Articles de yugcib

  • Mots et termes soulignés en rouge

    … Lorsque l’on écrit un mot non reconnu par les logiciels d’orthographe et de grammaire, dans un texte open office ou word que l’on “colle” dans la zone texte de Facebook, d’un blog, d’un site, d’un forum ; ce mot ou ce terme (avant de valider enregistrer) se trouve souligné en rouge, dans la zone texte de Facebook, blog, site, forum…

    En ce qui concerne les “Grands Auteurs”, ceux qui sont très connus et figurent dans les “grandes listes officialisées” (ou les Personnalités célèbres et bien connues) , jamais le nom de cet auteur n’est souligné en rouge… C’est ce que j’ai observé…

    En revanche, les “autres auteurs” – moins connus voire “méconnus à dessein” pour certains d’entre eux – lorsque l’on écrit leur nom et prénom dans la zone texte, leur nom se trouve alors souligné en rouge, comme si ces auteurs étaient, pour les logiciels de reconnaissance, des “intrus” !

    Je n’ai donc pas “encadré” que le nom d’Irène Némirovsky, auteur de “Suite française” soit souligné en rouge ! Merde à ce genre de discrimination matérialisé par le trait rouge ondulé !

    … Soit dit en passant, le trait rouge ondulé pour souligner certains néologismes, formulations personnelles, incorrections orthographiques ou grammaticales volontaires dans un contexte particulier, et autres “libertés” prises délibérées et “à dessein”… Je m’en tape, m’en “tamponne le haricot”, de ce trait rouge, persiste et signe, et avec un bras d’honneur aux académiciens (dont certains on se demande ce qu’ils foutent sur les bancs de l’Académie!)…

    Je hais l’imbécilité en dentelles et papier soie érigée en “œuvre pie”, sanctuarisée officialisée dictionnarisée !

    Je hais le sens dévié ou perverti, ou contrefait, ou galvaudé, ou usurpé, des mots, surtout des mots dont le sens réel est bien clair ; je hais cette mode outrancière, ostentatoire, qui pue l’hypocrisie et les “effets spéciaux”, consistant à dénaturer les mots pour leur faire prendre un sens voulu, le sens de celui d’une opinon répandue soumise à la pression médiatique, à une “pensée commune et orchestrée et dominante” !

     

     

  • Suite française, d'Irène Némirovsky

    Suite francaise

     

    … Devant cet ennemi que l’on ne peut combattre avec les mêmes armes qui furent celles de la Résistance contre l’occupant Nazi en ces “années noires” 1940-1944, devant cet ennemi autrement occupant et envahissant qu’est le covid depuis février 2020 ; et qui a pris possession de la France, de l’Europe et du monde, rendu vulnérables les populations les plus exposées aux formes les plus graves du covid, radicalement modifié en les détériorant les rapports sociaux et nos modes de vie ; durement impacté nos économies et nos activités ainsi que nos libertés… L’on retrouve les mêmes désordres tragiques, les mêmes inerties, lâchetés, peurs, égoïsmes, individualismes, précipitations, préjugés, violences, prédations, hypocrisies, que durant le déversement sur les routes de millions de gens en juin 1940… Mais aussi il faut dire, les mêmes héroïsmes, les mêmes générosités…

    Sauf que ce ne sont plus les routes qui sont encombrées par des voitures, des charrettes, des bicyclettes, des familles et des gens à pied, mais des appartements en ville, des maisons de lotissements entourées de murs ou de palissades ou de haies, en lesquels les gens, les familles se “terrent”, se “barricadent”, dont ils ne sortent que masqués…

    L’on retrouve aussi la même désespérance, la même absence de perspective, le même fatalisme… La même idée qui s’impose selon laquelle “il faut désormais faire avec”, s’adapter en somme et donc, accepter, se soumettre, obéir aux ordres, se conformer aux prescriptions, renoncer à rêver, à penser, à imaginer, à réfléchir ; et se jeter sur tout ce qu’il reste encore d’accessible et de consommable, d’achetable, de vendable, de jouable (je dirais de “loisirable”)… Avec seulement son regard pour s’exprimer dans la mesure où l’on arrive à rendre son regard “parlant” ; avec le sourire en moins (dissimulé et d’ailleurs souvent inexistant sous le masque)…

    Ce sont les nouvelles “années noires” 2020 – 20…” De la “Suite française” d’Irène Némirovsky” emportée sur les routes de l’exode, trouvant refuge dans un village du Morvan et peu après, arrêtée, déportée à Auschwitz où elle mourut assassinée en 1942…

     

     

  • La société est gangrenée

    … Le terme qui me vient à l’esprit pour qualifier la société actuelle, générale, mondiale, qui est celle d’aujourd’hui, est “gangrenée”… La société toute entière dans ses diverses et nombreuses composantes, est gangrenée…

    Lorsqu’un corps vivant, en l’occurrence celui d’un être humain, à la suite d’une blessure, d’un traumatisme, d’une maladie, est gangrené en l’une ou l’autre de ses parties, par exemple un bras, une jambe, un pied, une main ; l’on ampute, l’on élimine la partie atteinte, nécrosée, afin que le mal ne s’étende pas davantage, entraînant une mort inévitable à terme…

    Mais la société ne fonctionne pas comme un corps vivant. Elle peut, la société, certes, être comparée à un corps vivant, mais pour autant, cependant, que l’on la représente telle un ensemble d’organes en relation entre eux, chacun des organes étant une personne, un être humain…

    Éliminer un organe, ou plusieurs organes, cela revient à pratiquer une chirurgie aléatoire dont la nécessité immédiate est celle d’obtenir un résultat jugé convenable, acceptable… Mais pour combien de temps, l’on n’en sait rien…

    Une autre question est celle de se demander depuis quand la société est gangrenée…

    Sans doute depuis ses origines si l’on s’en tient à l’étude de l’Histoire et des évolutions de la civilisation ; ce qui montre que la société n’est pas encore morte de la gangrène qui la ronge… Et que finalement, la société ne fonctionne pas comme un corps vivant qui, lui, mourrait forcément si l’on n’éliminait pas le membre atteint…

    La chirurgie est une option, mais tant qu’elle n’a pas encore l’intelligence qu’elle devrait avoir, elle est impuissante…

     

  • Chaque génération a eu ses hommes et femmes de bonne volonté

    Generation

    … “Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais ma tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.” [ Discours de Suède, remise du Prix Nobel de Littérature le 10 décembre 1957 à Oslo, Albert Camus ]

     

    … La génération d’Albert Camus fut en gros celle des gens nés entre 1910 et 1920 ayant traversé le 20 ème siècle jusqu’en ses dernières années…

    Certes, de grands esprits, de grands auteurs, de grands artistes, gens de cinéma et de théâtre, et de littérature, aujourd’hui en 2021 quasiment tous disparus… Furent en leur temps, de cette génération qui n’a pas pour autant, même avec ses “géants”, ses “immortels” de l’Art, de la Littérature, du Théâtre et du Cinéma ; refait le monde…

    D’ailleurs, quelle génération à vrai dire, de quel siècle, de quelle Histoire, de quel passé, l’a refait, le monde ?

    La génération d’Albert Camus étant celle de tous les hommes, de toutes les femmes de partout dans le monde, de 1920 jusqu’au début des années 2000; est cependant celle qui, depuis la Renaissance au 16 ème siècle, a commencé à défaire le monde, ce qui explique à quel point la tâche d’Albert Camus consistant à empêcher que le monde se défasse, a été difficile…

    La génération qui suit celle d’Albert Camus, en gros celle des gens nés après 1950, et à plus forte raison celle des nés après 1980/1990… Est celle qui a continué à défaire le monde encore davantage, en dépit de tous ces hommes et femmes de bonne volonté, artistes, intellectuels, bâtisseurs, créateurs, qui n’avaient jamais été aussi nombreux…

    Aussi la tâche de chacun de ces hommes et femmes de bonne volonté, artistes, intellectuels, penseurs, créateurs, bâtisseurs, fondateurs, meneurs – ou gens du commun tout autant chacun à leur manière et selon leurs capacités… La tâche de chacun d’entre nous en ce siècle, le 21ème, qui consiste à éviter que le monde se défasse ; est-elle encore plus difficile, plus incertaine, que du temps d’Albert Camus…

    Non pas que cette tâche soit impossible – est-il vraiment “trop tard”? - mais ce sont les “dés pipés” jetés sur le tapis qui roulent et dont on sait quelle face ils vont présenter en s’immobilisant… Ou les “mauvaises cartes” qui vont s’abattre sur le tapis, celles avec lesquelles on ne peut gagner la partie…

    Et avec ces jeux là, de dés ou de cartes, qu’il faut continuer la partie…

    Les générations d’avant celles du 20 ème siècle, aussi loin que l’on remonte dans le temps, ont toutes “salopé” le monde, fait des sociétés violentes, des guerres de domination et de conquêtes… Mais aucune de ces générations n’avait encore défait le monde comme a commencé à le faire la génération des nés entre 1920 et 2000, et comme a continué à le faire davantage, la génération des nés après 1950…

    Ce qui défait le monde dépasse le cadre des sociétés violentes et inégalitaires, dépasse le cadre des guerres de domination, dépasse même le cadre des progrès technologiques dans la rapidité de leur évolution…

    Ce qui défait le monde tient à l’absence de repères, d’horizon, dans un paysage que l’on ne reconnaît plus tant il a été dénaturé et transformé ; à l’oubli conscient ou inconscient de nos origines naturelles, au désintéressement tout aussi conscient ou inconscient de notre avenir…

    Des sociétés violentes et inégalitaires, des guerres, des grandes crises économiques et sociales, des obscurantismes, de toutes les périodes sombres de l’histoire de l’humanité, l’on peut toujours s’en remettre, c’est d’ailleurs ce qui s’est passé durant des milliers d’années dans un mouvement de va et vient, de retours, de recommencements, d’avancées et de reculs, de hauts et de bas se succédant comme des marches ou des paliers…

    Mais, de la disparition des repères et des racines, du désintéressement de l’avenir dans la consommation la plus effrénée du présent, l’on ne s’en remet pas…

     

     

  • Das covid ...

    … Un virus – et celui du covid n’échappe point à la règle – n’est ni masculin, ni féminin, n’a pas de sexe, pas de genre…

    Alors pourquoi “LA covid”, merde !

    Cest “LE covid” point barre ! “LE” au sens du neutre “DAS” des Allemands !

    Ils sont “piqués” ces grammairiens et ces académiciens de la langue française, d’officialiser “LA” covid !

    Aussi ne puis-je me résoudre à dire et à écrire “LA” covid ! Ça n’a pas de sens ! C’est une aberration !

    Et le plus “beau” dans cette affaire de dénomination officielle par les grammairiens et les académiciens et toute l’autorité scientifique épidémiologique, c’est que les gens dans l’ensemble, ont quasiment adopté, disant et écrivant “LA” covid !

    Bon sang ! D’un côté quand on voit toutes ces contestations, toutes ces remises en question des Ordres, des Autorités (médicales, scientifiques), toutes ces polémiques lapidaires sans issue, tout ce verbiage sans fondement, épidermique, toutes ces désobéissances, tous ces dénis… De tout un chacun à propos de tout et de rien, dans une individualisme forcené, dans une inculture et un obscurantisme endémique… L’on se dit – je me dis – que lorsque, d’un autre côté, on voit tout un chacun à des millions d’exemplaires, en disant et écrivant “LA” covid, suivre le mouvement général comme des moutons bêlant bien en rangs… Que le monde marche sur la tête !

    Merde, chacun y va de sa différence et de sa contestation à propos de tout et de rien, mais personne, absolument personne ne marque, n’exprime une vraie et pertinente – et il faut dire- “trop dérangeante” différence contre toutes les différences ! Contre autant les Ordres que les Désordres !

    Merde à “LA” covid !

     

  • L'Histoire et l'Archéologie, malmenées par les créationnistes

    … Si l’Univers – et donc la Terre notre planète – devait être né en 4004 AV-JC, comme le disent, l’affirment les créationnistes et certains croyants, chrétiens et autres… Les dinosaures alors, sont une supercherie, une invention, et leurs ossements dans les musées sont des faux ossements fabriqués de toutes pièces! …

    En l’an 2000, la Terre avait donc 6000 ans d’âge…

    Il faudra bien alors, qu’en l’an 3000, la Terre soit âgée de 7000 ans !

    Bon, c’est vrai, les scientifiques, les géologues, les historiens, les chercheurs, les explorateurs, les archéologues… Et d’une manière générale toute personne sur cette Terre sachant lire et écrire, ayant été tant soit peu à l’école, ayant acquit quelques connaissances de base en sciences de la vie et de la terre, un peu d’histoire et d’astronomie… “N’avale plus” que la Femme a été créée à partir d’une cote de l’Homme, et a commencé à comprendre que “c’était un peu plus compliqué que ça, la création”! …

    Il n’empêche qu’encore, en 2021, que des créationnistes purs et durs, invalident tout ce que les archéologues ont mis à jour lors de leurs recherches !

     

  • Savoirs et croyances

    … Les croyances se sont substituées aux savoirs, et les complaisances à la tolérance…

    Ce qui rend le combat d’autant plus dur dans une société, dans une civilisation qui se délite, pour que les savoirs retrouvent la place qui doit être la leur, pour que la tolérance de nouveau, voltairienne, républicaine et laïque, indépendante des morales et des idéologies, reprenne le pas sur les complaisances…

    “De nouveau”, cependant, l’a-t-elle jamais été, la tolérance voltairienne ? À vrai dire, dans une mesure qui a en partie existé mais qui a quasiment cessé d’exister aujourd’hui, remplacée par la complaisance…

    Un combat sans merci ne pouvant être mené que dans le refus d’être perdu d’avance, jusqu’à ce que les croyances cessent de se substituer aux savoirs, jusqu’à ce que les complaisances enfin soient abattues, mises à terre, refoulées, bannies…

    Un combat sans merci également, de la réflexion, de l’intelligence, de la responsabilité, contre l’imprécation, le lapidaire, la facilité et l’illusoire à effet d’émotion…

     

  • Au rythme de battements de cœur de pieuvre

    … Ces rappeurs violents, antisémites, qui crachent sur les valeurs de la France et dont les textes ignobles, purulents, contiennent des propos insultants, révoltants et de surcroît d’une vulgarité inouïe, d’un lapidaire survolté… Dans le genre de Freeze Corleone et de quelques autres, qui sont plébiscités sur les réseaux sociaux, suivis, écoutés par autant de gens, de jeunes notamment ; me “pèlent le haricot” ! …

    Je ne supporte pas, n’encaisse pas, j’enrage que de telles “productions” puissent avoir tant de succès, alors que des œuvres artistiques, littéraires, d’écriture, de chanson et de musique, d’auteurs souvent méconnus et n’ayant qu’un rayonnement limité, ne sont que très peu considérées, rarement découvertes pour ce qu’elles valent…

    Tout “anti ôte-toi-de-là-qu’j’m’y-mette”que je suis et me revendique, Il n’en demeure pas moins que ces “putain’d’rappeurs de merde” (excusez la vulgarité de mon propos – mais “il faut appeler un chat un chat avec le genre de vocabulaire qui convient en l’occurrence)… Je voudrais les voir virés des scènes publiques, des télés et des audiences, et remplacés par des gens se situant dans une mouvance de vraie poésie, de belle écriture, de pensée, de réflexion… qui eux, devraient être bien davantage écoutés, vus et lus, que ces rappeurs de merde, ces “pseudo anarchistes de mes couilles” ! (Et, soit dit en passant, autres “pseudo contestataires, pseudo anti ceci anti cela, autant de mes couilles) !

    L’humanisme et la poésie, et la littérature… Quand “ça s’énerve” parfois, - il faut le savoir et en prendre date – question vocabulaire et formulations, ça fait plus trop, alors, dans la dentelle – et cela n’a pas, d’ailleurs, à en faire dans la dentelle ! Qu’on se le dise!

    Contre la vulgarité, contre l’insulte, contre le crachat, contre la médiocrité érigée en chef d’œuvre avec insolence et méchanceté… ŒIL POUR ŒIL DENT POUR DENT, mêmes armes , même violence ! Assez de complaisance, assez d’acceptation, assez de laisser faire et dire !

    … Soit dit en passant, le rapp, à quelques exceptions près – les bonnes et heureuses évidemment- j’adhère pas du tout! Déjà, les paroles il faut les suivre, on comprend rien si on voit pas le texte écrit sur un écran, tellement ça va très vite, ça avale les mots, ça pédale ça cavale ça déraille…

    Comment ils font, bon sang, les gens qui écoutent du rapp, pour arriver à piger ce qui se raconte au rythme de battements de cœur de pieuvre ! Comment ils arrivent, les rappeurs avec en plus leurs bonnets sur la tête jusqu’aux yeux et aux oreilles, des lunettes noires et de la quincaillerie aux poignets, aux oreilles, dans le blanc de l’œil, aux chevilles… à remplir des salles, des zéniths et des rues et des places, de plein de monde autour d’eux pour les applaudir ! Merde, ça me dépasse ! …

    Cela dit, les “quelques exceptions près” en matière de rapp, j’ai eu l’occasion d’en connaître, d’en entendre (par ex MC Solar)… Ces œuvres là, oui, sont l’expression, l’ âme, d’un peuple des rues, d’un peuple de gens qui ont “quelque chose à dire” à leur façon, là on peut parler de vrais textes, de poésie…

    Mais pas du tout, en aucune façon, ces textes de voyous des rues, de dopés, de contestataires lapidaires, d’une violence extrême, bourrés d’imprécations scandaleuses, d’insultes et de dénis, d’appels à la haine, de racisme abject !… Foutez moi tout ça en l’air, braves gens, déjà en le dénonçant sur les réseaux sociaux, ensuite et dans la foulée, en branchant vos oreilles sur des musiques, sur des textes d’une toute autre écriture que celle de cette pourriture pseudo anarchiste anti littérature produite par ces enfoirés de rappeurs marteaux piqueurs !

     

     

  • L'école ça devrait être mieux que dans le film "Primaire" !

    … Les débats qui dernièrement ont occupé la scène médiatique, ont fait l’objet de commentaires, de réactions sur les réseaux sociaux, agité l’opinion publique, au sujet de l’école, de la réforme de l’éducation… Et ce que d’ailleurs j’en ai dit moi-même de l’école, des réformes, en date du 3 décembre 2020 “Exit la transmission des savoirs…” ; m’ont fait penser à un film sorti le 4 janvier 2017 “Primaire”, réalisé par Hélène Angel, avec dans le rôle principal la comédienne Sara Forestier…

    Ce film que j’avais vu en salle à l’époque, ne m’a guère émerveillé loin s’en est fallu… Il m’a pour ainsi dire “assez barbé” et cela d’autant plus que les dialogues étaient inaudibles, les paroles, les répliques, trop rapides, les mots “avalés”, l’on ne comprenait rien, rien de rien à ce qu’exprimaient les enfants – déjà que les mômes d’aujourd’hui en âge scolaire on ne les comprend pas du fait qu’on ne leur apprend plus à parler correctement, alors en plus dans ce film c’était encore pire… L’on avait du mal à suivre ce que disait la maîtresse ainsi que les autres personnages du film…

    Le peu que l’on pouvait saisir de ces dialogues inaudibles, par bribes, était d’une vacuité consternante…

    Il me paraît “assez symptomatique” ( et “pertinent” en même temps ) que ce film, trois ans après sa sortie en salle et sa courte saison de diffusion, “semble être tombé au fond des oubliettes”, plus personne n’en parle, et même les Télés ne le sortent pas des tiroirs comme c’est le cas pour bien des films de 3 ou 4 ans d’âge…

    C’est dire si ce film n’a pas même l’ “envergure” (façon de parler) d’un film de télévision grand public!

    Une “fable” enjolivée, à effet d’émotion, pour un public subordonné à une “pensée commune” mais plutôt à vrai dire à un public de “pseudo détracteurs” de cette pensée commune ; une “fable” torchée avec des rires faciles et des propos tout aussi faciles de gosses, qui ne ressemble en rien, en rien de rien, à la réalité du monde de l’école d’aujourd’hui…

    Un film simpliste, survolté, larmoyant, pour des âmes “consensuellement sensibles” !

     

    Dans l’émission de Laurent Ruquier “On n’est pas couché” à l’époque de la sortie de ce film, je me souviens de la critique faite de “Primaire” par Yann Moix et par Léa Salamé, qui semblait “favorable” et dans laquelle, en particulier Yann Moix, “décortiquait” les dialogues…

    Bon sang me disais-je, mais comment il a fait, Yann Moix, pour arriver à suivre, à comprendre ces dialogues inaudibles, ces mots avalés à toute vitesse ! Ces propos de mômes auxquels on n’apprend plus à parler !

    Surréaliste !

     

  • Apparence trompeuse des bénis et des accrédités

    … L’indécence, la connivence, la voyoucratie, ce qui fait qu’aujourd’hui en France cent mille femmes par an sont violées et que sept millions de personnes ont été victimes d’actes incestueux parce que la société toute entière a fermé les yeux, s’est bouché les oreilles, s’est laissée abuser par les apparences trompeuses des bénis et des accrédités… Tout cela, toute cette horreur, toute cette vacherie, toute cette pourriture, est du côté de cette clique de gens de pouvoir et de plateaux- télé le pied à Saint Germain la tête dans les paillettes, cette clique, cette RACAILLE, qui baise des mômes et des jeunes femmes et jeunes hommes, écrase les faibles, transgresse les lois, avec leur fric, leur gouape, leur arrogance, leur aisance; leur notoriété, leurs bouquins… Cette clique, cette RACAILLE, oui, dont le “ruissellement” est le même que celui qui est censé provenir des plus riches et arroser jusqu’aux plus pauvres ; ce ruissellement qui de palier en palier, marche après marche en descendant, fait aussi de mêmes baiseurs de mômes et de jeunes femmes, “héros de famille” et personnages écoutés/vénérés…

    J’appelle tous les ulcérés par cette indécence, cette arrogance, cette vacherie, cette pourriture ; j’appelle tous ceux et celles qui ont leur mot à dire pour dénoncer ce silence, cette omerta, ces non dits, ces complicités… À une guerre totale, sans merci jusqu’à ce que crève, disparaisse de la surface de la Terre, cette RACAILLE, cette clique prédatrice et insolente !

    Il n’y a, de ce qui peut encore demeurer de haine, que la seule haine de cette RACAILLE qui doit encore exister, que l’on ne peut condamner !

     

  • Dans une famille sur dix ...

    … Dans une famille sur dix en France, il y aurait une affaire d’inceste et ou de pédophilie…

    Encore que cette évaluation d’une famille sur dix, serait approximative, en fait difficile à établir…

    Et que dans “famille” il convient encore de distinguer la “famille proprement dite avec ascendants descendants et collatéraux” et la “famille élargie comprenant les proches de la famille et les familles dites recomposées…

    Ainsi dans la famille “proprement dite” peut-on parler autant d’inceste que de pédophilie, et que dans la famille “élargie” lorsque seuls des proches, des beau père, belle mère, enfants de nouveaux conjoints sont impliqués… peut on parler seulement de pédophilie (ou d’abus sexuels)…

    Quoiqu’il en soit ce sont bien là des “affaires délicates et sensibles” ayant un impact sur le développement psychique, sur la construction de la personnalité des victimes (jeunes enfants, adolescents)… Et des “affaires” qui de surcroît, sont généralement inconnues en dehors du cercle purement familial ou familial élargi… Inconnues jusqu’au moment où les victimes, où des témoins se décident à parler…

    Mais qu’en est-il de ce qui un jour est exprimé, ainsi que de ce dont il est témoigné ? Qu’il faudrait replacer dans l’actualité du moment ou de l’époque, dans le contexte même de la relation entre un membre de la famille ou un proche et l’un de ses enfants, il y a dix, vingt, trente ans ? …

    Je pense à ces livres de récits autobiographiques ou d’autofiction, que peuvent écrire et faire publier des écrivains – connus ou “nouveaux sur le marché du livre” – je pense à tout ce qui se raconte sur les réseaux sociaux au vu et au su de tout un chacun, à cette universelle “machine à diffuser” qu’est Internet, à ce que dévoilent les médias d’information plus ou moins documentés, à la vie privée des gens aujourd’hui investie, épiée, découverte, avec des moyens technologiques sophistiqués…

    Nul n’est à l’abri de ces remontées et de ces découvertes révélatrices de ce qui jadis ou présentement, a été accompli en matière de comportements condamnables, d’abus sexuels commis sur des jeunes enfants, des adolescents… Dans cet environnement actuel d’informations et de connaissance de faits, désormais rendus plus accessibles à tout un chacun grâce à la technologie, aux moyens de communication et de diffusion, et aussi par la parole qui se libère, par le fait que les gens aujourd’hui, sont à l’affût de ce qui se passe chez les autres, dénoncent, médisent, calomnient certes, mais disent aussi la vérité, ou une partie de la vérité…

    Dans un tel contexte environnemental actuel, de relation troublée, de connaissance de faits, d’informations circulant ; l’on ne peut que prendre conscience du risque qu’il y a, à se livrer à des actes répréhensibles susceptibles à tout moment, d’être découverts…

    La question des libertés individuelles aujourd’hui épiées, investies, doit être sans doute étudiée, considérée sous l’ angle de vue étant celui de la vérité apparaissant au grand jour, de la révélation des faits tels qu’ils se sont produits, et qui vaut tous les tribunaux, tous les procès, tous les jugements, toutes les morales des uns et des autres, toutes les suspicions, tout ce qui est sans fondement réel…

    Et en ce sens, que l’on le veuille ou non, quoique l’on puisse dire, clamer haut et fort, de ces “libertés menacées”, eh bien justement ces “libertés menacées” lorsqu’elles sont scélérates et prédatrices, elles ne doivent plus faire l’objet d’un questionnement sur le fondé ou non fondé de leur existence, de telle sorte que celui ou celle qui les exerce librement, alors forcément s’expose devant les autres, devant la société et donc subit le regard des autres…

     

    Dans les “affaires” notamment celles qui sont largement médiatisées, où les coupables ou supposés coupables bénéficient, selon la Justice, selon le code pénal, de la “prescription trentenaire” et donc ne peuvent plus être poursuivis pour des faits antérieurs à 30 ans… Il reste – et ce n’est point à déconsidérer – le jugement, le regard, l’appréciation, le sentiment de ce “tout un chacun” du “grand public”… Qui est à mon avis, la “vraie sanction”, le “vrai verdict”, qui vaut bien trente ans de prison, parce que “verdict là”, il “pourrit la vie au quotidien, pour le restant de ses jours, du coupable , de celui qui a brisé la vie de sa victime…

    Ce coupable ou ce “fortement supposé coupable”, qui sera désormais un être seul, sans personne ou presque pour le soutenir, exposé publiquement, reconnu dans la rue, dans l’endroit où il vit, habite, vaque à ses occupations quotidiennes… Un enfer, sa vie, en somme… Et faut-il le déplorer? Que vaut la “vision chrétienne” ou si l’on veut “philosophique” de la chose ? Que vaut “une dimension d’humanité” pouvant être celle de quelque “grand penseur” que ce soit, à “grande capacité de réflexion” ?

     

    Il reste cependant une réalité à considérer, et qui peut, en quelque sorte, être la “clef” du “problème” : ce que peut ressentir, vivre au fond de lui, éprouver, rêver, avoir envie de faire, un jeune enfant, un adolescent, et qu’un adulte pouvant être son père, sa mère, un grand père, un oncle, un grand ami de la famille, découvre ou suppose ? Et se pose alors la question de la responsabilité de l’adulte.

    Quand on sent “comme une porte s’ouvrir, ou même seulement s’entrouvrir”… Cette porte si étroite, dont l’ouverture est celle qui se fait sur l’inconnu ; comment faut-il la retenir de s’ouvrir cette porte ? La retenir sans qu’elle heurte, sans qu’elle blesse, dans le mouvement que l’on lui fait prendre pour la retenir ? Sachant que ne pas retenir la porte de s’ouvrir, c’est de la part de l’adulte, laisser entrer un enfant, un adolescent, dans un inconnu qui sera celui d’un chemin de vie difficile ?

    Qui d’entre nous, n’a pas été enfant, adolescent, avec des rêves, avec ce qu’il a ressenti, avec ce qu’il n’a dit à personne, son “coin de jardin bien à lui” en somme, en lequel il a joué tout seul?

     

     

  • Les mots

    Les mots vils

    Les mots acides

    Les mots perfides

    Les mots amers

    Les mots qui crient et qui pètent

    Les mots inutiles

    Les mots  pour arranger 

    Les mots trompeurs

    Les mots menteurs

    Les mots à propos de tous les maux

    Ah qu’il s’en dit de ces mots

    Qui n’ôteront jamais le pouvoir

    Des mots que l’on ne dit pas et n’entend pas

    Et sont pourtant sur bien des lèvres

    Prêts à être prononcés

    Attendus

    Espérés

    Agissants

    Réconfortants

    Contre les mots vils

    Contre les mots acides

    Contre les mots perfides

    Contre les mots amers

    Contre les mots qui crient et qui pètent

    Contre les mots inutiles

    Contre les mots pour arranger

    Contre les mots trompeurs

    Contre les mots menteurs

    Contre les mots à propos de tous les maux

     

     

  • L'incandescence plutôt que la perfection

    … La recherche de la perfection dans une œuvre – d’écriture, d’art, de littérature ; stérilise son auteur en le rendant impuissant, tant son œuvre aussi aseptisée, aussi épurée qu’elle est devenue et transmise comme telle, en arrive à ne plus être reçue…

    Plutôt que la perfection, c’est l’incandescence qu’il faut peut-être rechercher dans la réalisation d’une œuvre – d’écriture, d’art, de littérature…

    Mais l’incandescence à rechercher est celle qui ne brûle pas, ne consume pas, n’aveugle pas…

     

  • Lumière, ombre

    … Il n’y a pas de lumière sans ombre, a dit Aragon, cependant l’obscurité n’est-elle pas plus à craindre que l’ombre, et… Peut-être aussi… La lumière lorsqu’elle aveugle ?

     

  • Les phases de la lune

    … Voici les règles essentielles à connaître en ce qui concerne les phases de la lune :

     

    -Les quartiers des solstices, le premier et le dernier lorsqu’ils forment un D ou un C, sont égaux en durée, de 12 h chacun.

    -Les quartiers des équinoxes en latitude moyenne sont l’un et l’autre à chaque équinoxe, les plus inégaux en durée : l’un 16h et l’autre 8h.

    -La pleine lune la plus longue en durée, 16h en latitude moyenne, est celle qui se trouve être la plus proche du solstice d’hiver, et au contraire la plus courte en durée est celle qui se trouve proche du solstice d’été. Ainsi, pour observer une belle pleine lune à son zénith, au plus haut dans le ciel, il faut se trouver à Paris entre le 15 décembre et le 10 janvier, ou à Dunedin en Nouvelle Zélande entre le 15 juin et le 10 juillet.

    -La nouvelle lune, celle que l’on ne voit pas ou qu’on devine à peine au début du jour et avant la venue de la nuit, décrit dans le ciel le même trajet que le soleil, et c’est la raison pour laquelle une éclipse de soleil ne peut avoir lieu que le jour de la nouvelle lune…

    -Dans l’hémisphère nord, pour reconnaître la phase montante ou descendante, si la partie courbe est celle d’un D, la lune est croissante, si la partie courbe est celle d’un C, la lune est décroissante. Et dans l’hémisphère sud, c’est le contraire.

    -Aux pôles, la pleine lune est visible au dessus et tout le long de l’horizon à une hauteur d’angle de 23 degrés au solstice d’hiver et invisible au solstice d’été ; les quartiers (en demi lune) rasent l’horizon aux solstices – ou sont non ou très peu visibles ; la pleine lune rase l’horizon aux équinoxes…

    -À l’équateur les quartiers (en demi lune) apparaissent comme des moitiés haute ou basse de O.

     

    … De cela, de ces considérations purement géographiques, astronomiques ; j’en conclue que “rêver au clair de lune” – tout comme d’ailleurs “rêver” au sens général – c’est bien beau, c’est même nécessaire à l’humain toutes générations confondues… Mais que la “connaissance des choses” du ciel, de la Terre et de l’univers – tout au moins basique ou élémentaire… C’est aussi nécessaire que le rêve…