Articles de yugcib

  • Ce qui nous anime, en entretien ou en déshérence ?

    … La pensée qui nous anime, ainsi que tout ce que l’on est au plus vrai de soi-même, et aussi de tout ce que l’on veut être et le faire paraître ; c’est comme un jardin que l’on entretient, ou que l’on laisse sans l’abandonner, s’entretenir tout seul…

    Mais il est bien difficile dans le jardin que l’on entretient au mieux, de discerner les herbes dont il serait avisé de se débarrasser afin que se développent les herbes qui sont bonnes et utiles.

    Pour avoir appris à les reconnaître, ou par une intuition personnelle, une sorte de “seconde vue”, il arrive que ces herbes dont on se débarrasse soient traitées avec – comme je disais quand j’étais petit en voyant ma grand mère verser du désherbant avec son arrosoir dans les allées… Du “pipi atomique”…

    Et ma grand mère disait : “on a beau les détruire, elles repoussent toujours, les mauvaises herbes”…

    Alors me venait l’idée que si les mauvaises herbes ne repoussaient pas, les bonnes herbes ne repousseraient pas non plus…

    Mais il y a encore plus difficile que de savoir ou de pouvoir discerner les herbes qu’il faudrait détruire, et les herbes qu’il faudrait laisser se développer dont l’utilité n’apparaît pas à priori : résister à l’inclination qui nous porte à cesser d’entretenir le jardin lorsqu’un environnement défavorable, hostile, survient et s’installe dans la durée…

    Cependant, la friche installée, ayant envahi tout le jardin laissé à l’abandon ; la friche qui s’est développée selon la nature de l’environnement hostile… Demeurera – t – elle aussi improductive qu’elle le paraît ?

     

     

  • Aimé ou existé ?

    … Se sentir important est une “affaire assez courante”, mais en vérité c’est à peine si l’on existe, même dans une grande visibilité…

    Très souvent, le plus souvent à vrai dire, l’on n’est quasiment jamais “existé”…

    Aimé, oui, on peut l’être, on l’est souvent…

    Mais “être existé”, cela c’est “une autre affaire” ! Et, ce qui est curieux mais sans doute pas si étonnant, c’est que l’on peut ne pas être aimé par des personnes qui nous “existent” !

    En fait, “être existé” serait une autre manière, différente, d’être aimé…

    L’idéal étant à la fois d’être aimé ET d’être existé…

    N’étant que rarement existé, l’on “s’existe” soi-même, et cela donne ce que ça peut…

     

     

  • Validation par le Conseil d'État, de la fermeture des salles de spectacle

    … Le conseil d’état valide la fermeture des salles de spectacles (théâtres et cinémas) jusqu’au 7 janvier 2021 “vu le contexte sanitaire de la crise du covid” – durant laquelle depuis le 15 décembre le nombre de contaminations ne diminue pas…

    En revanche les lieux de culte notamment les églises et les mosquées sont ouverts, depuis le 15 décembre…

    Donc, si je comprends bien, en face de la réalité selon laquelle il est POSSIBLE de fermer les lieux qui ne sont pas “essentiels” ou “indispensables” à la vie quotidienne, mais IMPOSSIBLE de fermer les lieux “essentiels” et “indispensables”, il y a là, de la part des “Hautes Autorités” (en l’occurrence la plus haute soit le Conseil d’Etat) une véritable non seulement injustice mais un illogisme…

    En effet, pour s’alimenter, se fournir en produits nécessaires à la vie quotidienne il faut bien que les magasins d’alimentation et de produits de première nécessité restent accessibles, ouverts au public… Donc on ne peut fermer les épiceries, les boulangeries, les super marchés…

    Mais les cinémas et les théâtres ne sont pas du pain, de la viande, des fruits, des légumes, du riz, des pâtes, du savon, du dentifrice… NI D’AILLEURS les églises et les mosquées !Alors pourquoi les cinémas et les théâtres fermés, mais pas les églises et les mosquées ?

    C’est dire de la place que prend la religion dans la société… Ou plutôt de la place que l’on FAIT PRENDRE à la religion… par rapport à la Culture ! Alors même qu’une minorité en fait, de gens, sont vraiment croyants et pratiquants réguliers (tous les dimanches ou presque à la messe), du moins parmi les Chrétiens (en revanche parmi les Musulmans il y a davantage de croyants pratiquants)…

    Bon il est vrai aussi que pour la Culture, celle notamment du Théâtre, Opéra, grande musique, cinéma dit d’art et d’essai, là, “il n’y a pas foule” du moins pas autant que pour les “produits et loisirs culturels censés faire la Culture” !

     

  • La liberté a un prix

    … Autant dire qu’elle se paye par l’acceptation des conséquences s’ensuivant, individuellement, à l’exercer, sa liberté!

     

    “Qu’est-ce que c’est”, dis-je, “cette société individualiste et consumériste, où tout le monde veut faire ce qu’il veut comme il veut, sans avoir à subir les conséquences de ses choix ? “

    Bon sang, les anti vaccin covid, ils voudraient en même temps pouvoir se rendre dans les cinémas, prendre le train ou l’avion, aller au restaurant, n’avoir plus à subir certaines contraintes?

    C’est “assez symptomatique” cette société actuelle, occidentalisée à quasiment l’ensemble de la planète par ses modes de vie et de consommation tendant à s’uniformiser, dont la plupart des composantes y compris les moins favorisées de ses composantes… Attachée à ses libertés individuelles acquises il faut dire par les luttes menées par les générations précédentes, qui veut à tout prix sauvegarder ses libertés, mais dans les libertés à vrai dire, celles qui se prennent au détriment de la liberté des autres, celles qui font taper du pied, des poings et des mots dès lors qu’elles sont remises en question pour des raisons indépendantes de la volonté des humains, de la volonté même des “encadrants”, des gouvernants, des décideurs, quoique s’exercât, se manifestât ou se renforçât, cette volonté des gouvernants et des décideurs…

     

    … Un possible prochain décret du gouvernement, imposant aux gestionnaires et exploitants (restaurateurs, cafetiers, transporteurs de personnes en taxi, car, train, avion ; gérants de salles de spectacle, médiathèques, musées) et, d’une manière générale en tout lieu public ; de demander à toute personne se présentant, de fournir un certificat médical preuve de vaccination covid (lorsque la vaccination aura été effective et généralisée à l’ensemble de la population) ou un test covid valide… Fait débat…

     

    Déjà, première question se posant : si un tel décret est promulgué, comment les autorités (police, gendarmerie) pourront-elles contrôler si oui ou non, tel restaurateur, cafetier, gérant de cinéma, etc. … Applique en son lieu d’exploitation, les dispositions de ce décret ?

    Par exemple, quel restaurateur n’ayant qu’une clientèle assez limitée, acceptera de se conformer à cette obligation de demander à un client s’il est ou non vacciné et de fournir un document attestant , alors même que s’il refuse l’entrée dans son établissement à des personnes non vaccinées, il perdra forcément une partie de sa clientèle ?

     

    Ensuite, deuxième question se posant : est-ce que ce décret, jugé par beaucoup “liberticide” (chacun a le droit d’avoir son opinion personnelle en fonction de ce qu’il croit, de ce dont il a eu connaissance), est conforme à la Constitution Républicaine de la France en ce qui concerne l’exercice des libertés individuelles ?

    Ou, en rapport avec cette question des libertés individuelles définies et garanties par la Constitution, est-ce que, dans une situation de crise sanitaire ou sociale grave, ou de guerre ou de catastrophe naturelle, où des mesures précises et exceptionnelles doivent être prises – et la pandémie de covid en est une, de ces crises graves – les libertés individuelles, du moins certaines de ces libertés, peuvent elles faire l’objet d’une révision, d’un aménagement, d’une “remise sur la table” en quelque sorte ? (Ma réponse est oui)…

     

    Dans le débat qui agite la société, et notamment les réseaux sociaux, je me sens enclin à être plutôt favorable à ce qu’il est convenu d’appeler une “discrimination” (ou différenciation) entre les personnes qui seront vaccinées et celles qui ne le seront pas… La crise du covid étant à mon sens suffisamment grave pour que l’on en arrive à effectivement devoir faire une différence entre les uns et les autres, pour le vaccin ou le test covid…

     

    Cela dit, en ce 21 ème siècle déjà bien avancé, et vu les menaces qui se précisent, environnementales liées au changement climatique, aux conflits et guerres possibles, à des pandémies virales autres que celle du covid… La question des libertés individuelles et de l’individualisme en général, devra certainement et forcément être “remise sur la table”… Surtout si l’espèce humaine se trouvait menacée et qu’il fallait agir en sorte qu’elle ne disparaisse pas complètement…

     

    Nous ne sommes plus dans la seule optique ou le seul contexte de la violence et des projets des dominants. Ni même dans le seul cadre d’une “vision complotiste”; tout cela même avec la réalité de la violence et des projets des dominants continuant à exister, et quand bien même l’on considèrerait la “vision complotiste”, tout cela, oui, est dors et déjà dépassé, ne se situant plus dans la dimension qui était celle dans laquelle on se trouvait jusqu’alors…

     

    Conclusion : liberté de se faire vacciner ou non, OUI… Mais si NON, alors, il faut que celles et ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner, acceptent de ne pas pouvoir se rendre dans les restaurants, prendre un train, un avion, aller au cinéma… C’est un peu la même histoire cette affaire là, que “le beurre et l’argent du beurre” !

    Merde, qu’on se le dise! Et stop à tous ces débats polémiques où chacun veut voir raison contre son voisin, où chacun se crispe, “fait un caca nerveux” sur Facebook, sur Twitter, y va de son individualisme forcené ostentatoire bourré de parti pris et de préjugés ! Que ça cesse tout ça! Un minimum de réflexion (autant que possible dans une logique d’interrogation plutôt que dans une logique fondée sur une morale de ce qui est bien ou mal) !

     

     

  • "Il n' y a pas d'amour heureux"

    … Georges Brassens chantait “ Il n’y a pas d’amour heureux”… Je dis pour ma part “qu’il n’y a pas d’ennemour heureux”…

    Sans doute, je pense, que Georges Brassens sous-entendait “qu’il y a parfois de l’amour heureux”… Dans la mesure où une affirmation énoncée, ou formulée… A -en principe – son contraire, non exprimé – mais néanmoins bien réel…

    C’est le cas pour l’amour, qui est malheureux ou heureux selon la situation de relation entre deux êtres, à tel moment, en telles circonstances et ou pour un temps de durée variable ou même définitive parfois…

    En revanche, l’ennemour n’est JAMAIS heureux… Puisque n’étant qu’une parodie, une imitation, un “ersatz” d’amour… Et que, dans le “meilleur des cas”, lorsque l’ennemour “singe” à s’y méprendre, l’amour, il entretient l’illusion du bonheur dans laquelle l’on se résigne à vivre sans savoir que l’on se résigne…

    Puisse alors, cette illusion du bonheur, durer jusqu’à ce que se ferment nos yeux et s’arrête notre respiration, à quarante comme à cent ans…

     

     

  • Le discours officiel

    … Le “problème” – en fait “énorme” – et qui devrait à mon sens “porter à réflexion”, faire l’objet d’un regard aussi libre que voyant (voyant mais pas forcément “visionnaire”)… C’est que le “discours officiel” ou, plus généralement la “pensée commune – de mode ou d’époque – en somme ce que j’incline, comme d’ailleurs beaucoup de mes compatriotes, à définir “pensée unique” et m’incite à souvent me situer “en dehors des clous”, à “ruer dans les brancards”…

    C’est que le “discours officiel”, celui des gens qualifiés dans leur domaine de compétence, celui des gouvernements (fondés sur la démocratie tendance droite, gauche ou centre), celui des gens qui dirigent, organisent, celui des gens qui sont formés pour nous enseigner, nous éduquer… Est un discours qui, tout comme le discours qui lui est et se fait contraire, contient une part de ce que j’appelle une “vérité intemporelle” ou si l’on veut une “vérité d’ordre naturel”, une “vérité” pour ainsi dire qui se situerait “au delà de la pensée humaine” et en quelque sorte s’apparenterait à une “mécanique universelle” (évidemment très complexe, cette “mécanique”)…

    Il en est ainsi, par exemple, de ces “valeurs culturelles, républicaines, portées par la France d’Emmanuel Macron notre actuel président, de ces mêmes valeurs qui furent aussi portées par la même France du général De Gaulle, de Georges Pompidou, de François Mitterand, de Jacques Chirac…

    Nul ne peut, pas même les gens appartenant aux composantes sociales les plus contestataires, nier, piétiner, invalider, rejeter ces “valeurs” là…

    Mais elles sont – il faut dire – ces valeurs là, davantage de l’ordre du “discours” que de l’ordre de l’agissement… Et c’est de là que vient, que se précise le “problème”…

    Peut-être – je n’en suis pas vraiment si sûr que cela – que le “décalage” entre le discours et l’agissement, à notre époque (années 2010-2020) est-il plus marqué qu’il ne le fut avant, par exemple du temps des années 1980 – 1990… Peut-être…

    Il y a cette part de sincérité, de bonne volonté, dont on ne peut pas dire qu’elle n’existe pas, et qui rejoint cette part du meilleur de soi-même de chacun d’entre nous…

    Et il y a cette part d’obscurité, d’ambiguité, du “moins bon de soi-même” qui est en nous, chacun de nous…

    Et le “discours” qui contient la part de “vérité”, est souvent “instrumentalisé” ou utilisé dans une perspective, un projet, un dessein de domination, de contrôle de la société, de renforcement de pouvoirs déjà existants… Parfois même de prédation…

    Il y a aussi un “problème” avec la réflexion.

    C’est que la réflexion se fait quasiment toujours dans un esprit “manichéen” (entre le bien et le mal, le moral et l’amoral), et qu’elle s’argumente plutôt dans une logique de recherche de l’acceptable, du recevable ; que dans une logique d’interrogation incitant à la recherche d’un passage, d’une voie possible là où rien de probant n’apparaît…

     

     

  • Résignation ambiante

    … J’observais récemment, lors d’un déplacement pour me rendre en un lieu de promenade aux alentours de la commune où je demeure, assez proche de bretelles circulaires d’accès à une voie rapide (4 voies) de contournement de cette commune ; les travaux d’aménagement d’un terrain destiné à un lotissement de maisons individuelles avec déjà la mise en place des bornes d’électricité, le creusement de tranchées pour le raccordement de l’eau de la ville, les piquets de délimitation des lots…

    Un terrain aménagé donc, pour accueillir une quinzaine de ces maisons de constructeurs homologués, bâties en quelques jours sur des lots de 700 mètres carrés…

    Et je me faisais cette réflexion :

    “C’est fou ce que les gens, aspirant à posséder un “petit chez soi” bien individualisé avec un bout de terrain bien clôturé (une épaisse et haute haie végétale ou bien un mur d’au moins un mètre cinquante de hauteur ou encore une palissade tout aussi haute, faite de fausse verdure… Et avec un portail “assez balaise et d’apparence cossue” s’ouvrant et se fermant automatiquement) ; c’est fou ce que tous ces gens sont enclins à accepter de vivre, d’habiter dans des lieux sans aucune magie, de paysages urbanisés, bétonnés, de proximité de voies rapides ou d’installations industrielles et commerciales, de hangars et de constructions métalliques et de matériaux composites, tout cela avec dès la tombée de la nuit, des lumières artificielles d’enseignes, des lampadaires en longues files, et toute la journée durant, le bruit de la circulation des véhicules dont des camions, une bruissance continue qui ne s’arrête jamais pas même au plus profond de la nuit…

    C’est dire de cet état général de résignation, d’acceptation, d’indifférence, d’abdication, de consentement tacite, d’inertie à agir, à réfléchir, à se questionner, qui fait le “fond du tableau” de la société dans laquelle on vit au quotidien…

    Cette résignation qui incite à l’acceptation d’un environnement bruyant, voire parfois hostile du fait de toutes sortes de nuisances…

    Certes, n’importe laquelle de ces maisons standardisées de lotissement, même proche d’une bretelle d’autoroute ou d’une ZAC, c’est “toujours mieux” qu’un 2 ou 3 pièces en ville dans un immeuble de 6 étages, ou dans une tour de 15 étages d’une banlieue de grande métropole…

    Mais ce n’est encore pas le “décor” si hostile, si bétonné, si industrialisé qu’il soit, ce n’est pas la tour de 15 étages ou le lotissement proche de la ZAC, ni l’HLM de 4 étages de “logements sociaux” qui fait la déshumanisation à vrai dire, qui fait que la relation humaine ne puisse vraiment exister ou qu’elle se détériore…

    C’est cet état d’esprit généralisé, fait de résignation, d’acceptation, d’émerveillements que l’on a pu avoir dans son enfance qui se sont décolorés au contact des dures réalités de la vie, cette renonciation à espérer, à agir, à s’exprimer, ce recul de la capacité à s’interroger et à réfléchir, c’est tout cela, oui, qui a fait la vie telle qu’on la subit en l’acceptant telle qu’elle est, et qui nous a réduits à être des “individus” plutôt que des “personnes” !

    C’est cet état d’esprit généralisé, qui est celui de gens vivant aussi bien dans un environnement de nuisances péri urbaines qu’en territoire rural ou en village, qui envahit l’espace social partout…

    Mais il faut dire – et je le dis, j’en suis intimement convaincu – ce qui a été perdu, effacé, oublié, peut être retrouvé car il existe toujours au tréfonds du cœur des gens ! Il existe toujours et il faut peu de chose, une volonté, un regard, un sourire, trois mots juste au bon moment qu’il faut, pour que “ça se réveille” !

    En revanche, toute agression faite dans une violence brute, réductrice, lapidaire, au contraire, empêche le possible réveil, ferme la porte d’accès en quelque sorte ! Et renvoie à cet individualisme forcené et ambiant qui mène ce jeu où l’on est à tous les coups, perdant…

     

     

  • Coup de gueule du jour

    … En écoutant hier à midi, le lundi 21 décembre, l’émission d’André Bercoff à la radio, j’ai été horrifié d’apprendre que la jeune femme élue Miss France tout récemment, ait pu faire l’objet, à cause de ses origines juives, de quarante mille tweets et commentaires sur les réseaux sociaux, injurieux d’une violence et d’une abjection extrême, de la part de ces quarante mille abrutis antisémites et racistes dont les propos sont absolument scandaleux, révoltants !

    Quarante mille ! Oui, est-ce possible dans notre pays, la France ? L’on se croirait revenu au temps des nazis, du régime de Vichy et des jardins et lieux publics pancartés “interdit aux juifs et aux chiens”!

    Merde, en plus du connard de “papa corona”, il faut encore se peler la pourriture antisémite et le terrorisme islamiste !

    Du coup, il faut vraiment s’accrocher pour ne pas se laisser anéantir par la laideur du monde, et pour faire comme le gamin de quatre ans qui se hisse sur les wagons empilés de son train en bois, pour voir le ciel ou la mer par la fenêtre au dessus de lui !

     

     

  • La violence faite à la Culture

    … Ce sont les “pseudos artistes” et les “pseudos intellectuels” qui, en triste vérité, parlent de violence faite à la Culture et dénoncent les autorités publiques ou gouvernementales qui, à leurs yeux, sacrifient la Culture sur l’autel de la marchandisation devant lequel prie et se prosterne toute une clientèle de bâfreurs dont en particulier, soit dit en passant, eux-mêmes ces “pseudos artistes et pseudos intellectuels” qui, tous comme les autres “consommateurs lambda” des “gens ordinaires” emplissent leurs paniers d’achat sur Amazon et sur les grandes centrales d’achat du Net…

    Et, qu’achètent-ils, tous ces consommateurs dont ces pseudos artistes et intellectuels bardés ou non de formation universitaire ? Sinon en majorité ce qu’il est convenu d’appeler des “produits culturels” ? Comme si les “produits culturels” faisaient la Culture !

    En revanche les “vrais artistes” et les “vrais intellectuels”, eux, ne font pas autant de “tapage” et on ne les voit guère “raminer” à longueur de page sur les réseaux sociaux – sauf peut-être pour présenter ce qu’ils produisent d’œuvres de leur cru…

    La plus grande violence faite à la Culture – et aussi à ce qu’il y a de meilleur dans la relation humaine… C’est la violence qu’exerce ce “putain de virus” qui ne fait pas de différence entre une salle de spectacle et une galerie marchande de grande surface commerciale…

    Dire ou plutôt clamer que l’autorité publique “assassine la culture” c’est, en somme, énoncer une réalité qui dissimule une autre réalité étant celle dont on se satisfait et qu’on ne souhaite pas voir disparaître, autrement dit la réalité des produits culturels censés faire la Culture…

     

     

  • La Chine, grande gagnante de la pandémie covid

    … Le monde “coronavirique” de 2020 aura été celui – inquiétant – du renforcement de la puissance économique, de l’influence, de la domination de la Chine ; de l’ affaiblissement de l’Europe, de la perte de considération et de crédibilité des USA dont la puissance militaire demeure cependant prépondérante…

    Par des moyens qui ne sont pas militaires, la Chine mène un combat, une guerre pour ainsi dire, contre les deux blocs que sont l’Europe et les USA. Une entreprise organisée, planifiée, de conquête, d’hégémonie, de domination de l’ensemble de la planète par ses implantations, ses investissements, ses installations et bases ou “têtes de pont”… Et cela par une politique menée par son parti dirigeant à savoir le parti communiste chinois version mondialisation fondée sur la technologie, le numérique, l’informatique, la prise de pouvoir dans les domaines industriels, la main mise sur les grandes centrales de données… En fait sur toutes les sociétés de la planète jusque même dans les modes de vie et de consommation des gens, partout dans le monde ; et avec un renforcement du contrôle à distance des populations.

    En somme le “grand gagnant” de la crise “coronavirique” de 2020, c’est la Chine, et les perdants sont l’Europe et les USA.

    Si l’on considère la période initiale de la pandémie de covid, entre décembre 2019 et mars 2020 l’on s’aperçoit que durant cette période et en particulier jusqu’au mois de février, où la Chine et les pays asiatiques étaient les plus touchés voire même encore les seuls touchés, et à peine à l’époque l’Europe et l’Amérique ; le nombre de contaminations, de malades hospitalisés, en réanimation ainsi que le nombre de morts par rapport à une population d’un milliard et demi d’habitants a été moins élevé, bien moins élevé en fait, en Chine et pays asiatiques, que ce que l’on a pu par la suite observer en Europe avec cinq cents millions d’habitants, et avec les USA trois cent soixante millions… Même si les chiffres annoncés officiellement par les autorités chinoises sont sous évalués…

    Et il ressort que, passé la fin du printemps 2020, les contaminations, le nombre de malades, et donc de morts, en Chine, a considérablement diminué, à tel point qu’à la saison hivernale présente 2020/2021, il semble que la vie quotidienne des Chinois soit redevenue quasiment ce qu’elle était avant la pandémie désormais passée, en Chine… Alors qu’en Europe et aux USA la pandémie ne cesse de sévir, vague après vague, une 2ème, une 3ème, on n’en voit pas la fin!

    Il y a là, de quoi s’interroger!

    D’ailleurs remarquons que les médias d’information ne font qu’à peine état, de reportages télévisés où l’on voit des gens sans masque dans les rues de grandes villes chinoises, en ce mois de décembre 2020… Assez curieux, en effet !

    De quoi, oui, s’interroger au sujet d’une pandémie virale qui, présentement, impacte plus des deux tiers des pays de la planète… Mais pas la Chine!

    Bon, il et vrai que les autorités chinoises filtrent drastiquement les entrées d’étrangers sur leur territoire et qu’ils ont pris des mesures de protection tout aussi drastiques qui ont sans doute été très efficaces…

    En attendant, leurs avions cargo atterrissant dans les grands aéroports d’Europe, leurs porte-containers géants à destination des ports européens, continuent d’affluer de plus belle !

    Il faut déjà imaginer les capitaux et les moyens financiers dont dispose ce pays, la Chine, et en conséquence ses capacités d’investissements, cette énorme masse d’argent qui est en partie utilisée pour alimenter les budgets des pays emprunteurs…

    Avec un marché intérieur d’un ordre presque équivalent à celui de la population européenne soit le tiers environ de la population chinoise, et un marché extérieur tous les autres pays confondus, d’un milliard et demi de consommateurs, ce qui représente deux milliards d’humains en tout, d’acheteurs potentiels, de gens dont les revenus leur permettent de consommer…

     

  • Le dernier mot

    … Tu peux laisser ton for intérieur, ton intime conviction, ton intuition, ton sentiment personnel, avoir le dernier mot, dans une situation de rencontre, d’échange, de relation, en laquelle tu t’interroges…

    Mais ne cherche pas à tout prix, à avoir le dernier mot dans un échange d’idées, notamment dans un échange polémique…

    Le dernier mot dans un échange d’idées, qui te vient et pourrait tout aussi bien être celui de l’autre, est un mot qui, généralement, sépare et ne fait que renforcer une pensée qui, au lieu d’évoluer, de se nuancer, de s’affiner ; se fige…

    Le dernier mot qui te vient en ton for intérieur, en ton sentiment, est en quelque sorte une “lumière” en toi qui s’allume, dont tu n’es pas certain qu’elle t’éclairera vraiment ; sans doute même s’éteindra- t – elle vite, mais au moins aura – t – elle contribué à la possibilité d’une relation à l’autre…

     

  • Vaccin contre le covid, oui ou non ?

    … Marion Maréchal Le Pen décide de ne pas se faire vacciner contre le coronavirus…

    Née en 1989 et étant donc âgée en 2020 de 31 ans, elle a peu de chance de contracter une forme grave du covid. Pour elle en effet, si elle le “chope” le corona, ça sera juste une “petite grippe”…

    “On peut la comprendre” dans la mesure où elle pense qu’il y a plus de risque à courir avec d’éventuels effets secondaires du vaccin pouvant survenir à court, moyen ou long terme, effets peut-être plus graves qu’une forme sévère de covid…

    Reste à voir aussi la probabilité statistique : à 31 ans un taux de gravité du covid de l’ordre mettons, de 0,1%… Mais un taux de probabilité d’effets secondaires graves du vaccin, de l’ordre de 1%…

    Donc, “y’a pas photo” entre 0,1% et 1% ! (dix fois plus de risque avec le vaccin, que de risque de “choper” une forme grave de covid… À 31 ans…

     

    … En revanche un homme ou une femme âgé de 92 ans en “relative bonne santé pour son âge”, qui décide sans la moindre hésitation de se faire vacciner, “on le comprend tout autant”…

    En effet, cet homme ou cette femme de 92 ans, de toute manière, pourrait du jour au lendemain, faire un arrêt cardiaque, mourir subitement ; alors tant qu’à faire, plutôt que de risquer de choper le corona avant de faire un arrêt cardiaque il ne sait pas quel jour si c’est demain ou dans 3 ans, autant éviter avec le vaccin, de choper le corona et d’en mourir, avant de faire l’arrêt cardiaque qui pourrait survenir dans 3, 4 ou 5 ans…

    Quant à ce vaccin Pfizer, à ARN messager, excusez moi mais, question de bien mettre les pendules à l’heure que ça crève les yeux il est midi ou 20h… Si t’as 70 ans et t’es une femme et à plus forte raison un homme, et comme tu risques pas de procréer si t’es un homme et de materner si t’es une femme… Eh bien les éventuelles modifications génétiques possibles dans la descendance, t’en as rien à foutre, t’es pas concerné!

     

    Et, à 70 ans pour le temps qu’il te reste à vivre – dans le meilleur des cas jusqu’aux environs de 100 ans… Qu’est-ce que tu risques vraiment avec ce vaccin à ARN messager? Qu’est-ce que ça changerait, pour toi, vacciné, à 70 ans ou plus, question risque par rapport à choper un cancer, une sclérose en plaque ou autre vacherie dont tu pourrais quand même écoper sans vaccin contre un covid que tu pourrais choper ? Car soyons logique : avec le vaccin, au moins, tu élimines la mort par covid si tu peux pas éliminer la mort par autre chose que le covid! ( il faut pas avoir fait Saint Cyr pour piger ça !)…

     

    … Traverser lors d’une promenade dans un paysage désolé, un village abandonné dont les toitures de tuiles des maisons sont à demi effondrées, par temps d’orage ou de vent même modéré, ne m’arrivera jamais, et si d’aventure j’effectue cette promenade en dépit de la menace d’orage ou de vent, je veillerai à passer suffisamment éloigné du village abandonné…

    Cela dit, âgé de 72 ans que je suis, je me ferai vacciner contre le covid, ne serait-ce que pour au moins éliminer le risque de mort par covid… Ne pouvant éliminer tous les autres risques devenant plus probables au fur et à mesure de mon inévitable vieillissement, y compris le risque de mourir par effet secondaire indésirable du vaccin…

    Quant à la décision de ne pas se faire vacciner contre le covid, par “résistance idéologique”, par “parti pris sans véritable réflexion”, par “à priori d’opposition crispée”, par “anti-antisme systématique”, ou selon l’idée qu’il y aurait complot de la part d’ organisations obscures… Ce n’est PAS RECEVABLE ! (Pour ne pas dire complètement débile)…

     

     

  • Ne laissez pas vos émerveillements se décolorer

    … Il y a celles et ceux qui s’expriment et agissent afin de changer la situation sociale voire jusqu’à la marche évolution du monde…

    Et qui le font, s’exprimant et agissant, autour d’eux, dans un espace limité, de relation pouvant être celui de leur famille, de leurs proches, de leurs amis, de leurs connaissances ; plus rarement parce les moyens de s’exprimer et d’agir leur sont limités, dans un espace élargi…

    Ils le font avec le meilleur d’eux-mêmes ou tout au moins avec ce qu’ils pensent être le meilleur d’eux- mêmes… Ou avec une part du meilleur d’eux-mêmes…

    … Et il y a celles et ceux qui, quoique s’exprimant et agissant aussi mais davantage par habitude et comme par une “mécanique” de la relation, n’ont aucunement à l’esprit de changer la situation sociale et encore moins la marche évolution du monde ; et de ce fait, acceptent et se résignent en se fondent dans la mouvance, dans les couleurs du monde, dans un environnement ambiant de réalités quotidiennes où la nécessité de faire et d’être, où des motivations le plus souvent élémentaires, sont le principal et unique moteur…

    Quoi qu’il en soit, pour les uns et pour les autres, ne laissez jamais vos émerveillements se décolorer, ni même seulement survivre…

    Parce que – peut-être – que les émerveillements lorsqu’ils ne se décolorent pas, et qu’ils restent couleurs primaires utilisées pour peindre le tableau, vont contribuer à changer le décor, dans la mesure où les émerveillements peuvent être des antidotes à la résignation…

    Et c’est la beauté, toute la beauté qu’il y a dans le monde, la nature, les paysages, les visages, la vie qui bruit et se meut et se perpétue, la flore et la faune et le ciel tout entier jusqu’aux étoiles les plus lointaines ; c’est la beauté, qui les suscitent, les animent, les émerveillements…

    Ne laissez jamais vos émerveillements se décolorer…

    Ne laissez jamais la laideur envahir vos regards et vous désespérer…

    Ne laissez jamais la réalité brute, celle qui “ne fait pas dans la dentelle” ou celle qui ne fait pas venir des rêves, ou encore celle qui fait de vos vies ce qu’elle est ; subvertir votre pensée, vous diriger, vous influencer, vous ôter votre liberté…

    La réalité est certes une rude école, mais elle est faite autant de beauté que de laideur…

    Ne laissez pas la laideur vous empêcher de voir la beauté…

     

     

  • L'atome décroché de la trajectoire

    … C’est Hectorion, une sorte d’atome décroché, avec ses électrons gravitant dans le sens contraire à celui des aiguilles de l’horloge, qui s’adresse à l’un de ses amis, une autre sorte d’atome décroché ayant été éloigné de la Trajectoire pour cause de trop forte densité…

    La “Trajectoire” symbolisant des forums de littérature, d’écriture et de poésie, ou des espaces d’échanges, de discussions et de productions, tels des réseaux sociaux ou communautaires de la Toile…

    En gros, l’Hectorion, il a eu la même expérience, le même “vécu” que son ami éjecté de l’une de ces “trajectoires”…

    Il fut donc, Hectorion, “viré” de plusieurs forums pour cause de publications “trop hors normes” et ou jugées dérangeantes et iconoclastes.

    Dans ces “trajectoires” que sont ces forums très chartisés très “conventionnaux”, se tiennent, outre tout ce qui est en rapport avec la littérature, des “fils de discussion” dédiés du genre “à bâtons rompus” où l’on poste les “nouvelles du jour” du genre “patates/salades – la politicaille- le monde qui va mal- le temps qu’il fait” et où les membres les plus fidèles, les “cadors et cadoresses” du forum ; se bisuquent, se mamourisent, ce qui finissait au bout de quelques jours, par exaspérer Hectorion, archi nul en conversation “patates/salases” et peu porté sur les bisuqueries…

    Il est vrai qu’avec la conception de la relation humaine qui est celle d’Hectorion, et avec de surcroît le langage d’Hectorion ; cela faisait “pavé jeté dans la mare” éclaboussant quelques visages qui, soit dit en passant, n’apparaissent que sous forme d’avatars… Et que le pavé lancé faisait remonter à la surface de la mare à peine agitée d’ondes dansant joliment, de perfides, putrides et acides boues issues des profondeurs de la vase…

    Du coup, l’Hectorion, sur les forums où il demeurait encore et n’avait pas été éjecté (juste seulement averti) ; il a “tiré sa révérence” et il est devenu sur ces forums, tel un cocon effiloché ou une chrysalide vide accroché aux fils de la Toile…

    En fait de “promotion” ou de “pub” ou de sorte de “trempoline”, au lieu de compter sur d’ “éventuaux” cadors et cadoresses bien placés autant sur le pavé que sur la Toile ; au lieu de “révespérer” la bienveillance et la reconnaissance des “chiens de garde” de la pensée et des modes dominantes… Il compte surtout et avant tout, l’Hectorion, sur le bouche à oreille, autrement dit le “téléphone indigène” …

     

  • Bals masqués de jadis, triste sauterie en 2020

    Bal masque

    … En général, les bals masqués étaient un divertissement pratiqué dans la haute société, aristocratie ou grande bourgeoisie affairiste et de possédants...

    ... Avec l'arrivée du coronavirus en 2020, le bal a cessé d'être un divertissement, pour devenir une triste sauterie où tout le monde est convié, les masques ne sont plus les mêmes, on peut juste leur concéder qu'ils ne cachent plus les regards comme c'était le cas du temps des bals masqués dans l'aristocratie et dans la bourgeoisie d'affaires...

    À noter cependant qu'ils se sont en quelque sorte "mis à la mode", les masques, en ce sens qu'ils se sont "individualisés" sous l'égide de quelques fabricants du genre "Dolce Gabbana" ou à défaut, de dames couturières et d'artisans négociants inventifs en dessins, couleurs et avatars afin de les rendre, les masques, plus "personnalisés"...

    À noter également que, du temps des bals masqués comme du temps de la triste sauterie dans laquelle nous sommes tous conviés, ça pue autant l'hypocrisie, la délation, le mensonge, l'outrecuidance, la haine, le parjure, le mépris, la discrimination, la tromperie, le déni, la dissimulation, l'esbroufe...

    Dès que ce merdier sera terminé, que personne ne m'invite non seulement à un bal masqué s'il doit s'en faire encore, mais aussi à toute sorte de nouvelle sauterie généralisée qui succèdera à la sauterie présente...