Articles de yugcib

  • Des savoirs essentiels pour les uns, accessoires pour d'autres

    … Y-a-t-il des savoirs essentiels qu’il faut acquérir, et donc des savoirs qu’il ne serait qu’accessoires d’avoir ?

    L’on peut se poser cette question parce que de toute évidence, nul ne peut acquérir tous les savoirs…

    C’est en écoutant à tout hasard sur une station de radio, une émission dans laquelle on parlait de femmes accédant à des postes de commandement, notamment du fait qu’il y avait en France seulement 9 femmes ayant le grade de colonel ; que cette question des savoirs essentiels ou non m’est venue.

    En effet, je ne sais pas du tout si “colonel” c’est supérieur ou non à “commandant”… En revanche je sais faire la différence entre un infinitif et un participe passé et en conséquence je n’écris jamais “j’ai regarder” ou “je les ai trouver”…

    Ce qui m’induit à penser qu’il y a des savoirs essentiels qu’il faut acquérir, et d’autres, plus accessoires, certes utiles, que l’on peut avoir acquis ou non, selon des dispositions, des orientations prises, selon des préférences, des choix, des motivations personnelles…

    Mon avis est que des gens assez avisés et “connaisseurs” dans un certain nombre de domaines, peuvent très bien ignorer si “colonel” est supérieur ou non à “commandant”; mais que ces gens avisés et connaisseurs font de toute évidence la différence entre un infinitif et un participe passé…

    Lorsque des personnes “avisées” et ayant acquit des connaissances, des savoirs, commettent quelques “péchés” en matière d’orthographe et de grammaire… Cela heurte tout de même un peu plus, que les mêmes “péchés” d’orthographe et de grammaire commis par de gens “incultes”…

    Il y a aussi, il faut dire, des gens qui maîtrisent parfaitement l’orthographe et la grammaire de leur langue maternelle et qui sont avisés et connaisseurs dans un certain nombre de domaines, mais d’une ignorance crasse résolument volontaire, ostentatoire , provoquante et iconoclaste en des domaines qui sont des domaines très en vue très privilégiés par un grand nombre de gens (je pense au football, à la mode, aux vedettes de la télé, aux tweets d’un personnage politique, aux derniers modèles de bagnoles sortis, à des films nouvellement sortis que tout le monde va voir, à des séries Télé genre “un si grand soleil les tenants et aboutissants des récents épisodes”, etc. j’en passe y’en a des tonnes)…

    Et puis, dernière chose que je dis :

    “De toute manière pour les savoirs, pour les connaissances -y compris les essentielles – il y a Google, Internet, les moteurs de recherche – on n’est plus au temps de ces grandes encyclopédies Larousse, Hachette et compagnie en 24 ou 36 volumes sur des étagères de bibliothèque de salon… Sauf que – excusez moi les potes – Google, les moteurs de recherche, c’est des béquilles sans lesquelles on ne sait plus marcher de ses deux jambes en bon état pourtant…

     

  • D'après une citation sur la liberté, de Louis Aragon

    “L’absolue liberté offense, déconcerte” [ Louis Aragon ]

     

    … Je serais conduit à penser, en lisant cette pensée de Louis Aragon, que la liberté n’est pas faite pour les gens pour lesquels elle signifie “faire tout ce que l’on veut comme on veut quand on veut où l’on veut” sans en payer le prix, ce prix à payer étant celui de devoir accepter les conséquences non désirables et forcément contraignantes du choix que l’on fait en exerçant sa liberté…

    Ce qui reviendrait à dire que, la liberté devant être méritée, elle ne peut être que pour les gens qui acceptent d’en payer le prix.

    La “grande question” c’est celle d’envisager, avant même de savoir vraiment, quel est le prix que l’on accepte de devoir payer, à partir du moment où l’on tient pour acquit la nécessité, la logique qu’il y a dans le fait de devoir payer…

    Il me paraît assez évident que, pour des gens qui veulent l’absolue liberté de tout et qui de surcroît, nient la nécessité de devoir payer le prix ; la liberté que l’on met entre leurs mains est un “cadeau” dangereux, pour ainsi dire une boîte d’allumettes mise entre les mains d’un jeune enfant de 4 ans…

    Faut-il pour autant combattre, interdire l’absolue liberté qui offense et déconcerte, par la violence, la coercition punitive, par des armes qui tuent ou blessent, par des murs qui enferment?…

    C’est ce qui est fait dans les pays, dans les états, dans les nations où la démocratie n’existe pas ou n’est qu’une parodie de démocratie… À l’avantage il faut dire des dominants et des privilégiés et donc au détriment de la majorité d’une population réduite à la pauvreté et à la précarité…

    C’est ce qui est fait, aussi, mais d’une manière détournée, insidieuse, perfide, concertée, calculée, dans les pays, dans les états démocratiques mais où les “grands principes démocratiques” sont en fait mis en avant bien en façade, puis bafoués…

    … À “choisir” entre quelque chose comme système de société qui ressemblerait soit au Bolchevisme de 1917 en Russie, soit à la Terreur de 1793 en France, je prendrais soit le Bolchevisme sans les goulags, soit la Terreur sans la guillotine… S’il fallait choisir comme un “pis aller” … Ou une “solution provisoire, transitoire”…

    Le problème c’est déjà que la société humaine n’est même pas prête pour un Bolchevisme sans goulags, ni pour une Terreur sans guillotine… (Un bel avenir encore, donc, hélas, pour les prisons et pour les guerres, les armes, les lois aussi affûtées que des couteaux)…

    Et l’autre aspect du problème, c’est, au contraire du Bolchevisme ou de la Terreur, le libéralisme sans régulation, triomphant et applaudi voire vénéré par le plus grand nombre y compris les pauvres, qui fait des dopés, des endormis, des indifférents… Mais tout de même un certain nombre de sacrifiés sur les autels de toutes les églises avec la bénédiction des officiants…

     

     

  • Los Angelès et le covid

    … À Los Angelès, une ville “emblématique” par sa diversité culturelle et ethnique, sa modernité les deux pieds bien dans le 21ème siècle, ses villas de rêve, ses marginalités sociales, le nombre de ses artistes tous genres, de ses cinéastes et comédiens, de ses ingénieurs, chercheurs, informaticiens, scientifiques ; son atmosphère, son climat, la richesse et l’aisance dans un confort high tech et futuriste de bon nombre de ses habitants… C’est la “super cata” question pandémie de covid ! Avec des hôpitaux complètement débordés, où l’on entasse les arrivants atteints du covid dans des couloirs, sur même des trottoirs en pleine rue ; avec des morgues où l’on entasse les cadavres… Terrifiant !

    J’ai connu, du temps où je travaillais à la Poste de Bruyères dans les Vosges, une dame, l’épouse d’un professeur de Français au Lycée Jean Lurçat… Qui est aujourd’hui décédée depuis déjà plusieurs années, une dame très sympathique, très cultivée et d’un contact agréable, qui avait à Los Angelès une fille mariée à un américain et qui se rendait tous les ans à l’automne en avion chez sa fille… Dix ou onze heures d’avion pour aller à Los Angelès depuis Paris… Arrivée à l’aéroport de L.A, son gendre et sa fille venaient la chercher, elle n’avait à s’occuper de rien, séjournant chez ses enfants durant un mois. Je lui disais “vous savez, je partirais bien avec vous dans l’avion, pour aller à Los Angelès” ! J’imaginais là bas, le séjour, le soleil, la modernité ambiante dans cette diversité de cultures et de sensibilités, avec de nombreux français installés, cela me faisait rêver… (Bon, c’est vrai aussi, y’a le “mauvais côté des choses” avec la violence, les meurtres, toutes sortes de trafics, les bandes de malfrats, les dealers et tout cela – mais c’est pareil dans d’autres grandes mégapoles du monde entier)…

    Oui, ça m’a vraiment attristé d’apprendre que Los Angelès était si durement touchée par le covid ! Comme sont éprouvés tout autant sinon davantage encore, les pauvres, les démunis, les gens vivant entassés dans de petits logements voire des centres d’hébergement de réfugiés !

     

     

  • Robert Hossein

    … Lorsque j’ai appris la disparition de Robert Hossein à l’âge de 93 ans, mort des “suites du covid” je me suis dit “encore un grand personnage du cinéma, un comédien ayant marqué son temps, qui s’en va”…

    Mort un 31 décembre ! Bon sang, un 31 décembre est-ce que c’est un jour pour mourir !

    J’ai deux souvenirs de Robert Hossein qui me viennent à l’esprit :

    -En août 1984, le dernier mois de vie de ma mère, morte le dimanche 26, passait à la Télé par épisodes hebdomadaires “Angélique” en série… Ma mère et moi on regardait ces épisodes où Robert Hossein avait le grand rôle…

    -Une autre fois, je ne me rappelle plus quand, cela devait être il y a une quinzaine d’années vers 2005 ou 2006, c’était dans le film “Vénus Beauté” où l’on voyait Robert Hossein dans le rôle d’un “amant d’âge plus que mûr” en train d’”entreprendre” debout, dans une pose particulièrement érotique, la “vénus” du salon de beauté, une jeune femme très attirante… Une scène pour le moins très suggestive, presque “dérangeante” si l’on peut dire, mais “donnant envie d’en faire autant” (visiblement il se “régalait salement” le “vieil amant)…

    … Quand on sait l’horreur que c’est de mourir du covid (si l’on n’est pas mis en sédation) soit comme mourir noyé… L’on mesure le “contraste” terrifiant qu’il y a entre régal absolu dans l’acte d’amour et souffrance atroce à ne plus pouvoir respirer mourir étouffé noyé !

    Je sais bien que la vie nous réserve le pire et le meilleur, souvent à vrai dire dans des versions de pire ou de meilleur quelque peu “atténuées” si ça se trouve…. Mais ce qu’il y a de sûr, c’est que la vie est tout de même “une drôle d’expérience” entre le premier cri qu’on pousse au sortir du ventre de maman au contact de l’air les alvéoles pulmonaires qui se déploient, et le dernier souffle au moment où l’esprit s’en va on n’a pas le temps de l’écrire pour dire comment ça fait !

     

     

  • Il n'y a pas de premier de l'an en écriture, art, littérature

    … L’écriture, la littérature, l’art sous toutes ses formes… Ainsi que l’amour, la relation humaine, l’exemplarité dans les comportements, les paroles et les actes ; mais aussi parce que cela fait partie de la réalité du monde, la violence, l’indifférence, la méchanceté humaine, et ce que j’appelle “l’ennemour” qui est une parodie de l’amour… Ne sont pas une “affaire de calendrier” avec premier de l’an, saint valentin, pâques, quatorze juillet, noël… que d’ailleurs j’orthographie, vous le voyez, en lettres minuscules : premier de l’an, saint valentin, pâques, quatorze juillet, noël…

    L’écriture, la littérature, l’art sous toutes ses formes ; sont dans ce qui est exprimé, présenté, exposé, diffusé, communiqué… Un témoignage vivant de ce qui est, le témoignage en quelque sorte, des témoins de notre temps que nous sommes… Et ce témoignage est essentiel, implique de la responsabilité, de la réflexion, de la gravité, à le transmettre, à en faire part aux personnes qui nous entourent, à ces enfants, à ces jeunes qui demain, dans vingt, trente ou cent ans, nous survivront, feront le monde de demain…

    La part d’imaginaire qu’il y a dans l’écriture, dans la littérature, dans toutes les formes d’art ; est tout à fait compatible avec la part de réalisme que l’on met dans le témoignage… Sauf que cette compatibilité est en général assez difficile à réaliser… Peut-être que la compatibilité entre l’imaginaire et le témoignage de ce qui est réel, tient – elle dans une capacité à imaginer, de manière à ce que l’imaginaire n’ait point le même effet que celui d’un lapin sorti d’un chapeau par un prestidigitateur…

    Sans l’imaginaire il reste tout de même – et c’est sans doute l’essentiel – la réalité du témoignage (réalité objective, réalité réelle)…

    Avec de l’imaginaire, c’est juste une touche de couleur autant que possible primaire, qui ne dénature pas la couleur de la réalité…

     

  • La différence

    Pers anime

    … Il ne m’a fallu qu’une demi seconde pour voir quel garçon se trouve dans une position différente.

    À vrai dire, je n’ai pas eu besoin de regarder ligne par ligne… Ayant d’emblée, aperçu la petite silhouette en position différente.

    Juste une remarque de ma part :

    Mon empathie, ou préférence, considération, va au personnage ayant une position différente de celle des autres… Cependant, si ce personnage au bout de son bras, tenait haut levé un petit étendard et invitait visiblement de son autre bras les autres personnages à le suivre ; ou s’il tenait, dessiné au bout d’un bras, un pistolet ou un couteau ; je n’aurais alors pour lui, aucune empathie…

    Autrement dit, autant je suis du côté de la différence, autant je me désolidarise des différents agressifs entraînant les autres à suivre un mouvement tout aussi contestable…

    Comme disait Léo Ferré à propos des drapeaux : “le drapeau noir de l’anarchie c’est encore un drapeau”…

    L’on peut défendre une cause, prendre des risques en défendant cette cause ; sans pour autant ériger cette cause en modèle de société… Il n’y en a pas, de modèle de société… En revanche il y a la relation dans toute sa diversité de situations, dans toute sa complexité et dans toute son évolution dans le temps…

     

     

  • Le, les "modèle français"

    … De tout ce qui est du “modèle Français” – ou de ce qui y participe – et fait l’objet assez souvent, de critiques de la part des pays étrangers, ou qui peut nous être envié (par exemple notre système de protection sociale en matière de santé publique), j’en vois au moins un, de modèle, à défendre “bec et ongles” – mais avec toute l’intelligence, la pertinence et la meilleure argumentation possible cependant… Un modèle dont nous pouvons être fier, certains d’avoir raison contre la Terre entière… C’est celui de la “laïcité à la française”… Dans la mesure toutefois où ce modèle de “laïcité à la française” peut être bien compris, déjà, de nos concitoyens Français, mais également – cela reste à voir – de nos élus, de nos gouvernants, de nos représentants de l’autorité publique, de nos intellectuels notamment ceux bien visibles sur la scène publique…

    C’est la raison pour laquelle j’invite celles et ceux qui s’intéressent à la question, à réfléchir sur ce qu’est, réellement, intemporellement, la “laïcité à la française”…

     

    Sa définition exacte est la suivante :

     

    La laïcité garantit la liberté de conscience. De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.

    La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir. Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.
     
    La laïcité implique la séparation de l’Etat et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’Etat —qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses. De cette séparation se déduit la neutralité de l’Etat, des collectivités territoriales et des services publics, non de ses usagers. La République laïque impose ainsi l’égalité des citoyens face à l'administration et au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances.

    La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public.

     

    … Il me semble que c’est bien clair… Et qu’en conséquence les pays, les états, les nations, dont les peuples et les gouvernements “auraient quelque chose à redire rapport à cela”, devraient “réviser leur manière de penser”… Qu’ils fassent chez eux comme ils veulent, comme ils croient, mais qu’ils ne viennent pas nous emmerder avec leurs “leçons de morale dans le sens de la pensée mondialisée”!

     

    … Il y a un autre modèle français à défendre, c’est celui de la protection sociale en matière de santé… Mais hélas, ce modèle est déjà bien attaqué dans notre pays même, et certains pays que je ne nomme pas voudraient bien le voir disparaître totalement – à l’exception des rares qui, à la fois nous l’envient et ou nous le copient tant soit peu…

     

    … Quant à tout le reste, des autres modèles, notamment ce qui est du domaine de la Culture, de nos valeurs (républicaines entre autres), de notre mode de vie, de nos traditions, habitudes, Histoire, environnement géographique, paysages… L’on peut et doit défendre tout cela, mais en ayant bien à l’esprit que nous ne sommes pas loin s’en faut, les seuls, les uniques, en somme LE modèle !

     

  • Le virus de la méchanceté humaine

    Mechancete

    … Pour combattre ce virus là, de la méchanceté humaine, il y a un vaccin très efficace (peut-être même le plus performant des vaccins) : L’Humour…

    Mais l’humour qui décape, qui a l’apparence de la méchanceté, qui dérange, dénonce, qui ne fait pas dans la dentelle, qui choque les bien et corrects pensants ; l’humour qui rit de tout, iconoclaste, insolent, irrespectueux… Que même Charlie Hebdo n’a pas encore inventé sauf peut-être du temps où Charlie Hebdo était précédé par Hara Kiri…

    Parce que cet humour là, le plus noir, le plus iconoclaste, le plus apparemment méchant (mais sans l’être réellement)… “Expurge” la méchanceté humaine (ou tend à l’expurger dans la mesure où la manière dont on se moque est si scandaleuse, si dérangeante, que l’on en arrive à ne plus exercer la méchanceté dans sa manifestation la plus inacceptable (trop horrible, je le fais pas!)…

    Mais comme pour tout vaccin, pour toute “médication”, dans n’importe quel combat, donc y compris par l’humour, il y a le risque… Et, avec l’humour “pour “expurger” (dans l’idée d’expurger) inévitablement, le risque de la suggestion, de l’entraînement à accomplir (et dans ce cas “expurger c’est raté”)…

    Peut-être que le “secret” est dans la formulation, et finalement, dans le “rapport à l’autre” qui parvient à “changer la donne”…

    Au fond, rien n’est écrit, rien n’est prédestiné, rien n’est déterminé à l’avance, figé pour des années, des siècles, des millénaires…

     

    … L’Humour cependant, est une arme de poing dont l’utilisation que l’on en fait, non létale mais néanmoins percutante, si elle vise la méchanceté, ne rend pas pour autant la méchanceté inagissante…

    Et il y a cette toute autre arme qui est l’amour, une arme lourde dont l’utilisation que l’on en fait, comme d’une pièce d’artillerie contre les murs de la forteresse de la méchanceté, devrait inciter les défenseurs de la forteresse à se rendre, mais pousse quelques uns des défenseurs à se retrancher derrière des bastions…

    Peut-être que la combinaison des deux armes, celle de l’humour et celle de l’amour, est plus efficace contre la méchanceté, que l’une sans l’autre ?

     

     

  • "J'ai deux amours", de Joséphine Baker

    … Pensant ce matin, mercredi 30 décembre, avant que ne se lève le jour, à cette chanson de Joséphine Baker “J’ai deux amours”… Il m’est venue l’idée de ces “deux désamours” qui sont les miens en cette vie que je traverse : l’un étant pour le foot, et l’autre pour le réveillon du nouvel an…

    Cela ne surprendra guère, je pense, les personnes qui me connaissent bien, depuis plusieurs années…

    Aussi le passage, cette année, la nuit du 31 décembre 2020 au jour du 1 er janvier 2021 me laissera-t-il dans l’indifférence la plus totale, sans la moindre “prise de tête” pour “faire quoique ce soit d’un peu différent des autres jours”, sans nostalgie d’éventUAUX anciens réveillons de nouvel an, sans regret…

    Pardon pour les amoureux amateurs fanas de foot, pardon pour les fêtards de la Sylvestre (et d’ailleurs d’autres fêtes dans le genre), pardon, oui, pardon chers vous tous et toutes avec lesquels j’ai eu l’occasion d’échanger des idées, toutes sortes de choses dont on peut parler…

    Question élargissement de désamour, “pt’it gosse” et plus tard ado, je n’ai jamais eu scotché ou punaisé sur les murs de ma chambre, la photo de quelque vedette que ce soit, de sportif, de chanteur, et encore moins de personnage politique… Quoique “désamour” ne soit pas tout à fait le terme convenant, pour un chanteur, un grand artiste… (En revanche un homme politique, oui, “désamour” est sans doute le terme approprié)…

    En revanche, et là on est dans le contraire du désamour, j’ai toujours eu des étagères (parfois “bricolées de mes mains”) fixées aux murs, chargées de livres de divers auteurs dont bien sûr mes préférés de ces auteurs…

    Pour en revenir au réveillon de la Saint Sylvestre, cette année 2020 qui a vu mourir du covid plus de 64 000 personnes en France notre pays, dont 969 ces dernières 24 h (horreur)… Je suis en l’occurrence – mais pas forcément dans les autres occurrences – totalement d’accord avec le Gouvernement de “sacrifier sur l’Autel de la Santé Publique” (avec tous les instruments sacrificiels) le réveillon de la Saint Sylvestre, avec ses cotillons, ses chapeaux en papier, ses serpentins, ses coupes de champagne ( souvent en plastique) brandies au dessus des têtes dans la foule sur les champs élysées, ses concerts de klaxon, ses baises à couilles rabattues un peu plus nombreuses que les jours ordinaires, et “coups de canif dans le contrat de mariage”, ses réunions festives dansantes tortillage de derrière, ses agapes foie gras oie rôtie petit cochon tourne broche bûche glacée chocolats à gogo, ses accoutrements extravagants avec paillettes argentées, toute cette “bling-blinguerie” ostentatoire, impudique, de pure façade , ses embrassades de tout un chacun à sa chacune son chacun n’empêchant pas pour autant de s’expédier au 2 de l’An une lettre recommandée avec accusé de réception au sujet d’un différend de voisinage…

     

    … Cela dit je vous invite tout de même à écouter la chanson de Joséphine Baker, cette “si grande et généreuse Dame de la Chanson” : J’ai deux amours”… Sur Youtube.

     

     

  • Différenciation dans l'observance de prises de précaution dans le contexte covid

    … Venant d’apprendre – bien que cela ne me m’étonnât point- que, vacciné contre le covid, l’on demeurât contaminant en cas d’atteinte asymptomatique ou d’une forme légère très atténuée; je m’interroge alors sur la relation qui sera – ou devra- être la nôtre, lorsque nous rencontrerons des personnes qui elles, ne seront pas vaccinées et en conséquence, susceptibles d’être atteintes, peut-être d’une forme sévère…

    Autrement dit, dans le risque de contaminer ces personnes non vaccinées, dont certaines d’entre elles auront fait le choix délibéré de ne pas se faire vacciner, faudra-t-il continuer à prendre les mêmes précautions, et, c’est là où je veux en venir, continuer à se sentir responsable vis à vis de ces personnes ?

    Ne pourrait-on pas, en quelque sorte, sans pour autant faire preuve d’absence d’humanité, de considération, de bienveillance… “se dédouaner”, se retrancher derrière le fait que ces personnes ont choisi délibérément, de ne point se faire vacciner ?

    Certains peut-être me diront que ce que j’exprime là, c’est “surfer sur le sens de la relation” et sous entendre que “puisque ces personnes ont fait le choix de la non vaccination, eh bien tant pis pour elles si elles contractent le virus et sont atteintes dans une forme sévère”…

    Il paraît – selon tout ce que j’ai exprimé jusqu’à présent et qui ressort dans mes écrits – que, dans le sens qui est le mien, de la relation humaine – bienveillance, considération, responsabilité humanisme oblige – que cette question d’une différenciation de comportement, de prise de précaution à éventuellement devoir observer entre les personnes vaccinées ou non, ne devrait point se poser… (en vérité donc, pas de différenciation dans la prise de précaution, dans la responsabilité vis à vis des autres)…

    Il n’empêche que dans la réalité, dans le vécu au quotidien, inévitablement, la question va se poser…

    D’ailleurs, bien des questions se posent, qui ne dépendent pas forcément d’une morale, ou d’un “consensus” dans le rapport social, ou même encore d’une “vision personnelle des choses très belle et idéologique”…

    Conclusion probable, en ce qui me concerne :

    Vis à vis de mes proches, de mes amis, des personnes de ma connaissance étant celles que je peux rencontrer assez souvent, sans doute ne ferais-je pas de différenciation dans la prise de précautions et de responsabilité… Mais il n’en sera peut-être pas tout à fait de même, avec des personnes croisées, approchées, que je ne connais pas du tout, dans des lieux publics, vacciné que je serai…

     

    … Une autre réalité, celle là incontournable, c’est celle de l’impossibilité qu’il y aura, de savoir si oui ou non, la personne rencontrée, en face, à côté de soi, a été vaccinée ou non… À moins qu’elle ne le dise ou… Qu’elle porte sur elle un “signe distinctif” (j’ai pensé par exemple, à une “étoile verte” cousue sur un vêtement, sorte de “passeport” ou de “visa”)… Mais bon, c’est juste une “idée”… (On l’interprète comme on veut)…

     

    … “L’étoile verte” … Oui, pourquoi pas? Notamment pour entrer dans une salle de spectacle, monter dans un train, dans un avion pour un séjour dans un pays étranger… Et muni, en outre, du document médical attestant ?

     

    … “Ah ces bonnes vieilles libertés individuelles” ! … Confrontées à des réalités de situation “graves et sensibles” ! … Ce “tout ce qu’on veut comme on veut”, de tout un chacun, sans forcément en payer le prix !…

     

    … Ils et Elles m’agacent quelque peu, ces “tout ce qu’on veut comme on veut”, ces “crispés sur des libertés individuelles” qui, somme toute, sont celles de gens se comportant tels des enfants gâtés capricieux m’as-tu-vu-istes conditionnés dans un mode de vie consumériste! Sans compter ces “pseudo-anarchistes”, “moralisateurs”, “progressistes consensuels” et autres “jeanfoutres” !

     

    … Et pendant que toute cette clique de jeanfoutres vocifère sur les réseaux sociaux et au bistrot du coin hors covid, y’a les pauvres, les démunis, les oubliés, les invisibles, les vulnérables, les humbles, et pas mal de “qui marchent pas dans les clous”, qui eux, tous autant qu’ils sont, la liberté elle leur passe sous le nez, ou s’ils en voient la couleur ils n’en profitent guère… Et c’est pas eux qui font du bruit !

     

     

    … Selon le directeur de recherches du CNRS, Bruno Pitard, il existe un risque réel de transmission entre une personne vaccinée qui a reçu des particules virales, et une personne non vaccinée.

    La personne vaccinée qui a reçu des particules virales par contact avec une autre personne infectée, ne sera pas atteinte ou dans le pire des cas, contractera une forme de covid très atténuée… En fait ce cas “très atténué” restera assez exceptionnel…

    Cependant, ayant tout de même reçu des particules virales par contact avec une personne infectée, une faible proportion ( entre 10 et 20%) de ces particules virales, de la personne vaccinée, pourra être transmise.

    Le vaccin stoppe la maladie au niveau des poumons mais pas forcément l’entrée du virus dans le corps. Le vaccin bloque environ 80 à 90% des particules virales.

    La charge virale restante, passera en dessous, progressivement, de 20 à 10%, au fur et à mesure que le nombre de personnes vaccinées augmentera et atteindra au moins 50% de la population… Pour être finalement de l’ordre de 0%…

    L’avis du directeur de recherches CNRS, Bruno Pitard, est en grande partie partagé par la Haute Autorité de santé ainsi que par les scientifiques…

     

     

  • Un dimanche de février, dans un café, à Bayonne

    … C’était un dimanche de février mais dont je ne me souviens plus de l’année, peut-être en 2012 ou 2013 ?…

    L’une de ces journées de février particulièrement clémentes et assez fréquentes, ensoleillées, telles que l’on peut en voir dans la région Aquitaine en particulier le long de la côte Atlantique, à Biarritz, à Bayonne par exemple…

    Il devait être dans les 3h de l’après midi, je me promenais sous des arcades, le long de la Nive. J’avise un petit bistrot, trois clients à l’intérieur, attablés, le patron derrière le comptoir essuyant des verres… Je prend place à une table au fond et j’attends d’être servi… Le patron ayant fini d’essuyer les verres, se met à ranger des bouteilles ; une serveuse s’affaire un moment à l’intérieur puis sort et se met à nettoyer des tables devant le bistrot…

    Sous les arcades ne passe presque personne, d’ailleurs ce dimanche là dans le coin, il n’y avait pas foule…

    Un quart d’heure s’écoule puis une demi heure, personne, ni le patron ni la serveuse s’inquiète du client que je suis assis à ma table… Comme si je n’existais pas… Alors que j’avais bien été aperçu par le patron et par la serveuse…

    Du coup, las d’attendre je suis parti sans un regard sans un geste, et me suis éloigné de ce bistrot dans lequel je fus un personnage totalement inexistant…

    Je me suis dit que je devais peut-être avoir une tête qui ne revenait pas…

    De toute manière, chaque fois que je suis allé à Bayonne, en divers lieux, des restaurants, des cafés, ou lors d’animations plus ou moins festives, je me suis senti inaccueilli, perçu étranger à l’atmosphère, au climat social de Bayonne et donc peu enclin à essayer d’y mettre du mien de mon côté… Je ne sais pas trop à quoi cela tient…

    Peut-être que dans les rues de Bayonne, émane-t-il de ma personne, une sorte d’incapacité à me faire à l’esprit de cette ville et que cela doit se percevoir d’une manière ou d’une autre…

    C’est la raison pour laquelle je ne “fantasme pas” loin s’en faut, lorsque quelqu’un parmi mes connaissances évoque Bayonne et fait plus ou moins l’éloge de cette ville, fait part de son vécu en tant que visiteur, promeneur ayant sillonné le centre ville, les abords de la Nive et de l’Adour, les quais, les arcades, etc. …

    Depuis ce dimanche de février de je ne sais plus quelle année, je suis rarement revenu à Bayonne, et pas du tout depuis trois ans, la dernière fois c’était en 2017 à une époque où de grands travaux d’aménagement du centre ville étaient en cours, ce qui gênait considérablement pour la circulation, se diriger, et se garer…

    J’ai aussi un autre souvenir de Bayonne, celui là d’une nuit de réveillon de passage de l’année 2000 à l’année 2001 ; ayant décidé de ne pas me résoudre à demeurer chez moi, une telle nuit de Saint Sylvestre, tout de même une nuit “pas comme les autres” où les gens, dans certaines villes de notre pays, se portent au dehors, dans les rues les plus animées, sur les places publiques et manifestent leur joie, dansent, font la fête, lancent des confettis, des serpentins, des pétards, des feux d’artifice…

    J’étais arrivé à Bayonne vers 20h environ, et je déambulais au hasard dans les rues du centre ville, jusqu’au moment où vers 23h, je suis resté debout à observer l’animation, les gens festoyant, dansant, sur une grande place… À plusieurs reprises j’étais entré dans des cafés à l’intérieur desquels je n’avais pu m’approcher du comptoir tant les gens étaient proches les uns des autres, je me sentis alors étranger, personne ne me regardait, ne me faisait le moindre signe, pas le moindre regard, sourire, geste… C’était comme si tous ces gens se connaissaient entre eux, formant une sorte de grande famille ou plus précisément de confrérie, de communauté ; je voyais bien que j’étais là tel un personnage venu d’ailleurs, invisible, un intrus en somme…

    Et durant les longues, vraiment longues heures que je passai dehors, debout et déambulant, par cette nuit froide, humide, de Saint Sylvestre à Bayonne, je me suis pour ainsi dire “ emmerdé”, n’en voyant pas la fin, épuisé que j’étais, une fois passés les douze coups de minuit…

    Je ne me souviens pas avoir eu à ce point là, ailleurs qu’à Bayonne, que ce soit lors d’une nuit de réveillon de nouvel an ou à l’occasion d’un festival, d’une manifestation culturelle populaire, l’impression de me sentir aussi étranger, aussi perdu dans la foule, aussi seul, aussi invisible…

    Je sais bien qu’en exprimant cela, en l’écrivant, cela peut paraître surréaliste, éloigné d’une vérité ou d’une réalité qui m’échappe, qui ne correspond certainement pas à ce dont peuvent témoigner beaucoup de gens s’étant rendus à Bayonne… Mais c’est ainsi, c’est là mon témoignage, il “vaut ce qu’il vaut”…

     

  • À cru et à cœur et sans fioritures

    … En cette période de fin d’année , de Noël et de Nouvel An, que l’on dit “être pas comme les autres” à cause du covid ; je me soucie assez peu – quoique cependant étant bienveillant et pouvant souhaiter du bonheur à tout le monde en particulier aux personnes de ma connaissance proches et amis – des gens apparemment heureux, en bonne santé, privilégiés autant de par leur situation de confort, aisance ; que de par leur relation familiale heureuse ou exempte de conflits…

    En revanche ma pensée va aux esseulés, aux isolés, aux exclus des réunions de famille ou d’amis, aux gens qui jamais ne font la Une dans les assemblées joyeuses ou festives, du fait que ces gens ne se mettent pas en avant, ne cherchent en aucune façon à “s’exister”, paraître au mieux de leur personne de tous les effets possibles et imaginables…

    Les associations communales regroupant des personnes autour d’activités collectives (sport, culture, loisirs, réunions, repas, bals, sorties promenades etc. …) étant toutes, à cause du covid, momentanément inactives et leurs locaux fermés, sont en période normale, les seuls lieux où ces personnes isolées, vivant seules, et de surcroît pour certaines “socialement invisibles”, peuvent avoir une existence, bénéficier de ce qu’il est convenu d’appeler le “lien social”…

    Dans cette société individualiste, consumériste, bouffie d’orgueil, de faconde, de certitudes confortables, où les plus aisés autant par la parole que par ce qu’ils possèdent et sont sur eux, les plus “représentatifs”, les “mieux en vue” et souvent les plus méprisants à l’égard des humbles, des effacés, des simples, des vulnérables, occupent le devant de la scène et ne veulent surtout pas quitter la scène ; il n’y place que pour la réussite, que pour la performance, que pour le développement personnel, que pour ce qui est corollaire à la réussite, à la performance soit l’efficacité immédiate et non durable dans le mouvement et dans le sens de la marche du monde… Et “ça”, excusez moi toute la compagnie, mais je ne peux pas m’y faire ! “ça” me reste en travers de la gorge, me noue les boyaux, me fait “ruer dans les brancards”, “marcher en dehors des clous” ! … Et ça m’engage dans mes écrits, dans mes propos, dans tout ce que je produis, jusque dans mon apparence, sur mon visage, dans mon regard… Je peux pas travestir, ni finasser, ni “faire comme si” !

    Merde et remerde aux orgueilleux, aux sûrs et imbus d’eux mêmes, aux méprisants, aux dévaloriseurs, aux outrecuidants ! À bon entendeur salut! … Mais bon, après le “bras d’honneur” (à m’en bleuir le creux du coude) que je leur fais… Au fond, je vous aime bien quand même les uns et les autres, du fait que ce que vous êtes tels que vous êtes, vous ne l’êtes qu’une seule fois dans toute l’éternité des quatorze milliards d’années de l’existence du cosmos…

    Dans ce que vous êtes tels que vous êtes, y’a – un peu ou un peu plus c’est selon – le meilleur de vous mêmes…

     

  • Racismes

    … Je suis anti raciste mais, tout comme Pierre Desproges je souhaiterais que l’on orthographiât “racisme” avec “s” la marque du pluriel… ( racismes )…

     

    Mais il faut dire que le terme de “race” ne peut s’appliquer à l’espèce humaine : il n’y a en effet, pour les Humains, depuis deux cent mille ans, qu’une seule espèce, “Sapiens”…

     

    … Si le terme de “race” ne peut être retiré du Dictionnaire de la Langue Française, tout comme d’ailleurs de tous les dictionnaires des autres langues partout dans le monde, c’est parce que ce terme de “race” peut être pris dans un sens élargi par exemple, à des communautés ou groupes de personnes définis comme des “races” alors même qu’il ne s’agit pas de “races” à proprement parler… Et dans ce sens là, élargi, on peut parler de “racismes” (racisme au pluriel)… “Racismes” signifiant rejet, mise à l’index, de plusieurs catégories de gens jugés indésirables, ou trop différents pour que l’on s’entende avec eux …

    Par exemple être, se présenter ostensiblement ou indirectement par des propos “laissant supposer que…” Anti juif, anti arabe, anti musulman, anti chinois, anti américain, ou homophobe ; c’est pratiquer du racisme dans le sens élargi de racisme…

    Encore faut-il préciser que le sens élargi de racisme conduit ou tend à conduire au racisme dans le sens de race… ( terme de race que l’on s’obstine à appliquer à l’espèce humaine)…

    Plus souvent même que l’on ne le croit, “racisme” au sens élargi s’amalgame à “racisme” au sens de “race”… ( C’est dire soit dit en passant, du niveau d’hypocrisie et de “gymnastique perverse des mots”, que l’on a atteint, notamment lorsque l’on s’évertue afin de paraître au mieux de sa personne devant les autres, en conformité avec ce qu’il sied d’être ou de ne pas être… Et que l’on use alors d’un sens détourné des mots )…

     

    L’on ne peut pas tout à fait en dire autant, des chiens (de l’espèce canine)… Ainsi un épagneul est une “race” de chien, et un “fox terrier” ou un “labrador” en est une autre, de “race” de chien…

    Les humains en dépit de leurs différences de visages, ont tous la même apparence physique, en gros une taille moyenne comprise entre 1 mètre cinquante et 2 mètres, la même morphologie en somme… Allez comparer un Saint Bernard avec un Teckel ! (rire)…

     

     

  • Le rêveur

    Le reveur

    … La lumière du clair de lune est une clarté qui dépend pour l’essentiel de la présence ou de l’absence de nuages dans le ciel… Mais elle est, cependant, cette clarté, complémentaire à celle du soleil que l’on ne voit pas, notamment durant les nuits de pleine lune…

    La venue de l’aurore, la seule perception même, du lever du jour avant la vue qui nous apparaît du monde dans le cercle défini par la ligne d’horizon, n’est pas une punition : elle ne nous prive pas du souvenir que l’on a de la clarté lunaire, elle nous révèle au regard ce qu’il y a de tout premier dans la clarté diurne, du soleil surgi de l’horizon, qui nous fait “rêver éveillé” avant que, dans l’éclairage solaire embrassant le paysage à l’heure méridienne, nos rêves alors s’endorment… Car la punition, c’est les rêves qui s’endorment…

     

  • Louis Aragon, ce 24 décembre jour anniversaire de sa disparition

    … L’une de ses citations parmi d’autres :

     

    “Je crois encore qu’on pense à partir de ce que l’on écrit, et pas le contraire”

     

    … Né le 3 octobre 1897 et mort le 24 décembre 1982, Louis Aragon a donc traversé cet “emblématique” 20 ème siècle sur le plan de la Culture, du Théâtre, du Cinéma et de l’Art…

    Pourrait-il, vivant de nos jours, dans la culture du 21 ème siècle, encore écrire cette citation ?

    À une époque où l’on écrit comme l’on parle et où l’on pense plus vite, même, que l’on ne parle ; et où l’on se soucie peu de donner du contenu, de la densité, et du sens, à la pensée, mais plutôt du panache ou de la cravache ?

     

    … Ce que j'apprécie chez Louis Aragon, pour lequel j'ai, disons, une vénération quasi équivalente à celle que j'ai pour Albert Camus, c'est la diversité, la pluralité, la densité de son œuvre poétique, romanesque, littéraire, dans des styles et des registres différents, ainsi que le fait qu'il a été proche du mouvement surréaliste des années d'avant guerre, du Dadaïsme notamment ; et son engagement dans la résistance durant la 2ème guerre mondiale, engagement que l'on retrouve dans ses écrits, ses idées, ses poèmes, dans toute son œuvre en somme...

    Peu d'écrivains - parmi les plus grands- du 20ème siècle (un siècle "emblématique" et "marquant" par l'ampleur et par le caractère de ce qui a été produit en Art, Littérature, Théâtre, Cinéma), peu d'écrivains, oui, ont à mon sens, une telle "envergure", ont eu une expression, des styles bien à eux, des registres, aussi différenciés...

    Je vois mal -mais peut-être que je manque de recul, de connaissances approfondies et suffisamment diverses- comment notre siècle, le 21ème, pourrait parvenir à produire avec pourtant un aussi grand nombre d'écrivains, des œuvres de dimensions comparables à celles du siècle dernier.

    Sans doute qu'Internet et les réseaux sociaux, l'écriture en ligne, la profusion de tout ce qui est exprimé "à tout va"... A-t-il "changé la donne" ("médiocrisé”, subverti, délayé, banalisé?)... Quoiqu'il en soit, il me paraît difficile de porter un jugement... Et d'ailleurs, lequel, avec quel regard?

     

     

    Parfois je me dis que cette immense diversité et que ce si grand nombre d'écrivains, d'artistes, de producteurs, auteurs, aujourd'hui, même dans une médiocrité, dans une banalisation ambiante aussi généralisée ; c'est peut-être un "bien" ou une "porte plus grande ouverte", pour l'évolution de la Culture, pour la Civilisation... Une possibilité pour que davantage de talents, de "vrais talents" apparaissent et soient découverts...

    Mais d'autres fois je me sens un peu désespéré, ou au moins pire, sceptique, du fait que je demeure conditionné, en tant que né au milieu du 20ème siècle, par la Culture du 20 ème siècle et ayant passé plus de la moitié de ma vie à la même époque que celle de ces "grands disparus" qui d'ailleurs pour certains d'entre eux, ne cessent d'être "remis en scène" (ou "revisités")...

    Il me faudrait, peut-être, le regard des nés bien après moi, qui eux, n'ont pas connu le 20ème siècle (ou s'ils l'ont connu, c'est par leurs parents)...

    Une question "grave" dis-je... Et "intéressante"... Quand elle n'est pas désespérante par moments (des moments dont on finit par se remettre)…