Articles de yugcib

  • Le système éducatif

    … J’invite tous les enseignants, du primaire, du collège, du lycée et de l’université ; ainsi d’ailleurs que tous les parents soucieux de l’avenir de leurs enfants, à lire attentivement ce texte de Jacques Lamagnère, directeur d’un collège dans la région parisienne, texte posté le 15 décembre 2020 sur Facebook…

     

    Voici le texte :

     

    J’ai peu à peu acquis la certitude que notre système éducatif a atteint un point de non-retour et qu’il va falloir désormais vivre avec l’idée que la France perdra son rayonnement prépondérant dans les lettres, la culture, les arts et les sciences. C’est même déjà le cas. Sa récente place de dernière européenne sur des évaluations en mathématiques est tout simplement dramatique. L’École ne répond plus à sa mission première de construction d’une société éclairée de citoyens détenant des savoirs indispensables à leur émancipation. La responsabilité des politiques éducatives depuis Giscard est immense. En prônant l’égalitarisme et l’inclusion au travers d’une idéologie pédagogiste délétère, menée au pas de charge et calquée sur le modèle américain, on en est arrivé exactement au même résultat qu’outre atlantique, c’est-à-dire une école à 2 vitesses où seuls s’en sortent ceux dont les familles peuvent compenser les manques. Et même eux s’en sortent avec un niveau académique très insuffisant.

     

    Dans beaucoup d’écoles en REP, nous n’avons même plus conscience de ce que peut être un bon élève. On crie souvent au génie quand on a à faire à un élève qui arrive à maîtriser facilement les éléments du programme, mais qui est souvent un élève qui ne fait qu’émerger du marasme général.

    Ce marasme, personne ne veut le voir ni l’admettre, puisque d’un côté, on continue à distiller les mêmes recettes pédagogistes frisant l’absurde et le contresens et de l’autre, on se cache derrière la revendication du manque de moyens alors que des moyens, il n’y en a jamais eu autant.

     

    C’est, je crois, Caroline Fourest qui, la première, a parlé d’Autruches pour désigner ceux qui ne veulent pas voir le danger de l’entrisme islamiste. Je reprends cette métaphore pour l’Éducation Nationale. On ne veut ni voir ni admettre la faillite de l’École qui aura, à plus ou moins long terme, des conséquences très lourdes. Ce ne seront pas forcément des conséquences économiques car nous maintiendrons, en bonne société néo libérale, le tissu de formations privées et chères permettant de former nos dirigeants mais ce seront des conséquences sociétales aboutissant à un peuple acculturé.

     

    J’ai longtemps vécu aux États-Unis avec une année dans le Midwest pour comprendre ce qu’induit un système éducatif où la condition sociale détermine à la fois votre parcours et le niveau de votre parcours. C’est un système idéologique très insidieux qui ne dit pas son nom et qui repose sur une baisse des exigences académiques censée ménager l’enfant. On passera alors plus de temps à gérer ses émotions, à être à son écoute, à prendre pour argent comptant toute réflexion de sa part en mettant au même niveau sa parole et celle du maître. On noiera les programmes dans des activités sociétales sur les discriminations, l’anti racisme, l’égalité des sexes, le vivre ensemble qui ne sont pas forcément inutiles mais qui prennent le dessus sur les matières académiques jugées trop contraignantes et sources d’échec et de conflits. En parallèle, on déconstruit tout pour que s’aplanissent les difficultés, pour que l’enfant ait l’impression permanente de produire et de réussir. C’est à lui, dit-on, de construire ses propres savoirs, incongruité qui fait qu’il n’ira jamais au-delà d’une certaine dose d’efforts et qu’on le maintient dans l’illusion d’une réussite.

     

    Aux États Unis, cela se traduit par une langue anglaise très appauvrie et une culture générale, littéraire, historique, géographique… d’une grande indigence avec l’idée, d’ailleurs, qu’il est inutile d’avoir une culture générale, l’essentiel étant d’être performant dans le domaine auquel on se destine. Je me rappelle avoir rencontré à l’Université Ann Harbor près de Détroit des étudiants chercheurs très en pointe sur la fibre optique dans les années 80, incapables de situer correctement la France en Europe.

     

    À cette époque, notre système scolaire, au travers des lycées français qui maintenaient un semblant de mythe à son sujet en gardant son aspect traditionnel et rigoureux, permettait aux élèves qui y décrochaient le bac, d’entrer directement en 2ème année d’université américaine tant le niveau académique était considéré comme supérieur à celui des élèves américains issus des high schools.

     

    Ayant travaillé dans une école publique américaine,j’ai découvert ce principe de bienveillance que l’on nous impose désormais, principe qui implique de valoriser toute parole ou production d’un élève pour ne pas heurter sa sensibilité. C’est un système qui, en l’apparence, est attirant car il donne l’illusion de privilégier l’autonomie et l’intelligence, mais, on se rend compte vite, au final, qu’il laisse sur le carreau une majorité dépourvue du cadre nécessaire pour se prendre en charge. Appliquer cela de manière indifférenciée creuse inéluctablement les écarts entre élèves.

     

    Depuis très longtemps et désormais avec une accélération plus qu’inquiétante, nous sommes dans une déconstruction ayant pour modèle tout ce qui se passe outre atlantique. Le problème est que, vouloir appliquer ces principes anglo-saxons américains à notre société est un contresens total et une insulte à notre histoire et notre langue. Il n’y a bien entendu pas que le système éducatif qui est touché. On peut également parler de tout ce qu’induit le racialisme et le décolonialisme. Nous avons à faire à une véritable colonisation culturelle et, les garde fous tombent un par un, surtout le principal qui est l’École. Nous en sortirons laminés car, contrairement aux États Unis, nous n’avons pas la puissance économique qui peut donner le change.

     

    On sait que la bataille de l’École est le nerf de la guerre et lorsque cette bataille sera définitivement perdue, nous basculerons dans un autre monde où toutes les lumières de notre passé se seront éteintes.

     

     

    … Je partage tout ce qui est écrit, toute l’analyse qui est faite, dans ce texte ; surtout en ce qui concerne le système éducatif calqué sur une approche anglo saxonne (plus précisément américaine) des principes éducatifs applicables à notre société française dont l’Histoire s’est faite dans une expérience, dans des “vécus” différents de l’Histoire des pays d’Amérique du Nord…

    En fait – et de fait – au delà de cette approche anglo saxonne, c’est à l’époque actuelle, dans le monde de 2020 et des années qui viennent, une généralisation d’un modèle “universaliste” qui s’opère, fondé, non plus sur la transmission des savoirs et des connaissances, mais sur le développement personnel, individualiste, visant à produire les futurs décideurs, “managers”, élites, en somme les “chiens de garde” de la Doxa dominante… Qui, soit dit en passant, n’ont et n’auront rien de comparable, tous autant qu’ils sont et seront, ces “chiens de garde”, aux élites (savants et intellectuels) du 13 ème siècle Européen, par exemple, qui étaient formés dans des universités où les maîtres de l’époque transmettaient réellement des savoirs, des connaissances, certes seulement accessibles aux privilégiés de la société…

    De nos jours nous avons des techniciens, des scientifiques, des spécialistes, des praticiens, des ingénieurs, qui tous, exercent dans les domaines particuliers qui sont les leurs – et même assez souvent excellent en leur domaine, nous avons aussi des chercheurs, des découvreurs certes… Mais nous n’avons plus comme par le passé, de ces grands savants et penseurs tous domaines confondus avec une vision à la fois globale et détaillée, analytique et réfléchie, de l’état du monde, de l’évolution du monde… Et, s’il en apparaissent de ci de là quelques uns, ils se voient suspectés, voire empêchés, contestés, et sont considérés dérangeants…

    Je donne ici deux images qui sont celles correspondant à deux faits symptomatiques de l’état de notre société actuelle, et par là même de ce que produit notre système éducatif dans une échelle hélas non négligeable :

    - La première, celle de l’américain moyen, par exemple un Texan mais cela pourrait tout aussi bien être un habitant de l’Ohio ; buvant une bière dans un bar en compagnie d’autres gens de même condition sociale, en conversation sur les “potins du bled” (l’on imagine des propos échangés, aussi vulgaires et réducteurs que racistes)… Et totalement incapable de situer la France, Israël et l’Iran sur une carte de géographie…

    -La deuxième, celle d’un professeur d’histoire et de géographie dans un collège, en face des 25 élèves de sa classe, qui parle des dinosaures et de néandertal… Y’en a un qui lève le doigt ( parce qu’il est tout de même poli et que ses parents lui ont transmis tout de même quelques “valeurs essentielles”) et s’adresse au professeur : “mais, m’sieur, c’est dieu qu’a créé l’monde” ! … Bien haut bien fort bien convaincu…

     

    … Soit dit en passant, juste une idée qui me vient : la “création” du monde, de l’univers, peut-être qu’il faut l’aller chercher dans ce que les scientifiques appellent “l’ère de Planck” soit ce temps non mesurable, indéfini ou infini si l’on veut, compris entre un point zéro ne pouvant jamais être atteint et un instant T déterminé appelé “Big Bang” à partir duquel commence l’histoire de l’univers et de son évolution… Juste une idée…

     

    … L’on peut aussi se demander si un certain nombre de nos concitoyens, Français -reste à évaluer combien- peuvent situer l'Ohio aux USA ! (Pour le Texas et la Californie, en général, peu de Français ne savent situer, ce qui est déjà "pas si mal que ça")... Le pire étant -mais je n'ose y croire- que des américains "moyens" ou "aculturés" ou même que des Français croient la Terre plate! Quoi qu'il en soit, on est bien forcé, hélas, de constater, de par le monde, dans toutes les sociétés, un défaut de culture, généralisé en bien de domaines dont l'Histoire, la géographie entre autres...

     

     

  • Croyances, religions

    … L’on peut très bien respecter une croyance, la reconnaître ; mais sans pour autant “baisser le pantalon” en face de cette croyance.

    De toutes les croyances c’est bien la croyance religieuse qui apparaît comme étant la plus présente dans la société, dans l’espace public, partout dans le monde.

    Et les religions, en fait LA religion – ou le fait religieux – si on englobe l’ensemble des religions ; prend en ce 21 ème siècle technologique et consumériste, dans les sociétés dites “développées” comme dans les sociétés dites “en voie de développement”, une place aussi importante, aussi prégnante, que celle qu’ avait par exemple, la religion catholique apostolique et romaine au 13 ème siècle en France et en Europe… Sauf que, au 21 ème siècle dans les années présentes, c’est la religion mahométane (l’Islam) qui prend ou tend à prendre la place la plus importante…

    Mais il y a un paradoxe : c’est celui qu’il y a dans cette évidence entre d’une part le fait religieux et d’autre part le nombre de gens moins élevé que par le passé – en particulier dans les sociétés dites “développées” – qui pratiquent telle ou telle religion ou sont croyants… À l’exception cependant, des musulmans qui eux, sont nombreux à être pratiquants…

    Un autre paradoxe également, réside dans le fait de la place prise par le religieux dans le monde alors même que le monde est devenu technologique, scientifique, consumériste, et où les savoirs tous domaines confondus sont devenus accessibles notamment avec internet…

    Le problème des sociétés actuelles, surtout celles dites “occidentales” (qui soit dit en passant ont gagné quasiment la planète toute entière), le problème aussi des Gouvernements, des décideurs économiques, des autorités qui s’exercent, y compris la France républicaine et laïque ; c’est que les sociétés, les gouvernements, les autorités, “baissent le pantalon” devant la religion – en particulier devant l’Islam… Et se laissent même subvertir…

    D’où la tendance de plus en plus marquée, de composantes sociales résistantes à la religion mahométane, de porter leur regard sur des partis politiques tels qu’en France le Rassemblement National de Marine Le Pen, qui, aux yeux de ces composantes sociales, “ne baissent pas le pantalon” devant l’Islam…

    En revanche, soit dit en passant, le RN (anciennement FN Front National) demeure assez ambigu dans ses discours et ses programmes de gouvernement, en ce qui concerne les libertés de penser et de s’exprimer, et sur la question des dominations (dominations par des élites, des possédants, des privilégiés, des clans, des familles en bonnes places s’auto reproduisant de génération en génération)… Car “mine de rien” sous couvert d’une mise en avant de “valeurs républicaines” et “faisant table rase” de ce qui était le fascisme des années 1930 – en partie faut-il tout de même préciser – le RN donc, peu à peu, “avance ses pièces sur l’échiquier”… Ainsi que tous les partis similaires en Europe et dans le monde.

     

  • La page fil actualités de Facebook

    … Il est vrai que le fil d’actualité (page d’accueil générale) de Facebook, fait état de bon nombre de publications d’amis ; à tel point d’ailleurs, qu’un quart d’heure à peine plus tard, déjà apparaissent de nouvelles publications qui “enterrent” ou éloignent les autres publications précédemment vues auxquelles on a réagi ou non réagi…

    Et il faut alors faire défiler cette page d’actualité, la dérouler en fait, comme on déroule une bobine de fil…

    En conséquence il n’est guère facile de retrouver une publication à laquelle on n’a pas réagi sur le coup, mais à laquelle on réagirait bien (l’inspiration ou la réponse ne venant que plus tard)…

    D’où l’idée émanant de l’administration de Facebook, d’envisager -si ce n’est pas déjà d’actualité – de ne plus laisser apparaître sur la page d’actualité, les publications d’amis qui n’ont pas eu de “like” ou de réponses, de commentaires…

    … Imaginons “Tartempette”, “Grand écriveur (pas forcément écrivain) sur Facebook, ayant une liste de 5000 amis…

    Et que, 1000 de ces amis fassent soit un “like”, soit rédigent une réponse à une ou plusieurs publications de ce “Tartempette”…

    Je ne vous dis pas, alors, la longueur de la page du fil d’actualité à faire défiler, et le temps qu’il faut passer pour voir de cette page, quelques unes de ces réponses, de ces commentaires faisant suite à telle publication de “Tartempette”… ( “Il a de quoi faire, le Tartempette !)…

    À l’inverse, imaginons “Vic Tauruguaux” ayant 100 amis, tout aussi “Grand écriveur” et pas forcément écrivain, sur Facebook, n’étant que très occasionnellement “sanctifié” par un like, et ne recevant que très peu de réponses à ses publications : sa page d’accueil fil d’actualité sera alors vite consultée, pas grand chose dedans en effet…

     

    … Quand je pense que des gens se connectent sur Facebook aux cabinets parce que dans la journée d’activités qu’ils passent, à leur bureau, à leur poste de travail, ils n’ont pas cinq minutes devant eux… J’imagine un ami de Tartempette ayant lui aussi 5000 amis, faisant défiler la page d’actualité…

    … Il n’a pas encore vu le jour, personne ne l’a encore inventé ni n’est capable de le produire, le post qui, en un simple flash, pourra remplacer un texte de tant de lignes, et à plus forte raison, plusieurs textes, et, encore plus à plus forte raison, le contenu, tous les contenus de ce que l’on peut poster…

    C’est, en somme, la même histoire que celle du regard que l’on porte aux gens que l’on rencontre autour de soi, qui contiendrait tout ce que l’on voudrait exprimer…

     

     

  • Supermarchés et transports en commun, salles de spectacle

    … De l’impossibilité qu’il y a à fermer supermarchés et transports en commun, découle forcément la possibilité de transmission du virus.

    En effet, comme il faut bien par nécessité, pour se nourrir, pour se ravitailler en produits essentiels à la vie courante quotidienne, que les gens se portent dans les lieux d’achats de nourriture et de produits essentiels, et qu’ils empruntent les transports en commun pour se rendre à leur travail (le télétravail n’étant pas possible pour toutes les activités professionnelles), forcément donc, surviennent des situations où les gens sont proches les uns des autres…

    … De la possibilité qu’il y a à fermer les salles de spectacle, découle de toute évidence l’impossibilité de transmission du virus… Mais faut-il préciser : l’impossibilité de transmission du virus dans les salles de spectacle (ce qui sous entend : pas ailleurs que dans les salles de spectacle)…

    Pour faire simple, bien réel, bien concret, bien évident : soit deux robinets d’eau alimentant une baignoire, l’on en ferme complètement un et on laisse l’autre ouvert (en fait ouvert mais pas ouvert en grand). De l’eau coule dans la baignoire, certes, en moins grande quantité que si les deux robinets étaient ouverts notamment en grand…

     

    Le problème – si l’en est un – c’est comment les gens qui prennent les décisions, mandatés qu’ils sont à cet effet ; comment surtout les “décideurs économiques”, réagissent à ce qui est évident, logique, simple à comprendre… Ou qu’est-ce qu’ils en font de ce qui évident, logique, simple à comprendre ?

     

    Je ne pense pas que le Gouvernement de la France – qui est doté d’un ministère de la Culture – soit “pourfendeur” de la Culture et se satisfasse de la fermeture des salles de spectacle…

    Cependant, les décideurs économiques internationaux, qui, soit dit en passant n’ont pas attendu que survienne cette pandémie de coronavirus pour “tordre le cou” à ce qu’il y a de meilleur dans la culture (ils ont déjà commencé depuis pas mal de temps), se servent du covid comme d’un support afin de continuer à “tordre le cou” au meilleur de la culture…

    Et, qu’est-ce que le meilleur de la culture sinon la connaissance, les savoirs qu’elle apporte, et avec les savoirs, la réflexion… Et la résistance aux dominations ?

     

     

  • L'incessant ballet des lumières

    … De la nuit dont les heures défilent mais nous semblent immobiles et dont les moiteurs sur nos peaux persistent ; sous les étoiles ou les nuages, au loin par delà les bois et les champs nous apercevons ces lumières vacillantes qui, en un incessant ballet, sont celles de fêtes dans des villages… Mais de ces fêtes l’on n’entend que les battements arythmiques et étouffés des orchestres…

    Les lumières sont électriques et tout comme les feux d’artifice elles ne sont pas animées dans le ballet, de “belles bleues”…

    Alors les “belles bleues” il les faut rêver mais ayant perdu les couleurs primaires dont le bleu, il faut rêver composite…

    Et réaliser le tableau dans le noir de la nuit sans lui donner la couleur de la nuit, et sans lui donner non plus la couleur des lumières de la fête…

     

  • Existences antérieures

    … “Dans nos existences antérieures nous avons tous été terre, pierre, rosée, vent, eau, feu, mousse, arbre, insecte, poisson, tortue, oiseau et mammifère.”

     

    [ Tich Nath Hanh ]

     

    … Ces “existences antérieures”, outre les êtres vivants -dont l’Homme – qu’elles furent, une seule et unique fois en un temps donné – d’un jour à un siècle de durée – sont aussi ce qui reste, décomposé, puis réassemblé, des molécules, particules ayant constitué le corps des êtres vivants…

    Car la vie ayant cessé, les corps des êtres vivants – dont l’Homme – sont devenus poussière, molécules, atomes et particules dispersés qui plus tard, bien plus tard le plus souvent, dans un environnement particulier, se sont mis en situation de rencontre, se sont réunis pour former de nouvelles molécules, de nouveaux assemblements et donc, de la matière , et alors s’est engagé un processus de formation d’une nouvelle structure ou organisme…

    Les os cependant, parfois en parties de squelettes, moins souvent en squelettes entiers, en particulier les boîtes crâniennes, les dents, “durent un peu plus longtemps que les autres parties du corps” avant de devenir à leur tour poussière, atomes, particules…

     

     

  • La dramatique situation des théâtres, cinémas et de leurs exploitants

    … En quel lieu public susceptible de réunir un certain nombre de personnes en situation de rapprochement les uns des autres, y-a-t-il plus de risque d’être contaminé par le covid ?

    -Dans une salle de théâtre ou de cinéma où les spectateurs sont assis un siège ou un fauteuil sur deux…

    Ou

    -Dans une galerie marchande de grande surface commerciale notamment en période d’achats de Noël où les gens se trouvent le plus souvent à moins d’un mètre les uns des autres…

    À priori dans la salle de cinéma ou de théâtre il y a moins de risque… Quoique sans système d’aération dans une salle prévue pour 300 personnes accueillant 150 personnes, et sachant qu’entre les sièges il n’y a qu’à peine un mètre de distance, et que la durée de la représentation est d’environ 2h, le risque de contamination est à peu près équivalent à celui qui existe dans une galerie marchande où circulent des dizaines de personnes…

    Certes le masque protège dans la mesure où l’air expiré est retenu, mais il faut bien que l’air expiré s’évacue – de part et d’autre du masque, que ce soit en salle de spectacle ou dans une galerie marchande.

    C’est une situation assez paradoxale – et difficilement acceptable- que celle de ces salles de théâtre et de cinéma fermées autant au public qu’au virus, et de ces espaces marchands ouverts autant au public qu’au virus… Car tout espace public ouvert aussi règlementé qu’il soit pour diminuer la propagation du virus, demeure un espace ouvert au virus…

    Seulement voilà : le théâtre, le cinéma, les musées, les bibliothèques, c’est de la culture et du loisir, même s’il y a un enjeu économique… Et les espaces marchands c’est de l’activité économique pour l’essentiel…

    Pour le Pouvoir, l’État, les lobbies marchands, l’économie de marché, le loisir oui parce que le loisir fait de l’argent, mais la culture non parce que la culture fait du savoir et de la réflexion même si elle fait aussi de l’argent… (Le savoir et la réflexion font la résistance aux dominations).

    Autrement dit “c’est dramatique pour la culture mais tant pis” !, dans l’optique des dominants…

    Et les États regrettent, compatissent, mais justifient les mesures qu’ils prennent, de maintenir fermées les salles de spectacle, au nom de la sécurité sanitaire, et en fermant à demi les yeux sur les espaces marchands ouverts où circulent tout de même des gens proches les uns des autres…

    Bon, cela dit, on ne peut cependant pas affirmer péremptoirement, que le gouvernement de la France “serait un pourfendeur de la culture” ! (Il y a sans doute bien pire ailleurs)…

    Financièrement parlant, c’est dramatique pour la culture, les théâtres, les cinémas – d’autant plus dramatique – que, lors du 2ème confinement, à l’annonce de la reprise le 15 décembre, tous ces théâtres et cinémas et exploitants ont investi en matière de publicité, d’annonces, de logistique de fonctionnement, de matériels divers, de locations, de contrats avec des artistes afin d’être prêts à cette date du 15 décembre… Tout cela anéanti, en pure perte, du fait que la reprise est retardée de trois semaines… Tout cet argent qui a été dépensé alors que les budgets avaient déjà été fort mis à mal depuis avril 2020, tout cet argent perdu -qui vient d’ailleurs d’emprunts faits auprès de banques ou d’organismes financiers, et qui de toute évidence ne pourra pas être récupéré, bel et bien dépensé qu’il est !

     

    … Le sport et l’événementiel étant eux aussi impactés, c’est, autant que pour l’économie marchande et affairiste produits de consommation et d’équipements, une lourde perte… Surtout lorsqu’on pense au football et aux grands spectacles en Zénith…

    Ce qui me conduit à m’interroger au sujet de la culture, du théâtre, du cinéma, indépendamment de l’aspect financier, économique qu’il y a dans la culture, le théâtre et le cinéma… De m’interroger au sujet de l’impact sur l’esprit, sur la capacité de réflexion des gens, des savoirs, de la connaissance, de tout ce est du domaine purement culturel…

    Il est patent que cette crise sanitaire liée à la pandémie de covid, apparaît comme étant un prétexte ou un vecteur sur lequel “surfent” les dominants, afin de réduire les résistances…

    Cela dit, sans la crise sanitaire liée à la pandémie de covid, les dominants ne cessaient déjà d’œuvrer pour que les résistances s’épuisent et disparaissent…

     

     

  • Quel monde va-t-on laisser à nos enfants ?

    … Dans le pire des cas, nos enfants, ceux qui ne sont pas encore conçus et nés, ne le verront pas, ce monde…

    Dans le meilleur des cas, nos enfants à venir devront y vivre dans ce monde, en l’état où nous, vivants présentement, le faisons ce monde…

    Ils auront donc un sérieux handicap à surmonter, nos enfants à venir…

    S’ils y parviennent ils tendront à devenir l’espèce humaine qui succèdera à Sapiens notre espèce actuelle depuis 200 000 ans…

    S’ils n’y parviennent pas, ils resteront des Sapiens et disparaîtront…

     

  • Aux cabinets

    Facebook aux cabinets

    … C’est dans les cabinets, le pantalon au bas des chevilles et assis sur la cuvette, que bon nombre d’intervenants et de posteurs sur Facebook, lisent ce qu’ils voient sur la page générale d’accueil, que d’ailleurs ils font défiler rapidement, et rédigent un petit texte de quelques lignes, répondent à quelqu’un en particulier…

    C’est en effet, pour bon nombre de ceux et celles qui se connectent sur Facebook, aux cabinets, le seul moment de la journée, tant ils sont pris par leurs activités notamment professionnelles, où ils peuvent poster quelque chose sur Facebook, Instagram, Twitter…

    Dans les cabinets, en ce qui me concerne, ce serait plutôt des “lapins” (des idées ou des pensées) qui à ce moment là, assis sur la cuvette, me viendraient, me trottant dans la tête tels des lapins… N’ayant alors rien pour les retenir (pas de bout de papier pour noter), certains de ces “lapins” disparaissent et je ne les retrouve plus.

     

  • La loi sécurité globale

    … Loi sécurité globale : telle qu’elle a été définie, légiférée, je suis contre... Pour moi ce n'est pas la réponse appropriée aux questions se posant sur l'insécurité, la délation, la crise sociale, les dérives... Mais je pense que l'on n'en serait pas arrivé là si chacun avait essayé d'exercer sa liberté - d'exprimer, d'agir - dans la responsabilité et la réflexion...

    Quoi que… Il faut bien dire que si l’autorité en place par ses représentants, en est arrivée là, à ce point, c’est aussi parce que la liberté de s’exprimer et d’agir dans la responsabilité et la réflexion – qui existe bel et bien même si elle est difficilement quantifiable- de la part d’un certain nombre de gens… N’est pas loin s’en faut “en odeur de sainteté” de la part des dominants, des possédants et de leurs nervis…

    D’une certaine manière “on a cherché le bâton pour se faire cogner dessus”, mais d’une autre manière l’autorité en place et les dominants ont justifié le recours au bâton bien sûr pour sévir et rétablir l’ordre auquel aspire le citoyen paisible, mais aussi dans le dessein d’un cadrage nivellement formatage contrôle de la société au profit des dominants, en laissant croire que ce n’est pas le cas au nom de libertés fondamentales sauvegardées (du moins ce qu’il en reste encore de ces libertés)…

    La véritable lutte ou combat à mener, qui a le plus de chances de réussir, c’est la lutte et le combat menés par la liberté de s’exprimer et d’agir, associée à la responsabilité, la responsabilité vis à vis de soi-même et des autres…

     

    … Les lois sont ainsi faites et établies, puis appliquées, dans toutes les sociétés, tous les pays du monde, et de tout temps à jamais – et peut-être davantage encore dans le monde actuel des composantes sociales actuelles – en partie, c’est vrai, pour garantir, soutenir des “valeurs fondamentales” ou des “principes”, liés à ce qui touche à la relation humaine, dans un esprit de justice ou d’équité, pour protéger les citoyens des abus, violences et agressions, du moins dans les pays, états démocratiques… Mais en partie aussi, directement ou indirectement, parfois de manière insidieuse et dans une relative ambiguité, au profit ou au bénéfice des dominants, de certaines “composantes sociales” plus ou moins privilégiées…

    La “nature humaine” et les “composantes sociales” étant ce qu’elles sont, notamment en des époques “difficiles”; la Loi n’est qu’un “pis ou mieux aller”, et dis-je “une nécessité provisoire et adaptée”…

    En tant que nécessité donc, la Loi ne peut-être que reconnue, mais pas forcément acceptée et approuvée au fond de son cœur…

    Sans l’étape, sans le palier, sans le passage, comme dans un immense paysage fait d’une succession de plateaux ou d’espaces plus ou moins vastes, dont certains de ces plateaux ou espaces semblent ne pas avoir d’horizon tant ils sont étendus… Il n’y a pas d’évolution vers ce qui succède à un autre espace… Ou si alors évolution il y a, cette évolution n’est autre que celle conduisant la société à un état anarchique… Ou plus exactement à une parodie, une défiguration de l’anarchie…

     

     

    … À propos, aussi, de cette loi Sécurité Globale : à la Télé dans les débats aux heures de grande écoute, dans les organes de presse, à la radio… Sauf sans doute dans les réseaux sociaux de la part des sympathisants RN… L’on n’entend guère, l’on ne voit guère trop, Marine Le Pen s’exprimer au sujet de cette loi…

    Comme c’est “curieux”… Ou “symptomatique” !

    … Et quand on pense aux centaines de milliers voire millions de nos concitoyens qui, les uns votent pour le Rassemblement National, les autres tacitement ou ouvertement approuvent la politique du Rassemblement National… Bon, je n’en dis pas plus…

     

     

  • La Connaissance et les écoles de pensée

    … La connaissance pure, faite de tout ce qu’elle contient dans sa réalité, dans sa diversité, dans sa complexité ; dans ses acquits tout comme dans ce qu’il reste à découvrir, à appréhender… N’est pas compatible avec les écoles de pensée.

    Car les écoles de pensée dénaturent la connaissance en ce sens qu’elles se fondent sur l’interprétation du contenu ou plus exactement des contenus, de chacun des contenus…

    La connaissance pure est Une et indivisible dans son ensemble, et chacun de ses contenus est relié aux autres contenus, et il existe comme un principe mécanique, une intelligence, une logique, une interdépendance, une interaction entre les contenus, entre chaque élément du contenu, et jusqu’entre les plus petites parties de chaque élément…

    Les écoles de pensée décomposent les contenus, les éléments des contenus, et jusqu’aux parties des éléments ; en quelque sorte les écoles de pensée isolent chacun des contenus, des éléments, des parties d’éléments, afin de mettre en valeur ce que propose l’interprétation…

    Les écoles de pensée sont la négation de l’unité et de l’indivisibilité, la négation du principe de relation, d’interdépendance et d’interaction des contenus, des éléments et parties d’éléments…

    La mise en valeur de ce que propose l’interprétation, et qui va jusqu’à faire du chemin de la connaissance une voie de passage obligé et balisé ; change radicalement la donne en matière de communication échange des savoirs, et donc, de la connaissance (des acquits de la connaissance tout comme de ce qu’il reste à découvrir, à appréhender, de la connaissance)…

     

    La connaissance pure, faite de tout ce qu’elle contient, de ce qui est acquis par l’apprentissage et par l’expérience, par le “vécu”… Doit être transmise, communiquée , sans les écoles de pensée…

     

    … En “parallèle” pour ainsi dire, avec les écoles de pensée, n’y – a – t’il pas les écoles d’idéologies – entre autres politiques, économiques et sociétales – et… Les écoles de religion ?

     

    … Soit dit en passant un “vrai croyant” – pour autant que “vrai croyant” ça veut vraiment dire quelque chose – quel regard porte – t – il sur les écoles ? Quelle idée se fait-il de ce que pourrait penser un dieu, un créateur, des écoles ? (et des religions) …

    Et… Un scientifique, un chercheur, un “pur” on va dire, qu’il soit croyant (il y en a) ou athée ; quel regard porte – t -il sur les écoles des savoirs ?

     

     

  • Hèlèlelle, suite

    … Et… “Suzanna” de “Bleu Gazette” et, encore autre part sur la Toile, “Charlie”, un “pharisien de la belle écriture”… Et “Séraphine” dans son fil “lapinou joli” qui, l’une m’avait viré de “Bleu gazette” pour une histoire de trou de bale pas piquée des hannetons ; l’autre, le “pharisien de la belle écriture” qui m’avait cou’d’réglisé sur le bout des doigts pour deux trois formulations hors norme ; et encore la Séraphine du fil “lapinou joli” dans un “NB” qui n’existe d’ailleurs plus sur la Toile… la Séraphine horrifiée par le récit que je fis, du lapin qu’à 14 ans je négociais, ma grand mère tirant la “veste” et moi le “pantalon” après un grand “sourire tunisien”au lapinou, exécuté de la lame du meilleur couteau de mamy…

    Et j’en passe et j’en passe de ces faux rhums qui un temps me saoûlèrent mais bien vite me gavèrent…

    Ah qu’elles étaient jolies les bouteillettes avec leurs jolies kikiquettes mais dans leurs contenus de perfides élixirs…

    Et que j’te bizuque, et que j’te bâton-rompuse, et qu’je te mamourise, qu’j’t’ennemourise et que j’te patat’salad”politicaille sur le fil dédié aux nouvelles du jour…

    Hallahou merdicoum… Tous ces faux rhums !

    Hallahou merdicum les Hèlèlelle Suzanna Charlie Séraphine, qui comme l’Enfoiré le Renégat le Pestiféré… Et tous les Pètedevanlefrigoquibaille de la Terre entière ; dans troissanzan seront des chrysalides sans rien dedans accrochées aux fils entortillés oxydés de la Toile, tels des barbules de cocon accrochés que les vents auront effilochés et qu’y aura sur le chemin bordé de clôtures défaites, des promeneurs prenant les barbules effilochés pour des sillages de comètes…

    Amen et Ramen…

    Salut la compagnie!

    Une boule rouge sur le pif du Pèrnohel!

    Vive la trompette de Tati offerte à son neveu de trois ans sous le sapin

    Que quand elle était petite la Tati

    Elle aurait peut-être même pas eu une orange !

     

     

  • VISAGE

    Visage

    ... Quand reverrons nous un tel visage de femme sans masque ?

    C'est en effet en regardant ce visage sans pouvoir détacher ses yeux de la vue de ce qu'il exprime, que nous vient cette "conscience aigüe" d'un monde qui n'est plus le même depuis 2020, qu'avant.

    Je regarde, oui, je regarde et j'en ai les larmes aux yeux tellement c'est "poignant"...

    Cela - dans une certaine mesure - me rappelle le dernier jour de mes congés d'été, du temps où j'étais encore en activité professionnelle, lorsque quittant la plage de Saint Girons dans les Landes, je me retournais afin de regarder l'océan une dernière fois avant de longs mois à passer avant l'été suivant, à mille kilomètres de Saint Girons plage.

    Je me retournais dix fois, quinze fois, jusqu'à ce qu'en haut de l'allée cimentée là où le chemin de la plage s'inclinait vers la route en contre bas, l'océan disparaisse, comme englouti dans le souvenir qui déjà se faisait et allait souvent se manifester. J'apparentais les vagues venant s'effondrer sur le rivage, à des visages et des voix, et les voix me semblaient être celle d'êtres, femmes, hommes, enfants me racontant, me confiant, ce que ces êtres n'avaient jamais dit à personne...

    Il va falloir apprendre désormais et pour un temps indéterminé, à voir à travers le masque. Déjà, il faut dire, et c'est heureux, les yeux que l'on voit - quand ils ne sont pas masqués par des lunettes foncées, nous aident beaucoup... À voir au travers du masque !

     

    Je rappelle - je l'ai déjà écrit mais je le réécrit : VISAGE est mon mot préféré de la langue Française... Je l'ai même tagué sur une grande feuille à dessin, en une trentaine de langues du monde (Coréen, Chinois, Arabe, Hébreu, entre autres...)

     

  • 1905, film d'Henri Helman

    … Ce film présenté dimanche 6 décembre 2020 à 21h 05 sur France 4, avec Sophie Quinton dans le rôle de Marie Dutilleul, une institutrice prenant la direction de l’ école publique de son village, au début du 20 ème siècle dans une France divisée entre catholiques et républicains ; nous montre et fait état, de ce qu’il y a de fondamental et d’essentiel à comprendre, dans la laïcité…

    Ainsi l’enseignement ou l’éducation des jeunes, enfants, adolescents, dont la vocation est celle de la transmission des savoirs (c’était bien là, en effet, dans l’école publique, gratuite, obligatoire et laïque jusqu’en 1968, la véritable vocation cette transmission des savoirs) … L’enseignement donc, porte sur l’ensemble des connaissances à transmettre, les unes élémentaires, les autres sur les réalités du monde qui nous entoure, en somme, le pourquoi et le comment des choses qui existent, se font, se pratiquent, et cela dans tous les aspects, dans toute la diversité entrant dans ces choses qui existent, se font, se pratiquent… La “connaissance pure” sans laquelle la liberté ne peut s’exercer, la liberté de conscience, de choix, de croyance, une fois la connaissance reçue, mais il faut dire plus expressément “la connaissance reçue dépouillée de tout jugement, notamment du jugement que l’on se fait par influence dominante ou partisane engagée”…

    Une fois le choix fait, dans la liberté de conscience, après avoir reçu la connaissance pure, brute, réelle, objective, dans ses composantes, dans sa diversité, ou “en gros” si l’on veut, selon “les deux faces différentes d’une pièce de monnaie”… Alors, le choix, la liberté de conscience doit être respecté et défendu…

    Mais il y a réciprocité entre d’une part, le respect de la croyance à défendre sans pour autant encourager, et d’autre part ce que le respect implique à savoir que le choix qui a été fait, la liberté qui a été prise, ne doit en aucune façon être ostensiblement et résolument mis publiquement en avant, faire l’objet de “prosélytisme”, autrement dit le choix et la croyance demeurent dans l’intime, dans le milieu familial ou dans un cercle de connaissances où l’on partage la même croyance…

    La question la plus “difficile” on va dire, c’est celle qui a trait aux “signes extérieurs” (par le vêtement, par un objet porté sur soi, significatif )… Parce que ces “signes extérieurs” vestimentaires en particulier) sont en réalité, plus souvent le fait de la tradition – même si la tradition est liée à la croyance religieuse…

    C’est cela, ce que j’ai essayé d’exprimer, de formuler à ma manière, ce qu’il y a de fondamental et d’essentiel dans la laïcité, à comprendre… Et qui sans doute rejoint ce qui avait été défini au début de la Révolution Française de 1789, dans la 1ère constitution républicaine (mais qui- soit dit en passant – a été “foulé au pied” par des fanatiques et des “ôte-toi – de là – que – j’m’y mette )…

    La laïcité n’est pas une religion, une idéologie, un ordre, un système… C’est un “principe de relation” (un “principe” avec une logique)…

     

    Beaucoup de pays étrangers, notamment Européens ou Nord Américains, ne comprennent pas ce qu’ils appellent “la laïcité à la française”…

    Et d’ailleurs, en France même, de nombreux citoyens “pas forcément venus d’ailleurs d’origine”, ne comprennent pas la laïcité…

    Parce que le monde, actuellement, culturellement, socialement, dans son ensemble, tous pays confondus, est encore dans le principe de la domination des idéologies, des systèmes, des religions, dans la domination des “consensus d’ordres de pensée”, autrement dit dans un “principe de relation” fortement perturbé et dépendant d’un environnement hostile de fanatismes, de crispations, de violences, d’abjections dans les comportements, d’hypocrisie, d’individualisme, de contradictions, de paradoxes…

     

    … Je serais bien curieux de connaître l’audimat (le nombre de téléspectateurs) pour le film “1905” d’Henri Helman, ce dimanche 6 décembre 2020 sur France 4 à 21h 05 …

    Versant dans un à priori assez proche de la réalité je pense, ce film a sans doute été regardé par beaucoup moins d’un million de téléspectateurs…

    Et quand je dis “beaucoup moins” je veux dire “peut-être à peine quelques milliers sur les doigts d’une seule main”…

    Pour “élargir le sujet” – de l’audimat – à propos de films, de documentaires, d’émissions de variétés ou de divertissement ; tout ce qui est du domaine culturel, documentaire d’information débat reportage, qui incite à la réflexion, est en général ce qui retient le moins l’attention du “téléspectateur lambda” notamment du genre “trente/quarantenaire salarié cadre moyen lotissement Les Alouettes Dacia Duster coup de canif dans le contrat de mariage accro réseaux sociaux twitter instagram dernier modèle smartphone et équipements technologiques domotique coureur de soldes alimentation bio à l’occasion le nouveau thriller à succès sorti en salle j’arrête la liste sinon dans trente lignes j’y suis encore”…

    Pardon pour le cliché – sans doute un peu trop répétitif de ma part – mais bon, que voulez vous c’est ma “marque”, point barre…

    Il n’empêche, il n’empêche… Que “citoyen lambda” que je suis entre des millions dans ce pays, la France, n’a donc pas la “science infuse”… Juste une sorte de “rage” à éviter autant que faire se peut, de “faire n’importe quoi dans ma vie (et de ma vie)…

    Ce “n’importe quoi” au nom des libertés individuelles à sauvegarder à tout prix, quitte à “baisser le pantalon”, à se compromettre, à trahir, à se dégonfler, merde !

    Ce “n’importe quoi” confondu avec anarchisme, une insulte à l’anarchisme !

    Ce “n’importe quoi” que l’extrême droite en France, en Europe, aux USA et partout dans le monde des pays dits démocratiques, déclare combattre et anéantir pour le remplacer par un ordre de fer et de murs et de clôtures et de censure bardé de flicaille!

    Ce “n’importe quoi des Gauches plus “goches” que jamais, censé “refaire le monde” mais qui “défait le monde” !

    À bas la violence! À bas la haine! À bas les Ordres et les Désordres ! À bas les à priori re-lookés en vérités établies !

     

  • Hèlèlelle

    … Elle… Hèlèlelle… Hèlèlelle qui un beau jour sans crier gare vira de sa mare le vilain petit canard qui n’arrêtait pas de faire des pirouettes, de coin-coin - couiner de son bec sans cesse ouvert…

    Sans crier gare… Enfin, en criant gare oui, mais en même temps que le coup de balai sur la tête du vilain petit canard !

    C’est qu’elle le trouvait trop “Moi-Je” le vilain petit canard!

    Mais justement… À propos de “Moi-Je”, le jour où Hèlelelle elle était venue dans la cabane du vilain petit canard à cinq lieues de sa mare un beau jour d’hiver, eh bien l’Hèlèlelle, du “Moi-Je” elle s’en départissait tout le long de la journée dans la compagnie du vilain petit canard et de la poule d’eau amie du vilain petit canard !

    Et un autre jour à quelque temps de ce jour d’hiver, où l’Hèlelelle elle avait été invitée avec le vilain petit canard chez les amis et amies de la poule d’eau pour une soirée chant et pirouettes, eh bien, l’Hèlelelle elle avait pas arrêté de “Moi-Je-iser”et de pirouetter ; du coup le vilain petit canard il avait remis son répertoire sous son plumage, ayant à peine pu une fois dans la soirée, faire son coin – coin !

    … Hèlèlelle… Non pas que le cul lui pèle – quoiqu’un peu quand même – mais bon sang de bon sang, ses leçons de morale sur l’écoute de l’Autre et dire d’abord bonjour avant de poser telle ou telle question, ses leçons de morale sur la relation humaine… Qu’elle se les applique à elle même, Hèlèlelle !

    Les maux de ce monde et de chacun se font caleçons maculés d’humeurs, et ils râlent… Autrement dit les caleçons de maux râlent… (Bon je vous l’accorde, c’est “un peu tiré par les cheveux”)…