Articles de yugcib

  • Question de statistiques et autres questions

    … L’une des statistiques les plus proches de la réalié effective, c’est celle relative au nombre d’éleveurs de porcs qui se convertissent à l’Islam…

    Un chiffre sans doute, très proche de 0%.

    Cela dit, lorsque la moitié des populations de la planète sera islamisée, que fera-t-on de deux milliards de porcs ?

    Et lorsque la moitié sinon les trois quarts des populations sera devenue végétarienne, que fera-t--on de quatre milliards de bovins (vaches, bœufs, taureaux et veaux) ?

    Pour autant que les deux milliards de consommateurs de porcs et de quatre milliards de bovins en un temps d’une demi génération, les uns se soient convertis à l’Islam, les autres au régime végétarien, et qu’en conséquence le nombre de porcs et de bovins ne pourra diminuer assez rapidement ?

    Cela dit, encore, est-ce que le Bon Dieu il a fait le poulet pour faire “joli dans la nature” ? Et la souris n’a-t-elle pas été faite pour être bouffée par le minou ?

    Et.. Encore, que pensent les croyants “mordus” de l’idée de la Création en 7 jours, et de l’Homme depuis seulement 6000 ans sur Terre, de Néandertal, des ères géologiques de millions d’années, des dinosaures et du Big Bang ?

     

  • S'assumer soi-même tel que l'on est

    … Il me vient une interrogation – ainsi qu’un doute – sur le fait de s’assumer soi-même tel que l’on est, en se présentant, se produisant, s’exprimant en public, et cela délibérement, par choix conscient… En laissant apparaître – jusqu’à même revendiquer – ses imperfections (de comportement, de langage, d’écriture ), ses maladresses, enfin, ce côté en nous mêmes qui “ne joue guère en notre faveur”…

    Peut-on, oui, s’assumer soi-même tel que l’on est, en toute sincérité, sans aucune arrière pensée?… Le plus “naturellement du monde” ? …

    S’assumer soi-même tel que l’on est, ne participe-t-il pas à cette “image de marque” que l’on s’attache à donner de soi ? … Et dans ce cas, ne serait-ce pas un stratagème, un subterfuge ?

    Et dans le stratagème, ne viendrait-il pas l’idée de “faire ressortir le bon côté de soi” avec ses forces, ses qualités, avec ce qu’il y a “d’unique”, de particulier en soi… Ainsi “mis en valeur”, en opposition avec ce “qui ne met pas en valeur” et que l’on laisse apparaître…

    Il y aurait “beaucoup à dire” sur ce que l’on appelle, sur ce que l’on définit “image de marque”… Beaucoup à dire et à réfléchir…

    Je préfère dire, plutôt “qu’image de marque” : signature …

     

  • Souvenir d'un 30 mars

    … C’était le jeudi 30 mars 1967.

    Cette année là, ce devait être, ce jour, durant les vacances scolaires de Pâques, j’étais en 1ère C4 au lycée de Mont de Marsan…

    À l’heure du passage du facteur, à Tartas où je demeurais chez mes grands parents maternels depuis l’âge de 14 ans (fin mai 1962) – mon grand père était mort le 9 janvier 1967 jour anniversaire de mes 19 ans – ma grand mère venant de relever le courrier dans la boîte aux lettres, me tend une enveloppe brune portant l’en tête de l’administration des PTT… Une grande enveloppe rectangulaire qui visiblement, ne devait pas contenir un document volumineux, juste une feuille à l’intérieur…

    “Tiens, Guy, c’est pour toi, ça vient des PTT”, qu’elle me dit, Mamy…

    J’ouvre la lettre, je vois écrit : “Nous avons le plaisir et l’honneur de vous annoncer que vous êtes reçu au concours d’agent d’exploitation des PTT auquel vous vous étiez présenté en candidat externe le 17 novembre 1966, vous êtes reçu avec le numéro 293, vous serez nommé le 27 avril 1967 où vous devrez rejoindre le centre de tri postal du PLM à Paris situé au 7 rue du Charolais, 12 ème arrondissement.”

    Cette nouvelle venait bien à propos, du fait que je redoublais ma 1ère, et que les résultats de compositions trimestrielles, notamment en maths et en physique, n’étaient guère brillants voire catastrophiques ( 1/20 en maths et autant en physique)…

    Le jour du concours, le jeudi 17 novembre 1966, dans une salle d’examen sous le regard de plusieurs surveillants – nous étions les uns et les autres, au moins une quarantaine de jeunes et de moins jeunes, séparés de plus d’un mètre entre les tables – de 8h à 11h, nous “planchions” sur un sujet de composition française “On ne s’égare jamais si loin que lorsque l’on croit connaître la route”…

    Il faut croire que le sujet m’inspira… Je rédigeai alors une page et demie “au propre” après avoir fait un brouillon (l’on nous donnait, pour les épreuves, la feuille double avec une feuille intercalaire, assez grande, blanche, avec l’en tête de l’administration des PTT, et plusieurs feuilles de brouillon… L’on devait se présenter, s’asseoir devant la table, avec juste un stylo, pas même une trousse, et surtout sans aucun document avec soi, autre qu’une carte d’identité…

    Au bout de 2h, je suis sorti, ayant remis ma copie, et j’ai passé la 3 ème heure à attendre l’épreuve suivante de 11h à midi : une dictée et des questions sur le texte.

    L’après midi, une épreuve de géographie et une épreuve de mathématiques…

    Par la suite, dans les jours suivants, après vérifications auprès de personnes qualifiées de ma connaissance, ayant montré mes brouillons, il s’est avéré que j’avais fait 2 fautes à la dictée (un texte d’une trentaine de lignes), que j’avais à peu près répondu correctement aux questions ; et qu’à l’épreuve de mathématiques (deux problèmes dits “de supposition”, assez complexes) j’en avais réussi complètement un, l’autre j’avais séché, ce qui m’assurait de ne pas avoir une note éliminatoire – de 0 à 5/20…

    Quant à l’épreuve de géographie, là, j’étais “imbattable” sur la France, ses économies régionales, ses lignes de chemin de fer, ses préfectures et sous préfectures et autres villes…

    Sur la lettre reçue le 30 mars 1967, ne figuraient pas les notes obtenues (seuls les non reçus avaient connaissance de leurs notes aux épreuves)…

    J’imagine que c’est l’épreuve de composition française (fort coefficient) qui a fait la différence dans mon cas… Ainsi que l’épreuve de géographie…

    J’ai appris par la suite qu’il y avait eu, dans toute la France, ce jeudi 17 novembre 1966, à ce concours des PTT, près de 10 000 candidats pour 1500 places offertes. Et que, pour le seul département des Landes où l’on devait être plus d’une centaine de candidats, j’avais été classé 2ème…

    Je me souviens, le 30 mars il y avait à Tartas, aux “Allées Marines” une fête foraine avec des “auto tampon” et j’avais fêté mon succès au concours en compagnie de mon grand copain de l’époque…

    Cependant je regrettais que mon grand père soit mort le 9 janvier et qu’il n’ait pas connu mon succès à ce concours qui, en quelque sorte “assurait mon avenir”…

    Le “grand copain” de l’époque était Christian Minet, qui habitait à Bégaar près de Tartas, et c’était le seul de mes copains que ma grand mère avait accepté de recevoir à la maison, parce qu’elle le trouvait “très bien, très soigné de sa personne, discret, posé, poli et tout ce qu’on voudra dans les “critères” de ma grand mère… Il avait à l’époque, Christian, une mobylette bleue Motobécane, et moi, un vélo… On avait ensemble de “grandes discussions sur des tas de sujets”… Et durant tout l’été 1967 quand j’étais dans les “Ambulants” (trains Postes) à Paris, je lui écrivais toutes les semaines des lettres de 10 pages dans lesquelles je lui racontais ma vie à Paris, au PLM…

    C’était l’été de “Strangers in the nigth”, de “Night in wite satin”, des chansons de Petula Clark… Il faisait une chaleur à crever et je demeurais -mais seulement 15 jours – au 6ème étage dans une chambre minuscule d’un hôtel rue de Châlons à 200 m du PLM, avec vue sur les toits de Paris… 250 francs par mois (je gagnais, mon premier salaire 759, 56 francs)…

     

     

  • Vacances de printemps ratées

    … La famille Tuye – Haut de poêle, lui trentenaire en Dacia Duster elle, lunette dans les cheveux au marché de son quartier, avec leurs deux enfants de huit et six ans, vivant en résidence au 14 ème étage d’une Tour à Cergy Pontoise, qui ont réservé une semaine en chambre d’hôte dans un bled de Franche Comté pour les vacances scolaires (17 avril -3 mai), qui souhaitent se livrer à des activités de randonnée, de cyclotourisme ou de varappe…

    Cette famille Tuye- Haut de poêle qui a du annuler sa réservation de chambre d’hôte en France Comté du fait du confinement interdisant de se déplacer à plus de dix kilomètres durant 4 semaines…

    J’en ai “rien à foutre” du dépit de cette famille Tuye – Haut de poêle ! … En revanche, tous ces pauvres bougres qui, en service de réanimation, risquent de mourir du covid, alors que s’ils avaient pu être vaccinés avant de tomber malades, ne se trouveraient pas en réanimation à l’article de la mort… Ça, oui, ça me pose problème !

    Sans compter que ces Tuye-Haut de poêle, lui trentenaire en Dacia Duster et elle lunettes de soleil dans les cheveux, on les voyait en randonnée forêt de Compiègne les samedis après midi, dans un groupe de marcheurs d’une association, une trentaine de personnes masque sur le visage lors d’une virée de douze bornes… Comme si le risque de choper le covid était imminent, en plein air, à plus de deux mètres de distance les uns des autres sur le circuit de promenade! (mais bon c’est vrai, y’avait ces échanges verbaux du genre patates salades en aparté, entre l’un et l’autre des marcheurs)…

    Même en vélo VTT, on les aurait vus avec le masque, ces Tuye-Haut de poêle, en forêt de Compiègne !

     

    … Je n'ai rien contre les Dacia (Duster)... Seulement il me vient -à mes dépens (comme un "cliché" - ou un préjugé me venant)- l'idée que ce véhicule là, Duster Dacia, me fait penser à un trentenaire féru de technologie smartphone internet nouveaux gadgets et applis "pour tout", très accro de jeux vidéos sur internet, salarié à 2500/3000 euro mensuels sa femme idem, habitant une maison architecture formatée 2021, en lotissement péri urbain, un grand mur de clôture avec un portail hyper balaise et un féroce "je monte la garde", qui va tous les ans une fois sinon deux en croisière touropérator, qui à la Télé regarde "On n'est pas couché" de Laurent Ruquier, ou des séries et des films de thriller... Qui se lève le dimanche matin à dix plomb'... Je vois très bien ce mec là, possesseur d'une Dacia Duster, genre de bagnole qui "cadre" avec le portrait que je décris (que je caricature)... C'est vrai que - apparemment- Dacia Duster, c'est pas tellement une "bagnole de papy" ! (ou alors un papy qui vit comme un mec de 30/40 ans (rire)... De surcroît, ça "cadre" aussi, cette bagnole, avec cet "esprit du temps" qui consiste à se "couler dans le moule" en ayant un mode de vie assez consumériste... J'imagine aussi, ce mec, en file d'attente au drive de Mac Do, avec son Duster Dacia (dans la file y' aussi des bagnoles cossues avec de gros pneus et des parechocs balaises)... Soit dit en passant "Mac Drive" pour moi c'est "bouffer en bagnole" (je déteste et c'est "absolument pas mon genre" (rire) ! (Bon c'est vrai, avec le covid, ça me serait presque arrivé -mais en fait non quand même pas- d'aller "à pattes" au Drive pour me procurer un déjeuner - un "vrap" à emporter dans un sac en papier )...

     

    … Soit dit en passant, le “portrait” (caricature) que je fais de ce personnage d’une trentaine d’années en Duster Dacia, voiture qui “cadre” à son “profil”; “portrait” qui correspond à mon avis à bon nombre de nos concitoyens (pas forcément âgés de 30/40 ans), c’est aussi le “profil” de caractère mode vie qui est celui des gens dont je ne serais jamais dans leur “panthéon”, qui me “zappent”, m’ignorent souverainement ou par pure indifférence, qui en aucun cas, ne vont consulter quoique ce soit de moi sur la Toile, et si ça arrive par hasard, par le biais de quelque “mot clef”, alors vite fait ils zappent…

    Il faut dire que je me fous complètement du fait que je ne serais jamais dans leur “panthéon” ! (Ni dans les poches de leur pantalon)… (rire avec insolence)…

    … Tiens : Panthéon ça rime avec pantalon… On te fout sur le cul un beau pantalon qui – peut-être – “ne te va pas comme un gant à ta main” !

     

     

  • Elle est où l'irresponsabilité ?

    … Il ne semble guère “être dans la pensée ou dans l’expression publique qui convient”, en ces temps d’accélération de contamination covid, d’entrées en hospitalisations et en services de réanimation en hausse ; d’ironiser au sujet du port du masque, de s’exprimer par exemple ainsi :“ devra-t-on encore porter un masque lorsque plus de la moitié de la population aura été vaccinée et que les “cas graves” de covid auront alors beaucoup diminué”…

    Ironiser, en quelque “saillie” plus ou moins iconoclaste sur le port du masque, dire “qu’on en a marre du masque”, en public, dans une conversation, ou, de surcroît par exemple dans un “courrier des lecteurs” de quelque grand quotidien régional ; C’est – aux yeux de celles et ceux de nos concitoyens qui inclinent “par la force des choses” à se conformer à un ordre prescrit, à une obligation faite à tout le monde (et que d’ailleurs ces celles et ceux, implicitement ou tacitement en leur for intérieur approuvent et intègrent dans leur vie au quotidien) – c’est dis-je, à leurs yeux : “passer pour un irresponsable”…

    Merde! Ça serait donc “très malvenu” de dire que le masque c’est comme une capote sur le visage ?…

    Merde! … “Irresponsable”…

    Qui sont -ils, réellement, les irresponsables ?

    Avec leur “sagesse consensuelle”, leur “bien-pensance”, leurs “leçons de morale”, leurs soumissions et obéissances, leur fatalisme, leurs évitements des questions qui fâchent, leurs frousses, leurs complaisances, leurs hypocrisies, leurs inclinations à se “couler dans le moule”?

    Dans une corniflarderie généralisée consumérisée qui pue le vinaigre et la crevette ammoniaquée, qui s’étale tels de grands plats ovale de beurre d’escargot dans les vitrines de traiteurs… Ça serait plutôt là qu’elle serait l’irresponsabilité, d’autant plus qu’elle est “boostée médiatisée orchestrée” par toute une “diaspora” de gens qui gèrent la planète, ses sols, son atmosphère, ses eaux, ses modes de vie et de consommation à grand renfort de pesticides autant dans les bouffes que dans les cervelles !

    Merde, des capotes, des masques, autant que des casquettes avec écrit “New York” dessus, des tee-shirts “Fly Emirates” et des lunettes de soleil dans les cheveux… On en a partout, on en est infesté, barricadé de tous côtés !

     

     

  • Les 70 ans de papy Fernand (petite histoire)

    … C’est papy Fernand, de son nom (état civil complet ) : Fernand Albert Léon André Luigi CORNERE ( Luigi en souvenir d’un arrière grand père d’origine Italienne )…

    Fernand fêtera ses 70 ans en 2022, c’est un passionné de football, jusqu’à présent tous les quatre ans, il a été un suiveur de toutes les coupes du monde de football, à ses frais ; il a fait à chaque fois le voyage et séjourné en hôtel dans la grande ville où se déroulait la coupe du monde, quelque soit l’endroit, même sur un autre continent que l’Europe… Cinq semaines environ durant lesquelles il a assisté à tous les matches…

    Papy Fernand est l’un des trente ou quarante membres d’une famille qui, sur Familéo, porte pour nom (intitulé) “Fernand et Germaine CORNERE ” et dont la composition inclut les enfants, les petits enfants et leurs épouses et enfants, quelques collatéraux avec leurs conjoints et leurs enfants…

    En l’honneur des 70 ans de papy Fernand en 2022, les membres de la famille décident de lui payer le voyage et le séjour avec les entrées dans les stades, pour la coupe du monde de football au Qatar…

    Mais Ursulin, le “vilain petit canard” de la famille, un peu “anarchiste sur les bords assez contestataire de la société de consommation loisiresque”, déclare qu’il ne participera pas à cet élan de générosité de la part de la famille et qu’il ne faut pas compter sur lui pour donner un seul euro de sa poche pour papy Fernand fana de foot, et qu’il souhaite que cette coupe du monde de football au Qatar en 2022, capote à cause d’un événement planétaire dramatique (par exemple une nouvelle pandémie de covid, beaucoup plus sévère que celle de 2020/2021)…

    L’on arrive en 2022, la coupe du monde a bien lieu, pas de nouvelle pandémie de covid ni autre catastrophe planétaire…

    L’avion, un Airbus 380 dans lequel Papy Fernand et sa femme Germaine ont pris place à destination du Qatar, début juin 2022, pour une cause inconnue explose en vol au dessus de la Mer Rouge… Aucun survivant…

     

    … Bon cela dit… Peut-être qu’il y a dans beaucoup de familles, quelque “vilain petit canard un peu dérangeant”…

     

    … Suite et fin de l’ “histoire” :

     

    Cinquante ou soixante ans après la dramatique disparition de Fernand et de Germaine, dans le crash aérien au dessus de la mer Rouge à 2 jours du début de la coupe du monde de football au Qatar en 2022, la cousine Elisabeth, d’un petit fils d’Ursulin prénommé Osirius ( une cousine “vilaine petite canarde” de la famille de l’époque - on doit être dans les années 2080), retrouve dans le grenier de la maison des parents d’Osirius, en farfouillant dans des “vieilleries”, un carton recouvert de poussière contenant des dessins et des écrits d’Ursulin… Un carton qui, on se demande comment, a été sauvé de plusieurs réaménagements et débarras dans la maison d’origine qui, à l’époque était habitée par Ursulin…

    Elle en fera, la cousine Elisabeth, des dessins et des écrits d’Ursulin, son “expo de chevet”…

     

     

  • L'immunité du vaccin covid

    … Selon Julian Yang, virologue à l’université Britannique de Leicester ; ainsi d’ailleurs que selon l’avis d’autres scientifiques épidémiologistes, il n’est pas sûr qu’avec une production à grande échelle des vaccins ARN Messager ou autres, l’on puisse assurer aux populations, une immunité de plusieurs années ni même peut-être d’un an… Du fait de l’émergence fortement probable par la suite, de nouveaux variants du covid qui seront plus résistants en cherchant à s’adapter ( ce qui est le cas notamment pour les virus grippaux de “nouvelles générations” que l’on voit apparaître d’une année à l’autre et contre lesquels il faut trouver un vaccin plus adapté)…

    D’où cette idée d’une “deuxième campagne de vaccination dès le mois d’octobre 2021”…

    Si cela devait être le cas, “bonjour encore une fois la logistique de production, de diffusion, d’accès aux populations par tranche d’âge, etc. …” !

    C’est qu’entre vacciner 10% maximum des populations contre la grippe chaque année, et vacciner 95% des populations contre le covid selon une périodicité indéfinie mais pouvant être d’un an, ce n’est “pas tout à fait la même chose” ! (Pas la même échelle) !

     

     

  • Sidaction

    … Avec le sida qui apparut dans les années 1980, ce fut “la capote sur le nœud”…

    Avec le covid qui apparut à la fin de l’année 2019, ce fut “la capote sur le visage”…

    Avec la capote sur le nœud, la “purée” restait dans la capote qui n’était pas poreuse – sauf “matériel” de mauvaise qualité…

    Mais avec la capote sur le visage, du fait de la porosité de la capote, c’est seulement une partie de la respiration qui reste dans la capote.

    Cela dit, je salue la répétition chaque année, depuis bientôt 40 ans, de la semaine Sidaction fin mars…

    Car le sida tue toujours… Encore…

     

  • Le paysage de la poésie, un désert ?

    … Selon Salman Rushdie, dans “Les versets sataniques”, “ le paysage de sa poésie restait le désert”…

     

    … Plus encore que le terme de “désert”, c’est la formulation “restait le désert”, qui m’interpelle…

     

    Est-ce que le paysage de la poésie est un désert qui “resterait” toujours un désert ? Et quel désert ? Un désert de quoi ? De sable, de rocaille, d’absence d’amour, de violence, de solitude ?

     

    Le paysage de la poésie, désertique, serait alors un désert parsemé de fleurs de sable qui auraient un langage ? Et habité par une sorte de “petit prince” qui traverserait ce désert dans l’espérance d’une rencontre avec un renard des sables qu’il n’apprivoiserait pas ? …

     

    Le paysage de la poésie est un désert lorsque ce paysage par la ligne d’horizon qui le cerne, ne s’ouvre pas à ce qui est situé au delà de la ligne d’horizon, et qu’il ne reste que les fleurs de sable, plus imaginées que réelles par “le petit prince”, à perte de vue, aussi belles, aussi “immortelles” qu’elles soient mais n’illuminant le paysage que d’une clarté aveuglante…

     

  • Faudra-t-il encore porter un masque en 2048 ?

    … Avec enfin depuis quelques jours, l’accélération de la vaccination, dans les 400 000 personnes quotidiennement (espérons que ce rythme sera maintenu)… Je me dis que les 250 à 300 personnes qui meurent encore du covid tous les jours (l’équivalent du nombre de morts dans un crash d’avion boeing ou airbus, comme si chaque jour qui passe, un boeing ou un airbus s’écasait au sol)… Oui je me dis que ces morts là, 250 à 300 par jour, du covid, rien que du covid, ce sont “des morts de trop”… En un temps où la vaccination s’accélère et que tous ces gens qui meurent du covid auraient pu être sauvés s’ils avaient pu être vaccinés avant, disons depuis environ une quinzaine de jours… “Il s’en est donc fallu de peu” pour ces pauvres gens !…

    J’étais encore, voici 2 ou 3 jours avant aujourd’hui, en ce qui concerne la vaccination, “dans l’attente et dans l’expectative” mais au vu des dernières informations sur le nombre croissant des contaminations (plus de 40 000 par jour – mais à vrai dire reconnues, c’est à dire que dans la réalité il y en a davantage)… Et aussi sur le nombre d’entrées en hospitalisation et l’augmentation des “cas graves” (nécessitant des soins en réanimation), et encore du fait évident, que les personnes hospitalisées sont d’âges inférieur à 65 ans… Je me dis que je ne peux plus attendre ce prochain jour d’avril où dans la ville où je demeure, débutera en salle polyvalente la vaccination en masse ( Pfeizer)…

    Du coup, je me fais vacciner en consultation auprès de mon médecin traitant, dans 2 jours… (Astrazénica) première injection…

    Hors de question que je prenne le risque d’attendre encore 15 jours pour me faire vacciner ; 15 jours durant lesquels même en sortant peu de chez moi, avec l’accélération des contaminations, je pourrais encore “choper cette saloperie de covid” !

    Je suis “candidat pour être centenaire” – en 2048- mais pas “candidat” pour le covid !

    Soit dit en passant, “il manquerait plus que ça, qu’il faille encore porter un masque sur son visage en 2048 !”…

     

     

  • Visages

    … Quand reverrons-nous des visages entiers ?

    Lorsqu’une grande partie, majoritaire, de la population, aura été vaccinée ?… Mais dans combien de temps ? Six mois, un an ? …

    Faudra-t-il encore porter un masque, lorsque les formes graves de covid auront beaucoup diminué ? …

    Depuis quarante ans que chaque année, des épidémies de grippe “classique” surviennent ; cela nous a-t-il pour autant obligés à porter un masque ?

    Revoir enfin des visages entiers…

    Pour toutes celles et ceux d’entre nous qui ne sont pas indifférents à la vue des visages des gens qu’ils rencontrent, croisent dans les rues, dans les espaces publics…

    Revoir des sourires, et non plus seulement des regards…

    Des regards auxquels d’ailleurs l’on ne faisait déjà plus attention, avant mars 2020…

    Mais que, peut-être l’on se décidera à considérer ?…

     

    … Le sourire n’est-il pas aussi… Une Culture ?

     

     

  • Définir le lien

    … Définir ce qui nous relie aux êtres et aux choses qui nous entourent, par ce que l’on perçoit, par ce que l’on regarde avec une certaine attention et dans une réflexion particulière… Sans forcément que cela implique une relation… Peut nous aider à comprendre le monde et apprendre à accepter le monde pour ce qu’il est…

    Mais comment définir le lien, autrement qu’en se projetant hors de nous-même, et en même temps, demeurer en nous-mêmes ?

     

    Établi, pour autant qu’il peut l’être, le lien, une fois défini ; nous aidant à comprendre le monde dans son ensemble et dans tout ce qui le fait, le monde, à savoir les êtres et les choses… En somme, comprendre le fonctionnement de la “mécanique” dans ses rouages et dans ses engrenages…

    Établi, le lien, il reste cependant le plus difficile, après être parvenu à comprendre le monde : accepter le monde pour ce qu’il est, enclins que nous sommes à le juger, à le faire selon ce que l’on voudrait qu’il soit…

    Car à faire le monde comme l’on voudrait qu’il soit, on le défait. Et le lien se relâche, le lien se rompt ; c’est le heurt qui se substitue au lien…

     

    Certes, accepter la violence, l’injustice, la prédation, par fatalisme, par démission, ou par complaisance, n’est pas la forme qu’il convient, de l’acceptation du monde pour ce qu’il est…

    La forme d’acceptation du monde pour ce qu’il est, c’est celle qui nous met en face du monde tel qu’il est, en tant qu’ “interlocuteurs” du monde, et de tout ce qui fait le monde, les êtres, les choses, dans une relation évolutive aussi complexe que diverse… Une relation se fondant sur les forces naturelles d’opposition, d’association, de symbiose, d’interdépendance, de combat pour la vie…

     

  • Réflexion sur l'enseignement

    … Enseigner, que ce soit à l’école, au collège, au lycée, dans les universités, dans les centres de formation et d’apprentissage à des métiers, à des professions… De la part de gens qui sont chargés de transmettre des connaissances et des savoirs, mais aussi, plus généralement, de la part de gens qui ont acquis des connaissances et des savoirs qu’ils partagent avec les autres autour d’eux…

    Enseigner donc, devrait être associé au refus d’abandonner des enfants, des adolescents, de jeunes adultes, et en général des personnes avec lesquelles on se trouve en relation, au sort que leur réserve l’environnement dans lequel ils vivent lorsque cet environnement leur est manifestement défavorable…

    Mais enseigner, dans le monde présent, notamment depuis les dernières réformes de l’Enseignement et plus généralement depuis 1967 ; c’est, avec la construction des savoirs plutôt qu’avec la transmission des savoirs, contribuer en favorisant le “développement personnel” et la “mise en scène” de l’”intériorité” de l’enfant, de l’adolescent, du jeune adulte ; à le différencier dans la société, à lui faire prendre conscience de sa place, de sa position dans l’environnement qui sera le sien (une place ou une position déterminée, qui sera subie – le plus souvent- ou gagnée parfois au détriment des autres)… En somme, cette forme, toujours “de plus en plus nouvelle” de l’enseignement, participe à une “construction de l’individualité” avec pour finalité, l’abandon de l’enfant, de l’adolescent, du jeune adulte, au destin qui lui est en quelque sorte “réservé” – par la “force des choses”…

    Enseigner, avant toutes ces réformes successives, avant 1967, et depuis la 3 ème République Française (en fait depuis 1881), c’était, dans une certaine mesure, permettre le fonctionnement de ce que l’on appelle “l’ascenseur social” par le travail, le mérite, l’effort, le talent, et cela indépendemment de l’environnement ou du milieu social…

    Mais peu à peu, depuis 1967, les réformes successives ont contribué au dysfonctionnement de l’ “ascenseur social”, en ce sens que le travail, l’effort, le mérite et le talent (tout cela associé autant que possible), n’ont plus le résultat escompté, et que des personnages investis dans des pouvoirs qui leur sont conférés, sont bien plus des personnages “construits” que des personnages talentueux et réellement compétents… (“construits” ou délibérément choisis par les “décideurs” en fonction de leur volonté de “faire avancer la société dans le sens de ce qui est conforme, qui doit s’imposer au plus grand nombre)…

    Pour “schématiser” ou “caricaturer” :

    Avant la “parenthèse de 1881 à 1967” c’était le temps des bien nés, des bourgeois, des élites, des riches (dont certains avaient tout de même du talent il faut reconnaître)… Et après la parenthèse à partir de 1967, c’est le temps des crétins ! (Des crétins ayant acquis du pouvoir et de l’autorité, et de surcroît médiatisés)…

    Bien sûr ce que je “schématise” là, doit être nuancé…

     

    … Sans doute les élèves qui travaillent et sont dotés d’une intelligence normale, et à plus forte raison les plus talentueux d’entre eux, qui se “démarquent” nettement des autres ; “s’en sortiront-ils, eux, toujours”… Et accèderont-ils à des professions, à des métiers dits “valorisants”…

    Mais dans l’environnement qui sera le leur, et en particulier dans la relation qu’ils auront avec les autres personnes dans l’exercice de leur activité, et, en ce qui concerne leur valeur réelle, leurs savoirs et leur compétence… Et ce qu’ils produiront… Seront-ils vraiment reconnus et soutenus ? … Cela c’est “une autre question”…

     

     

  • Dans son journal des années vingt, de Victor Hugolin, en 2089

    … Qui écrit sur son blog “Dans un grand vent de mots”, ce texte, le 23 mars 2089 :

     

    … Dans une grande vente de mots et de visibilités sur le Net, les meilleurs des mots étaient hors de prix, ainsi que les plus vastes espaces de visibilité…

    Mais cela ne voulait pas dire, pour autant, que seuls, les plus fortunés pouvaient acheter les meilleurs mots, ou les plus vastes espaces de visibilité…

    D’ailleurs, pouvait-on se demander, quels étaient ces mots les meilleurs… Ou n’étaient-ils point ces mots meilleurs (ou moins meilleurs), ceux qui avaient le plus d’impact, le plus d’audience, sans forcément être les meilleurs ? …

    Avec le code d’une carte bancaire soit “Visa”, “contact” ou “Visa Premier”, Richard Tartempète “petit budget” ou Nicolas Clairontonnant “budget confortable”, ayant douze ou vingt ou onze cent followers – en pullover ou en cravate ; pouvait donc les acheter, ces meilleurs des mots…

    Et, pour les espaces de visibilité, il y avait le choix :

    l’option à 15 euro par an les 10 Mo, juste pour du texte sans image, sans photo, de quoi diffuser l’équivalent de plusieurs centaines de pages d’écriture A4 (ou un peu moins de quantité de texte mais accompagné de quelques images fixes – vidéo hors de question )…

    L’option à 50 euro par an, un peu plus “balaise” en poids de données à diffuser – texte, images, photos et petites vidéos de moins d’une minute chacune...

    Enfin l’option à 100 euro par an, celle là offrant un espace de 1 To…

    Les acheteurs de meilleurs mots et de vastes espaces de visibilité, se servaient des mots et des espaces dont ils devenaient propriétaires tels des possesseurs de mètres carrés de terrain bâti, pour séduire, attirer, “esbrouffer”, et ils étaient très nombreux…

    Cependant il y avait ceux dont les meilleurs mots leur venaient naturellement, et n’avaient donc pas besoin de les acheter…

    Mais ceux là, en règle générale, faisaient rarement de leurs mots, des bâtons-relais dans la course ou dans la marche des participants au Grand Mouvement… Autant dire qu’ils tenaient le bâton à bout de bras et le levaient bien haut en continuant de courir…

    … Outre la grande vente de mots et de visibilités, il y avait aussi la grande vente des maux ; où les pires des maux étaient hors de prix, de telle sorte que les plus fortunés des sorciers jeteurs de sorts néfastes, pouvaient acheter les pires des maux et donc jeter les plus mauvais sorts…

    Et le “commun des mortels” acheteur de maux “de grande consommation aisément accessibles, pouvait, à défaut de jetage de mauvais sort à effet réel, se procurer du propos imprécatoire laminant, réducteur ; susceptible d’avoir le même effet que la “klaxomerdance” d’un automobiliste impatient outrecuidant dans un rond point…

     

  • Dans une "vie future" (rire)

    … Dans une “vie future” (réincarnation) j’imagine deux options s’offrant à moi…

    Cependant c’est le “Grand Chef” de la Réincarnation qui, en dernier ressort, après avoir bien entendu écouté et considéré ma requête, ma préférence… Décide…

    Voici les deux options :

    -La première, en “femme chic”, une femme très difficile dans le choix d’un mari, d’un compagnon, mais qui, ayant rencontré cet homme là, espéré, lui demeura indéfectiblement fidèle toute sa vie durant et en même temps, aura à cœur de “l’exister” cet homme là qui, réciproquement, “l’existera”, sa “femme chic”…

    -La deuxième option, en “mouton de tonte”… Le Grand Chef avait bien pensé à “mouton de boucherie”, mais me connaissant pour l’amour de la vie que j’ai eue et espéré vivre jusqu’à cent ans ; a finalement retenu “mouton de tonte”… Un “mouton de tonte”, cependant, d’un éleveur très écolo, n’ayant qu’un petit troupeau, et qui, lorsque ses moutons sont devenus trop vieux, les laisse finir leurs jours broutant dans un pré, une herbe gratuite (donc, ça ne coûte rien à l’éleveur en bouffe pour ses bêtes)…

    - À noter que le Grand Chef avait aussi envisagé “cochon”, “veau”, “bœuf de Chalosse”, “poulet”… Ou encore “ Minou” (là il avait vraiment envisagé), et même “cloporte”, ce qui, somme toute, ne m’aurait point fait horreur dans la mesure où j’aurais été un cloporte subversif transmetteur de phéromones susceptibles de se diffuser au delà des limites du jardin où je déambulerais, mille pattelettes trottinantes …