Articles de yugcib

  • Je suis votre drapeau

    Drapeau

    … Léo Ferré disait : le drapeau noir – de l’anarchie – voulait-il dire… C’est quand même un drapeau…

    Il n’était pas, Léo Ferré, “pour les drapeaux”, quels qu’ils soient (mais je pense plutôt : “dans la mesure où les drapeaux sont assimilés ou confondus avec des étendards” – lesquels étendards l’on se met en rangs derrière et on suit…

    Cependant, le drapeau de la France, c’est bien sûr, un drapeau… Mais pas seulement un drapeau : c’est une Culture, un Art de vivre, une Histoire, une Géographie, une Littérature, des mouvements artistiques…

    Anarchiste dans l’âme – mais surtout dans l’écriture sinon dans mon apparence – j’intègre dans “ma culture anarchiste” – si je puis dire, oser dire – La Marseillaise et le drapeau Bleu Blanc Rouge de la France !

    Les “fameuses paroles” de notre chant national (un chant du Peuple à vrai dire) qui “choquent” certaines personnes avec “le sang impur abreuve nos sillons” … Ne me dérange aucunement, bien au contraire, parce que le sang des gens qui veulent nous détruire et nous haïssent, est un sang impur!… Qu’il faut donc verser … (Il faut se replacer dans le contexte historique de 1792 où les envahisseurs étrangers voulaient nous trouer la peau !)…

    L’on peut être – ce que je suis, ce dont je me sens – “profondément Français” et en même temps “profondément citoyen du monde” !

     

    … Cela dit, peut-être – je dis bien peut-être – y-a-t-il une autre option que celle de la violence - même de la violence la plus “justifiée” ou “légalisée”- et du “non pardon”, de la vengeance…

    Le pardon n’est pas “un acte de complaisance” mais “un acte fort”…

    Ainsi l’option prise en Afrique du Sud par Nelson Mandela, de pardonner, de ne pas avoir eu, jamais de sa vie, recours à la violence, à la vengeance, est une option qui “mérite réflexion”…

    Certes, c’est – personne ne peut dire le contraire, une option à haut risque, que celle du pardon…

    Mais sans ce risque pris, est-il possible que l’espérance d’un “monde différent” où la haine et la violence disparaîtraient, soit autre chose qu’un rêve ?

    J’ai toujours dit que “tout avait un prix” (que rien n’était gratuit en ce monde)… “gratuit” dis-je, dans le sens de la facilité, autrement dit “gratuit de tout effort”…

     

     

  • Un rêve, fin de nuit, mercredi 21 avril

    … J’étais en tête, dans le peloton de tête, d’une course cycliste qui pouvait être le Tour de France, lors d’une étape dont la principale et réelle grande difficulté, résidait dans une section d’environ trente kilomètres de descente sur une route non goudronnée, jonchée, recouverte par endroits, de gravillons, de sable, de petites pierres.

    Ce Tour de France – ou ce qui y ressemblait – avait lieu dans une époque indéfinie, mais différente de celle où nous vivons aujourd’hui, et où les participants étaient en fait, davantage des “salariés” d’entreprises sportives, que des compétiteurs amateurs ou professionnels tels que ceux de l’époque d’aujourd’hui… Et en tant que “salariés d’entreprises sportives”, les participants devaient, selon la nature du contrat qui les liait à un employeur, se soumettre aux conditions imposées…

    Dans la “politique” des dirigeants, la sécurité et même la vie des “employés”, passait pour “négligeable”, cependant, les plus hardis de ces derniers, recevaient des salaires plus élevés…

    Toujours dans la “politique” des dirigeants, ce qui importait le plus, c’était l’audimat, c’était l’engouement du public pour des spectacles à très fortes sensations, ce qui, par le biais des publicités, des sponsors, générait des “mannes de bénéfices et de profits”, pour les lobbies du Cyclisme en l’occurrence, très côtés en Bourse… (Et leurs actionnaires)…

    Je savais, pour l’avoir étudié sur la carte, la difficulté de cette étape, avec cette descente de trente kilomètres sur une route non goudronnée, dont la pente oscillait par sections, entre 12 et 15%, dont l’une des sections, de 300 mètres, à 40%…

    Lors de cette étape, nous avions parcouru déjà une centaine de kilomètres, je me trouvais en tête du peloton de tête, mais cependant mes poursuivants n’étaient guère très éloignés de moi…

    J’arrive au début de la section de descente…

    Je commence à m’engager, toujours en tête, à jouer des freins de telle façon à réduire ma vitesse le moins possible en évitant à chaque instant de déraper, et je sens que derrière moi, personne ne tente de me rejoindre…

    Tout à coup, bien que je m’y attendais, surgit à ma vue, la dénivellation de 300 mètres à 40%…

    Surpris, en une fraction de seconde je “réfléchis” – si l’on peut dire – à deux possibilités :

    Soit freiner au maximum et me laisser glisser en dérapant lentement le long de ces 300 mètres, ou au contraire, lâcher les freins et effectuer, comme depuis un tremplin de piste de ski, un saut au dessus de la section, suivi d’une retombée sur les deux roues…

    C’est cette dernière option que je choisis…

    Je savais que lors de “Tours de France” précédents, de nombreux participants avaient vu leurs freins lâcher, le câble se rompant, et certains gravement accidentés…

    La difficulté, c’était de parvenir, au moment de la retombée sur les deux roues, à jouer au mieux des freins, afin en retombant sur les roues, de rester en équilibre, et de continuer à avancer le long de la descente sans déraper…

    C’est à ce moment “critique” que je m’éveille…

     

    … La réflexion que je me suis faite après ce rêve :

     

    Supposons que j’ai réussi sans faire de chute ayant des conséquences désastreuses, et que j’aie gagné l’étape…

    L’ “événement” fait un “buzz planétaire”… Les Télés, les journaux, la magazines, les réseaux sociaux, les médias… La “Totale” en somme…

    Les Lobbies du Cyclisme se frottent les mains…

    Podium…

    Au moment de la remise du Grand Prix…

    Grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude…

    Je démissionne, “allez vous faire foutre”…

    Me fais “cyclo-clodo-vadrouilleur sur les routes de France et de Navarre, et… Troubadour…

     

     

  • La différence entre un singe et Jeff Bezos

    Singe

    … Aucun singe, de n’importe quelle espèce de singe, “n’aurait l’idée” d’amasser plus de bananes qu’il ne pourrait en manger… D’ailleurs comment et où les entreposerait-il, d’autant plus par tonnes ?

    En revanche, l’être humain est le seul “animal” sur cette Terre, qui, non seulement, a l’idée d’amasser des choses pour lui-même en tant par exemple, que “mâle ou femelle dominant”, mais qui met l’idée d’amasser des choses pour lui-même à exécution… Et justifie son idée d’amasser autant qu’il lui est possible, en affirmant que ce qu’il amasse, ou plus précisément que la manière dont il amasse; que ce qu’il met en place, organise, gère, à l’échelle de toute la Terre, afin d’amasser… Constitue le moteur d’une économie pouvant permettre à tous les autres humains, d’amasser aussi, chacun d’entre eux… (Mais, il faut dire, avec beaucoup de diversité, de disparité, d’inégalités de fortune et d’accès, de possibilités)…

     

  • La différence entre "exprimer sur la Toile" et "exprimer en face de personnes présentes

    … Ce que l’on exprime ou montre, sur la Toile, que ce soit dans un blog, sur Facebook, Twitter, Instagram… Et cela lorsque l’on s’y livre assez souvent, à exprimer, à montrer, et depuis plusieurs années… À exprimer tant et tant de choses ordinaires de la vie, ou d’un tout autre ordre notamment sur un sujet d’actualité, pour développer une pensée nous venant…

    N’est-ce point comme si l’on se trouvait devant un mur – en l’occurrence l’écran d’un ordinateur – mais un mur en quelque sorte qui ne serait pas un mur ou une cloison fait d’une matière solide, en briques, en bois, en contreplaqué, en métal, ou un simple écran… Mais un mur “transparent” (et donc traversable) au travers duquel ce que nous exprimons se diffuse dans un espace dont on ne discerne pas les limites, un espace dont on sait qu’il est empli de personnes dont on ne voit pas les visages, ou dont on voit seulement par une image d’eux, apparente, ce qu’ils peuvent être… Et pour bon nombre d’entre eux, que l’on ne rencontrera jamais ? …

    Il y a donc une réelle différence entre “exprimer sur la Toile dans un espace indéfini”, et “exprimer en face de personnes que l’on a devant soi dans un espace délimité”…

    La différence résidant dans la portée et dans l’impact, sachant que, de toute évidence, la portée et l’impact en face de personnes que l’on a devant soi, sont mesurables, visibles, identifiables, notamment par ce que traduit l’expression du visage, du regard de l’autre en face…

    Sans doute l’impact et la portée de ce que l’on exprime, ont-ils “un peu plus de chances” de s’inscrire dans une durée, ou dans une mémoire, lorsque ce qui est exprimé l’est devant des personnes en face de soi…

    Sur la Toile, vient cette impression d’un “vide” en face, du fait que l’on ne voit pas l’exprimé s’accrocher, dont on ne peut mesurer la portée ou l’impact… Et de surcroît, lorsque l’exprimé à l’instant, faisant suite à de l’exprimé des jours d’avant, et de tant encore de jours d’avant… Se dilue jusqu’à finalement devenir invisible, ou enfoui, tellement enfoui qu’il ne peut être retrouvé ou “remonté à la surface”…

    … Il n’y a peut-être que le pouvoir, que la puissance de l’esprit, de la pensée, qui peut en quelque sorte “reconstituer” (façon de parler) une proximité physique entre deux ou plusieurs interlocuteurs…

     

    … Sans aller jusqu’à des “Eurockéennes de Belfort”, ou un “festival d’Avignon” ou à des “Francofolies de La Rochelle” réunissant des milliers de personnes…

    Pourquoi pas… Des “Facebookéennes” de groupes d’amis, de “vivre échanger partager ensemble”, ne serait-ce que pendant trois jours ou même une semaine ? Dans un lieu déterminé, avec une organisation, un hébergement collectif… En somme une vraie réunion ?

     

    … Pour le moment, avec la crise encore persistante du covid, des “Facebookéennes de groupes d’amis” en un lieu déterminé et avec une organisation… C’est “plus qu’un peu difficile” !

    … Mais par la suite, lorsque seront tombés les masques – et soit dit en passant – “bien d’autres masques, ceux là non covidiens” … Ce serait une expérience à tenter…

     

     

  • L'espérance

    … L’espérance est vue d’ordinaire comme la clarté naissante venant avec le jour qui pointe, mais ce n’est pas tout à fait cela :

    Déjà, l’on s’aperçoit que le jour qui vient n’amène pas la clarté faisant disparaître l’obscurité…

    Ce qui fait la réalité et la beauté de l’espérance, c’est la force qui l’anime, et cela d’autant plus que l’obscurité de la nuit dont on ne sait si elle est finissante, est difficile à percer ; ou que la clarté du jour venant se fait si éblouissante qu’elle rend le regard non voyant…

    En somme, l’espérance, la vraie, la plus belle, la plus motivante, celle qu’il faut avoir… C’est celle qui parvient à rendre voyants nos yeux, alors que l’obscurité se fait toujours et encore davantage, pesante, et que la lumière dans sa vivacité accrue, nous rend aveugles…

     

  • Une réflexion sur la crise du covid

    … Une société ne peut continuer à fonctionner avec la crainte permanente de devoir gérer, devoir prendre en compte, la difficulté qu’il y a, à sauver, protéger, avec les moyens, la technologie, l’organisation, les structures dont elle dispose, forcément limités ; une petite minorité de gens, en l’occurrence lors d’une épidémie, ou d’une pandémie… Et plus généralement lors d’une suite ou de la venue d’événements dramatiques, tels qu’une catastrophe climatique, tempête, sécheresse, grand froid, inondation, en un espace géographique étendu…

    Dans la crise du covid que traverse la société depuis 14 mois, une crise qui intéresse toutes les sociétés du monde quoique différemment selon que ces sociétés soient économiquement développées avec le mode de vie qui est le leur, ou en voie de développement avec encore ce qui leur manque et ce dont elles souffrent ; la grande crainte est celle de devoir gérer avec des moyens limités, un nombre trop important de malades du covid ayant besoin de soins intensifs et prolongés dans les centres hospitaliers…

    Il est clair que, même en augmentant le nombre de lits en services de réanimation dans les hôpitaux, même en se dotant des moyens nécessaires, en personnels soignants et en technologies médicales… Qu’il arrive un “point critique” à partir duquel, avec une augmentation prolongée et plus forte de malades ayant besoin de soins intensifs, il n’est plus possible de continuer dans les meilleures conditions, à sauver des gens…

    Autrement dit, dix mille personnes atteintes du covid, en réanimation, en France, on peut y arriver… Mais cinquante mille non…

    Avec la progression de la vaccination jusqu’au jour où plus de 60% de la population en France, aura reçu les 2 doses, et avant même que cet objectif soit atteint, il va arriver un moment où notre société cessera de craindre de devoir gérer, devoir prendre en compte cette difficulté qu’il y a, à sauver, protéger une minorité devenue très réduite, de malades du covid ayant besoin de soins intensifs… Et qu’en conséquence notre société fonctionnera de nouveau comme elle fonctionnait avant la crise du covid.

    Pardon de dire cela mais je le dis : pour quelques futurs malades du covid, non vaccinés, qui auront fait le choix délibéré de ne pas se faire vacciner – après tout c’est leur droit au nom de la liberté individuelle dans un pays de démocratie – mais également pour des non vaccinés “par négligence ou indifférence”… On va pas continuer à nous “pourrir la vie” avec encore des restrictions, des contraintes, faire attention tout le temps, porter le masque, etc… !

     

    … Pouvoir “sauver tout le monde” quand bien même ce “tout le monde” ne deviendrait plus que “encore quelques uns” – lesquels “quelques uns” seraient tout de même responsables de leur malheur (en ne se faisant pas vacciner contre le covid)… Est “utopique et déraisonnable”, fondamentalement injuste – et révoltant- dans la mesure où “tout le monde” non atteint du covid – et ayant moins de chances de le contracter – devrait continuer à se conformer encore aux mêmes restrictions et contraintes, et cela autant que ces contraintes et restrictions soient “allégées”…

    De toute manière, cela “cadrerait très mal” avec l’hypocrisie qui règne dans cette société, avec notamment ce soit disant “respect de la vie” et “ne laisser personne sur le carreau” et, au contraire ce que l’on voit dans la réalité, à savoir que des gens sont “vraiment/vraiment laissés sur le carreau” !

    “Pas dans les valeurs de la France! Pas dans notre philosophie de la vie de sacrifier des gens” – dixit Emmanuel Macron… Bon d’accord, l’on peut souscrire à cette idée là! C’est oui, une “belle et bonne idée”, on ne peut dire le contraire !

    Mais… Seulement voilà : “y’a de belles idées qui coûtent fort cher à une société !” …

    Cela dit, avec la “panthère” les “idées” qui vont changer la politique et la vie des gens en France”, vont ces idées là, coûter aussi fort cher à la société française !

     

     

  • Désolé de quitter ce monde ?

    … Alain Delon né le 8 novembre 1935, âgé aujourd’hui de 85 ans, dit qu’il quittera ce monde sans être désolé, parce qu’il déteste cette ère actuelle où tout est faux, où tout a été remplacé, où il n’y a aucun respect de la parole donnée…

    Bien que partageant – pour l’avoir moi-même constaté – ce que dit, de ce monde, Alain Delon… Je ne suis pas pour autant, quand bien même pire serait à voir encore, comme lui, désolé de devoir un jour le quitter, ce monde…

    En effet, il me sied d’y vieillir le plus âgé possible, en ce monde tel qu’il est, ne serait-ce que pour voir “comment ça va se goupiller l’histoire là, en cours, telle qu’elle se déroule sous mes yeux de témoin de cette époque”…

    J’enrage à l’idée du jour à partir duquel je ne verrai plus rien de ce qui se passe…

    J’envie – même si je m’interroge sur leur avenir – les jeunes nés au début du 21ème siècle, et plus encore les très jeunes enfants nés dernièrement… Qui seront vieux dans des années où je serai mort depuis longtemps, qui verront ce que je ne verrai pas…

    Il me semble qu’en tant qu’artiste ou écrivain, une femme ou un homme du temps présent, en sa qualité d’artiste ou d’écrivain et s’il est aussi témoin de son temps, ne peut se désintéresser de ce que vont devenir les gens autour de lui, le monde, la société…

    Bien sûr il y a tout cet imaginaire que l’on peut avoir en soi – ou se “construire” en soi en fonction de ce que l’on voit et ressent, selon aussi une capacité de réflexion, une sorte de “voyance” qui peut nous venir – ou une “prescience” ou une “intuition”… Mais qui, il faut bien le dire, ne nous révèlera pas, ne mettra jamais sous nos yeux, ce que nous ne verrons pas et qui se fera, se réalisera, que ce soit meilleur ou pire ou différent…

    Meilleur, pire ou différent, ce qui sera, ce qui se fera ? Ce n’est pas ce qui m’importe le plus même si je souhaite que ce soit meilleur – ce dont je doute…

    Je penche plutôt pour ce qu’il y aura de différent et qui est à mon avis, ce qu’il y aurait de plus intéressant à pouvoir connaître…

    La certitude en soi, que ce sera différent, c’est déjà un début de réponse pouvant rendre le “grand saut” dans l’Inconnu, “un tout petit peu moins dramatique”… Il restera toujours le regret…

     

     

  • T’as voulu voir Hossegor, on a vu Hossegor… ♫…

    … Hossegor dans les Landes, l’une des destinations de vacances d’été 2021, privilégiée par les Français…

    Des images et des photos d’Hossegor sur Facebook, Twitter, Instagram, ayant été 37,5 millions de fois vues et partagées !…

    Du délire !

    Du coup, le moindre “clampin” nul en Géo sait qu’Hossegor est situé sur la côte landaise.

    Hossegor, le lieu de vacances cette année 2021, où il faudra avoir été, vu, filmé, selfié… En VTT sur une piste cyclable, sur la plage avec sa planche de surf, suçant un cornet de glace “triboule”, ou encore à la terrasse d’un restaurant devant un plateau de “fruits de mer”…

    Hossegor, environ 4000 habitants hors saison estivale, mais 50 000 résidents en juillet août tous les ans, et peut-être jusqu’à 100 000 cette année ?

    … Je n’irai point, habitant du département des Landes que je suis, un seul jour une seule fois en juillet août 2021, à Hossegor… Dont j’avais fait en 2002 dans la rédaction de Grand Hôtel du Merdier – l’un de mes livres – en un passage ou chapitre - une ville “ Hausse Gare” où se tenait un festival et salon du livre de mon imagination, très atypique, et plus que décoiffant, assez “surréaliste”…

    J’imagine aujourd’hui, 19 avril, alors que le covid nous confine encore dans une surface géographique de dix kilomètres de rayon…

    Une famille composée d’un couple lui 35 ans elle 33, avec 3 enfants de 6, 8 et 10 ans… Demeurant dans un grand immeuble de 15 étages d’une cité de Cergy Pontoise… Ils ont loué quinze jours un mobil home dans un camping proche d’Hossegor. 1200 euro la semaine, réservation dès le mois de février dernier, il ne restait plus que 2 hébergements disponibles…

    Les voilà partis, dans leur Duster Dacia, un matin de juillet, effectuant le trajet par l’A10 puis par l’A 63… Avec vers 18h dès avant l’entrée de la rocade de Bordeaux, un ralentissement bouchon carabiné, trois heures pour rejoindre par la rocade, l’A 63…

    … Une précision avant de poursuivre :

    Le couple, lui 35 ans, il bosse dans le “design” et elle 33 ans, occupe un poste de responsabilité et de gestion au Conseil Régional d’Ile de France… Ce ne sont donc pas des “fauchés” (rire)…

    Le “grand immeuble de 15 étages” à Cergy Pontoise, est situé dans un quartier “résidentiel”…

    Ils disposent d’un garage privé pour leur Duster Dacia.

    Ils auraient bien loué une maison sur Hossegor ou à proximité, pour 15 jours, mais en février déjà tout était retenu, il ne restait plus que ce mobil home dans un camping et il “fallait faire fissa/fissa” pour effectuer sur smartphone paiement carte bleue certicode plus, cette réservation “à l’arrache”…

    … Je poursuis…

    Ils partent chargés à bloc, des bagages et divers équipements de loisir fixés sur deux barres galerie sous une bâche, les trois vélos des enfants sur un porte vélo “Feu Vert” (fixation par 4 sangles), la moitié de la banquette arrière réservée à un entassement d’autres bagages, les trois enfants compressés sur l’autre moitié de la banquette arrière… Et… Dans la partie coffre fermée par une grille de séparation… “Toutou”, un gros bouvier des Flandres de 36 kg…

    Vers midi, dans le parcours, sur une aire d’autoroute saturée, ils parviennent à trouver une place mais il faut pour “faire pisser et promener Toutou”, descendre les vélos et le porte vélo “Feu Vert” afin de pouvoir ouvrir la porte (hayon) du coffre…

    … J’abrège l’ histoire” …

    Durant les quinze jours qu’ils passent à Hossegor, et lorsqu’ils doivent prendre leur voiture avec Toutou dans le coffre, le gros problème c’est de trouver un stationnement à l’ombre, ce qui s’avère extrêmement difficile voire quasiment impossible, vu le nombre de véhicules en ville, dans les parkings…

    C’est que Toutou, on ne peut l’amener partout!

    À Cergy Pontoise, ils ont une voisine à l’étage où ils habitent, sur laquelle il peuvent compter dans la journée, pour “sortir Toutou” à plusieurs reprises…

    Mais dans le mobil home au camping, laisser seul trop longtemps Toutou, n’est pas envisageable…

    … Je rallonge un peu…

    Un soir ils se rendent à un Toro Piscine (Gala Comico Taurin)… Jean-Guy, de Cergy Pontoise, notre vacancier à Hossegor, de 35 ans, en pleine forme, volontaire pour l’un des jeux, gagne le Prix de la Soirée, il est acclamé, sa prouesse est annoncée par l’organisateur du Gala Comico Taurin, d’un puissant haut parleur… Sa femme est embrassée par toute l’équipe organisatrice, par le Maire et les personnes du Conseil Municipal ; une vidéo est envoyée sur Facebook où l’on voit le Jean-Guy, de Cergy Pontoise, passer à plat ventre sous la vache avec 50 centimètres d’eau au dessus de sa tête et de son dos, au moment où un gros dinosaure est placé dans la piscine devant la vache…

    Trois heures dans le coffre de la voiture, c’est un peu long pour Toutou…

    “L’a choué, Toutou” !

    Petit dérangement intestinal… Il faut dire que les croquettes de la Supérette du camping, c’est pas de la première qualité !

    Fin de l’ “histoire”… Par anticipation… On est en avril…

     

     

  • Imaginaire de la femme, de l'homme

    … Cette phrase de Marcel Proust : “Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination” m’incite à réflexion et à m’interroger…

    De quelle imagination ou plus précisément de quelles imaginations, imagination ou imaginations de femme(s) par des hommes, s’agit-il ?

    Sans doute Marcel Proust voulait-il dire par là, que les hommes dans l’imaginaire qu’ils se font, de la femme, des femmes ; fondent cet imaginaire sur ce dont ils rêvent de ce que doit être pour eux, une femme, selon leur désir, selon l’idée qu’ils se font, selon l’image qui leur vient à l’esprit…

    Les hommes qui n’ont pas cette imagination ou cet imaginaire de la femme dont ils rêvent selon leur désir… Ont peut-être “plus de chances” de se faire remarquer par de jolies femmes…

    En fait d’imagination – ou d’imaginaire – je crois plutôt que les hommes sans imagination, ont en eux un “tout autre imaginaire” – qui ne passe pas, aux yeux des autres gens, pour de l’imagination, parce que cet “autre imaginaire” là, n’a rien à voir avec tout ce qu’habituellement, ordinairement ou communément, l’on imagine…

    Un imaginaire de l’homme, qui rejoint un imaginaire se faisant dans le regard de la femme à la vue de l’homme, de telle sorte que l’homme perçoit ce que le regard de la femme imagine…

    Il en est de même pour les femmes sans imagination, qui n’ont donc pas l’imaginaire qu’il est habituel d’avoir d’un homme… Ces femmes là ont aussi, peut-être “plus de chances” de se faire remarquer…

     

    … Cependant, “plus de chances” de se faire remarquer, pour un homme ou une femme sans imagination ?

    Sûrement pas dans un environnement de domination des apparences…

     

     

  • Les "monstres sacrés"

    … Ce que l’on appelle – vulgairement et ordinairement parlant – “les monstres sacrés”, du monde de la Littérature, de la Musique et de la Chanson ; du Cinéma et du Théâtre… Tels par exemple, ceux et celles que l’on a connus durant le 20 ème siècle… Et qui ont tous ou presque, disparu…

    Sont remplacés par toute une “pléiade” de jeunes et moins jeunes talents, assez nombreux il faut dire -et c’est heureux… Mais qui n’ont, chacun d’entre eux, qu’un public relativement et diversement étendu, de telle sorte qu’aucun d’entre eux ne devient “un monstre sacré”…

    Peut-on imaginer dans le monde d’aujourd’hui, de la Littérature, de la Musique et de la Chanson, qu’un, que des “monstres sacrés” puisse(nt) se dégager de l’ensemble ?

    Est-ce d’ailleurs “souhaitable” ?

    Ne faut-il pas voir, dans l’évolution de la société et de la culture, de la production artistique et littéraire, un sens “inévitable et naturel” bien que n’ayant pas été prévu, pas forcément organisé ni souhaité ou recherché ?

    L’un des facteurs les plus déterminants de cette évolution de la société, de la culture, de la production artistique, est sans doute lié au fait que les champs de connaissance, par l’éducation, par les technologies soutenantes, un peu partout de par le monde, dans les différentes composantes de la société, se sont assez largement répandues – et c’est heureux… Et qu’en conséquence, les gens, mieux informés (même parfois en partie désinformés), pouvant mieux se “construire” ou se “réaliser”, ou encore se “singulariser” dans ce qu’ils entreprennent, produisent… Sont donc bien plus nombreux qu’avant, à “prendre place” sur la scène publique (et d’ailleurs aussi sur le marché)…

    En 1950, quand on “n’avait pas réussi à l’école” et que l’on n’avait aucun talent ou faculté naturelle particulier, ce qui était le cas pour des millions de personnes en France et ailleurs, l’on allait à 14 ans, travailler à l’usine du coin… Parfois il arrivait qu’un jeune ait, oui, un talent particulier et que, grâce à un “ascenseur social”, il devienne l’un de ces “monstres sacrés” (un grand écrivain, un grand chanteur, un grand comédien)…

    En 2021, “tout le monde va à l’école”, on a internet, on “sait tout” (soit dit en passant “sans rien savoir”), on “fait de tout” et on “arrive à tout faire” (avec quelques “bonnes béquilles ou prothèses ou appareillage” cependant)… Mais… “y’en a tellement qui arrivent (on se demande d’ailleurs comment) et tellement aussi qui n’arrivent pas”… Que, en définitive, “on ne s’y retrouve plus” !

    Donc pour les “monstres sacrés c’est râpé ; mais pour les “icônes à profusion dans les cryptes élargies des grandes basiliques”, c’est le grand show du 21 ème siècle !

     

  • Vu ceci, qui me fait ainsi réagir :

    Chomage des jeunes et des vieux

    … Selon un récent sondage relatif aux prochaines élections présidentielles en 2022, globalement – entre les électeurs du Rassemblement National, des partis de droite et de gauche, sur la question portant sur la volonté des chômeurs de chercher un travail, 45% des Français interrogés répondent que les personnes sans emploi ne cherchent pas à retrouver ou trouver un travail, dont en particulier les jeunes en âge de travailler, de débuter dans la vie active… Et de préférer continuer à vivre avec des revenus d’aide sociale…

    Ce pourcentage de 45% devient une fois et demie plus élevé chez les électeurs – et les sympatisants- du Rassemblement National, supérieur à 50% chez les électeurs de droite et du centre, à peine inférieur à 45% chez les électeurs de gauche…

    La crise du covid qui a “radicalement et défavorablement changé la donne” en ce qui concerne l’Emploi en général, n’a pas convaincu ces 45% de français de l’absurdité de leur propos en raccourci…

    En effet, en plus des 5 ans d’expérience que l’on demande à un jeune de 18 ans, il faut encore que ce jeune galère plus qu’avant le covid, tant les portes de l’emploi sont fermées dans les secteurs producteurs d’emplois – ou ouvertes mais sans personne se présentant à l’entrée dans des secteurs pour lesquels aucune véritable formation n’a été prévue et organisée dans le système éducatif actuel…

    Et pour les 45 ans qui sont trop vieux pour travailler, ainsi que pour les 65 ans qui sont trop jeunes pour prendre leur retraite, la crise du covid a encore plus aggravé les choses !

    Comment voulez-vous, 45% que vous êtes, Françaises et Français, que dans ces conditions aussi difficiles d’une “économie covid et future et supposée post covid”… Que les personnes sans emploi, sans activité, puissent pour beaucoup d’entre elles trouver ou retrouver un travail?

    Comment voulez vous qu’avec un tel état d’esprit, d’opinion, de pensée, de culture, de “jugeote”, aussi banalisé, aussi réducteur, qui s’affirme et se proclame sur la voie publique et dans les réseaux sociaux et devant les sondeurs ; dépolitisés, désabusés et abstentionnistes que vous êtes … Que l’on puisse “construire une société”!

    Ces 45% et ou plus, ne sont-ils pas ceux et celles dont les yeux se tournent du côté où arrive la panthère à pas feutrés ; où du côté où se mélange en général, Gauche décrédibilisée, Droite et Centre “hahanant à se refaire…Mais pour quel “tableau de peinture” ?

     

     

  • Quel regard porter ?

    … Plus de 4500 produits alimentaires dont du sésame, du riz, du thé, des épices, du chocolat, des sauces, du muesli… Sont contaminés par de l’oxyde d’éthylène, un biocide hautement cancérigène, pourtant interdit en Europe mais qui, néanmoins, est bel et bien présent dans les produits alimentaires de consommation courante vendus dans les grandes surfaces, les supermarchés, et même si cela se trouve, dans des magasins bio du genre “biomonde”-grande surface du Bio…

    Soit dit en passant, quand on sait que les lobbies de l’alimentation ont investi dans le bio, quel “crédit” accorder à ce qui est vendu en bio ? … Juste les pesticides en moins !

    Quel effrayant et déconcertant paradoxe que celui, d’un côté, les prescriptions et dispositions prises contre le covid avec toutes ces mesures de restrictions particulièrement contraignantes ; et d’un autre côté, tous ces produits alimentaires vendus et consommés à grande échelle de populations toutes entières, contaminés par des substances cancérigènes ?

    Dans six mois, dans un an, dans les années à venir, fera-t-on le compte des victimes de cancers ?

    En fait-on déjà le compte en regard des morts du covid ?

    Sachant qu’avec les reports d’interventions chirurgicales et de traitements en centres cliniques et hospitaliers, des maladies non traitées dans leur phase initiale vont se développer forcément?

    Un masque oublié en entrant dans un supermarché, ou non porté dans un marché ouvert en ville…

    Une promenade à pied ou en vélo au cours de laquelle on dépasse les dix kilomètres requis…

    Toutes ces boutiques, ces cinémas, ces cafés, ces théâtres, ces salles de sport, ces restaurants, fermés depuis plus de six mois…

    Tous ces jeunes, étudiants et autres, que l’on taxe d’irresponsables, d’égoïstes, de si peu enclins à chercher un travail, etc. …

    Toute cette hypocrisie crasse, criminelle, obscène et généralisée à toutes les composantes sociales…

    Suicides, désespérance, cancers…

    Et que de discours, de débats, de polémiques !

    … Mais bon, c’est pas pour autant qu’il faille envisager de porter son regard -soit disant “dépolitisé” (et désabusé)… Du côté de la “Panthère” ! …

     

     

  • Le style, n'est-ce pas ce qui différencie l'artiste de l'artisan ?

    … Les écrivains, romanciers, auteurs, qui écrivent pour distraire, ne sont-ils pas des “artisans de l’écriture” ? Tout comme des ébénistes, des cordonniers, des tonneliers ? Quand bien même ils peuvent être de bons artisans ?

    S’ils ont un style, ils sont alors des artistes.

    Le style, n’est-ce pas ce qui différencie l’artisan, de l’artiste ?

    Et peut-être, plus que le style, la “patte” ?

    Pour un bon thriller, un bon roman d’aventure, un bon roman policier, par exemple, dans quelle mesure un style, et qui plus est, une “patte”, peut vraiment apparaître ? Et s’avère-t-elle nécessaire ?

    Écrire pour distraire me semble peu compatible avec l’affirmation d’un style, du fait qu’un style, en ce qu’il a de personnel et parfois d’atypique, n’est pas ce que le lecteur attend, surtout désireux qu’il est de trouver un intérêt à l’histoire, au récit, à une intrigue, enfin quelque chose qui le passionne, le captive…

    De plus, un style lorsqu’il apparaît tout au long du livre ou d’une œuvre, dans la formulation, dans sa grammaire, dans ce qu’il a de singulier, implique de la part du lecteur, un effort, une attention…

    Dans un roman d’aventures, dans un thriller ou dans un roman policier, l’effort réside dans la capacité qu’il y a, à bien suivre, à bien se laisser pénétrer de l’intrigue dans ses déroulements, ses rebondissements… Ce qui exclue l’effort de l’attention à porter à un style, en plus…

    Et si le style y est quand même – pourquoi pas? - dans un roman policier, d’aventure, dans un thriller – comme par exemple dans les romans de Georges Simenon ; et si le lecteur alors, est sensible au style, c’est tout de même l’intérêt suscité, de l’histoire, de l’intrigue, qui retient en premier lieu, le lecteur…

    Un roman d’aventures, un thriller ou un roman policier dans lequel, en plus de la complexité de l’intrigue et de l’intérêt suscité, il y a du style ; n’est plus alors, tout à fait un “livre pour distraire”…

     

  • La vie tranquille, de Marguerite Duras

    La vie tranquille

    … Paru aux Editions Gallimard, le 28 décembre 1944.

    C’est le 2ème roman de Marguerite Duras, après Les Immortels et avant Un barrage dans le Pacifique.

    Le roman débute par un drame familial dans lequel, Aux Bugues dans le Périgord, Jérôme l’oncle de Nicolas, meurt dans d’atroces souffrances.

    Lors d’une bagarre entre Jérôme et Nicolas, Jérôme reçoit un coup dont il décède quinze jours plus tard.

    Ce roman débute comme bien des romans de drames familiaux, mais très vite, le personnage principal Francine, sœur de Nicolas, qui est en fait l’auteur elle même, se livre à une introspection pour le moins surprenante, inhabituelle et déroutante.

    Cette “vie tranquille” est emplie de questions sans réponses, laisse à la lecture au fil des pages, une impression de “vide”, dans une alternance de désordre et d’ennui, ce qui paraît désespérant, mais ne l’est pas vraiment.

    Un texte d’un style très personnel, d’une atmosphère à nulle autre pareille, déroutant, questionnant ; une introspection et une vision d’elle-même, de l’auteur, avec le personnage de Francine, poussées à l’extrême pourrait-on dire ; un texte dont la lecture nécessite un effort d’attention, difficile…

     

    Extraits :

     

    “Je compte les années qui me restent à vivre dans l’aile gauche de la maison des Bugues : dix, vingt, quarante ans. Rien ne les marquera, rien ne peut m’arriver. Je ne désire plus que rien m’arrive. À l’abri des murs solides des Bugues : je regarderai la terre se recouvrir tantôt de neige, tantôt de fruits, tantôt de boue, tantôt de blanches fiançailles, de lait, de catastrophes, de larmes.

    Mes pensées. Plus je les laisse à l’écart, plus assourdissantes que jamais elles reviennent, comme des bavardes.”

    .../… “Il m’arrive de me regarder et de ne pas être de l’avis général. La nuit, à condition qu’aucun signe n’arrive des autres chambres et ne me rappelle l’indifférence du monde, il m’arrive de me trouver belle.”

    .../...”La pensée de ma personne de même est froide et lointaine. Elle est quelque part hors de moi, paisible et engourdie comme l’une d’entre toutes ces choses qui sont sous le soleil. Je suis une certaine forme dans laquelle on a coulé une certaine histoire qui n’est pas à moi. Je mets à la porter, ce sérieux et cette indifférence avec lesquels on se charge de ce qui ne vous appartient pas.”

     

    … Ce n’est point, certes, le roman le “plus accessible”, de l’ œuvre de Marguerite Duras… D’ailleurs, lequel de ses livres, serait le plus accessible?

    Des phrases courtes, une monotonie dans le récit pouvant paraître agaçante, mais dont il ressort un ensemble en lequel foisonnent des sensations viscérales, sensuelles, olfactives… Des thèmes dont celui de l’ennui et celui du doute, du sens de l’existence, de la vie, de l’amour, de la mort… Universels, intemporels…

     

     

  • Les Empapaoutés et les Dépapaoutés

    Il y a les Empapaoutés

    Il y a les Dépapaoutés

     

    Les Empapaoutés, même s’ils ne peuvent se voir en peinture

    Même s’ils se crêpent le chignon

    Même s’ils s’envoient des fions

    Ils se reconnaîtront toujours entre eux.

     

    Quand ils sont entre eux en concurrence, les Empapaoutés, ça peut faire très mal

    Mais ils se reconnaissent entre eux.

     

    Les Dépapaoutés eux, sont dans et d’un monde différent

    De celui des Empapaoutés

    Ils disent de Facebook et des réseaux sociaux, des producteurs de blogs

    Les Dépapaoutés

    Enfin certains d’entre eux

    Qu’ils sont, Facebook, les réseaux sociaux, les blogs

    Des déversoirs de pétage de gueule

    De vie privée exposée

    Ils ont une mauvaise opinion de Facebook et des réseaux sociaux

    Mais c’est difficile de les contredire.

     

    Cependant

    Dans l’ensemble

    Il y a autant sur Facebook

    De Dépapaoutés que d’Empapaoutés

    Souvent, très souvent

    Les Dépapaoutés

    Ils zappent les Empapaoutés.

     

    C’est pas une fatalité

    Que Facebook soit

    Selon ce qu’à juste titre on déplore

    Un déversoir de pétage de gueule

    Et de vie privée exposées

    Il y a

    Bien que ne constituant guère loin s’en faut

    Une majorité

    Des Empapaoutés qui vont sur Facebook justement…

    … À cause même de leur empapatouement

    Qui les tient, comme inné qu’il est, en eux, leur empapatouement

    Un intrus, cet empapatouement, dans l’univers la vie les rouages

    Des Dépapaoutés.

     

    Les Dépapaoutés ne sont pas les gens

    Souvent

    Les plus intéressants

    Aux yeux au regard des Empapaoutés

    Qui

    Assez rarement auprès des Dépapaoutés

    Mettent en marche le cœur de leur réacteur

    Et encore moins le cœur du cœur du réacteur.

     

    Cependant

    Il y a des Dépapaoutés

    Tant aimés tant chéris

    Dont des Empapaoutés

    Ne peuvent se passer

     

    Voilà, “tout est dit” …