adapter et donc, ne se transformeront pas, n’acquerront pas de nouvelles caractéristiques…
La seule espèce dans la période actuelle, qui peut encore se maintenir et continuer d’évoluer, c’est l’espèce humaine, mais seulement pour autant qu’elle ait la capacité de s’appuyer sur les ressources encore disponibles et sur la technologie dont elle s’est dotée…
Lorsque la technologie existera encore, mais sans les ressources, alors l’espèce humaine disparaîtra elle aussi…
… La disparition des êtres vivants s’inscrit dans un “processus d’évolution universel et naturel” qui est le même dans tout le cosmos… Mais c’est un “processus”, en fait, qui s’opère en “mettant en route” un autre “processus” : celui de la transformation, celui de l’arrivée de nouvelles espèces vivantes…
Ainsi tout ce qui survit (en nombre si réduit soit-il) s’adapte, se transforme, acquiert de nouvelles caractéristiques… Et par une sorte de “chimie de la vie”, fait venir d’autres êtres vivants (mais constitués d’éléments de base extrêmement petits de taille interagissant entre eux)…
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Les aléas d'internet, livebox, connexion
- Par guy sembic
- Le 05/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Suite à une intervention technique (un travail sur la ligne) dans l’après midi du 2 juillet, à La chapelle devant Bruyères (Vosges), le long de la route desservant le lieu dit Le Pré Galé, ma livebox indique “réseau orange non détecté”. Je ne peux plus utiliser mon tél fixe. Je me connecte sur internet avec mon smartphone.
Cette ligne dessert au moins 3 maisons, dont 2 sont situées en bordure de la route, mais pas ma maison (située elle au bout d’un chemin donnant sur la route).
Je suppose que durant l’intervention, les techniciens ont omis d’effectuer le raccordement (ou la liaison nécessaire), du fait qu’ils n’ont pas vu qu’il y avait ma maison au bout du chemin qui fait à peine 50 m.
Au début de l’intervention, la livebox fonctionnait encore normalement, puis à un certain moment, plus rien.
J’ai sollicité la venue d’un technicien pour dépannage, après avoir fait réaliser avec “assistance client” un test de vérification ayant fait état d’un problème sur le réseau, (technicien qui viendra à mon domicile lundi 5 juillet) et j’ai noté que ce dépannage (frais de déplacement, me coûtera 69 euro)… Toutefois, puisqu’il s’agit d’une panne causée par une intervention extérieure, la facturation me semble injustifiée…
Il est clair dans cette affaire là, que, s’il n’y avait pas eu cette intervention le 2 juillet sur la ligne, ma livebox fonctionnerait normalement !
Ceci m’amène à dire que Orange (ex France Télécom) étant propriétaire de ses lignes, le jour où il y a un incident sur la ligne, si vous êtes par exemple chez SFR, ou Bouygues ou un autre opérateur, eh bien pour le dépannage de la section de ligne desservant votre domicile, “bonjour la célérité de l’intervention, vous pouvez attendre longtemps!”
Autrement dit, que vous soyez satisfait ou non des services d’Orange, il est difficile d’envisager de changer d’opérateur, du fait qu’Orange reste propriétaire de son matériel (ses lignes), que, soit dit en passant il fait réparer par des sous traitants peu scrupuleux, qui font parfois le travail très mal et se foutent complètement de savoir si le mec qui habite là, va retrouver sa connexion internet.
Pour un autre opérateur qu’Orange, ce n’est à mon sens “valable” que si l’on demande et souscrit par exemple, pour un abonnement en forfait internet 4 ou 3 G (donc sans nécessité d’avoir une box) … Sauf que, dans ces formules là, d’internet 4G de tant de Go par mois, en général si tu ne veux pas que ça te coûte la peau des fesses, tu prends 3Go, au mieux 30 Go… ce qui demeure relativement limité, du fait que pour une utilisation “normale” d’internet, c’est difficile de faire avec moins de 1Go par jour…
Du coup, il faut bien calculer, voir souvent combien tu utilises de données (où tu en es)… ça défile à coups de 100 Mo à la fois, même sans téléchargement, sans vidéo, sans musique !
Les consommateurs, très majoritaires, qui optent pour la Télé avec livebox, pour la plupart d’entre eux, ne pensent pas un seul instant, que lorsqu’il y a un problème sur la ligne (extérieur), ils n’ont plus rien, plus de télé !
C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais opté pour la télé avec internet.
D’autre part, en ce qui concerne une offre faite par Orange : avoir en cas de panne, 200 Go de capacité 24 h, “y’a pas de miracle”; pour cela ça se résout pas dans l’heure comme par un coup de baguette magique ! Il faut prendre rendez vous en boutique Orange (c’est jamais possible le jour même) …
La seule solution c’est d’avoir dans son forfait Open, au moins 30Go , heureusement c’est ce que j’ai, ainsi avec la livebox hors service je peux avoir internet quand même grâce à mon smartphone en bluetooth.
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Perspectives
- Par guy sembic
- Le 05/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Peut- on parler de perspectives (de projets de vacances loisirs, de voyages ou d’orientation professionnelle, , de reconversion en une autre activité, de développement personnel, etc.)… Dans le “court terme” notamment si l’on vit “au jour le jour” pour diverses raisons qui n’incitent pas à avoir, justement de perspectives?
Car toute perspective d’avenir s’inscrit forcément dans une durée de temps qui n’est plus celle des jours que l’on vit, mais celle des semaines, des mois, des années à venir… Ou s’il en est vraiment une, de perspective, dans le “cadre environnemental – et personnel”, des jours que l’on vit, cela ne peut être que celle de devoir gérer le quotidien en fonction de ce qui survient de malheureux, de contraignant et de “difficile à vivre”… Et, occasionnellement si cela arrive, qui apporte un répit à une situation inconfortable… Un répit, il faut dire, assez souvent, très court, très passager…
Cette réflexion qui m’est venue au sujet des “perspectives d’avenir” en matière de projets par exemple de vacances, de voyages, ou de “développement personnel” dans une activité non professionnelle, une activité motivante pour laquelle on se passionne… Je me la suis faite en me rendant le matin du grand orage de grêle dans les Vosges, dans un Décathlon à Épinal, le lundi 28 juin 2021…
Décathlon en cette fin juin, début de l’été, promesses et espérances de vacances au bord de la mer ou en montagne… Il faut dire qu’il offre tout au long de ses rayonnages et étalages, tout un éventail de perspectives, de projets de randonnées, de séjours sous tente, avec des matériels aussi divers que pratiques, nouveaux, ingénieux même pourrait-on dire… Tout cela éveillant ou suscitant de l’imaginaire, du rêve ; suggérant des “idées de belles et aventureuses escapades”…
Encore faut-il en face de tout ce qui peut nous venir à l’esprit, nous intéresser, être dans la capacité de pouvoir se projeter dans des perspectives… Ce qui, dans certaines situations personnelles vécues, pour diverses raisons souvent “peu heureuses” s’avère irréalisable…
… Non seulement les perspectives, en des situations vécues difficiles et inconfortables, ne se présentent pas à notre esprit, mais même si elles étaient tant soit peu imaginées, comme au delà d’une ligne d’horizon embrumée et indécise, elles sont alors inenvisageables et tout rêve, si décoloré qu’il est devenu, ne peut s’éveiller ; tout projet ayant pu être conçu – avant que ne survienne la situation difficile et inconfortable, disparaît…
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Acharnement et stigmatisation
- Par guy sembic
- Le 03/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Autant je suis personnellement pour la vaccination contre le covid, ayant reçu moi-même les deux doses du vaccin, autant je recommande autour de moi la vaccination, autant je souhaite qu’en France et partout ailleurs, un maximum de personnes soient vaccinées, autant je suis favorable à une vaccination obligatoire des personnels médicaux, autant je soutiens les campagnes d’information visant à atteindre et à convaincre les hésitants et les réfractaires…
Autant cependant je déplore cet acharnement visant à stigmatiser les non vaccinés!
Un acharnement, une fureur, une stigmatisation, qui s’apparente à une sorte de “guerre civile” (pas évidemment au sens de guerre proprement dite) mais une “guerre” menée sur les réseaux sociaux, dans l’espace public au vu et au su de tout le monde, et cela avec toute la violence dans le propos… Comme s’il n’y avait déjà pas suffisamment de “sujets sensibles” abordés, qui divisent, séparent, dressent les gens les uns contre les autres !
Le seul moyen, en quelque sorte, de mettre fin à cet acharnement visant les non vaccinés, ce serait de rendre la vaccination obligatoire…
L’on a bien rendu obligatoire la ceinture de sécurité dans les voitures (à l’avant et à l’arrière), l’on a bien rendu obligatoire le port du masque en espace clos… Et, pour se rendre dans des pays africains, ou même en Guyane française, l’on a bien rendu obligatoire certains vaccins contre des fièvres, des maladies…
Est-ce que ces obligations sont pour autant des “atteintes à la liberté” ? NON !
Est-ce que devoir porter le masque en espace clos, est-ce que devoir porter une ceinture de sécurité en voiture, cela a soulevé le même débat, les mêmes polémiques, les mêmes oppositions, manifestations, que la vaccination pour se protéger du covid ?
Car les acharnements prennent place dans l’espace public, autant du côté des uns contre les autres que du côté des autres contre les uns, avec la même virulence, les mêmes crispations dans les prises de position soit pour, soit contre…
Comme si, humains que nous sommes, dotés d’une “âme” ou d’un esprit, de capacité de réflexion et de pensée, même en partie étouffée la pensée, même affaiblie la capacité de réflexion… Nous étions totalement incapables dans un échange aussi difficile qu’il soit, entre des vues vraiment opposées, d’éviter la violence et l’agressivité…
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Les "LA covid" et les LE covid
- Par guy sembic
- Le 01/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Autant dire deux “visions de la société et du monde” , deux “grammaires”, deux types de visages de Sapiens, deux pensées l’une le “Hin”, l’autre le “Han”… Dont peut-être en “définitive” – si l’on peut dire – l’une et l’autre s’accordent ou se désaccordent en “hi han” – pour appeler un chat un chat… Le braiement de l’âne…
Comme si le covid – décidément “LA covid” ça doit me rester en travers de la gorge – pouvait, virus qu’il est, être féminin ou masculin, avoir un sexe, un zob ou une zobinette…
Ce sont les grammairiens de l’Académie (des Académies), de la “normalité consensuelle” – et officialisée – qui ont décrété “LA covid”…
Mais les grammairiens de la “normalité consensuelle officialisée” ne sont pas aussi amoureux de la langue française que les “vrais grammairiens” qui eux, sont dans les nuances, dans les subtilités de la langue et de la grammaire française…
Disons que les grammairiens des Académies sont “amoureux” de la langue française tels l’étaient, de la Parole et de l’Écriture, les pharisiens de l’époque de Jésus de Nazareth dans la Palestine sous domination Romaine en première moitié du 1er siècle…
… Les “LA covid” et les LE covid… En effet…
Au quotidien, au niveau du “commun des mortels” – formation universitaire ou pas, 10 sur 20 ou mention TB au Bac… Un si grand soleil ou la grande librairie à la Télé… C’est bien “LA covid” qui domine, s’entend le plus souvent…
“LA” covid elle marche dans les clous, elle est dans la consommation – du moins selon les moyens de consommer qui sont ou ne sont pas ceux du “commun des mortels”…
“Elle ne fait pas de vagues” “LA” covid ! Elle est quelque fois dans le courrier des lecteurs du grand quotidien du dimanche…
… Mais LE covid n’a-t-il pas, autant que “LA” covid, ses crétins, ses abrutis, ses “empêcheurs de tourner en rond”, ses crispés ; et aussi ses gentils, ses adorables, ses chers et ses chères qui nous rendent tristes quand on les quitte ?
… Si je suis du “Han” plutôt que du “Hin”, il en est, du “Hin” avec lesquels jamais je ne me fâcherai quand bien même parfois la communication se ferait “difficile”, du fait de la très grande considération que j’ai pour eux…
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La dernière fois ...
- Par guy sembic
- Le 01/07/2021
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… Parfois je me souviens de la dernière fois où j’ai rencontré un tel, une telle, que je fréquentais plus ou moins régulièrement, d’un temps révolu et d’un autre environnement de connaissances, tout aussi révolu, que celui qui est le mien aujourd’hui…
Je peux même dire, par exemple : “c’était le 23 janvier 2009 lors d’un repas au restaurant l’Auberge de Gamarde dans les Landes”… Peut-être parce que ce jour là, 23 janvier 2009, était la veille du jour de la grande tempête du 24 janvier 2009 qui a balayé la moitié sud de la France, touché de plein fouet en la détruisant à 60%, la forêt landaise…
Ce jour là, 23 janvier, durant plusieurs heures, sans arrêt, des pluies diluviennes s’étaient abattues sur le département des Landes, précédant cette tempête, la même que celle du 24 février 1915…
C’étaient de véritables trombes d’eau, en cataractes, comme précipitées d’une cascade, une grosse pluie toute droite, sans vent, un ruissellement impressionnant sur les routes, noyant, détrempant les chemins, submergeant tous les fossés…
Je me souviens même du menu du jour, dans ce restaurant l’Auberge, de Gamarde, de ce que nous avions mangé ensemble, une garbure, très épaisse, enrichie de confit de canard, qui à elle seule aurait pu nous rassasier…
Ainsi, douze années pour l’un, vingt et quelque pour un autre, sept ou huit pour un autre, une autre encore… Nous séparent, depuis cette dernière fois où nous nous sommes vus, lui ou elle et moi…
Tout ce temps, toutes ces années, tout ce qui fut – et ne fut point – … Un gouffre, un abîme , pour dire les choses comme on les dit, tout à fait dans la banalité, sans trouver d’autre phrase, d’autres mots, d’autre formulation de langage, pour exprimer…
Et pourtant ce sont là des temps révolus, à jamais révolus… Où nous nous rencontrions entre nous, qui semblaient n’avoir ni d’hier ni de demain, et n’être faits que d’un présent, d’un immense présent d’un seul tenant et d’un contenu tout aussi immense…
Il eût en effet, été impensable autant pour l’un que pour l’autre, alors ; qu’un jour tout serait enfoui, à vrai dire autant enfoui qu’enfui…
Enfoui sans être effacé et jamais redessiné, comme sur une feuille de papier dont l’épaisseur conserve la “trace d’une trace” ; mais enfui cependant d’un présent ou d’un aujourd’hui qui recouvre les présents d’hier et d’avant hier devenus du passé…
Ce qui est “étrange” et déroutant, sans autre réponse, sans autre cause ou explication que celle ci qui n’en est pas vraiment une, à savoir “c’est la vie qui court, pour les uns et les autres”… C’est qu’avec tous les moyens de communication mis à notre disposition (internet, les réseaux sociaux, le courrier électronique, le téléphone, messenger, Skype…) ; personne ou quasiment personne ne cherche à contacter l’autre, pas plus d’ailleurs que soi-même l’on ne songe à contacter l’autre, un tel, une telle… Comme si ce qui avait été partagé, vécu ensemble à telle époque, n’avait jamais existé…
Qui a bel et bien cependant, existé… Mais que nous ne pouvons, de toute évidence, “refaire exister” sinon peut-être et aléatoirement “ refaire exister” dans un environnement différent, celui du présent…
La question est de savoir comment “refaire exister”… Une question qui, lorsque l’on se la pose, se fait grave jusqu’à être “déchirante”… Qui ne peut être résolue que de deux manières, l’une en se “jetant l’un sur l’autre dans un mouvement de tendresse et d’affection” après avoir provoqué et organisé une rencontre ; et l’autre en “évacuant le souvenir” après l’avoir soulevé de là où il était enfoui, et être revenu au silence, à ce long silence de tant de temps écoulé, temps durant lequel on ne s’est plus revu, temps qui continue de s’écouler durant lequel on ne se reverra plus jamais, peut-être…
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Un autre épouvantable cauchemar
- Par guy sembic
- Le 01/07/2021
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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… Dans la nuit du 29 au 30 juin…
… Je me trouvais dans un groupe d’amis, de proches et de connaissances lors d’un séjour de “voyage agrément découverte” dans une ville pouvant être Paris, mais un Paris, en fait, comme “éclaté en morceaux” d’autres villes ou environnements urbains…
Il y avait en particulier aux abords de cette sorte de Paris, un haut rivage rocheux comportant des pentes très abruptes, et un océan en furie dont les flots, les vagues, venaient heurter les pentes rocheuses déchiquetées, et projeter au dessus de corniches aménagées en chemins de promenade bordées de parapets, d’énormes gerbes de mer…
Cet océan en furie pouvait être l’océan Indien en région tropicale, car les gerbes de mer qui mouillaient les promeneurs sur la corniche, étaient tièdes, ou même chaudes…
Nos voitures – peut-être trois – étaient garées sur un parking proche du palais du Louvre, et au début du “circuit de découverte” à pied, que nous effectuions, nous étions ensemble bien groupés…
À un certain moment, notre groupe se scinda et quelques uns d’entre nous commencèrent à se disperser…
Avec 5 ou 6 du groupe dans lequel je me trouvais, lorsque la journée fut bien avancée, nous décidâmes de revenir vers les voitures garées sur le parking proche du palais du Louvre…
Mais nous n’avions alors aucune idée du parcours le plus logique, le plus court, afin de regagner ce parking… Pas de repères particuliers, ou peut-être, celui ci : au loin, dans le prolongement du palais du Louvre, se dressait, bien en hauteur, dominant le paysage urbain, le bâtiment de la Conciergerie…
Suivant plusieurs avenues et rues, dans une direction supposée Ouest Sud Ouest, dans un premier temps, et Sud Est ensuite, nous n’avions aucun de nous pris conscience du fait que nous nous éloignons de notre point de départ…
C’est alors que je pris la décision – que je communiquais aux autres – de nous diriger vers la corniche qui, lorsque nous l’atteignîmes, nous fit déboucher sur un passage très périlleux, sans parapet, étroit et tout juste délimité par une rampe en fer; branlante, tordue, rouillée…
De l’autre côté de la rampe, il était cependant possible, en maintenant son équilibre, d’avancer, un pied devant l’autre, durant peut-être une centaine de mètres, et ainsi, de retrouver le chemin de corniche, plus loin…
Je fus le premier de notre groupe de 5 ou 6 à m’engager sur ce passage périlleux, donnant sur l’abîme, la paroi rocheuse abrupte battue par l’océan en furie, et parvenant à m’accrocher à la rampe branlante, j’avançais assez rapidement…
Je me retournais après chaque pas afin de voir si les autres me suivaient… La distance entre eux et moi augmentait, je finis par ne plus les voir, du fait des sinuosités du passage étroit ; et au loin, me paraissant de plus en plus immense, démesuré pour ainsi dire, et dressé en hauteur, avec ses toitures d’ardoise en cônes, ce bâtiment de la Conciergerie s’imposant à ma vue…
Enfin je parvins, complètement trempé par de grandes gerbes de mer, à l’endroit où reprenait le chemin de corniche, le seul chemin possible en fait, avec pour point de repère le bâtiment de la Conciergerie, qui devait me conduire au point de départ du matin…
Mais j’étais tout seul, sans nouvelles des autres, complètement isolé de tout le groupe dont j’ignorais de quelle manière il avait pu se scinder, je ne savais pas ce qu’étaient devenus ceux qui m’avaient suivi (s’ils n’étaient pas tombés dans l’abîme)…
J’avais bien mon téléphone portable, toutes les personnes du groupe se trouvaient sur ma liste de contact, il me suffisait d’appeler l’un d’entre eux afin d’établir un contact, de nous retrouver…
Cependant je me fis cette réflexion : “en dernier ressort” je n’appellerai l’un ou l’autre d’entre eux, que lorsque je serai parvenu près des voitures sur le parking proche du palais du Louvre…
… Des fois que, m’approchant peu à peu du point de départ, ce serait l’un d’eux, qui chercherait à me joindre… Plutôt que moi l’un d’eux…
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La pérennité de la mémoire et la possibilité de réparation
- Par guy sembic
- Le 30/06/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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…Selon Milan Kundera, Les humains croient en la continuité (pérennité) de la mémoire et surtout (c’est ce que je pense pour ma part) en ce que contient la mémoire qui est la leur, qui va durer dans le temps, le temps qui est en fait celui de l’Histoire…
Il y a aussi la mémoire, ou le souvenir des disparus et donc, ce que l’on appelle la postérité… Encore que la postérité ne concerne pas vraiment beaucoup de monde sur Terre…
Cette mémoire là, celle des disparus, de ce que fut leur existence au temps où on les a connus ou selon ce que l’on appris de ceux qui ont vécu avant nous… Est une mémoire qui n’a pas la même continuité, la même pérennité, y compris celle relative à la postérité, que la mémoire de l’Histoire…
Les humains croient aussi en la réparation – plus ou moins possible ou envisageable – de ce qui a été mal fait, de ce qui a été cause de souffrance, d’erreur, de drame, de destruction…
La pérennité de la mémoire, et la possibilité de réparation, sont oui, sans doute des mirages, comme le dit Milan Kundera, mais de là à dire que tout sera oublié et que rien ne sera réparé, je n’en suis pas si sûr…
La réparation ne se situe pas, à mon sens, dans la dimension où elle s’envisage, ou se rêve, présentement…
Et tout sera oublié, oui, mais la Connaissance à venir, celle de la prochaine espèce humaine après Sapiens, retrouvera – en partie – ce qui a été perdu ou oublié… Et qui a toujours existé…
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La tolérance
- Par guy sembic
- Le 29/06/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Cette définition de la tolérance est bien dans l’esprit de notre temps, et plus particulièrement dans notre pays, la France…
Il est bien écrit “supporter”, “ne pas interdire”, et “dérogation”…
Autrement dit, “consensuellement”, l’idée de devoir supporter – un comportement, une gêne, de la part d’autrui, serait “bienséante” et “civile”…
Et “ne pas interdire” avec pour corollaire la dérogation à certaines règles, toujours dans l’esprit de notre temps en France en particulier, cela implique de devoir s’adapter à un “ordre des choses” qui bénéficie davantage à une minorité dominante qu’à une majorité de citoyens d’un pays…
Cette définition de la tolérance ne correspond pas à celle pour laquelle Voltaire combattait, au 18 ème siècle dit “des lumières”.
Voltaire en effet, pensait à la paix sociale, à la liberté de conscience, voyait dans la tolérance un gage de prospérité, de bien être et de sérénité dans la relation, et faisait de la tolérance un enjeu moral au sens d’ouverture d’esprit et de compréhension…
Si la tolérance – c’est ce qui se passe aujourd’hui – c’est être complaisant jusqu’à accepter ce qui sied aux imbéciles, jusqu’à donner crédit et considération à ceux et celles qui revendiquent dans la violence, dans l’ostentation et dans l’arrogance ce qu’ils tiennent pour des droits mais des droits individualistes et outranciers… Alors la tolérance n’a plus rien à voir avec celle pour laquelle combattait Voltaire…
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Les voyages, ou le voyagisme, au 21ème siècle
- Par guy sembic
- Le 29/06/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Il y a deux sortes de voyages :
Les voyages de tourisme de consommation et les voyages de découverte et d’aventure.
Ce sont les premiers, ceux de tourisme consumériste, qui sont devenus dans le monde d’aujourd’hui, très largement majoritaires… Quoiqu’ils ne se fassent, ces voyages de tourisme, que dans des pays offrant ce que recherche en priorité, une clientèle de “voyagistes” ( Touropérators et organisateurs marchands)… C’est à dire, en gros, actuellement : les pays européens en particulier les pays de l’Europe méridionale, les “îles”, Caraïbes, Seychelles, Polynésie, Thaïlande, Canada… Et les pays du nord de l’Europe, Norvège, Islande… Encore faut-il dire que depuis le début de la pandémie de covid, les “destinations privilégiées” ne sont plus tout à fait ce qu’elles étaient avant 2020…
Les autres voyages, ceux de découverte et d’aventure, sont devenus dans le monde d’aujourd’hui, moins envisageables pour l’éventuel touriste qui n’opte pas pour un voyage organisé tel qu’une croisière ou un séjour tout compris…
En effet, le monde présent, sur la quasi totalité de la planète, du fait d’une modification radicale des environnements par les activités humaines, industrielles, technologiques ; et surtout de l’insécurité “sociétale” en progression, n’offre plus comme c’était le cas entre – en gros – 1950 et 1990, les mêmes perspectives qui étaient celles du monde d’avant le 21 ème siècle.
Essayez donc d’imaginer ce que pourrait être un “périple aventureux”, sac à dos, à pied, en vélo ou avec un véhicule aménagé, matériel de camping, hébergements incertains ou aléatoires, par exemple pour se rendre jusqu’au détroit de Béring à travers les steppes sibériennes ; ou d’une région de France jusqu’au Cap en passant par le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la côte Africaine… Ou encore une traversée des deux Amériques le long des Rocheuses et des Andes…
En 2021, 2022… Un “vrai parcours du combattant”, avec des difficultés qui ne sont plus les mêmes que jadis, liées dans le monde d’aujourd’hui à l’immense complexité des conditions de séjour, de dispositions et de règlements, de contrôles, vérifications, justificatifs à fournir… Sans compter l’insécurité, les violences et agressions dont la fréquence se trouve accrue, partout, y compris dans les pays économiquement développés…
Cette insécurité qui caractérise le monde d’aujourd’hui, est “fondamentalement différente” de celle qui régnait avant le 21ème siècle, et surtout avant 1950… En ce sens qu’elle est davantage liée à un environnement de société qu’à un environnement naturel (dangereux par nature)… Lequel environnement naturel demeure encore dangereux (salubrité, hygiène, maladies, accidents, absence de secours en certains lieux très isolés)…
L’environnement de société est devenu tellement violent et dangereux, et tellement lié à des obligations, contraintes, dispositions et règlements et contrôles, qu’il ne permet plus vraiment de “voyages de découverte et d’aventure” par ses propres moyens”…
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Les cartes en jeu ne sont plus tout à fait les mêmes
- Par guy sembic
- Le 29/06/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Si l’on fait “abstraction” de cet impressionnant taux d’abstention des électeurs lors de ce scrutin du dimanche 27 juin 2021 (élections régionales)… 65% environ… Il est difficile d’imaginer, au vu des résultats (recul du Rassemblement National ex Front National et laminage de La République En Marche ), qu’en 2022 les 10 et 24 avril, l’on puisse encore prédire pour le second tour des présidentielles le 24 avril 2022, un “duel” Emmanuel Macron – Marine Le Pen…
Sans doute le taux d’abstention sera-t-il, en 2022, à peu près le même qu’en 2017… Aussi “parlant” si l’on peut dire, de ce que pensent au fond d’eux mêmes plus de la moitié des Français, qui ne joue que “potentiellement” en faveur du Rassemblement National…
Et rien de ce qui est “potentiel” en fait, ne peut être déterminant… Mais “inquiétant” et “représentatif” d’un état d’esprit, de ressenti… ça, oui c’est une réalité…
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Un univers de relation qui s'élargit
- Par guy sembic
- Le 28/06/2021
- Dans Anecdotes et divers
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… Appréciation d’un “témoin de son temps” …
En visite dans le cimetière de Clefcy – Ban – sur Meurthe, Vosges, un samedi 26 juin 2021 :
“N’ont guère produit de story’s sur Facebook”…
… À propos de ces personnes gisant sous ces tombes depuis “un certain nombre d’années”…
… Et, autre réflexion du même “témoin de son temps” :
“Lorsque tu te maries, tu prends en ton univers de relation la famille de ta femme ou de ton homme, qui vient se joindre en l’agrandissant, à l’univers de relation qu’est celui de ta famille…
Et tu y entres, dans l’univers de relation, celui de ta femme ou de ton homme, de tout ton esprit, de toute ta pensée, de toute ton affection, de toute ta considération… Autant que cela soit possible, ce qui est souhaitable et préférable…
Les liens nouveaux qui se font alors, tout comme les liens qui déjà existent, ne peuvent s’effacer, même s’ils se dissolvent, se défont, ou sont interrompus par la disparition de l’un ou de l’autre, jusqu’à de tous… L’on ne peut jamais faire que les liens n’aient jamais existé… Ils ont, les liens, existé…
Et en 2021, l’on peut faire de ces liens, par l’image et par l’anecdote, des story’s sur Facebook… Quoiqu’il soit à mon sens, “préférable” que les “story’s” se racontent dans des lettres, dans des albums, dans des “e-mails” (courriels), et peut-être parfois dans des livres, romans ou récits ou nouvelles… Pour autant que les personnages “immortalisés” aient eu le rôle principal dans la “story”…
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Le cauchemar le plus épouvantable ...
- Par guy sembic
- Le 28/06/2021
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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… Que j’ai fait en ma vie…
… Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juin 2021…
… Je me trouvais en compagnie d’environ une trentaine de mes amis, connaissances et proches tous connus depuis de nombreuses années avec lesquels j’entretenais une communication assez ou relativement suivie… Dans une sorte de grande maison d’hôte qui devait être située en un lieu où l’on se rend en vacances d’été, cette maison pouvant accueillir et héberger des groupes, dotée de parties communes telles qu’un salon, une salle de restauration, ainsi que d’autres pièces dédiées à des activités de loisirs ou d’ateliers de créations diverses, et cela durant plusieurs jours…
Cette grande réunion avait été prévue et organisée depuis au moins 6 mois ou un an, en fonction des disponibilités et des possibilités de chacun à y participer.
Lors d’une 3ème ou 4ème journée, je me trouvais en discussion avec une amie – que, dans le récit que je fais ici, je vais appeler “Agathe”…
À un certain moment, Agathe me dit ceci : “ Tout ce que tu produis, que tu écris, que tu postes sur ton blog, sur ton site, sur les forums, sur ta page Facebook, tout ce que tu exprimes, tout cela, c’est une immense imposture. Il ne faut pas t’étonner de cette indifférence, de cette absence le plus souvent, de réponses et de commentaires, de réactions, dont tu parles parfois, et que tu déplores… Parce que les gens, au fond, sont tout à fait dans la capacité de comprendre qu’il s’agit là, de tout ce que tu produis, d’imposture… C’est la raison principale de leur silence”…
La manière dont elle me disait cela, Agathe, était tout ce qu’il y avait de plus “dans le calme, sans colère, et dans la détermination à l’exprimer ainsi” … D’autant plus que, connaissant Agathe depuis de nombreuses années, pour ce qu’elle représentait en tant qu’amie pour moi, et pour avoir si souvent parlé avec elle, de sujets sensibles, eu des échanges aussi intéressants… Je ne pouvais qu’accorder du crédit à ce qu’elle disait…
“En prendre plein la patate” pour ainsi dire…
J’avais, il est vrai, parfois réfléchi sur cette possibilité d’imposture, à exprimer tout cela par l’écriture, du fait que dans ma vie je n’avais finalement jamais eu d’action déterminante, par exemple, œuvré en quelque association humanitaire, accompli des actes “engageants”, comme on dit “sur le terrain”… Rien, ou si peu, de ma part, dans ces domaines d’agissement, de présence, de travail effectif, dans un groupe, dans une association…
Le fait que l’une de mes amies “de longue date”, ait pu me dire cela, de toute sa franchise, de tout son calme, sans colère… Me “déstabilisait” et m’interpelait à tel point, que je ne voyais plus aucun sens à mon existence, et m’inclinais à envisager de détruire la totalité de mes productions.
D’autant plus, encore, du fait que tout ce que j’avais exprimé, que je pensais être du meilleur de moi-même, n’avait “pas d’un iota” changé que ce soit dans la vie des gens, en particulier des gens que j’aimais le plus…
D’ailleurs, d’autres, bien avant moi, et qui ont infiniment fait et réalisé – et exprimé aussi – en leur vie… N’ont jamais eux non plus, aucun d’entre eux, changé quoi que ce soit dans un monde demeuré tel qu’il a toujours été… Fait du meilleur et du pire, de beauté et de laideur, de singularité et de banalité, de bien et de mal… Dans un combat le plus souvent inégal, ou “joué d’avance au profit d’un toujours même vainqueur”, un combat aussi passionné que désespéré…
Cette “discussion” avec Agathe avait lieu en début d’après midi, et tout le groupe envisageait de se rendre en visite sur un site historique, dans une ville proche…
Il fallait, au sortir du parc entourant la maison d’hôte, traverser une route à grande circulation.
Je me trouvais un peu en arrière du groupe, tout le groupe traverse la route, les véhicules s’arrêtant pour nous laisser le passage…
Je vais à mon tour traverser, mais les véhicules, dont des cars et des camions énormes, cette fois, pour laisser passer un seul piéton, ne s’arrêtent pas…
Alors je me précipite, me jette sous le train de roues d’un semi remorque de 38 tonnes…
… Je ne vous dis pas dans quel “état d’esprit” je me suis trouvé à mon réveil, ni ce que je ressentais…
… Ce cauchemar, toutefois, m’amène à me faire la réflexion suivante :
En ce qui concerne tout ce qui “ne joue pas en notre faveur”, que l’on peut déplorer, qui ne suscite aucune adhésion, aucune “admiration”, que ce soit dans nos propos, nos écrits, nos comportements… Tout cela n’est pas “de l’imposture”, mais de la réalité perceptible…
Et c’est aussi, ce qui – peut-être – “contre balançant” ce que l’on met en avant du meilleur de soi-même, ou plus exactement ce que l’on croit être le meilleur de soi-même, arrive à “donner du crédit” à ce meilleur de soi-même (réel ou supposé ou en partie vrai)…