Articles de yugcib

  • Leurs enfants après eux, de Nicolas Mathieu

    Leurs enfants

     

    … De 1992 à 1998, dans une vallée proche du Luxembourg, où les hauts fourneaux, la sidérurgie, la métallurgie déclinaient la vie économique et sociale depuis des dizaines d’années, en fait depuis la seconde moitié du 19 ème siècle, où s’étaient succédées cinq, six générations d’ouvriers… Un monde, mais surtout une jeunesse qui meurt…

    Toute une région de cette partie Nord et Est de la France, que les “promesses” de la mondialisation ( des nouvelles économies de marché et de la consommation ) n’ont pas atteint, et encore moins dans ces villes et bourgades devenues des “cités” en majorité habitées par des chômeurs, des gens et des familles en situation d’assistance, ou vivant d’expédients, notamment avec la drogue, les marchés clandestins et informels, des artisanats ou des emplois de survie…

    Mais cette époque là, celle de ces années de la dernière décennie du 20 ème siècle, du Franc et des premiers téléphones portables, dans son “apogée” si l’on peut dire, en 1998 avec “Les Bleus” champion du monde de la coupe de football ( 12 juillet 1998)… Est aujourd’hui, une génération (20 ans) plus tard, une époque révolue…

    Révolue, en ce sens que, bien au delà encore du désastre économique et social laissé par la fermeture définitive des hauts fourneaux, bien au delà de cette détresse et de cette misère sociale, de toutes ces familles autant “normales” que “recomposées” qui se sont disloquées, éparpillées, métissées, etc. … Bien au delà des “promesses” non tenues, de projets d’avenir orientés sur l’économie touristique et de loisir, bien au delà des “discours” des élus de la République et des “politiques”, des partis de droite, de gauche et du centre, du Front National (aujourd’hui le Rassemblement National), des anticapitalistes et de l’extrême gauche, et des abstentionnistes de plus en plus nombreux aux scrutins électoraux…

    Bien au delà mais à plus vrai dire “en plus”, de tout ce qui était dans les années 1990, le monde en déshérence de la désindustrialisation avec ses conséquences sur la vie sociale ; il y a aujourd’hui, en 2021 et depuis déjà un bon quart de génération… L’islamisation radicale en progression, les communautarismes exacerbés, les crispations des minorités revendicatrices, le terrorisme et les attentats, toute une violence sociétale larvée, prête à se manifester à tout moment, une violence même assez souvent agissante…

    … Mais les “héros du jour” que sont cependant et indéniablement, les “gens de bonne volonté” – de toutes générations dont des jeunes et même des très jeunes – par les actions qu’ils mènent en fonction de leurs possibilités, de leurs imaginations, initiatives, énergie créatrice, détermination, optimisme… Là où ils demeurent et dans leur environnement de famille et de connaissances, en partie grâce il faut dire aux réseaux sociaux, à tout ce que permettent de nos jours les nouvelles technologies de communication… Les “héros du jour” ne font jamais la Une des Actualités, ce sont autant des humbles et des gens de modeste condition, que des personnages ayant quelque pouvoir, influence, notoriété locale (autant dire des pauvres Et des riches)…

    Ce sont ces “héros du jour” là qui feront finalement ce que sera le monde de demain (qui dans le “meilleur” et plus probable des cas il faut dire, ne sera, ce monde “ni pire ni meilleur” – mais différent)…

    … Cela dit, autant ce livre est intéressant, avec de nombreux passages d’une écriture travaillée, autant j’en recommande la lecture… Autant cependant je trouve qu’il ne justifie pas l’attribution d’un Prix Goncourt, déjà pour cette raison : il comporte des pages de description de “baise” (quelques passages tout de même un peu épuisants) d’une part ; et dans l’ensemble, il n’est pas à mon avis, suffisamment représentatif de la langue, de la littérature française dans son intemporalité si je puis dire… D’autre part…

    Mais bon, ce n’est là qu’un avis personnel…

    … Reste à savoir ce que ce livre aurait donné s’il avait évoqué non plus cette époque des années de la dernière décennie du 20 ème siècle, mais plutôt les mêmes lieux, les mêmes personnages, la même jeunesse, tout cela dans l’actualité des années présentes…

     

     

  • Quatre générations de retraités

    … Dans la population dite du “troisième âge” l’on peut de nos jours (en 2021) en fait depuis déjà une trentaine d’années, distinguer quatre générations de retraités :

    -Celle des tous jeunes retraités, en gros autour de 60 ans, des gens cessant leur activité professionnelle, et qui se prolonge à peu près jusque vers 68 ans…

    -Celle des installés dans la retraite, les véritables “seniors” en fait, âgés de 68/69 à 80 ans, en général propriétaires de maison en milieu rural urbanisé, ou d’appartement en ville, et autant que possible “portant encore beau” physiquement et intellectuellement, souvent actifs dans des associations locales…

    -Celle des retraités anciens, au delà de 80 ans – ce n’est déjà plus la même génération (ils étaient enfants durant la seconde guerre mondiale)… Et qui jusque vers 90 ans, cessent peu à peu de “porter beau” et que l’on ne voit plus trop dans les croisières et dans les grands voyages à l’étranger – et il faut dire aussi – qui se font klaxonner dans les rond points…

    -Celle, enfin, des retraités finissant, au delà de 90 ans, dont beaucoup d’entre eux sont en EHPAD et dont les maisons, les appartements sont à vendre – et rachetés par la nouvelle génération arrivante de jeunes retraités souhaitant s’installer de préférence à la campagne en milieu rural urbanisé (lotissement)… D’où les nouveaux voisins d’environ 60 ans dans le lotissement…

    … Ce qui implique forcément un “florissant marché de l’immobilier”, avec l’arrivée de la jeune génération de retraités…

    Sauf que… Ces maisons qui ont été durant 20, 25, 30 ans, occupées par les générations précédentes de retraités, en général question agencement intérieur, ne correspondent plus aux besoins, au mode de vie, aux aspirations environnementales des “jeunes retraités” arrivant – et encore moins d’ailleurs, des jeunes couples trentenaires avec enfants…

    D’où d’importants travaux d’agencement intérieur et d’extérieur, à réaliser, à financer, en plus de l’achat de la maison telle qu’elle est avec son bout de terrain attenant… (Il arrive même, cela se voit en zone de forte demande où le mètre carré est hors de prix, que l’arrivant fasse raser la maison existante afin de faire construire sur le terrain, une autre maison conforme à ce qu’il souhaite c’est à dire dans les nouvelles normes d’aujourd’hui)…

     

    … Cela dit, avant l’âge de la retraite ou de cessation d’activité professionnelle, une génération c’est la durée de temps qui correspond en gros à la différence en nombre d’années entre les parents et leurs enfants, soit environ 20 ans…

     

  • Sur fond de rigolade et de défoulement

    … Pour faire dans le raccourci, dans l’épidermique, dans l’imprécation, dans la vocifération – sans autre conséquence qu’une énergie salivaire et postillonnante déployée en pure perte… Et sur fond de rigolade, histoire de se défouler un peu :

     

    “Dans mon Gouvernement de Salut Public anti racaille, inspiré de Bolchevisme pur et dur des heures révolutionnaires de grande purge générale, mâtiné de Terreur à la Robespierre/Saint Just… J’instaure et construis à la hâte des Goulags dans lesquels j’y mets dedans tout ce monde là :

    -Les fanatiques d’extrême droite

    -Les antisémites tortionnaires de juifs et profanateurs de cimetières

    -Les islamo gauchistes

    -Les pédophiles

    -Les black blocks en godaces à 300 euro

    -Les violeurs et batteurs assassins de femmes

    -Les actionnaires surtout ceux des grands lobbies du médicament

    -Les grands patrons du CAC 40 et les dirigeants des grosses boîtes aux salaires faramineux

    -Les affiliés des paradis fiscaux aux fortunes colossales

    -Les banquiers de haut vol qui font la pluie et le beau temps dans le paysage de l’économie et des marchés

    -Les cyberpirates informatiques rançonneurs d’hôpitaux

    -Les petits et gros caids des cités qui sèment la terreur avec leurs hordes de voyous

    -Les ultra fanatiques religieux du genre fous de dieu le couteau entre les dents

     

    … Cette liste, précis-je, n’est pas exhaustive dans la mesure où je n’ai pas cité quelques autres crétins et ordures et assassins tortionnaires fanatiques de tout poil

    Au bout du compte, tout ça, ça fait du monde !

     

    Au centre du Goulag, sur la grand place j’installe la guillotine en état permanent de fonctionnement.

    Les procès ne durent que cinq minutes.

     

    J’ai pensé aussi à la Roue, celle des places publiques sous Philippe le Bel, au Pilori (pour les peines “mineures” à titre d’avertissement), à l’écartèlement par traction de quatre chevaux vigoureux (ou par des bœufs)…”

     

    … Bon j’arrête la “rigolade”… Soyons, revenons sérieux…

    Ah, j’ai oublié, dans la foulée… Du plomb fondu coulé à la louche sur le kiki des pédos ! (rire)

     

    … Il faut dire, que, tout civilisé que l’on soit, les uns et les autres dans nos pays développés ou en voie de développement non encore touchés par des guerres civiles ou entre factions ennemies… Et que, tout anti barbarie que l’on soit, plus ou moins pétris d’éthique, de sens moral et de valeurs de civilisation… Juste seulement parfois, quelque peu scandalisés par des exactions et des comportements que l’on réprouve… En somme, de braves gens ayant chacun son bon et mauvais côté… Et souhaitant sans doute une Justice un plus sévère ou un peu moins complaisante… Il n’en demeure pas moins, que, citoyen lambda que l’on est au quotidien, pas plus méchant qu’un autre ; eh bien le Goulag, ou même la guillotine, l’on y reviendrait bien, mine de rien ! … Seulement voilà : il n’est guère de très bon ton – même “pour rire” , même pour se défouler, d’exprimer publiquement “qu’il faudrait en venir là”…

    D’ailleurs, “si ça revenait”, la guillotine ou le pilori ou la roue, les spectateurs en place publique, avec marchands de frites et de gadgets pour touristes, manèges pour gosses et autos tampon… “seraient de la partie”…

     

  • À celles et ceux qui critiquent les réseaux sociaux

    … L’espace de liberté qu’ouvrent les réseaux sociaux avec internet, les ordinateurs, les tablettes et les smartphones, ne peut être réduit à ce qui se produit de pire en matière d’expression par la parole, par l’écrit, par l’image…

    C’est même le pire qui fait l’existence du meilleur, par contraste ( et le contraste est évident )…

    Il y a assurément, avec les réseaux sociaux, une “révolution de l’intime” qui s’opère… En ce sens que l’intime ne se situe plus dans la même dimension que celle d’avant l’existence des réseaux sociaux où cette dimension était celle de marchés de villages, de quartiers de villes, où allait et venait un public habituel de gens du village, du quartier – et parfois, quelque étranger, visiteur de passage…

    La dimension dans laquelle se situe désormais l’intime, avec les réseaux sociaux, est celle d’un espace bien plus vaste, une sorte de “grande braderie de village monde, de ville monde”, en fait davantage un immense “vide grenier” qu’un marché, où l’objet, le souvenir de famille, le bibelot, la tasse ébréchée, la cafetière, le vieil outil, la lampe, l’ours en peluche, le poste de TSF, la bouilloire… Tout exposé et visible qu’il soit au beau milieu d’un fatras d’objets ménagers ou décoratifs, perd son caractère d’intimité…

    Cependant, s’étend et grandit la pluralité des regards, la diversité des recherches de chacun, les besoins de trouver tel ou tel objet… Et aussi la possibilité d’une “histoire” qui s’attache, qui se construit à la vue de l’objet…

    Peut-être que dans une dimension élargie, d’autant plus élargie, ce qui retient le regard et suggère une “histoire” (une “histoire” en somme, qui “colle à la peau” de celui ou de celle qui se la fait, cette “histoire”) fait alors résonance, plus résonance que sur un étal où sont exposés des objets de même sorte…

    C’est cela, la “révolution de l’intime” avec les réseaux sociaux, internet, les ordinateurs, les tablettes, les smartphones : la résonance, ou l’impact…

    Non pas qu’avant les réseaux sociaux il n’y avait pas la résonance (elle a toujours existé), mais avec les réseaux sociaux la résonance s’est amplifiée – même si elle s’est faite dans un espace de visibilité réduite à quelques “followers” ou “amis” ou connaissances…

    Il fallait nécessairement, avant les réseaux sociaux et internet, pour que la parole de tout un chacun soit publique, audible, un intermédiaire ou un intercesseur, un personnage dans son entourage de connaissances, ou plusieurs personnes de tel groupe, milieu social, professionnel, artistique, qui puisse “faire le lien” avec un public possible…

    Avec les réseaux sociaux, la nécessité du lien, de l’intermédiaire, de l’intercesseur, n’a pas disparue mais elle est moins présente, moins prégnante…

    Autrement dit – tel que je le formule à ma manière : “sur la Toile on s’existe à défaut d’être existé et cela donne ce que cela peut” … Et c’est ce “Ce que cela peut” qui est l’ ‘offre nouvelle”… Ce “Ce que cela peut” qui est une “fabrique” de potentialités, de progrès, d’évolution sociale, de modes de vie, de cultures… En dépit d’un pire pouvant devenir pire encore…

     

  • La langue de Molière

    Moliere

    … “ De jeunes auteurs et autrices”…

    Déjà, la “formulation” me heurte… “autrices”, je n’adhère pas ! Pourquoi pas “auteures” – ou je ne sais quoi encore… “d’écriture inclusive”…

    Et puis “réécrire”… “Réécrit-on” Rimbaud, Céline… ?

    “Une manière nouvelle” ? Laquelle ?

    Certes, du temps de Molière, peu de français – de toutes conditions sociales d’ailleurs – savaient lire et écrire…

    De nos jours, avec un Baccalauréat – même avec mention – que neuf jeunes français sur dix obtiennent, dont environ cinq d’entre eux avec 10 sur 20 de moyenne, peut-on parler de “savoirs acquis” et surtout, de “savoir faire” ?

    “Trop ardue”, la langue de Molière ? Faut-il qu’elle soit, la langue de Molière, “réécrite” dans ce qui est devenu, avec l’aval des “décideurs” du parler et de l’écrire, du “Français pour tous” comme “le mariage pour tous” ou “autre chose de tout pour tous” ? Pour un “accès à tous” dans une liberté construite “de tic et de toc” et dans une “normalité arasante” ?

    La “marche du cosmos – ou de l’univers”, le mouvement et l’évolution des galaxies, la vie telle et comment elle nait, se développe, disparaît ici où là puis revient en un autre ici ou là… N’évolue-t-elle pas, la “marche”, de la simplicité initiale dans une combinaison d’éléments premiers, vers la complexité ? Vers davantage, toujours plus de complexité et d’interactions, et donc, de relation ?

     

    … La liberté dans la complaisance et dans la normalité arasante, généralisée, organisée et planifiée à l’échelle d’une société, d’une civilisation toute entière ; c’est ce qui renforce et entretient le plus les inégalités, bien plus encore que les inégalités qui ont toujours existé et que les pouvoirs et les systèmes en place, sur fond de moralité et d’éthique sociale, de “bien être pour le plus grand nombre” ont prétendu faire disparaître…

    En “très haut lieu” c’est d’ailleurs le “projet” qui est celui d’une société “normalisée”, à plus vrai dire “arasée”… Et donc, d’une docilité permettant à quelques uns, une minorité de gens sur cette planète, de confisquer les savoirs et les savoir faire à leur seul profit, et de laisser accessibles au plus grand nombre, les savoirs et les savoir faire qu’il convient d’acquérir selon les normes établies…

     

     

  • L'individualisme, moteur de la marche du monde

    … L’individualisme c’est la construction des pouvoirs, des apparences et des avoirs…

    C’est aussi la construction d’une normalité faite de diversités de modèles, et ce qui ne vaut guère mieux, de singularités plurielles (en particulier lorsque les singularités sont ostentatoirement agressives)…

    L’école ou l’éducation dès le plus jeune âge, se fonde, avec le développement de la personnalité, et avec cette idée de la construction des savoirs, sur l’individualisme…

    Toute la société dans son ensemble et dans toutes ses composantes, se fonde sur l’individualisme…

    Il y a bien eu de 1917 à 1991, le soviétisme, il y a aujourd’hui le communisme chinois ou Nord Coréen, où l’individualisme, la singularité, ont été, sont combattus, mais c’est une normalité ambiante, planifiée et organisée, d’une société de collectivité qui s’est substituée à une société individualiste dans laquelle les dominants sont ceux qui ont, non plus des avoirs – quoique – mais des privilèges…

    En règle générale, les avoirs, les pouvoirs, les privilèges, ne se partagent pas, ne se transmettent qu’entre membres d’une même sorte de “confrérie” dirigeante…

     

  • Saint Valentin en masque

    Saint valentin... Pas d'haleine, pas de danse de narines ... 

  • La mode, langage de l'instant

    “La mode est un langage de l’instant” [ Miuccia Prada ]

     

    … Et l’instant n’est rien sans l’effet qui lui donne sa portée dans l’espace où il se produit...

    Effet de langage, effet d’image…

    Effet même, de dépouillement…

    Mis à nu, l’instant alors, dans la transparence de ce qu’il contient, se projette dans le temps et dans l’espace, et les effets d’image et de langage deviennent inutiles… Même s’ils opèrent encore…

    La mode s’accapare de tous les effets qui donnent à l’instant, par l’apparence de ce que cet instant contient, sa portée dans l’espace où il se produit, y compris l’effet de sobriété, de pureté, de simplicité… Notamment et précisément lorsque la sobriété, la simplicité, la pureté, sont affichées, suggérant ainsi un modèle à suivre, entre autres modèles…

    … Miuccia Bianchi Prada, née le 10 mai 1949 à Milan, est une femme d’affaires Italienne qui dirige l’entreprise Prada, fondée par son grand père…

    “Quand le diable s’habille en Prada” – comme dans le film (comédie dramatique) de David Frankel, sorti en septembre 2006 – il capte tous les regards, il entre même dans la transparence…

     

     

  • Langage

    … Dans le langage des jeunes des “cités” – et des “zones pavillonnaires péri urbaines”, je “pige à peu près tout, question vocabulaire, formulations…

    Mais de tous les vocables notamment les plus utilisés au quotidien, s’il en est un auquel je n’adhère pas, que je déteste, c’est bien ce terme de “meuf” pour désigner une fille, jeune fille, jeune femme, femme…

    “Meuf”, oui, ça me heurte ! Je ne peux pas “encadrer” ce terme là !

    J’arrive pas à imaginer en “meuf” par exemple, une jeune femme – sans masque- au “visage chic”, bien “sapée” ( élégance, naturel, simplicité)… À la limite, une fille de 15 ans (ou une jeune femme répondant au prénom de Jenifer) en “futal” moulant jean troué, baskets semelles compensées, blouson vinyl matelassé ultra court niveau nombril… Peut-être… Et encore… La “Jenifer” en question, avec ce “look là”, en “meuf” ça “cadre pas” avec l’idée que je me fais de la Féminité dans un sens – celui que je préfère- ou un autre – qui “sied” moins à ma sensibilité (rire)…

    … C’est comme, plus généralement en matière de langage – et d’écriture – selon certains “grammairiens” (ou “réformateurs”) qui, soit dit en passant, “ne font pas le moindre coup de hache sur un lac gelé” avec leurs “trouvailles” ; ce que l’on définit par “écriture inclusive”…

    Je n’adhère pas, pas du tout, à l’ “écriture inclusive” : la candidat.e, les artisan.e.s, les ambassadeur.rice.s …

    Ça ressemble à rien ! … Rien à voir avec un “coup de hache sur un lac gelé” !

    Si Louis Ferdinand Céline et Arthur Rimbaud “étaient du monde”, que penseraient-ils de l’écriture inclusive ?

     

  • Qu'a tad'zoire à la téloire ?

    … J’ai complètement loupé, archi loupé – délibérément loupé – la “Grande/Grande Emission Politique” “VOUS AVEZ LA PAROLE” sur France 2, jeudi 11 février 2021, de 21h 05 à 23h 35 (deux heures et demi soit un peu plus long que les deux heures de colle du jeudi de 8h à 10h que m’infligeait un pion de perm lors d’un chahut au Lycée Duveyrier à Blida Algérie en 1961 )…

    Emission présentée par Léa Salamé et Thomas Sotto, avec pour “invité de marque” Gérard Darmanin ministre de l’Intérieur (1 er Flic de France), lequel Gérard Darmanin débattait en 2ème partie de l’émission, avec Marine Le Pen ( la “panthère” )…

    Excusez moi, braves gens, bons français soucieux et surtout “followers” de l’actualité évènementielle au quotidien ( 60% de covid/le reste “le monde qui va mal/le temps qu’il fait”)… Mais… tous ces débats, polémiques, en boucle, à rallonge, des heures et des heures durant… BFMTV, CNEWS, LCI, C DANS L’AIR, les JT de 13 et 20h, etc. … ça me pompe, j’en ai ma claque, de toutes ces “daubes” !

    Du coup, à partir de 21h environ, hier soir jeudi 11 février, je me suis lancé dans une grille de mots fléchés force 4, puis dans la lecture de 2 articles d’une revue “Histoire et Civilisations”, et ensuite dans une trentaine de pages du livre de Nicolas Mathieu “Leurs enfants après eux”, Prix Goncourt 2018 ; livre que je lis ces jours ci…

     

  • De faux témoins

    “Le monde est rempli de faux témoins” [ Louis Aragon ]

     

    … Qui font tous, ces faux témoins, les opinions, les regards portés, les rumeurs… Et leurs dénonciateurs eux-mêmes, sont encore de plus faux, de plus malveillants témoins…

    Dans un tel environnement d’opinions, de regards portés, de rumeurs, de vociférations, de malveillance, de dénonciations, tout cela mis en scène et plébiscité… À quels témoins se fier ?

     

     

  • Une Gauche de la relation humaine, plutôt qu'une Gauche du ressentiment !

    … Plutôt qu’une Gauche et un socialisme de ressentiment je préfère une Gauche de la relation humaine, du partage (plus souvent possible que l’on ne le croit et fondé sur la transmission des savoirs et savoir-faire, sur la transmission aussi, des pouvoirs notamment ceux acquis naturellement et par l’effort, l’énergie créative, l’intelligence… De ces pouvoirs là, partagés et jamais confisqués ou monopolisés)…

    Le ressentiment dans l’aigreur, dans l’amertume, dans le nihilisme, dans la destruction, dans la violence, dans la haine… “Crève plus sûrement le monde” que la dureté naturelle et intemporelle des forces de la nature et de ce tout ce qui constitue de minéral, de végétal, d’animal, la nature et le cosmos tout entier depuis 14 milliards d’années…

    Plutôt qu’une Gauche qui récrimine, vocifère, ou se délite dans une complaisance consensuelle ou de “bon ton”, prétend renverser ou réformer les ordres, appelle à des révolutions illusoires ; je préfère une Gauche qui secoue le cocotier pour faire s’envoler tous ces oiseaux de malheur dont les couleurs de plumage rendent nos regards prisonniers, conditionnés et soumis, nos oreilles chauffées de ritournelles criardes et assourdissantes…

    Secouer le cocotier et non pas l’arracher, en somme… Parce que arraché, jamais il ne portera d’autres oiseaux que ceux de malheur même si, autant de fois qu’il le faudra, on devra encore le secouer, le cocotier, à chaque venue d’oiseaux de malheur dont les couleurs de plumage aussi différentes qu’elles soient, rendront encore nos regards prisonniers, conditionnés et soumis ; chaufferont nos oreilles…

     

     

  • Les établissements scolaires dans le contexte du covid

    … Je suis résolument opposé à la fermeture des établissements scolaires, fortement recommandée par les autorités médicales et scientifiques, épidémiologistes, pour une durée de quatre semaines ou plus, dans le contexte de risque élevé de propagation du covid avec les “variants” présents sur le territoire français…

    Il y a environ 800 000 enfants âgés de six ans (nés en 2015) actuellement en France, en particulier, parmi les 12 millions en âge de scolarité.

    Six ans c’est l’âge des apprentissages fondamentaux et de base qui sont ceux de la lecture, de l’écriture et du calcul…

    Même pour des enfants “éveillés”, plus “réactifs”, “débrouillards, ayant des “facilités” naturelles pour apprendre ; il est certain qu’une interruption de fréquentation scolaire de 4 semaines voire plus, surtout pour des enfants de six ans apprenant à lire, à écrire, à compter ; ne peut être que dommageable, le retard pris ne pouvant absolument pas être rattrappé…

    Certes, avec Internet, le “télé travail”, un “cursus” virtuel à distance, par écran d’ordinateur, peut être une “solution de rechange” mais encore faut-il qu’un tel apprentissage avec exercices d’application, leçons données virtuellement, puisse se faire dans des conditions environnementales favorables ; ce qui est le cas pour seulement une partie de ces 800 000 enfants de six ans ; les autres, nombreux, n’ayant pas même un “coin dédié” à eux, dans une pièce, avec un bureau, un ordinateur ( l’ordinateur étant partagé par toute la famille)…

    Dans ces conditions l’on imagine la “gageure” que c’est, un apprentissage à distance ! …

    Nous sommes dans une société, dans un monde, aujourd’hui, où l’on ne peut pas prendre le risque de voir autant d’enfants en âge de scolarité, accuser des retards en matière de connaissances, savoirs, pratiques de base, et ainsi, devenant adolescents puis jeunes adultes, de se trouver dans l’impossibilité ou tout au moins dans la difficulté d’acquérir une formation -générale, spécifique, nécessaire, afin d’entrer dans la vie active… En effet, à moyen long terme, plus le déficit se creuse, plus il y a de jeunes insuffisamment formés, et plus l’économie du pays en souffre, du fait que les activités et métiers manuels ne nécessitant pas de formation spécifique, sont de plus en plus réalisés par des robots… (Mais il faut tout de même des ingénieurs, des chercheurs, des techniciens hautement qualifiés, pour fabriquer les robots)…

    À la limite, dans la crainte d’une recrudescence incontrôlable de la pandémie de covid, afin de réduire la contagion, on peut fermer tous les lieux publics, de rassemblements, de transports, les cinémas, les théâtres, les grandes surfaces commerciales de plus de 20 000 mètres carrés, les cafés,les restaurants, les salles de sport, enfin tout arrêter à l’exception de ce qui concerne l’alimentation, les soins médicaux, les besoins les plus immédiats dans la vie quotidienne, notamment en matière de maintenance et de service… Oui on peut arrêter tout cela, mais pas l’école, puisque l’école est aussi nécessaire, aussi vitale, que la nourriture…

    Forcés que nous sommes d’accepter le risque de laisser ouvert le “robinet de la bouffe”, laissons donc aussi, ouvert, le “robinet” de l’école… Sachant qu’à lui seul déjà, le “robinet de la bouffe” est tout de même, plus que celui de l’école, le robinet sous lequel tout le monde vient s’abreuver collé les uns contre les autres ! (Tout le monde ayant besoin de se rendre en courses, se trouve exposé à la contamination, que l’on ait des enfants ou pas)…

     

     

    … J’imagine un “papy” de 90 ans dont le cœur est “fatigué”, diabétique de surcroît – je vais pas jusqu’à un “cancer vache”, tout de même – qui “chope” le covid… Il va en “réa” le papy… On le sauve mais il meurt d’une crise cardiaque trois mois après… Il a “gagné” 3 mois de mieux, de vie, le papy…

    … J’imagine un arrière petit fils du papy, qui a six ans et apprend à lire à l’école… L’école s’arrête pendant un mois et demi… Le gosse il a du mal à l’école… Quand l’année scolaire sera terminée, il saura pas lire le gosse… Il passe en CE1, dans 4 ans il va en 6ème au collège, il maîtrise pas la langue française, ni même la lecture (juste il déchiffre, ce qui lui permet d’aller sur Facebook et de se servir d’un téléphone portable)…

    L’école a pas été arrêtée… Le gosse, il arrive à savoir lire correctement à la fin de l’année scolaire… Il a eu du mal mais il y est arrivé… Jeune adulte quelques années plus tard, il a pu avoir une formation, il décroche un job…

    Mais le papy, du covid on a pas pu le sauver, y’avait trop de malades en réa, au lieu de l’intuber on l’a mis en sédation…

    … Faites vous votre “morale”…

     

    … Et j'ajoute ceci ( "humour" cynique ) : "et si le papy il avait été un peu pédo sur les bords" ? ... La "morale" elle est vite faite -certes un peu "raccourcie" mais loin d'être aussi "scandaleuse" que "certains" pourraient le croire n'en déplaise aux "complaisants"... "morale" vite faite... Du moins de ma part (rire)...

     

     

     

  • La société française caricaturée

    … Waleed Al Husseini, l’intellectuel palestinien vivant en France, déclare : “ Je suis en sécurité en France. Enfin presque en sécurité parce qu’avec tous les islamistes qui me menacent sans jamais être inquiétés… Mais c’est toujours mieux que d’être athée dans le monde arabe musulman ou dans une république islamique d’Afrique”…

    De même l’Iman de Drancy, Hassen Chalgoumi, président de la conférence des Imans de France, qui exprime sa colère envers le radicalisme islamiste ; est-il menacé de mort et ne peut-il se déplacer sans protection… (En France, même dans une société imparfaite, de complaisances, d’hypocrisie et tous les maux dont on peut l’accuser ; cet Iman est tout de même plus en sécurité -relative sécurité on va dire – qu’il ne le serait dans un pays Africain musulman)…

    La société française ne ressemble en rien à la caricature qui en est faite dans un article de la revue Jeune Afrique où l’on peut lire ceci : “Les noirs et les arabes ne sont pas en sécurité en France”…

    À l’étranger et particulièrement en Afrique, cette affirmation insultante se fait obsessionnelle et systémique, fondée sur des accusations de racisme et de brutalité policière de même genre que la brutalité policière envers les Noirs aux USA…

    Aussi imparfaite qu’elle soit, la société française ne mérite pas de la part d’observateurs de pays étrangers, d’être jugée comme elle l’est, à “l’emporte pièce”, dans le “raccourci” de pensée et d’opinion ! Ni son peuple, ni son gouvernement, ni ses intellectuels, ni ses institutions, ni ses valeurs… Ni même son mode de vie aussi “consumériste” soit-il !

    En France que je sache, on peut être encore athée ou poète anarchiste! Tout comme croire ou ne pas croire en Dieu, et il y a de ces “bobos parisiens ou d’autres villes” qui, certes, ne seront jamais dans la misère, jamais des SDF, qui vivent dans le confort, mais qui, il faut le dire et je le dis “ne vont pas te chier une pendule ou te faire un trou au cul parce que tu penses et vis différemment du commun des mortels”… Et qui de surcroît, sont généreux envers le pauvre bougre qui fait la manche à la sortie d’un théâtre ou d’un cinéma !

    Athée ou poète anarchiste… Il faut le savoir… Ça veut pas forcément dire “tout casser tout foutre en l’air” ! … Ça serait plutôt “ beaucoup de larmes et beaucoup de rire, peut-être plus souvent tout seul en se promenant dans un bois que devant un public médusé et acquis ou à faire venir…

     

    … Pour en revenir aux pays africains qui se font l’idée de la France qu’ils se font…

    Je pense au “Malien moyen” – si je puis me permettre d’user de cette expression – qui, comme tous ses amis, connaissances, parents, autour de lui là où il vit à Bamako, Gao ou Ségou; dit à qui veut l’entendre et ne cesse de répéter : “Y’en a marre de ces français qui se mêlent de nos affaires!” …

    Bon sang, ces Maliens là qui pensent ça, ils préfèreraient alors, risquer de voir régner sur leur pays une autocratie islamiste pure et dure où on peut plus jouer au ballon, fumer une clope, écouter de la musique, et où l’on coupe des têtes pour un oui pour un non?

     

  • Paysages français après 2050...

    … N’étant guère un habitué de la contestation de la compétence des scientifiques, de leurs paroles, de leurs travaux et études, de leurs savoirs…

    Je m’interroge néanmoins sur ce qu’affirment bon nombre de climatologues prévisionnistes à moyen long terme, notamment sur ce qu’ils avancent en ce qui concerne le devenir de nos paysages français dans les années au delà de 2050…

    La plupart d’entre eux nous prédisent dans un futur relativement proche, celui de la seconde moitié du 21 ème siècle, des paysages arides, secs, désolés, dénudés, en gros au sud de la Loire, une partie des régions ouest et du midi, et même jusqu’en Franche Comté et Lorraine, semblables aux paysages du sud de l’Espagne, de l’Andalousie, et même d’Afrique du Nord sub saharienne…

    À lire leurs articles l’on s’attend à la disparition de la vigne dans le Bordelais, en Bourgogne, tant la sècheresse finirait par rendre impossible la culture de la vigne…

    Que la vigne disparaisse de nos paysages français ainsi d’ailleurs que pas mal d’espèces végétales, de cultures… Sans doute oui, du fait du changement climatique, mais pas par la sècheresse , sûrement pas !

    Plutôt ce qui me semble de plus en plus évident, par la chaleur et l’humidité en progression constante…

    Ainsi nos paysages français jusque même dans les “Hauts de France” deviendraient des paysages subtropicaux chauds et humides, très arrosés par des précipitations pluvieuses intenses et fréquentes notamment durant la saison hivernale de novembre à avril… Sans pour autant que des périodes sèches, sans pluie, orages, que de longs épisodes caniculaires à 40 degrés à l’ombre, surviennent forcément (même si de telles périodes caniculaires se produiront en 2, 3 ans d’intervalle)…

    Nous aurons donc, plutôt que des paysages arides et de la végétation méditérranéenne, dans la partie sud de la France, des paysages où apparaîtra progressivement une flore, une végétation, proche de celle qui domine dans les régions subtropicales humides et chaudes…

    Si l’on peut s’attendre oui, à des cours d’eau au plus bas, à des nappes phréatiques en partie vidées, à des périodes de grande sècheresse sous ensoleillement estival, dans bon nombre de régions françaises, certaines années dans le futur, en été… Ces périodes seront en fait très largement compensées lors d’autres périodes – en général hivernales – par un très fort excédent pluviométrique avec des inondations dévastatrices, des terres saturées d’eau en surface et en profondeur… Ce qui impliquera forcément davantage d’humidité dans les masses d’air s’élevant en altitude, et donc, d’intensification et fréquence des précipitations…

    Des observations personnelles que j’ai faites depuis vingt ans, tant dans le département des Landes que dans celui des Vosges qui sont ceux que je connais le mieux, il ressort nettement que d’année en année, les hivers dans les Vosges sont moins froids qu’ils n’étaient il y a 30 ou 40 ans ; encore moins froids dans les Landes avec de très courtes périodes de gelées matinales, mais avec dans ces deux départements une nette et forte pluviosité hivernale en augmentation et en fréquence, avec des épisodes tempétueux, des inondations - mais aussi avec des orages et des intempéries dévastatrices en été, hors périodes caniculaires ou de temps sec ensoleillé…

    Si je rapproche mes observations effectuées ces vingt dernières années, des relevés que je notais dans des “cahiers météo” de 1985- 1999, je constate bien la différence dans l’évolution du climat pour ces deux départements, Vosges et Landes… (Augmentation de la température et de l’humidité en valeurs moyennes en saison hivernale – moyennes calculées entre le plus froid et le plus chaud sur l’ensemble de la saison hivernale - des intempéries dévastatrices toutes saisons, des fortes chaleurs estivales)…

    Chose curieuse cependant, la région Grand Est accuse bien par rapport à d’autres régions, sur 5 ans ( entre 2014 et 2019/2020) un déficit de pluviométrie global moyen – de l’ordre de 30 à 40% de la normale – du fait d’années de canicule en été… Mais qui pourrait bien être largement compensé par des épisodes à forte pluviométrie tels que celui de l’hiver 2020/2021…

    En effet lorsque tombe l’équivalent de six semaines de pluie en trois jours et cela plusieurs fois dans la saison, c’est fou ce que se remplissent vite les nappes phréatiques, que débordent les cours d’eau, que se saturent les sols !