Articles de yugcib

  • "Fast Fashion" : les dessous de la mode à bas prix

    … Mardi 9 mars 2021 sur ARTE à 20h 50…

    Un film documentaire “édifiant” qui, au delà du vêtement et de tout ce que l’on porte sur soi d’habillement et de parures, chaussures, sacs, ceintures, écharpes, foulards, linge de corps, dessous féminins, bas, chaussettes, bonnets, chapeaux, casquettes… Révèle comment fonctionne le monde de la consommation tous produits aussi bien courants ou nécessaires à la vie quotidienne, que “moins essentiels” mais néanmoins étant ceux liés au paraître et à l’être…

    Le monde de cette civilisation consumériste, “occidentalisée”, généralisée à l’échelle de la planète toute entière…

    Au delà en effet du vêtement et de tout ce que l’on porte sur soi, qui représente déjà une bonne partie de l’activité humaine avec les usines, les ateliers de fabrication, les magasins, boutiques en galeries marchandes et sur rues en centre ville, les centres commerciaux immenses, le nombre de salariés, de travailleurs, de professions diverses, la diffusion, le transport des marchandises entassées dans des cartons – par avions, trains, camions, containers sur cargos géants, les livraisons à domicile, la publicité, la logistique… Au delà de tout cela, il en est de même question activité, métiers, emplois, logistique, distribution, de tout ce qui intéresse chaque jour et dans un renouvellement permanent de besoins, des centaines de millions de gens en même temps partout dans le monde, dont en premier lieu les produits alimentaires dont beaucoup en céréales et en viande…

    Ainsi de nos jours, bien plus que par le passé, essentiellement à cause du nombre d’humains sur Terre, huit milliards en 2021 au lieu de deux milliards en 1920 ; la plus grande partie de toute l’activité humaine est liée à davantage à ce qui touche à la consommation – utilisation – jouissance – apparence – immédiateté – rapidité d’appropriation – renouvellement permanent et fréquent ; plutôt qu’à ce qui touche à des besoins naturels et essentiels… Et même en ce qui concerne les besoins naturels et essentiels (ceux de toujours dont les besoins alimentaires), là encore l’activité humaine s’est transformée, diversifiée, en se fondant sur l’ “individu” et sa personnalité, son “profil” en tant que consommateur ayant des préférences, des envies…

    Pour une accessibilité accrue à toujours plus de millions de gens partout dans le monde, les principaux grands acteurs du Marché, en groupes internationaux ou lobbies marchands, afin de vendre les produits à des prix plus bas, le plus bas possible, s’appuient sur un “système en cascade” de sous-traitants, allant du “plus reconnu légalisé respectant des normes environnementales et de conditions de travail”, au plus informel, au moins respectueux des normes, qui échappe à tout contrôle, à toute législation…

    Il était – et il est toujours- courant de penser, que ces “sous-traitants” informels peu soucieux des normes environnementales et sociales, se trouvent implantés en Asie du Sud Est, en Afrique… Mais en vérité, ils existent bel et bien dans les pays européens, y compris en France, tous ces “sous-traitants” dont la chaîne est complexe, dont les liens sont opaques, et ont tous des “façades”…

    Quelle que soit, pour chacun de nous, consommateurs, utilisateurs, notre “vision du monde”, notre “morale”, nos idées, notre conception personnelle de la relation humaine, nos comportements “responsables” ou “irresponsables”, les choix que nous faisons, notre capacité de réflexion, nos “bonnes volontés”, les actions que l’on peut mener… Tout cela en l’exprimant notamment sur les réseaux sociaux, ou en tant qu’intellectuels, artistes, écrivains ou en “simple commun des mortels ni meilleur ni pire qu’un autre”… Nous sommes “immergés”, entraînés comme dans un courant, dans ce monde consumériste, individualisé, en une “marche forcée”, de “Fast Fashion” exerçant sur la planète une pression destructrice…

    L’ “effondrement” est encore progressif et graduel, même si par pans entiers comme des bâtiments qui s’écroulent d’un seul coup, il s’accélère… Mais au final, il sera très brutal, d’une violence soudaine et inouïe…

     

     

  • À quoi ressemblera la Saint Jean 24 juin 2021, ou celle de 2022 ?

    … De nombreuses manifestations partout dans le monde, rassemblant des milliers de personnes montent en puissance et en fréquence depuis ces dernières semaines, contre les mesures de restriction, couvre feu, confinements, fermetures de bars, restaurants, cinémas, théâtre, salles de spectacle, empêchements de rassemblements festifs, de manifestations sportives, culturelles, fermetures d’ écoles dans certains pays, de commerces non essentiels, mise à l’arrêt des activités associatives…

    Tous ces mouvements sont d’ailleurs relayés par les réseaux sociaux, par des actions menées sur la voie publique ; l’on a vu par exemple aux USA et ailleurs, des gens brûler des masques en place publique…

    … Je pensais alors en ayant eu connaissance de tout cela, à cette idée qui m’était venue de faire des feux de la Saint Jean au 24 juin, en brûlant des masques, mais je disais “après la fin de la pandémie” et en précisant que cela ne pouvait encore se faire le 24 juin prochain, celui de 2021…

    Je ne condamne point, loin s’en faut, tous ces mouvements de contestation, aussi ces masques brûlés sur la voie publique ne me choquent pas, bien au contraire…

    La raison de mon “soutien” à tous ces mouvements de révolte, se fonde sur le fait que d’ici quelques mois, lorsque, selon les campagnes de vaccinations menées dans chaque pays, plus ou moins efficaces en rapidité et en nombre, environ 40 à 50% des gens seront vaccinés contre le covid, alors les “cas graves”, les admissions en services de réanimation dans les hôpitaux, auront en grande partie disparu, et que ce “putain de covid de merde” sera devenu comme une grippe classique, une grippe qui ne fait mourir que dix fois moins de gens, comme c’est le cas pour toutes les épidémies de grippe depuis 40 ans chaque année dans le monde…

    Bon sang, est-ce que, à chaque fois qu’il y a eu depuis 40 ans, tous les ans, une épidémie de grippe, on a “tout arrêté, gelé l’économie, tout fermé, empêché les gens de se voir, de se réunir, les familles de se retrouver ensemble, et porté des masques partout même dans la rue ?

    Non, on a jamais, jamais rien fait de tout cela, aucune grippe n’a à ce point tout foutu en l’air, le travail, la relation humaine, fait que les visages aient été à moitié dissimulés, imposé autant de contraintes, de restrictions de liberté…

    Toutes ces épidémies de grippe, on a “fait avec” et ça ne c’est jamais soldé par un aussi immense désastre planétaire en matière d’activité de travail et de relation humaine !

    C’est malheureux à dire mais je le dis c’est la vérité, la triste, inadmissible, scandaleuse vérité ; c’est que les personnes en France, près de 4000 d’entre elles en ce 10 mars, qui se trouvent actuellement en réanimation (et des gens de 40 à 60 ans), sont des personnes qui ont contracté le covid fin février 2021… Si ces personnes là avaient pu être vaccinées avant fin février 2021, jamais elles ne seraient aujourd’hui en réanimation ! Et parmi ces 4000 personnes, sans doute 1000 d’entre elles vont mourir ! Mourir alors que la vaccination enfin généralisée qui va toucher l’ensemble de la population, sera une réalité d’ici quelques mois !

    L’on ne pouvait pas en dire autant, à la même époque, en mars 2020 !

    Alors que le “bout du tunnel” (si l’on peut dire…) approche, et que la vaccination généralisée, à court terme, va réduire considérablement les “cas graves”… Toutes ces mesures de restriction, d’interdiction, de fermetures, de port du masque etc… ça va devenir complètement absurde !

    Alors oui, pour la Saint Jean 24 juin, un immense feu de masques ! Et une sarabande autour du feu qui dure jusqu’à l’arrivée du soleil matinal !

     

    … Si toutes ces mesures sont encore prises, cela doit être parce que la vaccination ne s’opère pas assez rapidement, et que, tant que seulement 20% encore des populations est protégée par le vaccin, la propagation du virus se poursuit…

    D’où la meilleure réponse à tous ces mouvements de contestation des mesures : le devoir impératif des gouvernements, des autorités médicales et scientifiques, de faire pression sur les acteurs de la vaccination dans les centres de fabrication, les laboratoires, la logistique de diffusion et d’administration des doses vaccinales, en une accélération accrue…

     

    … Cela dit, je soutiendrais encore davantage, de mêmes mouvements de contestation et de révolte, partout dans le monde, de foules de milliers de gens rassemblés, contre les grandes puissances et dominances économiques, financières, et leurs actionnaires, menant des actions contre leurs sièges, leurs infrastructures, leurs ordres, leurs “chiens de garde”, leurs centres décisionnels, leur arrogance, leur insolence, leurs milliards et leurs modes de vie à mille lieues de la vie quotidienne du commun des mortels !

    Que la “Fast Fashion” capote, s’effondre comme un château de cartes, et que les dizaines de milliers d’emplois que génère la “Fast Fashion” soient reconvertis dans une économie qui ne fera plus crever la planète !

     

     

  • La dimension de la vaccination contre le covid

    … En l’état actuel de la science médicale, il est impossible de savoir durant combien de temps les vaccins mis sur le marché ( BioNTech, Pfizer, Moderna, Astra Zeneca et d’autres ) contre le covid, seront efficaces, réellement protecteurs…

    Le virus du covid étant de la famille des coronavirus, tout comme les virus de la grippe (diverses formes de grippe), il est fort probable que l’un ou l’autre des vaccins actuellement administrés aux populations, contre le covid, devra être renouvelé au bout d’un temps indéterminé, inconnu – peut-être un an, deux ans ? …

    Pour la grippe classique, l’on sait que la vaccination doit être renouvelée tous les ans… Mais cette vaccination annuelle, contre la grippe, ne concerne en fait que les personnes fragilisées, âgées, ayant des pathologies plus ou moins sévères… Soit quelques centaines de milliers de personnes chaque année en France…

    En revanche, contre le covid et ses variants actuels et futurs, il faudra renouveler à très grande échelle, de 68 millions d’humains en France et de huit milliards d’humains dans le monde, la vaccination… À moins de mettre au point un vaccin restant suffisamment efficace et protecteur durant 10 ans ou plus ou pour la vie entière…

    À une telle échelle de huit milliards d’humains, cela nécessite en permanence la mise en place d’une organisation d’état de guerre avec du personnel soignant en quantité très importante, de vastes centres de vaccination pouvant accueillir par heure des milliers de gens, une production ininterrompue de doses vaccinales à un rythme de fabrication intensif…

    Jamais aucune vaccination contre quoi que ce soit comme maladie épidémique jusqu’à présent, depuis le vaccin contre la variole jusqu’aux vaccins anti grippe en passant par ceux de la tuberculose, de la rage, du tétanos etc. … N’aura atteint une telle ampleur d’administration !

    Cela paraît assez surréaliste ! C’est dire du “poids” que représente dans l’ensemble des activités humaines, l’investissement, les moyens à mettre en œuvre, pour cette seule activité : la vaccination contre le covid…

     

    … “LE” covid… Je “persiste et signe” ! … Ne pouvant me résoudre à dire et écrire “covid” précédé de l’article défini au féminin !

     

  • Horrible cauchemar éveillé : "entre la panthère et la charia" ...

    … En l’état de veille c’est à dire pas dans mon sommeil, je fis cet horrible cauchemar sur le thème d’un second tour à l’élection présidentielle…

    “Il est pas piqué des hannetons”, ce “cauchemar éveillé”… Je vous le livre… “En avant ou en marche les exorcistes” ! …

    C’est que, voyez-vous, dans le contexte d’une actualité “culturo islamico religio sociale” dont les caractéristiques principales sont une agressivité ambiante généralisée de plus ou moins tout un chacun, avec le “je suis venu te dire que je m’en vais” de la Laïcité, les crispations revendicatrices ostentatoires et insolentes des uns et des autres, les “sujets qui fâchent”, la vulgarité ambiante, la “perte des valeurs fondamentales”, le désintérêt manifeste de plus de la moitié de la population française pour les partis politiques de droite, de gauche et du centre, la montée de “l’islam politique” et de l’ “islamisation” d’une partie de la société notamment dans les “cités”, les “banlieues à problèmes” et même jusque dans des environnements péri urbains de grandes et moyennes villes de notre pays la France… Dans ce contexte là, il faut “s’attendre à tout” ! …

    J’ai “imaginé” ce “scénario” de “politique – fiction” :

     

    Un parti nouveau voit le jour, celui des Frères musulmans de France (le FMF) qui voit chaque jour de plus en plus de membres, d’inscrits, d’adeptes, et de “sympathisants”, rejoindre ce “mouvement politique” le FMF…

    L’on y trouve dans ce mouvement, outre les inscrits, les adhérents, les engagés, tous les “beaucoup déçus” de la Gauche, ces gens que l’on appelle “des islamo gauchistes”, toute une constellation de marginaux et d’exclus sociaux, de bandes de jeunes au chômage, sans avenir, vivant d’expédients et de trafics de drogue ou d’autre chose… Et, il faut dire aussi, des gens “comme vous et moi”, des “citoyens lambda” pas forcément des “pauvres à manger du foin” mais plutôt en mal de “perte de repères”, plus ou moins croyants en Dieu certains même athées, des gens “qui ont souvent du mal à joindre les deux bouts”, “qui en ont marre de “toute cette chienlit ambiante qui ne ressemble à rien”, et qui chacun à leur façon, rejettent cette “société consumériste, individualiste, du tout le moins cher possible et à gogo”…

    L’on arrive à la période du premier tour des élections présidentielles… Emmanuel Macron, Jean Luc Mélenchon, Marine Le Pen… Enfin, tous les “recandidats” que l’on connait, pour la Nième fois se représentant… ET, et… ET… Ce Ben Hahmoud Allahoua, du FMF, “bien Français de père et mère grands parents arrière grands parents Français” (rien à dire de ce côté là question “origines”)…

    Résultat du premier tour :

    Emmanuel Macron 19,8% ; Jean Luc Mélenchon 17,2% ; tous les autres obtenant entre 15 et 1%… Et… Marine Le Pen 21,4% ; et… Ce Ben Hahmoud Allahoua 20,1%…

    Je vous laisse “imaginer” le “choix” à faire au second tour…

    Il l’avait dit dans ses discours d’avant le premier tour, Ben Hahmoud Allahoua : “nous serions favorables à l’instauration de la Charia mais nous ménagerons autant que possible les sensibilités, les traditions, nous tiendrons compte du mode de vie des uns et des autres et surtout nous rétablirons l’Ordre, la Justice, les Valeurs”…

    Il le redit encore dans la campagne du second tour…

    Mais le “fond du fond” en vérité, c’est bien la Charia, le “Programme” ! … Avec une “police”…

     

    Eh bien voyez vous mes chers concitoyens : dans l’hypothèse d’un tel “second tour” entre la panthère et la charia…

    Un choix “plus et dramatiquement plus que cornélien” !

     

     

  • En camping-car ...

    En “Le Voyageur” il avait parcouru la steppe sibérienne jusqu’au détroit de Béring, précédé par son fils en Sandero Stepway…

    Il avait aussi dans son “Le Voyageur”, traversé le grand désert australien et sur une piste défoncée un jour il était tombé en panne et par internet satellite il avait fallu que Mundial Assistance le dépanne, tout “Le Voyageur” qu’il soit, tout équipé 70 000 euro crédit Sofinco la Hénin…

     

    En “Chausson” c’était un pantoufflard, il s’arrêtait dans des campings ruraux à six heures du soir et passait sa soirée devant sa petite télé…

     

    En “Rapido” il ne respectait pas les limitations de vitesse, était toujours pressé d’arriver afin d’occuper la meilleure place, avant 4h de l’après midi en période de grand rush vacancier ; mais il était devancé de peu au camping des flots bleus, par un couple de papy-mamie en fourgon mortuaire reconverti en combi Evasion équipé d’un moteur de Formule 1 par le papy bricoleur mécano…

     

    En “Hymer” il passait début juillet tous les ans, une semaine sur plate forme sous marine côte Atlantique, par 200 mètres de profondeur, mais il pestait de ne pouvoir utiliser son barbecue et il avait fait le mauvaix choix pour sa combinaison de plongée chez Decathlon en promo, qui ne le protégeait guère de la froidure des profondeurs… Mais l’ Hymer”, c’était vraiment un insubmersible, équipé high -tech de surcroît…

     

    En “Burtsner” c’était un lecteur assidu de Frantz Kafka, il avait lu et relu “Le Procès”, notamment le passage où mademoiselle Burtsner, une secrétaire revêche et tatillonne, posait des questions embarrassantes à “K”, le mystérieux “K”…

    Et par une après midi de pluie sous l’auvent déployé de son “Burtsner”, ayant introduit entre deux pages du “Château” un marque page, allongé dans sa chaise longue, il composa le numéro sur son smartphone Galaxy A10, de son avocat au sujet de l’affaire qui le préoccupait…

     

    En “Adria”, il n’avait de cesse de se rendre tous les étés en Croatie, en bord de mer Adriatique, et, très adroit de ses mains, il avait à cœur de dépanner les autres camping-caristes et de leur changer leur pneu crevé…

     

    En “Autostar” il faisait tous les auto-crochets festifs où à chaque fois il décrochait le premier prix, porté en triomphe sur un grand capot…

     

    En “Carthago”, depuis Vezelay par les routes de Compostelle, puis par le centre de l’Espagne, Ceuta, Tanger, et toute la côte Nord Africaine, il était arrivé à Tunis et avait espéré découvrir ce qu’il restait de l’ancienne Carthage…

     

    En “Challenger” il avait à cœur de se démarquer de tous les autres camping-caristes et de s’imposer le meilleur, le plus performant, le mieux équipé : et tous les ans il relevait le défi en dépit d’une concurrence de plus en plus féroce…

     

     

     

  • Feu de la Saint Jean pour un 24 juin "postcovidial"

    Feu saint jean

    … Ça serait peut-être une “bonne idée” lors d’une Saint Jean 24 juin, une fois passée loin derrière nous dans un vrai retour à une “vie normale”, la pandémie de covid…

    “Un grand feu de masques” ! Des cageots remplis de masques, empilés les uns sur les autres, des milliers de masques… Un “feu de joie”, un immense brasier de masques de 15 mètres de haut, une fulgurance de masques en feu !

    Mais je doute fort que l’on puisse lors de la prochaine Saint Jean 24 juin 2021, faire des feux de masques !

    Sans doute devra-t-on patienter jusqu’en juin 2022 ou même 2023!…

    … Cela dit, si le “Mundial de foot” en 2022 au Qatar pouvait capoter … !

     

  • Début mars 2021, déjà des feuilles apparaissent

    … Une observation que je fais en ce début du mois de mars 2021, c’est que les arbres dont la naissance des feuilles est précoce, pour quelques uns d’entre eux, commencent à prendre leurs feuilles, dans le tout début de leur développement ; environ quinze jours voire trois semaines plus tôt que les années précédentes…

    Ainsi ces arbres là, d’arrivée précoce des feuilles, avaient d’une année à l’autre jusqu’à présent, jusqu’en 2020 l’an dernier, et cela depuis pour ainsi dire toujours, leurs feuilles qui commençaient à apparaître, bourgeons éclatés, vers la mi mars, entre le 15 et le 20… Et jamais comme cette année dès le 2, 3, 4 mars…

    Pour prendre un exemple, celui des feuilles de platane, qui n’apparaissent tout de même pas encore début mars :

    Quand j’habitais à Blida en Algérie dans les années 1959-1962, avec mes parents, je voyais les platanes commencer à prendre leurs feuilles vers les 2, 3, 4 avril alors que dans les Landes en Aquitaine, les platanes commençaient à prendre leurs feuilles vers les 17, 18, 20 avril…

    De même en Afrique du Nord, région Alger Blida plaine de la Mitidja, tous les arbres à feuilles à arrivée précoce, étaient encore complètement nus au début du mois de mars (cela ne commençait pas, comme en France du sud, avant la mi mars…

    Je vais donc observer vers quelle date cette année en 2021, dans les Landes, à Tartas où j’habite, les feuilles des platanes vont commencer à apparaître… (Déjà les 2 ou 3 années précédentes, j’avais observé que cela commençait environ une semaine avant 17, 18, 20 avril).

    De mémoire, depuis mon enfance dans les années 1950, je n’ai encore jamais, jamais vu de naissance de feuilles un 2, 3, 4 mars ! Seulement pour la première fois cette année en 2021…

    Des fleurs, oui, de cerisier ou autres arbres à fleurs blanches notamment, en février même, ça arrive assez souvent depuis beaucoup d’années… Mais des feuilles, non… Pas début mars!

    … C’est dire de l’importance, de l’accélération, du changement climatique, dépassant les prévisions des experts, des scientifiques…

     

     

  • Littérature, musique, dessin

    … Je fais cette constatation – à vrai dire je la faisais, inconsciemment, sans y penser, depuis toujours – et c’est peut-être la première fois de ma vie que je la fais en y pensant, y réfléchissant vraiment, consciemment…

    … Que la musique et que le dessin sont d’un langage (d’une forme d’expression) “universel”… C’est à dire que, par exemple, un paysage de bord de mer, le portrait réalisé au crayon ou au pinceau, d’un personnage ; une scène de chasse à courre dans une forêt, ou même un dessin en peinture de Pablo Picasso… Est reconnu comme tel, vu, perçu, aussi bien par un Africain du Nigeria que par un Russe de Saint Petersbourg, un américain du Texas, un Iranien de Téhéran, un Chinois de Beijing/Pékin…

    Avec bien sûr, la sensibilité qui est celle de cet homme ou de cette femme de n’importe où dans le monde au moment où l’image est perçue…

    Ainsi l’œil reconnait tout de suite…

    Et il en est de même pour la musique : l’oreille reconnait tout de suite ; un air de jazz, un morceau de musique joué d’un instrument, violon, guitare, piano… Est reconnu, entendu, perçu comme tel, par tout humain n’importe où dans le monde…

    Avec là encore bien sûr, la sensibilité qui est celle de cet homme ou de cette femme de n’importe où dans le monde, au moment où le son, où la musique est perçu…

    En revanche la littérature, par la parole, par l’écrit, n’a – ou ne peut avoir – un caractère “universel”, que prise dans son ensemble en tant que forme d’expression englobant toutes les manières de transcrire, de dire et d’écrire, sans distinction de langage, de vocabulaire, de grammaire, d’alphabet ou de signes d’écriture…

    Dès lors qu’en littérature, l’œuvre (le texte) apparaît dans le langage et dans l’écriture de l’auteur, que cet auteur soit Russe, Français, Chinois, Iranien, Tchèque, Polonais, Italien, Espagnol, Anglais etc. … L’œuvre (le texte) alors, vu écrit ou entendu par une personne d’une autre langue parlée et écrite, n’est pas reconnu dans ce qu’il contient et est illisible, incompréhensible… À moins d’être traduit…

    En littérature de surcroît, outre la langue parlée et écrite, avec sa grammaire, son vocabulaire, sa syntaxe, son alphabet, ses barbarismes ou formulations particulières identifiés reconnus… Il y a le langage personnel même de l’auteur, avec ses formulations, les mots qu’il invente ou crée … Et dans le “dire”, dans le parler”, il y a l’intonation tout aussi personnelle, dans la voix, dans le rythme, dans les sonorités des mots… Tout cela, bien sûr, ne pouvant être traduit par aucun traducteur de métier, aussi exercé soit-il…

    … À supposer qu’il puisse exister dans notre civilisation mondialisée du 21 ème siècle, un langage et une écriture universels – comme ce fut le cas avec l’Akkadien dans le monde Égéen de -3000 à -1200 AV.JC… (Un monde mondialisé aussi)… Si un texte pouvait être perçu, compris, dans ce qu’il contient, d’un bout à l’autre du monde ou de la civilisation mondialisée… Il n’en demeurerait pas moins que ce texte devrait, pour être “universellement” perçu, reconnu, compris, ne rien contenir de ce qui serait “de son propre langage personnel”… Ce qui, d’un côté il faut dire, avec la personnalisation du dire et de l’écrire, limite l’impact, réduit le rayonnement de l’auteur autour de lui, dans un espace où seuls les proches – de culture, d’âme, de sensibilité, de vécu commun – peuvent partager…

    D’où la nécessité pour la littérature, plus que pour le dessin ou que pour la musique, afin de gagner en rayonnement et en impact, de se “rapprocher” de l’universel, donc d’une logique, d’une sorte de grammaire commune “faisant lien”, et d’un vocabulaire partout reconnu et identifiable, tout cela dans une écriture commune “faisant lien”…

    C’est ce qui avait existé avec l’Akkadien, dans le monde Égéen de -3000 à -1200 AV.JC, un monde “mondialisé” formé de cinq ensembles économiques politiques culturels : Grèce continentale et cyclades, empires Hittite, Egyptien, Mittanien et Babylonien, chacun ayant ses dialectes propres…

    C’est aussi ce qui avait été fait avec l’Arabe, à partir du 8 ème siècle, mais il faut dire que c’est l’Islam et le Coran, qui ont été les vecteurs principaux de la diffusion de langue écrite et parlée (L’Arabe dit “régulier”) utilisée du Maroc jusqu’en Asie centrale, dans toute l’Afrique du Nord , dans le bassin oriental méditerranéen et au Moyen Orient…

    C’est encore ce qui a été réalisé en Chine, avec le Mandarin, dès 1909 du temps de la dynastie Qing, le parler de Pékin, qui a évolué à partir de 1949 en mandarin moderne…

     

    Mais… Gagner en impact et en rayonnement, réellement, par le rapprochement de l’universel, par la venue peu à peu d’un langage et d’une écriture intelligibles par tous… Est-ce justement gagner en impact, en rayonnement ? Je n’en suis pas si sûr…

    Parce que… De quel impact, de quel rayonnement s’agit-il ? Est-ce que l’impact et le rayonnement sont mesurables, identifiables, quantifiables, définissables ?

    Et s’ils sont mesurables, pouvant être définis comme étant “grand ou très grand ou même incommensurable”, est-ce que c’est important, essentiel pour la vie, dans la vie des êtres et des choses ? …

     

     

  • La laicité : "Je suis venu te dire que je m'en vais" ...

    … Ayant vu affiché sur l’écran Télé ( BFM TV) ce titre “les jeunes ne veulent plus de la laicité” … Je suis horrifié ! Atterré ! …

    Ainsi plus d’un lycéen sur deux se déclare favorable au port de signes religieux ostensibles dans les lycées, et trouvent normal que les agents publics affichent leurs convictions religieuses…

    Alors même que, dans la réalité au quotidien, tous ces jeunes, ainsi d’ailleurs que la majorité de la population française toutes générations confondues, ne se rendent point, pour ainsi dire jamais, le dimanche notamment, à l’église…

    En France dans la société d’aujourd’hui, c’est une réalité, le “commun des mortels” c’est à dire les gens que nous sommes pour 90% d’entre nous, ne vont à l’église que pour un baptême, un mariage, un enterrement, pour Pâques, à la messe de minuit de Noël, pour la communion d’un fils, d’une fille… Autrement dit, on va à l’église par tradition catholique lors des “grands événements” de la vie que sont la naissance, le mariage, la mort…

    Pourquoi, alors, ce refus de la laicité ? Cela n’a pas de sens !

    D’ailleurs qu’est-ce qui a du sens dans cette “société de merde” consumériste, individualiste, crispée sur des revendications agressives et ostentatoires, où le préjugé domine, où le crétinisme, l’imbécilité, le déni, l’incohérence, l’ignorance, la superstition, le fanatisme, la prédation, la malhonnêteté, le manque de courage, l’indifférence, l’arrogance, l’insolence, la médiocrité, l’esbrouffe… Dominent; et où l’intelligence, où la réflexion sont bafouées, piétinées, vilipendées ! …

    Du coup, cela me rend encore plus iconoclaste que jamais, avec des bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude !

    Je chie sur cette putain de culture “nouvelle”, envahissante, consensuelle, formatée, généralisée , mise à la mode et en scène diffusée, déversée… Qui est en train de défaire la culture de toujours, la vraie de vraie, intemporelle fondée sur la beauté, la vraie culture qui n’est plus reconnue, qui est combattue, jugée “ringarde”, “pestiférée” !

    Je chie sur toutes ces religions que Dieu même, les voyant, rejette – c’est ce que je crois en pensant à l’”existence” possible d’un “Dieu” !

    Je chie sur les horoscopes, les performances, les compètes, les podiums, les séances de training et de consulting, les vécés barricadés et les masques jetés sur les trottoirs et sur les chemins de promenade !

    Je mets de la colère, toute ma colère, de mon œil le plus noir, dans ma laicité dont je ne fais pas pour autant une “religion”…

    Et au delà de ma laicité d’ailleurs, je ne fais de rien un credo, un “modèle” à suivre… Dans une incantation, une autre incantation de plus parmi tant qui se font, sur des réseaux sociaux ou de vive voix en face de gens que je rencontre, et avec un morceau de chiffon rouge ou noir au bout d’un bâton !

    Putain, dans quelle “langue” il faut que je le dise et l’écrive, cela ? Avec quel vocabulaire ?

     

     

  • Un autre rêve en fin de nuit, 3 mars

    … Il est peu fréquent que, sur deux nuits consécutives, je fasse un autre rêve dont je me souviens…

    À noter que, plus le rêve se rapproche de l’heure où je me lève, aux alentours de 5h 45/6h 15, et plus – en général – il est vraisemblable, cohérent, “d’un seul tenant”, relatif à une actualité présente, et évoquant une situation particulière, sensible… Avec en scène des personnages et des environnements de même époque…

    Voici :

    C’était un bâtiment de toilettes publiques, en forme d’arc de cercle, une sorte de construction métallique, comme un mobil home courbe…

    Il y avait au milieu une porte d’entrée coulissante, s’ouvrant et se refermant automatiquement…

    La porte ne pouvait s’ouvrir que si à l’intérieur, l’un au moins des 8 ou 10 WC, se trouvait inoccupé. Un seul des 8 ou 10 WC n’était que d’un urinoir, et cet urinoir, chose curieuse, se trouvait à ras du sol…

    Lorsqu’une ou plusieurs personnes sortaient du bâtiment toilettes, la porte alors s’ouvrant automatiquement afin de permettre la sortie, se refermait immédiatement et au bout d’une demi minute environ, un voyant vert apparaissait au dessus de la poignée, après avoir clignoté en jaune…

    Il fallait alors pour que la porte se réouvre, composer un code aussi compliqué, d’au moins huit signes chiffres, lettres, comme un mot de passe “très fort/très sécurisé” d’accès à un site internet, sa boîte mail, son compte bancaire en ligne…

    Pour obtenir ce code il fallait se rendre à la Mairie, justifier de son domicile ou de la raison de sa présence en ville…

    J’avais ce code, mais l’un des chiffres ainsi que 2 autres signes, sur le petit document papier que l’on m’avait remis, portaient à confusion…

    J’arrive, une pressante envie de pipi…

    Je me dis “je vais devoir batailler un moment pour l’ouverture de la porte avec le code”…

    Je vois une dame sortir, et très vite, au risque de bousculer quelque peu cette dame, dans le temps très bref de l’ouverture refermeture, je m’engouffre et parviens à pénétrer…

    Moins d’une minute avant, j’avais vu cette dame entrer et j’ai vite compris pourquoi elle ressortait aussitôt : sur les 8 ou 10 WC, seul se trouvait libre celui de l’urinoir à ras du sol…

    Ne voulant faire que pipi, le “bol à moineau” me suffisait…

    Durant je temps que je mettais à uriner debout, je sens derrière moi une présence insolite, gênante, inconvenante : un jeune de 10 ans environ me regardait pisser et je percevais l’insistance de son regard…

    Outré, révolté par le comportement de ce jeune garçon, j’imaginais un adulte l’accompagnant, son père ou sa mère, lui flaquant deux taloches bien sonnées… Et je me suis dit alors : “ bon sang, dans cette société de merde où on vit, à présent les mômes ils sont de plus en plus vicelards, provoquants, y’a plus personne pour les retenir, ils ont tous les droits, on en fait des victimes pour un oui pour un non, et toi, homme ou femme de comportement non répréhensible, tout ce qu’il y a de plus normal, sur un propos de môme, malveillant, volontaire, accusateur, tu peux te retrouver devant les tribunaux, en garde à vue au poste de police, en taule pour plusieurs années !, toute ta famille et toutes tes connaissances te tournant le dos, t’as plus qu’à te foutre en l’air ! “…

     

  • Condamnation de Nicolas Sarkozy

    … Par la Justice française à 3 ans de prison dont un an ferme…

    D’aucuns peuvent dire “la Justice française vient de donner au monde un exemple, un “message fort” en matière de Justice…

    C’est “peut-être” et même “certainement vrai”… Mais “pas tout à fait”…

    Les “messages les plus forts” ou les “exemples les plus emblématiques” en matière de “morale”, d’ “éthique”, de “justice”, dont l’impact sur l’opinion publique est “de taille” et “impressionne”… Masquent en vérité, une autre réalité : celle de ce que dissimule le “message fort” à savoir tout ce qui, par complaisance, par abdication, par manque de courage, par hypocrisie, afin de “donner le change”, voire de tromper les gens, se “laisse faire” en toute impunité et dans une arrogance, dans un silence, dans une indifférence, dans une complicité tacite et organisée à tout niveau, tout cela aussi délibéré que profond, scandaleux et qui, faisant se lever des nuées de boucliers, retombe à plat, écrabouillé dans le fond des oubliettes après avoir fait l’objet de médiatisation, de procès en intention, etc.

    Je pense en l’occurrence à “l’affaire Fillon” en 2017… Et à d’autres “affaires” dans lesquelles des “Grands de ce monde” influents, charismatiques, ont été impliqués, vilipendés, honnis, moqués, brocardés, conspués… Aussi coupables qu’ils l’aient été… Certes la Justice “doit pouvoir être exercée autant pour les “misérables” que pour les “puissants”, c’est vrai… Mais c’est avant tout – il faut être lucide – “une affaire de pub, de “retombées de marché”… De la “corniflarderie bien fleurante la crevette ammoniaquée” à vrai dire !

    De toute manière, tous ces personnages “importants” (ou l’ayant été), “riches à crever”, “followerisés” dans les réseaux sociaux, en taule (ils y restent jamais longtemps quand ils y vont) ils risquent pas se faire touer le bide à l’opinel dans leur sommeil nocturne, se faire piquer le plan qu’ils ont dans leurs boyaux, un tube plein de billets roulés de 500 euros, par des vauriens de la dernière espèce ! (C’est pas les mêmes cellules, là où ils crèchent pour un an ou deux !)…

    Et quand ils ressortent, quand bien même c’est complètement râpé leur “avenir politique carrière”, ils ont assez de biscuit pour aller jusqu’à la fin de leurs jours !

    Bon… Sans aller jusqu’au Bolchevisme avec les goulags ou à la Terreur avec la guillotine pour liquider les pourris les suspects… L’on pourrait envisager de “verser dans une décence” dans laquelle on mettrait “un peu de violence” ! (rire)… Ça changerait un peu de l’hypocrisie et de l’indécence actuelles héritées des empires Romain, Bysantin, Ottoman, etc. … Elles même héritées d’empires encore plus anciens !

     

  • Un drôle de rêve en fin de nuit vers 4h le mardi 2 mars 2021

    … C’est ce genre de rêve, que je fais en général en fin de nuit, dont je me souviens et que je puis écrire, mais dans lequel se superposent ou se mélangent des époques différentes, où apparaissent des personnages pouvant être des parents, des amis, des connaissances de plusieurs de ces époques différentes, en des âges différents, ou même disparus, morts depuis longtemps…

    Les situations vécues sont dramatiques, très sensibles, manquant de cohérence du fait du décalage ou de l’imbrication des époques entre elles, du rapport entre les causes, les déroulements… Et les lieux de vie et de situation sont imprécis, indéfinis… Ou parfois ce sont des lieux en lesquels j’ai réellement vécu…

    Curieusement dans tous ces rêves, je suis un jeune homme, un jeune adulte, ou parfois un enfant…

    Voici :

    J’étais âgé d’environ 25 ans, je me trouvais isolé dans une chambre meublée avec coin toilette coin cuisine, dans un immeuble qui était une résidence ou un bâtiment dédié à des hébergements de personnes seules.

    Juste à côté de ma chambre, se trouvait celle d’un ancien copain, de mon âge, lui aussi isolé. Mais je ne puis préciser la raison de l’isolement, qui n’apparaît pas dans le rêve…

    Avec cet ancien copain, on était ensemble à l’école, et bien que nous étions chacun, d’idées et de vision du monde différentes, nous n’étions pas pour autant adversaires, et même nous avions des points communs…

    Dans le début du rêve, l’époque vécue est actuelle, mais le lieu où l’histoire commence n’est pas précisé : il semble que ce soit dans un pays pouvant être la France ou un pays de civilisation et société occidentale…

    Dans ma chambre – nous sommes en hiver et il fait froid dehors – je dispose d’un radiateur électrique à branchement sur une prise.

    Mon copain, lui, ne dispose pas d’appareil de chauffage. Il vient me voir et il me demande si je ne pourrais pas lui prêter une heure par ci une heure par là, au moins deux fois dans la journée, mon radiateur.

    Dans sa chambre il n’a qu’une seule prise “à deux trous” et il pense brancher le radiateur à l’aide d’une rallonge aux extrémités l’une d’une fiche à deux bouts rentrants, l’autre à deux trous dans lesquels il enfoncerait le bout du fil de mon radiateur, à prise de terre…

    Dans mon “jargon” de “franc parler” – dont mon copain se moque – où j’invente des mots et des formulations à ma façon, n’étant “pas très fort en électricité” je dis : “des prises bitrouïques” et “des prises tritrouïques” pour faire la différence entre les prises simples à deux trous et les prises avec terre…

    Je dis à mon copain, ou plus exactement je lui fais comprendre que, si je lui prête mon radiateur et s’il le branche sur du “bitrouïque” ça risque de provoquer un court circuit et de griller mon radiateur…

    Mon copain me fait alors tout un discours par lequel il me fait comprendre que je n’y connais rien en électricité, et que lui, il s’y connaît… Et il insiste, il insiste… Mais je me braque, je refuse de lui prêter le radiateur et je lui dis :

    “Si ça peut te consoler, par solidarité avec toi, qui crève de froid, je vais me passer du radiateur dans ma chambre et partager le froid avec toi” !

    Furieux, le copain claque sa porte…

    Là s’arrête l’époque actuelle… Et une autre époque apparaît, datant de plus d’un siècle, au temps des empires coloniaux où je me trouve, même âge environ 25 ans, vivant avec mes parents dans un domaine de cultures où les employés sont tous des “gens de couleurs” dans un pays qui pourrait aussi bien être en Afrique que dans les îles, Antilles, La Réunion ou ailleurs…

    La relation que j’ai avec mes parents est fusionnelle, heureuse, et bien que sois d’esprit rebelle, contestataire, épris de justice, un peu “anarchiste sur les bords”, mes parents me soutiennent dans les différends qu’il m’arrive d’avoir avec des gens qui “me cherchent des poux”…

    Dans le rêve, cependant, mes parents ne sont pas les mêmes personnes, que mon père et ma mère, ç’en sont d’autres… Et ce sont des gens qui, compte tenu de la mentalité “colonialiste et esclavagiste et raciste” qui règne dans les empires coloniaux, sont très respectueux, très bons, à l’égard des personnes qu’ils emploient, et que d’ailleurs ils payent plus que correctement et considèrent comme faisant partie de la famille… Ce qui indispose, déplaît souverainement aux autres exploitants et chefs de culture… D’où des tensions et des affrontements…

    Toujours, dans le rêve, à cette époque des empires coloniaux, quand j’étais petit, j’allais à l’école avec ce copain (celui dont je parle dans le début du rêve) et bien que nous étions souvent en désaccord mais sans pour autant nous “foutre des peignées”, nous nous partagions lui et moi la place de premier en composition française, ainsi que les encouragements ou les félicitations du conseil de classe, mais souvent il faut dire, dans les rédactions, c’était au dire des profs, mon vocabulaire qui faisait la différence…

    Voilà-t-il pas que le copain, il déboule, furieux de mon refus de lui prêter le radiateur, dans la grande allée centrale du domaine, à cheval, avec un long fouet en main et qu’il se met à cingler au sang plusieurs employés qui circulaient dans l’allée… Fou de rage, je cours chercher dans une grange à proximité, un fusil de chasse, je l’ajuste et pour ainsi dire à bout portant je lui mets une balle dans la tête…

    De nouveau, changement d’époque, on revient en 2021… Je suis toujours un jeune homme de 25 ans, mes parents sont les mêmes personnes…

    Je passe aux Assises pour meurtre délibéré. Devant le jury j’explique le pourquoi et les circonstances de mon geste… On me “comprend un peu” mais je suis condamné à dix ans de réclusion criminelle…

    Le procureur me dit “ estimez vous heureux de ne pas avoir été condamné à mort” ( la peine de mort venait d’être rétablie depuis peu par référendum populaire ) “de toute manière avec les remises de peine, vous serez dehors dans 5 ans”…

    … 5 ans oui peut-être, que je me disais, abattu… Mais avec un casier judiciaire, un dossier “lourd à tirer tel un boulet aux pieds” ! Pas facile pour trouver un boulot dans 5 ans ou 10 si je fais les 10 ans ! Je serai toujours, aux yeux de cette société, un paria, un assassin! …

     

    … Réveil… Je regarde ma montre : 4h 23…

     

    Rien à voir avec le rêve, hasard du calendrier… 2 mars… C’est le jour où est mort Serge Gainsbourg, le 2 mars 1991…

    Et je me suis souvenu d’un samedi de début mars en soirée à la Télé, dix ans après sa mort, une émission souvenir… En 2001… J’ai chialé comme une vache qui pisse par les yeux ! Et autant vendredi dernier, le 26 février 2021, l’émission hommage souvenir trente ans après…

     

     

  • La solitude, le froid, le silence, la mort : une affaire de vivant !

    … "L'humour ne sauve pas ; l'humour ne sert en définitive à peu près à rien. On peut envisager les événements de la vie avec humour pendant des années, parfois de très longues années, dans certains cas on peut adopter une attitude humoristique pratiquement jusqu’à la fin ; mais en définitive la vie vous brise le cœur. Quelles que soient les qualités de courage, de sang-froid et d'humour qu'on a pu développer tout au long de sa vie, on finit toujours par avoir le cœur brisé. Alors , on arrête de rire. Au bout du compte il n'y a plus que la solitude, le froid et le silence. Au bout du compte, il n'y a plus que la mort"

    Les particules élémentaires (1998) Michel Houellebecq

     

    … Tragique… Mais lucide…

    En définitive, et en y réfléchissant bien, c’est peut-être la lucidité, qui, d’une certaine manière, à notre insu – et parfois avec une “conscience aiguë – nous “sauve”… Bien que cela ne soit jamais un “sauvetage heureux”… Plutôt un “sauvetage, par la lucidité, qui nous “explique” comment le monde fonctionne… Enfin, le monde des humains… Parce que le monde “non humain” minéral, végétal, animal ; le monde des particules élémentaires, simples, ou complexes, quant à lui, ne suscite, ne cause jamais aucun désespoir – bien au contraire puisque c’est souvent de l’émerveillement en dépit de quelque effroi de temps à autre et selon certaines situations vécues, très inconfortables en face du danger, des forces qui fondent sur nous…

    La vie nous brise le cœur oui, c’est vrai… La vie humaine à vrai dire… Mais l’humour, aussi impuissant ou inopérant qu’il soit, ainsi que l’amour, que le courage, ne sont jamais inutiles, ils entrent seulement dans la “composition” bien que, assez souvent, ils soient absents, notamment le courage… Et l’amour se délitant en “ennemour”… Et l’humour s’emplissant d’amertume…

    Et c’est bien la “composition” dans son ensemble et dans toutes ses particularités, par le regard porté, un regard lucide, profond, explorateur ; c’est bien ce “tableau raté” qu’est la “composition”, dont l’”artiste” c’est à dire même l’homme ou la femme, l’humain, le plus “ordinaire” en apparence entre tous, parvient à extraire de la beauté, du “tableau raté”…

    L’humour ne sauve pas, il divertit c’est déjà ça! Le courage est souvent absent…

    Cependant, la bonté sauve, lorsqu’elle ne se laisse pas piétiner, ainsi que l’humilité, lorsque les yeux regardent droit devant et pas les chaussures que l’on a aux pieds…

    Mais la bonté est rare et quand elle apparaît elle est moquée…

    Mais les humains qui ne sont pas forcément fiers – sauf quelques uns d’entre eux, arrogants de surcroît – ne sont jamais humbles, sauf les plus démunis d’entre eux, les tout petits enfants et les vieillards…

    La solitude, le froid, le silence, la mort… C’est “une affaire de vivant”… Ce n’est point l’affaire de qui n’est pas venu, ni de qui s’en est allé…

     

     

  • Voyages extraordinaires

    Voyages extr

    … En 1999 dans le cadre du printemps des poètes j’avais participé à un concours de nouvelles sur le thème des voyages aventureux, concours d’écriture au cours duquel il était demandé aux participants, de se “mesurer” à ce maître que fut Jules Verne, né le 8 février 1828 et mort le 24 mars 1905, qui imagina, dans ses livres qu’il a écrit, de savantes constructions mécaniques, toutes sortes de moyens de locomotion, et cela dans une dimension narrative poétique…

    Ce fut le seul concours d’écriture parmi ceux auxquels je me suis par la suite inscrit durant les années suivantes, jusqu’en 2007, où mon texte fut retenu et primé ; ayant donc fait “chou blanc” à chacun de ces printemps des poètes du mois de mars, entre 2000 et 2008, année où j’ai finalement “déclaré forfait”…

    C’était une association littéraire “Paroles”, de Créon en Gironde, qui organisait en 1999 ce concours de nouvelles, ouvert à tous, à des jeunes, à des adultes, “écrivains en herbe” ou écrivains confirmés ayant ou non publié leurs œuvres soit dans des revues, soit chez un éditeur, soit à leur compte, dans la région Aquitaine…

    Le premier prix était un voyage d’une semaine sur un grand voilier en haute mer, et l’attribution aux douze gagnants sélectionnés, d’un livre édité aux frais de l’association (en fait avec l’aide de la Caisse d’Epargne d’Aquitaine-Nord ), tiré à 2000 exemplaires.

    Ce livre contenant le texte intégral de chacune des douze nouvelles sélectionnées, a été édité dans le cadre des deuxièmes prestivales créonnaises consacrées en 1999, à Jules Verne, du 10 au 14 juillet.

    Ci dessous, l’image du livre dont voici le résumé en 4 ème de couverture :

     

    “ Destination la lune ou le fond d’une éprouvette, la ligne d’horizon ou le cœur de maman ? …

    Le choix est vaste et l’embarquement immédiat. L’an 2000 est là, et l’imagination a pris le pouvoir… Tout au moins dans ce recueil où douze auteurs amateurs ont osé se mesurer à leur maître Jules Verne. Entrez dans leur rêve… Vous ne serez pas déçus.”

     

    … Voici la liste des douze textes sélectionnés :

     

    La ligne bleue, de Max Bajolle, 48ans

    Broutille, de Laurence Bordenave, 26 ans

    Le voyageur de Babel, Christine Doucet, 31 ans

    Le site secret, de Monique Favier, 40 ans

    Voyage au cœur de maman, Jean Louis Fornielles, 34 ans

    Balade islandaise, de Christophe Lartigue, 38 ans

    Le dernier voyage de Nemo, de Véronique Laroche, 32 ans

    Nina, de Gilberte Pernaud, 74 ans

    Le cartographe des souvenirs, d’Olivier Pichard, 17 ans

    Mission Cérès, de Laurent Schouler, 38 ans

    La séparation, de Guy Sembic, 51 ans

    De si beaux voyages, de Chloé Vicreux, 21 ans

     

    … L’ouvrage comporte 190 pages, mon texte occupe 10 pages…

     

    À noter – nous sommes en 2021 – les âges des personnes citées ci dessus, sont les âges qu’elles avaient en 1999…

    Vingt deux années depuis, pour ces personnes, se sont écoulées… La “doyenne”, Gilberte Pernaud, a aujourd’hui 96 ans… Si elle vit encore (ce serait heureux pour elle si sa vieillesse se déroule dans les “meilleures conditions possibles”)…

     

    … Le gagnant du voyage d’une semaine sur le grand voilier en haute mer, fut Olivier Pichard, 17 ans en 1999, avec son texte “Le cartographe des souvenirs”…

    Les douze, nous étions conviés à assister aux festivités et aux activités, à tout ce qui était organisé lors de ce festival, lors des journées du 10 et du 11 juillet 1999, à Créon en Gironde ; et à nous voir remis lors d’une “cérémonie” officielle, à chacun, 10 exemplaires du livre édité…

     

    La nuit du 10 au 11 juillet, je la passai dans un camping, proche de Créon… Une belle nuit douce et étoilée, je dormis sur une couverture étendue sur l’herbe… Deux journées d’un temps superbe, chaud et ensoleillé, sans nuages dans le ciel… Et… “de jolis visages” – de femmes notamment – à “en veux tu en voilà” (rire)…

     

    … Aujourd’hui, le livre est “introuvable” (non répertorié, non numérisé, plus accessible)… J’ai cherché en vain sur internet… Sur la Bibliothèque Nationale, avec les outils de recherche, Gallica ; le titre de l’ouvrage “Les voyages extraordinaires”, le numéro ISBN : 2-9514315-0-3, l’année de parution 1999… Figurent en bas page 4 ème couverture, les logos suivants : Créon, Caisse d’Epargne Aquitaine Nord, Belem, Centre Régional des Lettres Région Aquitaine.

    Si quelqu’un arrive à trouver en effectuant d’autres recherches, qu’il me le dise, merci…

     

    Pour accéder au texte intégral de ma nouvelle “La séparation”, voir sur mon site

    http://yugcib.e-monsite.com/ à “Mes œuvres écrites” et faire défiler la page jusqu’aux liens des pages numérisées, en bas.

  • Le printemps des poètes

    Printemps des poetes

    … C’était en mars 2018 au “Printemps des poètes” que l’on voit revenir tous les ans à la même époque…

    Cette année en 2021, c’est du 13 au 29 mars, sur le thème du Désir…

    Le désir ? Peu inspiré que je suis – où si je l’étais je serais iconoclaste – et, dans un contexte de covid, le “printemps des poètes” 2021 me “passe au dessus de la tête”…

    Le désir ? Quel désir si ce n’est celui de “retrouver une vie normale” sans masque, revoir le sourire des gens (oui, parfois ça arrive voyez vous!…) retourner voir des films (des “bons”), aller s’asseoir à la terrasse d’un café…

    Le désir ? Sûrement pas un désir de croisière touropérator ni de soirée disco tortillage de popotin musique battement cœur de pieuvre…

    Le désir est individualiste, le plus souvent, dans la vie des gens… Et le consumérisme “booste” le désir…

    C’est pourquoi “si j’serais inspiré” (rire) j’s’rai iconoclaste !… En ce printemps des poètes

    2021…

    D’ailleurs, il “fut un temps” – bien avant mars 2018 où l’on me voit avec des amis de “Born Interactif” (d’autres poètes dans mon genre) à Mézos dans les Landes lors d’une sorte de manif festive artistique de rue – Un temps dis-je, où bon an mal an, je concourrais au Printemps des Poètes envoyant les six textes à présenter à un Jury, textes qu’il fallait envoyer par la Poste à une association littéraire de Gironde…

    À chaque fois je faisais “chou blanc”, c’étaient, les textes primés, certes, de “belles rédactions de premier de la classe” – mais pas du genre “coup de hache sur le lac gelé” …

    Du coup, à partir de 2008, j’ai plus jamais participé au concours du Printemps des poètes…

    Il faut dire, que tous ces concours “littéraires” ont en général des jurys “triés sur des volets qui grincent pas et qui claquent jamais bien fort”…