Articles de yugcib

  • Faudra-t-il encore porter un masque en 2048 ?

    … Avec enfin depuis quelques jours, l’accélération de la vaccination, dans les 400 000 personnes quotidiennement (espérons que ce rythme sera maintenu)… Je me dis que les 250 à 300 personnes qui meurent encore du covid tous les jours (l’équivalent du nombre de morts dans un crash d’avion boeing ou airbus, comme si chaque jour qui passe, un boeing ou un airbus s’écasait au sol)… Oui je me dis que ces morts là, 250 à 300 par jour, du covid, rien que du covid, ce sont “des morts de trop”… En un temps où la vaccination s’accélère et que tous ces gens qui meurent du covid auraient pu être sauvés s’ils avaient pu être vaccinés avant, disons depuis environ une quinzaine de jours… “Il s’en est donc fallu de peu” pour ces pauvres gens !…

    J’étais encore, voici 2 ou 3 jours avant aujourd’hui, en ce qui concerne la vaccination, “dans l’attente et dans l’expectative” mais au vu des dernières informations sur le nombre croissant des contaminations (plus de 40 000 par jour – mais à vrai dire reconnues, c’est à dire que dans la réalité il y en a davantage)… Et aussi sur le nombre d’entrées en hospitalisation et l’augmentation des “cas graves” (nécessitant des soins en réanimation), et encore du fait évident, que les personnes hospitalisées sont d’âges inférieur à 65 ans… Je me dis que je ne peux plus attendre ce prochain jour d’avril où dans la ville où je demeure, débutera en salle polyvalente la vaccination en masse ( Pfeizer)…

    Du coup, je me fais vacciner en consultation auprès de mon médecin traitant, dans 2 jours… (Astrazénica) première injection…

    Hors de question que je prenne le risque d’attendre encore 15 jours pour me faire vacciner ; 15 jours durant lesquels même en sortant peu de chez moi, avec l’accélération des contaminations, je pourrais encore “choper cette saloperie de covid” !

    Je suis “candidat pour être centenaire” – en 2048- mais pas “candidat” pour le covid !

    Soit dit en passant, “il manquerait plus que ça, qu’il faille encore porter un masque sur son visage en 2048 !”…

     

     

  • Visages

    … Quand reverrons-nous des visages entiers ?

    Lorsqu’une grande partie, majoritaire, de la population, aura été vaccinée ?… Mais dans combien de temps ? Six mois, un an ? …

    Faudra-t-il encore porter un masque, lorsque les formes graves de covid auront beaucoup diminué ? …

    Depuis quarante ans que chaque année, des épidémies de grippe “classique” surviennent ; cela nous a-t-il pour autant obligés à porter un masque ?

    Revoir enfin des visages entiers…

    Pour toutes celles et ceux d’entre nous qui ne sont pas indifférents à la vue des visages des gens qu’ils rencontrent, croisent dans les rues, dans les espaces publics…

    Revoir des sourires, et non plus seulement des regards…

    Des regards auxquels d’ailleurs l’on ne faisait déjà plus attention, avant mars 2020…

    Mais que, peut-être l’on se décidera à considérer ?…

     

    … Le sourire n’est-il pas aussi… Une Culture ?

     

     

  • Définir le lien

    … Définir ce qui nous relie aux êtres et aux choses qui nous entourent, par ce que l’on perçoit, par ce que l’on regarde avec une certaine attention et dans une réflexion particulière… Sans forcément que cela implique une relation… Peut nous aider à comprendre le monde et apprendre à accepter le monde pour ce qu’il est…

    Mais comment définir le lien, autrement qu’en se projetant hors de nous-même, et en même temps, demeurer en nous-mêmes ?

     

    Établi, pour autant qu’il peut l’être, le lien, une fois défini ; nous aidant à comprendre le monde dans son ensemble et dans tout ce qui le fait, le monde, à savoir les êtres et les choses… En somme, comprendre le fonctionnement de la “mécanique” dans ses rouages et dans ses engrenages…

    Établi, le lien, il reste cependant le plus difficile, après être parvenu à comprendre le monde : accepter le monde pour ce qu’il est, enclins que nous sommes à le juger, à le faire selon ce que l’on voudrait qu’il soit…

    Car à faire le monde comme l’on voudrait qu’il soit, on le défait. Et le lien se relâche, le lien se rompt ; c’est le heurt qui se substitue au lien…

     

    Certes, accepter la violence, l’injustice, la prédation, par fatalisme, par démission, ou par complaisance, n’est pas la forme qu’il convient, de l’acceptation du monde pour ce qu’il est…

    La forme d’acceptation du monde pour ce qu’il est, c’est celle qui nous met en face du monde tel qu’il est, en tant qu’ “interlocuteurs” du monde, et de tout ce qui fait le monde, les êtres, les choses, dans une relation évolutive aussi complexe que diverse… Une relation se fondant sur les forces naturelles d’opposition, d’association, de symbiose, d’interdépendance, de combat pour la vie…

     

  • Réflexion sur l'enseignement

    … Enseigner, que ce soit à l’école, au collège, au lycée, dans les universités, dans les centres de formation et d’apprentissage à des métiers, à des professions… De la part de gens qui sont chargés de transmettre des connaissances et des savoirs, mais aussi, plus généralement, de la part de gens qui ont acquis des connaissances et des savoirs qu’ils partagent avec les autres autour d’eux…

    Enseigner donc, devrait être associé au refus d’abandonner des enfants, des adolescents, de jeunes adultes, et en général des personnes avec lesquelles on se trouve en relation, au sort que leur réserve l’environnement dans lequel ils vivent lorsque cet environnement leur est manifestement défavorable…

    Mais enseigner, dans le monde présent, notamment depuis les dernières réformes de l’Enseignement et plus généralement depuis 1967 ; c’est, avec la construction des savoirs plutôt qu’avec la transmission des savoirs, contribuer en favorisant le “développement personnel” et la “mise en scène” de l’”intériorité” de l’enfant, de l’adolescent, du jeune adulte ; à le différencier dans la société, à lui faire prendre conscience de sa place, de sa position dans l’environnement qui sera le sien (une place ou une position déterminée, qui sera subie – le plus souvent- ou gagnée parfois au détriment des autres)… En somme, cette forme, toujours “de plus en plus nouvelle” de l’enseignement, participe à une “construction de l’individualité” avec pour finalité, l’abandon de l’enfant, de l’adolescent, du jeune adulte, au destin qui lui est en quelque sorte “réservé” – par la “force des choses”…

    Enseigner, avant toutes ces réformes successives, avant 1967, et depuis la 3 ème République Française (en fait depuis 1881), c’était, dans une certaine mesure, permettre le fonctionnement de ce que l’on appelle “l’ascenseur social” par le travail, le mérite, l’effort, le talent, et cela indépendemment de l’environnement ou du milieu social…

    Mais peu à peu, depuis 1967, les réformes successives ont contribué au dysfonctionnement de l’ “ascenseur social”, en ce sens que le travail, l’effort, le mérite et le talent (tout cela associé autant que possible), n’ont plus le résultat escompté, et que des personnages investis dans des pouvoirs qui leur sont conférés, sont bien plus des personnages “construits” que des personnages talentueux et réellement compétents… (“construits” ou délibérément choisis par les “décideurs” en fonction de leur volonté de “faire avancer la société dans le sens de ce qui est conforme, qui doit s’imposer au plus grand nombre)…

    Pour “schématiser” ou “caricaturer” :

    Avant la “parenthèse de 1881 à 1967” c’était le temps des bien nés, des bourgeois, des élites, des riches (dont certains avaient tout de même du talent il faut reconnaître)… Et après la parenthèse à partir de 1967, c’est le temps des crétins ! (Des crétins ayant acquis du pouvoir et de l’autorité, et de surcroît médiatisés)…

    Bien sûr ce que je “schématise” là, doit être nuancé…

     

    … Sans doute les élèves qui travaillent et sont dotés d’une intelligence normale, et à plus forte raison les plus talentueux d’entre eux, qui se “démarquent” nettement des autres ; “s’en sortiront-ils, eux, toujours”… Et accèderont-ils à des professions, à des métiers dits “valorisants”…

    Mais dans l’environnement qui sera le leur, et en particulier dans la relation qu’ils auront avec les autres personnes dans l’exercice de leur activité, et, en ce qui concerne leur valeur réelle, leurs savoirs et leur compétence… Et ce qu’ils produiront… Seront-ils vraiment reconnus et soutenus ? … Cela c’est “une autre question”…

     

     

  • Dans son journal des années vingt, de Victor Hugolin, en 2089

    … Qui écrit sur son blog “Dans un grand vent de mots”, ce texte, le 23 mars 2089 :

     

    … Dans une grande vente de mots et de visibilités sur le Net, les meilleurs des mots étaient hors de prix, ainsi que les plus vastes espaces de visibilité…

    Mais cela ne voulait pas dire, pour autant, que seuls, les plus fortunés pouvaient acheter les meilleurs mots, ou les plus vastes espaces de visibilité…

    D’ailleurs, pouvait-on se demander, quels étaient ces mots les meilleurs… Ou n’étaient-ils point ces mots meilleurs (ou moins meilleurs), ceux qui avaient le plus d’impact, le plus d’audience, sans forcément être les meilleurs ? …

    Avec le code d’une carte bancaire soit “Visa”, “contact” ou “Visa Premier”, Richard Tartempète “petit budget” ou Nicolas Clairontonnant “budget confortable”, ayant douze ou vingt ou onze cent followers – en pullover ou en cravate ; pouvait donc les acheter, ces meilleurs des mots…

    Et, pour les espaces de visibilité, il y avait le choix :

    l’option à 15 euro par an les 10 Mo, juste pour du texte sans image, sans photo, de quoi diffuser l’équivalent de plusieurs centaines de pages d’écriture A4 (ou un peu moins de quantité de texte mais accompagné de quelques images fixes – vidéo hors de question )…

    L’option à 50 euro par an, un peu plus “balaise” en poids de données à diffuser – texte, images, photos et petites vidéos de moins d’une minute chacune...

    Enfin l’option à 100 euro par an, celle là offrant un espace de 1 To…

    Les acheteurs de meilleurs mots et de vastes espaces de visibilité, se servaient des mots et des espaces dont ils devenaient propriétaires tels des possesseurs de mètres carrés de terrain bâti, pour séduire, attirer, “esbrouffer”, et ils étaient très nombreux…

    Cependant il y avait ceux dont les meilleurs mots leur venaient naturellement, et n’avaient donc pas besoin de les acheter…

    Mais ceux là, en règle générale, faisaient rarement de leurs mots, des bâtons-relais dans la course ou dans la marche des participants au Grand Mouvement… Autant dire qu’ils tenaient le bâton à bout de bras et le levaient bien haut en continuant de courir…

    … Outre la grande vente de mots et de visibilités, il y avait aussi la grande vente des maux ; où les pires des maux étaient hors de prix, de telle sorte que les plus fortunés des sorciers jeteurs de sorts néfastes, pouvaient acheter les pires des maux et donc jeter les plus mauvais sorts…

    Et le “commun des mortels” acheteur de maux “de grande consommation aisément accessibles, pouvait, à défaut de jetage de mauvais sort à effet réel, se procurer du propos imprécatoire laminant, réducteur ; susceptible d’avoir le même effet que la “klaxomerdance” d’un automobiliste impatient outrecuidant dans un rond point…

     

  • Dans une "vie future" (rire)

    … Dans une “vie future” (réincarnation) j’imagine deux options s’offrant à moi…

    Cependant c’est le “Grand Chef” de la Réincarnation qui, en dernier ressort, après avoir bien entendu écouté et considéré ma requête, ma préférence… Décide…

    Voici les deux options :

    -La première, en “femme chic”, une femme très difficile dans le choix d’un mari, d’un compagnon, mais qui, ayant rencontré cet homme là, espéré, lui demeura indéfectiblement fidèle toute sa vie durant et en même temps, aura à cœur de “l’exister” cet homme là qui, réciproquement, “l’existera”, sa “femme chic”…

    -La deuxième option, en “mouton de tonte”… Le Grand Chef avait bien pensé à “mouton de boucherie”, mais me connaissant pour l’amour de la vie que j’ai eue et espéré vivre jusqu’à cent ans ; a finalement retenu “mouton de tonte”… Un “mouton de tonte”, cependant, d’un éleveur très écolo, n’ayant qu’un petit troupeau, et qui, lorsque ses moutons sont devenus trop vieux, les laisse finir leurs jours broutant dans un pré, une herbe gratuite (donc, ça ne coûte rien à l’éleveur en bouffe pour ses bêtes)…

    - À noter que le Grand Chef avait aussi envisagé “cochon”, “veau”, “bœuf de Chalosse”, “poulet”… Ou encore “ Minou” (là il avait vraiment envisagé), et même “cloporte”, ce qui, somme toute, ne m’aurait point fait horreur dans la mesure où j’aurais été un cloporte subversif transmetteur de phéromones susceptibles de se diffuser au delà des limites du jardin où je déambulerais, mille pattelettes trottinantes …

     

  • La nuance, la mesure, la réflexion

    … La nuance, la mesure et la réflexion, n’impliquent-elles pas radicalité et engagement ?

    Tout comme l’absence de nuance, de mesure, de réflexion, dont la radicalité dans une prise de position agressive et fanatique, réduit la relation à un combat sans merci jusqu’à ce que la partie adverse soit éliminée ? …

    Cependant, la radicalité et l’engagement que demandent la nuance, la mesure et la réflexion, est une radicalité, un engagement, contre l’inacceptable, lorsque l’on sait de manière certaine que l’inacceptable c’est ce qui rend difficile, douloureux, précaire, la vie des gens dans leur quotidien…

    Sans la radicalité, sans la force de l’engagement, il y a ce risque pris de la complaisance, avec toutes les conséquences induites par la complaisance…

    La nuance, la mesure, la réflexion, c’est aussi “ni pour ni contre” – ni même “entre” ou “delà” ou “dans les marges” – parce que la part d’inacceptable, celle qui détruit, blesse, invalide, violente, dénature, pervertit, dilue, délite… est autant dans le “pour” que dans le “contre”, que dans “l’ailleurs” que dans “l’autrement”, que dans le “ici” et dans le “là”…

    La nuance, la mesure, la réflexion, ensemble, c’est l’exercice à réaliser, le plus difficile qu’il soit, dans l’approche de la Vérité, durant la traversée de l’existence humaine…

    Il faut, assurément, nécessairement, de la radicalité et de l’engagement, dans cet exercice difficile qui est celui de la nuance, de la mesure, de la réflexion…

    Une radicalité et un engagement contre la complaisance, la “fuite non comatée qui au dire du complaisant, n’aura pas d’incidence sur le niveau de hauteur et de volume d’eau dans le bassin”…

    Dans le monde présent, la nuance, la mesure et la réflexion sont suspectes et dérangent… Il est vrai que dans l’exercice auquel se livrent les partisans de la nuance, de la mesure et de la réflexion, il y a cette inclination à l’agressivité ; il y a cette autre inclination à la “moralisation” du propos… Inclinations qui ne sont pas forcément inconscientes…

     

     

  • Les "courriers de lecteurs" dans les journaux régionaux

    … Une observation, de ma part, au sujet de publications dans la page dédiée aux propos de lecteurs dans des journaux régionaux :

    En règle générale – pour ne pas dire quasiment à chaque fois – ces “courriers de lecteurs” ne font jamais “coup de hache sur lac gelé”, en ce sens qu’ils font état de faits d’actualité (locale, politique et autres “assez bateau” si je puis dire), ou portent sur des thèmes, également d’actualité, toujours plus ou moins les mêmes, faisant ainsi écho à tout ce que l’on entend dans des émissions télé de débats et de polémiques, ou au coin de la rue, dans les “bistrots” hors pandémie covid faut-il préciser…

    Il faut cependant reconnaître que ces textes de lecteurs, sont correctement rédigés, sans faute d’orthographe, et que dans une certaine mesure “ils font sens”… Ce qui, soit dit en passant, n’est pas toujours forcément le cas, de la part de journalistes et de chroniqueurs “confirmés”, professionnels…

    Il n’en demeure pas moins que jamais, au grand jamais, les équipes de rédaction, notamment les personnes chargées de choisir chaque semaine (pour l’édition du dimanche) trois, quatre textes de lecteurs parmi plus de dizaines sans doute reçus ; n’optent pour un texte qui, dans sa formulation, dans son contenu, pourrait “dénoter”, interpeler, porter à réflexion sur un sujet qui fait rarement débat mais qui n’en est pas moins prégnant et sensible dans la vie quotidienne des gens…

    De tels textes en effet, et cela d’autant plus qu’ils sont empreints de poésie, et qu’ils soient quelque peu novateurs dans leur langage… “Passent à la trappe”…

    C’est fou ce que, finalement, inexorablement, sempiternellement… Nos “grands quotidiens régionaux” sont consensuels ( “consensuaux” écris-je et dis-je – rire )…

    Soit dit en passant, tous ces débats polémiques télé ( télé “tu-es-laid )… Qui durent à chaque fois des 3h… Le covid, les violences, les émeutes, l’islam, le dérèglement climatique, etc. … Pouah! …

    Vive “la vie des bêtes” et les documentaires sur la nature, les océans, le cosmos ! Y’en a marre des sourires constipés de certains journalistes de télévision intoxication et de tous des débats à n’en plus finir qui ne mènent nulle part autrement que de se friter s’abominer se contredire dans une incohérence manifeste !…

     

  • Un "drôle de rêve", fin de nuit, samedi 20 mars 2021

    … C’était une “Fête du Chat” à laquelle j’avais été convié, et devait se tenir dans un immense et très haut bâtiment de quelque cinquante étages, haut comme un gratte-ciel New-Yorkais, long de trois Titanics et large d’une longueur de piscine olympique, à je ne sais quel étage de ce bâtiment, dans une salle occupant la totalité de l’espace de l’étage…

    Le nom qui avait été donné à cette salle était “Les Terrasses”, et il y avait un ascenseur express pour les utilisateurs souhaitant de rendre rapidement aux principaux étages dédiés aux espaces marchands de grande consommation…

    Mais pour s’arrêter à “Les Terrasses”, il fallait prendre l’ ascenseur “omnibus” qui lui, pouvait desservir chaque étage.

    En fait de “Fête du Chat”, il s’agissait en réalité d’une exposition féline internationale où l’on pouvait admirer de “magnifiques minous” de races diverses, dont des “Minecoon” et des “Persan”…

    Le bâtiment immense haut comme un gratte-ciel New-Yorkais, se trouvait situé dans un quartier central de la ville, un quartier dont le plan des rues était d’une grande complexité, dans de grands enchevêtrements…

    Sur le plan où ne figuraient pas les points cardinaux, une grande feuille plastifiée déchirée et usée par endroits, j’avais fini par localiser l’adresse indiquée sur la brochure relative à la “Fête du Chat”, que l’on m’avait donnée avec le carton d’invitation… C’était marqué “Passage de la Ferronnerie”…

    Je regarde sur Internet, “Google Map” pour avoir les détails, afin de voir où se trouvait la porte principale d’accès au bâtiment (le bâtiment étant collé à d’autres bâtiments de dimensions différentes dont certains plus hauts, de telle sorte qu’il fallait arriver à déterminer quel était le bon bâtiment), et j’observai que ce “passage de la Ferronnerie” en fait, était un prolongement de la “rue de la Ferronnerie”, mais un prolongement en coude remarquai-je…

    J’arrive au lieu dit, je reconnais après avoir beaucoup hésité et m’être fourvoyé, l’entrée principale du bâtiment…

    Je prends l’ascenseur “omnibus”, je vois écrit au dessus de chaque bouton d’étage, l’appellation commune aux salles de l’étage concerné, je cherche “Les Terrasses”, je vois bien au dessus du 31 ème bouton “hall expo terrasses animations”, mais plus haut, en fait au dessus du dernier bouton : “Terrasse”… Et je me dis, “logiquement si je comprends bien, c’est sûrement là”…

    Très curieusement il y avait un liftier, en uniforme avec une casquette, dont je me demandais à quoi il pouvait bien servir, à part appuyer sur les boutons d’étage sur la demande des gens…

    Alors qu’il ne restait plus que 2 ou 3 étages au dessus, encore, et que les personnes se trouvant avec moi dans l’ascenseur n’étaient plus présentes, s’étant arrêtées avant ; le liftier me demande à quel étage je me rends, je lui dis “à Terrasse” et il me répond” Vous êtes sûr que c’est là que vous voulez aller ?” …

    “Oui, monsieur”…

    Je n’avais pas remarqué qu’au fur et à mesure que montait l’ascenseur, les étages devenaient moins longs, qu’en fait ce bâtiment immense haut comme un gratte-ciel New-Yorkais, au plus haut, était réduit à un espace étroit… Et lorsque je m’en suis rendu compte, je me suis dit qu’il devait y avoir erreur, pour la “Fête du Chat”…

    Enfin l’ascenseur s’arrête à “Terrasse”, la porte s’ouvre et me voici prisonnier dans un espace qui était bien une terrasse, mais une terrasse fermée constituée d’un entourage de murs bas surmonté de grilles en fer…

    Tout en bas, à plusieurs centaines de mètres, s’étendait la ville, le paysage autour… C’était vertigineux… Mais j’étais bel et bien enfermé, il n’y avait pas de bouton pour rappeler l’ascenseur qui sans doute n’allait pas revenir jusque là…

    Mon téléphone portable ne répondait pas… Pas de réseau, impossible de prévenir qui que ce soit pour me sortir de là !

    Plusieurs heures passent, la nuit vient, puis le matin…

    … … …

     

     

  • L'observation du jour

    … À 6h 54 ce matin, dimanche 21 mars 2021, après avoir ouvert la porte donnant sur le jardin, j’aperçois le cerisier en fleurs depuis déjà une semaine (un cerisier dont les fruits sont mûrs et donc bons à cueillir début mai)… Le thermomètre indique -0,9 degrés Celsius, l’herbe est blanche de gelée ; les fleurs sur les branches les plus basses (et donc les mieux atteignables pour la cueillette des cerises) sont quasiment toutes tombées alors que celles des hautes branches sont, elles, intactes…

    Ce qui signifie que début mai, je doive prendre un haut escabeau et faire de la “voltige escalade” pour cueillir les cerises…

    Très peu pour moi, n’étant nullement – et ne l’ayant jamais été même dans ma jeunesse milliers de kilomètres en vélo- un “pro” de la “haute voltige escalade sur haut escabeau ou échelle” !

    Du coup je me suis fait cette réflexion :

    Les gens qui sont disposés à ce “genre de sport” consistant à faire de la haute voltige escalade sur échelle ou haut escabeau, notamment pour cueillir des cerises ; sont-ils, ces gens, enclins à quelque particularité de caractère, à quelque tendance à être ceci ou cela dans leur vie (par exemple des opiniâtres du “ne laisser rien perdre” n’aimant pas les merles ni les pies ni les étourneaux ni quoi que ce soit qui vole et qui pille – ni les gamins ou les voisins chapardeurs)

    Eh bien je vous le dis, les belles cerises de début mai, des hautes branches de mon cerisier cinquantenaire, cette année 2021, elles seront pour les merles, les pies, les étourneaux, les gamins chapardeurs ou quelque “Jean du Voyage” passant, munis, les uns ou l’ autre, d’un long bâton fourchu au bout… Ne vous en déplaise, les enclins du “ne laisser rien perdre” en même temps houspilleurs bastonneurs d’indésirables à deux pattes sans ailes ! …

     

     

  • Un autre tweet du jour

    Dans ton cabinet entouré d’un jardin mal biné où tes pommes nouvelles sont étouffées par le chient-dent et le liseron, tu nous sors une crotte en carotte dans un grand effort de sphincters.

     

  • Quel avenir pour le cinéma, après Césars 2021 ?

    Anti culture

    … Déjà, les salles de cinéma sont fermées depuis le 30 octobre 2020, le monde de la Culture étant dramatiquement impacté par la pandémie de covid, les artistes, les acteurs, les comédiens, les métiers du spectacle, en situation de grande précarité… Une souffrance indicible, prolongée, tragique… Surtout en ce qui concerne celles et ceux des comédiens, des professionnels du spectacle, réalisant jour après jour, un véritable travail de création, d’innovation, de tout le talent dont ils sont capables…

     

    Cette honteuse – et triste – cérémonie attribution des Césars 2021, est un véritable enterrement de la Culture, de la culture cinématographique en particulier… À plus vrai dire, un “sabordage”ou une autodestruction (délibérée, inconsciente ?) de la part des organisateurs, intervenants, acteurs, lors de cette cérémonie des Césars 2021…

     

    Cependant, les spectateurs retourneront tout de même dans les salles lorsque seront levées les contraintes liées à la pandémie de covid… Enfin, “certains” spectateurs, ceux et celles qui sont davantage des “consommateurs” de films “bateau”, aux thèmes archi usés et sans cesse renouvelés afin de “faire de l’émotion et de l’effet” (tous ces thrillers où ça pète et où les séquences s’enchaînent à toute vitesse et dont on ne comprend rien des dialogues, des propos des comédiens ; ou encore ces “comédies humoristiques désopilantes” d’une bêtise crasse et qui n’ont “ni queue ni tête”)…

     

    Après avoir vu cette image, un corps nu vu de dos avec tatoué dessus “rend nous l’art jean”… Est-ce que l’on va avoir envie de retourner dans les salles de cinéma ? Du moins des gens vraiment amoureux, curieux, amateurs de films nouveaux ?

     

    … Un an privé d’accès aux salles de cinéma présentant sur 10 films, 5 thrillers pétants à intrigue compliquée bourrés d’effets spéciaux et 4 comédies humoristiques désopilantes sans queue ni tête d’une bêtise crasse… Pour des millions de gens qui “prisent” ces genres de films, je ne pense pas que ce soit “une grosse catastrophe”…

    De toute façon il est certain que ces millions de gens, des consommateurs de ces genres de film, ne pouvant plus se rendre au cinéma du fait de la pandémie de covid, se sont rabattus sur des abonnements à 10 euro par mois (ou plus), de téléchargements de tous ces films là, pour les voir sur leur ordinateur, leur tablette ou leur smartphone (ou “home cinéma”)…

    Soit dit en passant, “ils s’emmerdent plus”, ces millions de gens, surtout les moins de trente ans, et même les 40/50, à acheter ou louer des DVD… “Ils” vont sur internet…

    Aussi les cinés que je plains (leurs organisateurs, producteurs, leurs travailleurs, scénaristes, comédiens, acteurs) ; sont ceux “d’Art et Essai”, qui font “du cinéma de qualité”… Ceux là en effet, je compatis à leur affliction, à leur désespérance, à l’ empêchement qui leur est fait d’exercer un travail de création, d’innovation, un “vrai travail”…

    Mais les autres, les marchands de poudre aux yeux, qui sont dans les lobbies du “bling bling” de la pète du feu du flingue des nanas à poil des grosses bagnoles de la baise hard des intrigues compliquées où l’on comprend rien de rien tellement les dialogues archi nuls d’ailleurs sont inaudibles tellement ça cause rapide et haché… Je les plains pas ! Je me fous de quand leur retour!

     

  • Tout est pâle tout pète

    Pour Ucéphale

    Tout est pâle

    Pour tartempète

    Tout pète

    Pour les ennemus

    De la langue de Molière

    Et des couleurs de la France

    De tout poil de toutes obédiences et de toutes crisperies

    Tout est là dans le charroi

    Qui roule hors la raie publique

    Où s’enraye la piétaille

    Se fourvoie le citoyen

    Se prenant pour un héros Troyen

    Au feuledire de tous les ennemus

    Les ennemus de tout tout tout

    Ennemus entre eux

    Et feulent au Krétinoparnasse

    Les nouvohéraults

    Carnassiers et griffus

    Dans leurs truculences

    Leurs insolences

    Leurs compatissances pour les pueries infiltrées

    Les fragrances corniflardes sous la halle bruyante

    Leurs mets pris et figés dans d’infectes sauces

    Rotant à table

    Choquant leurs verres à la santé de Pinocul

    Les monstres sacrés disparus

    Remplacés par de bien pâles démiurges investis

    En ribambelles de combien on n’en sait rien

    Plumes au cul sur les platotélés

    Le Verbe cru et dru

     

  • Mon tweet du jour

    “Je croirai aux mesures sanitaires contre la propagation du covid lorsque l’on refusera à un Qatari doté de sa carte Visa Premier, l’entrée sur le territoire Français, et qu’on lui cherchera des poux au sujet de son certificat de vaccination ou de son test négatif au corona"

     

  • L'ascenseur social ne fonctionne plus

    … Dans la ou les sociétés d’avant la Révolution Française, notamment en ce 18 ème siècle, celui des Lumières, plus “avancé” si l’on peut dire, dans une évolution de la société du fait de connaissances et de savoirs plus étendus qu’ils ne l’avaient été jusqu’alors (quoi que…) il y avait “en haut de l’échelle sociale” les aristocrates, les “bien nés”, la noblesse -dite “de cape ou d’épée”, les grands dignitaires du Clergé, et – accessoirement du fait de la reconnaissance dont ils bénéficiaient – quelques “grands personnages” de la bourgeoisie, proches du Pouvoir Royal, plus ou moins bien affiliés aux aristocrates (de noms à particule)…

    Tous ces personnages là constituaient une élite, un monde quasiment fermé, inaccessible au “commun des mortels” quand bien même ce “commun des mortels” pouvait savoir lire, exercer une activité lui permettant d’avoir une vie meilleure que l’homme de la Terre, de la paysannerie ou du journalier n’ayant pour “richesse” que la force de ses bras, ou le manouvrier en manufacture…

    De la part des élites, possesseurs de fortunes et de domaines, tous plus ou moins titrés, accédant à la Cour, dotés de privilèges et de charges honorifiques assurant une source de revenus ; il y avait ce mépris souverain, cette déconsidération manifeste et ostentatoire, arrogante, provocante, laminante, du “commun des mortels” dont on “claquait la porte au nez” dès lors qu’il essayait de se faire ouvrir une porte quelque part, dans l’un ou l’autre de ces cercles fermés, de la société des possédants et des décideurs “bien vus en Cour”… À la limite – si l’on peut dire – sous le “Roi Soleil”, Louis XIV, peut-être que le “commun des mortels” s’il avait quelque talent et pourvu qu’il eût été repéré, pouvait avoir quelque chance d’avoir un destin différent, meilleur… Sinon “rentrer dans l’Histoire”…

    Mais dans cette société du 18 ème siècle, on peut dire que nous étions “au top” du mépris pour les humbles, de l’arrogance et de l’hypocrisie des possédants et des titrés… Sans doute l’une des causes déterminantes de la Révolution Française en 1789…

    Peut-être qu’ au travers des siècles et des millénaires, ailleurs qu’en France en en Europe, dans les pays d’Asie et d’Afrique, y avait-il ces mêmes distinctions, séparations, différences, dans les sociétés, entre les élites et le “commun des mortels”… Mais avec une “interpénétration” plus marquée entre les “milieux” sociaux…

    Après la Révolution Française, en fait surtout à partir du début de la 3ème République, et ce jusqu’à durant une bonne partie de la 5 ème République, il y eut ce que l’on appelle “l’ascenseur social” permettant au “commun des mortels” dans une évolution de la société, de pouvoir “s’élever”, accéder à des fonctions, des activités, des professions, jusque là “réservées” aux privilégiés…

    Quoique le “mépris ou le dédain des humbles” soit resté en fait la règle générale dans la société…

    Depuis le début du 21 ème siècle, il est évident que l’ascenseur social” ne fonctionne plus… Et que le “commun des mortels” ne peut plus, comme encore dans la première moitié des années de la 5 ème république, compter sur quelque “découvreur de talents”, quasiment tous disparus, remplacés par ce que l’on appelle les “puissances médiatiques” qui se fondent sur l’impact ou le succès immédiat ou l’effet produit, qui “fabriquent de toutes pièces” des vedettes, des amuseurs, des crétins à vrai dire au verbe cru et profanateur de la Culture, de la langue française et des valeurs naturelles et intemporelles…

    Et ce sont de tels crétins patentés folohouérisés surpayés qui font la Une de l’actualité, dont le mépris, la faconde, l’insolence, à l’égard des humbles, des silencieux, des oubliés, des relégués, des exclus, des “laissés pour compte sur le tapis piétiné”, et parfois hélas de ceux et celles de ces “communs des mortels qui accomplissent un vrai travail tout au long de leur vie… Ce sont de tels crétins survoltés médiatisés, qui sont encore, des cercles fermés et inaccessibles où ils exercent, officient, bousculent, laminent, gesticulent ;plus méprisants que les aristocrates bien en Cour du 18 ème siècle des Lumières…