Articles de yugcib
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À quoi tient un destin ?
- Par guy sembic
- Le 15/03/2021
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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… Durant l’année scolaire 1963/1964, j’étais en classe de 3 ème M2 au lycée Victor Duruy de Mont de Marsan, pensionnaire…
Cette année là fut de loin la meilleure de toute ma scolarité, j’étais premier dans toutes les matières, même en mathématiques où d’ordinaire je ne brillais jamais… J’avais obtenu le Prix d’Excellence à la distribution des prix en fin d’année…
Sur le conseil de mes grands parents maternels ainsi que d’autres personnes de ma famille (du côté de ma mère) il m’avait été proposé de me présenter au concours de l’Ecole Normale, du fait que j’avais brillament passé le BEPC…
J’avais en effet le “profil” pour espérer être reçu à ce concours et mes grands parents me voyaient très bien, ainsi que d’ailleurs moi-même, devenir instituteur et peut-être même poursuivre au delà des 3 années de l’Ecole Normale, avec “Normale Supérieure” pour être professeur (je m’imaginais professeur de Français – à l’époque on disait déjà “Lettres Modernes”- ou même mieux encore professeur de philosophie, une sorte de Jean Grenier, qui fut à Alger en 1930 le prof de philo d’Albert Camus…
Cependant, ma mère préférait qu’au lieu de passer le concours de l’Ecole Normale, je continue au Lycée, que je suive la filière classique 2 ème, 1 ère, Terminale puis Fac… Ma mère – mais ce n’était point là, la seule raison – craignait que si au concours de l’Ecole Normale je n’étais pas reçu dans les premiers, je doive accepter d’aller dans un établissement situé loin des Landes où j’habitais à Tartas… C’est ce qui était arrivé, d’ailleurs, à un copain nommé Bouillerce, le fils du Chef de gare d’Arengosse dans les Landes, qui lui, reçu, avait été envoyé à Epinal dans les Vosges.
J’avais appris quelque temps plus tard, que mon copain, un jour, était mort noyé en se baignant dans un lac, dans les Vosges alors qu’il atteignait sa 18 ème année…
En définitive j’ai renoncé à me présenter au concours de l’Ecole Normale, j’ai écouté ma mère qui selon ses dires, trouvait que le lycée et la fac c’était mieux, plus prometteur pour moi, que cela pouvait me donner accès à une formation universitaire (études littéraires)… À cette époque je rêvais en effet d’être prof – de Français ou même de philo – dans une classe terminale de lycée (j’avais, je m’en étais aperçu, adolescent au lycée de Mont de Marsan, un très bon contact (discussions et relations) avec les autres (de mon âge, plus âgés ou plus jeunes que moi)… Au réfectoire, à midi, j’étais souvent invité par des grands de Terminale ) à leur table où manquait l’un de leurs camarades ; ils me passaient des “tuyaux” pour les maths, et je leur livrais mes brouillons de composition française, l’on avait ensemble des discussions passionnées…
À la rentrée scolaire 1964/1965, j’entrais donc en classe de Seconde M1…
Le premier trimestre s’était déroulé normalement pour moi, assez bons résultats dans l’ensemble, mais j’avais – hélas- comme on dit “ des profs crème” dans les matières principales , en Français un type jeune assez imbu de lui-même, très féru de classique et d’analyse de texte, peu porté sur les “grands sujets de réflexion, de société, etc., qui se laissait chahuter et dont on subissait les devoirs à faire, peu intéressants, demandant des recherches pointues dont nous ne voyions guère trop l’intérêt…
Et en maths, j’avais “Baba” un type tellement gentil que personne ne pensait à se moquer de lui, à le chahuter… Et qui n’était pas sévère du tout avec les notes qu’il nous donnait (pour avoir en dessous de la moyenne il fallait vraiment être mauvais en maths)…
“Manque de pot” pour moi, cette année là, à deux reprises pour maladie grave, une première fois tout le mois de décembre, et une autre fois tout le mois de juin avec une péritonite, j’ai été absent une partie de l’année, de telle sorte qu’en dépit de mes absences à certaines compositions trimestrielles qui comptaient pour le passage en classe supérieure, j’ai été tout de même admis en Première…
À la rentrée scolaire 1965/1966, j’entre donc en Première M1… Et c’est là que mes lacunes (dues à mes absences trop longues) m’ont finalement “joué un sale tour”…
1/20 en maths, 1/20 en physique chimie (avec cette fois “des profs caillou”)… Mon 15 en Français ne suffisait pas, à chacun des 3 trimestres, à me donner la moyenne d’au moins 8/20 d’admissibilité en Terminale…
À la rentrée scolaire 1966/1967, je redouble en Première C4 (c’est l’année du premier “grand changement” dans les réformes scolaires)…
Au départ, ayant eu connaissance de mon inscription en 1 ère C4, je me rends chez le Proviseur monsieur Guinez (qui me connaissait bien et me “comprenait”) et je lui demande l’autorisation de me laisser redoubler ma Première en A, en littéraire… Il était d’accord…
J’entre alors, pour le premier cours, celui de monsieur Blanc, prof de Français, dans cette 1ère A… (Un prof “caillou” il faut dire – mais ça me faisait pas peur)…
Au bout de 10 minutes, voilà le censeur, monsieur Mula, qui se pointe dans la classe, et qui dit : “qu’est-ce qu’il fout là, Sembic, dans cette classe ; il était en M depuis la 3 ème, il doit revenir en C !”
Ce monsieur Mula, le censeur, à vrai dire, il avait un “ascendant” sur le proviseur monsieur Guinez, et c’était, le censeur, un type vache, fana de la colle (il graciait jamais), c’était un lugubre, il riait ni ne souriait jamais, très glacial de contact, je le revois dans sa gabardine vert caca toute droite, ses lunettes noires, son visage cadavérique – on l’aurait dit atteint d’une perpétuelle maladie de foie …
Du coup je quitte à mon grand regret la classe de monsieur Blanc et me voici en maths avec un jeune prof en tablier blanc croisé ceinturé, très imbu de sa personne, réputé pour “noter sec”, en 1ère C4…
Toujours 15 en Français à chaque trimestre, mais encore 1/20 en maths et 1/20 en physique…
Je réalise que je vais la “louper” cette deuxième Première, avec ces deux profs là, que j’avais en C4, en maths et en physique… Du coup, je me décide à passer des concours administratifs dont celui des PTT agent d’exploitation, le jeudi 17 novembre 1966 (sujet de la composition française “ On ne s’égare jamais si loin que lorsque l’on croit connaître la route” )…
Il faut croire que le sujet m’inspira, puisque, le 30 mars 1967, j’appris que j’étais reçu à ce concours des PTT, 293ème sur 1500 admis (plus de 10 000 candidats dans toute la France) et 2 ème sur le département des Landes…
Faisant partie des 300 premiers, ma nomination était décidée pour le 27 avril, mais j’ai demandé un sursis afin de pouvoir terminer mon année scolaire, un sursis qui me fut accordé et finalement je partis pour Paris Centre de Tri Postal PLM, où je devais me présenter le lundi 17 juillet 1967…
Sur le bulletin trimestriel fin d’année de 1 ère C4, c’était marqué “ Est prié de changer d’orientation” (le “coup de pied au cul” consensuel ) rire…
… J’ai bien essayé, jusqu’à mai 1968, de suivre des cours par correspondance avec “L’Ecole Universelle”, et même rédigé les devoirs durant un certain temps… Mais j’ai fini par “déclarer forfait”… Y’avait les copains, les sorties, les premiers crapuhuts en vélo, d’abord en région Ile de France puis ensuite à plusieurs reprises des “tours de France” de 3000 kilomètres par étapes qui m’ont fait vagabonder et traverser la plupart des départements de France… Mais à vrai dire je fus un clochard en vélo, “créchant”soit à la belle étoile, soit dans des auberges de jeunesse et parfois chez des gens, dans des granges, bien accueilli que j’étais assez souvent… Il faut dire que travaillant de nuit au PLM, ça me permettait avec les “combines” (remplacements de collègues dans l’autre brigade, plus les repos compensateurs) de profiter de longs congés, évidemment payés en retour par des périodes de travail de 10, 15 vacations de 10 h de nuit de suite)…
… J’étais déjà bien loin, après mai 68, de mes rêves d’être prof de français ou de philo, ou journaliste littéraire… C’est aussi, ce temps là, après mai 68, de mes premiers carnets, de mes premières écritures…
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Quelle offre politique - et de société - dans la France d'aujourd'hui ?
- Par guy sembic
- Le 15/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans un édito de Marianne du 15 au 21 octobre 2005, François Darras écrivait ceci :
“Interrogez les Français sur la gauche, et particulièrement ceux qui sont censés représenter sa clientèle sociale, donc son électorat… La réaction sera – presque- unanime : ils grimacent ou se marrent… Et ils zappent. Ça n’est même pas qu’ils s’en foutent, c’est pire : ça les gonfle.”
… Qu’en est-il 16 ans plus tard, en 2021, des partis de gauche dont en particulier le PS (Parti Socialiste) ?…
Qu’en est-il aussi, avec les autres partis dits “traditionnels” (traditionnels dans la mesure où ils sont les partis qui, sous une dénomination ou une autre ou toujours la même, sont ceux qui furent représentés à chaque élection présidentielle et législative, depuis le début de la 5 ème république en 1958 ?) … Le seul ayant conservé depuis 1958 la même dénomination étant le Parti Communiste (Je ne parle pas du PS qui lui, s’est fracturé en plusieurs “sous-partis” ou tendances inconciliables)… Et, sachant que l’extrême droite à l’origine “Ordre Nouveau” est devenu le “Front National” puis à présent le “Rassemblement National”…
Qu’en est-il même des partis dits de droite, qui furent tout d’abord avec le Général De Gaulle le RPF ( Rassemblement du peuple français) , puis l’UNR (Union pour une nouvelle république), puis UDR (union des démocrates pour la république), puis RPR ( rassemblement pour la république), puis UMP (Union pour un mouvement populaire) ; qui tous jusqu’en 2017 aux élections ont été soit majoritaires soit ayant obtenu autour de 25% des voix au premier tour des présidentielles au premier tour… Puis enfin Les Républicains (LR avec un trait rouge entre L et R) qui eux, en 2017 n’ont obtenu que 8% des voix au premier tour – Une “Bérézina” carabinée …
2017… Une déconfiture magistrale, triste comme un pain rassis ou s’émiettant sur un bord de table, autant pour la Gauche Hollandiste “relookée” à la Benoît Hamon, que pour Les Républicains “plombés” par l’ “affaire Fillon”…
D’où l’ “émergence” de ce mouvement “En Marche” qui au départ n’était pas un Parti et en est devenu un avec Emmanuel Macron… “En Marche”… Une “déviance” ou un “enfant prometteur” dont on salue la naissance”, issu d’un “concubinage difficile” sinon d’une sorte de “ménage à trois” Hollandiste…
Et ce parti devenu “En Marche” incarné et personnalisé par Emmanuel Macron, certes, attaché aux “grandes valeurs fondamentales de la France”, sans doute dans ses discours et dans quelques unes de ses mesures, “soucieux” – si l’on peut dire- du bien être des français et des moins bien lotis d’entre eux – mais qui néanmoins, est bel et bien au service des Lobbies, des Trusts, de l’économie libérale de marché – tout comme d’ailleurs tous les gouvernements de la planète (démocratiques ou autoritaires)…
Un parti “En marche” ( LRM) qui n’a en fait pour “sympathisants” ou convaincus par le programme qui est le sien sous l’égide d’Emmanuel Macron, qu’environ 20% de français, auxquels on peut “ajouter” (façon de parler) 20 autres % qui eux, “ne veulent pas de Marine Le Pen au pouvoir… Les autres dans une détestation d’Emmanuel Macron qui s’apparente jusqu’à de la haine… Ce qui est totalement irrationnel et bien dramatiquement représentatif du contexte d’actualité sociale aujourd’hui, de crispations, de violences de propos et d’actes, de délitement total du “climat social”…
Dans l’ “historique” (et l’évolution) des partis, rappelons que le Front National en 1999 s’était divisé en deux tendances l’une du côté de Jean Marie Le Pen et l’autre du côté de Bruno Mégret…
Il n’y a à ma connaissance que le Parti Communiste qui est à peu près demeuré uni et fidèle à lui même, du moins depuis que le communisme soviétique s’est effondré en 1991 (URSS redevenue la Russie)…
Et aussi, les partis d’extrême gauche pour chacun d’entre eux (le NPA Nouveau parti anti capitaliste) et LUTTE OUVRIERE…
… À défaut pour un certain nombre de Français espérant en une “qualité de vie”et “en un monde plus juste et moins pourri” et “ne se comportant pas n’importe comment” en “épidermiques plus ou moins irresponsables et individualistes forcenés”… Qui pourraient encore comme ils le font lors des premiers tours des élections, opter pour un candidat “anti système” ou dont le programme est vraiment différent de celui des autres… (des candidats que l’on connaît depuis le temps qu’on les voit à chaque fois se présenter mais qui ne recueillent qu’1% des voix ou au mieux jusqu’à 5%)… À défaut donc, au second tour il ne reste plus que l’abstention ou le vote “pour éviter que…”
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Les "empêcheurs de tourner en rond"
- Par guy sembic
- Le 15/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Les “non écrivains – non poètes – non auteurs – non créateurs”, enfin le “citoyen lambda” qui tout en ayant ses “idées” personnelles et sa sensibilité propre, qui a ou n’ a pas une page Facebook, un blog ou un site ; s’exprime ou ne s’exprime pas, mais de toute manière ne produit et ne diffuse rien qui vienne de lui ; juste de temps à autre, oui ou non, des commentaires, des réponses de ci de là…
Tous ceux là, toutes celles là, de tout âge, de toute génération, disent parfois – c’est ce que parfois j’ai entendu autour de moi :
“Mais qu’est-ce qu’ils ont, ces gens là ( ces “chroniqueurs du Web”), à vouloir sans arrêt, quasiment chaque jour, donner leur avis sur tout, commenter l’actualité, en se comportant comme s’ils étaient des professionnels, des journalistes, des écrivains reconnus, des personnages influents, qui eux, contrairement au “commun des mortels”, savent de quoi ils parlent, ont eu des formations universitaires, ont des références, des diplômes, des expériences de terrain, sont seuls qualifiés pour commenter, analyser, présenter, publier, étant donné que c’est leur métier !
Ils se prennent pour qui, alors qu’ils n’ont aucune compétence reconnue, que ce n’est pas leur métier, que ce sont des gens tout à fait ordinaires”…
… Autrement dit “qu’ils se taisent, qu’ils fassent profil bas et qu’ils arrêtent leur cinéma, et qu’ils laissent les professionnels, les gens de métier, travailler… Puisqu’ils n’ont pas vocation eux, ces gens “ordinaires” qui se prennent pour des journalistes ou des écrivains, à produire tout ce qu’ils diffusent sur les réseaux sociaux, sur des blogs personnels…
… Merde à tous ces “donneurs de leçons de morale”, ces “empêcheurs de tourner en rond”, ces critiqueurs épidermiques et répétitifs, qui t’enterrent vite fait chaque fois que toi, qui “n’es point du métier” mets ton “grain de sel” !
Pas du métier, d’accord…
Mais bon sang, alors qu’est-ce qu’il faut faire quand tu as un minimum d’inspiration, que tu as envie de dire les choses à ta façon, que tu as la capacité à exprimer les choses, mais que tu n’as aucune référence, que ton niveau d’études est celui d’une classe de troisième de collège, mais que tu as néanmoins “deux sous de réflexion, deux sous de poésie, deux sous de jugeotte, et que finalement tu fais pas dix fautes dans un texte de 2 pages ; que t’as un imaginaire en toi “grand comme un cosmos” ? …
Oui, qu’est-ce qu’il faut faire ?
“Profil bas”, se taire, se parler devant une glace dans sa salle de bain ? Merde! Un bras d’honneur aux “donneurs de leçons de morale – empêcheurs de tourner en rond” qui de surcroît ne sont jamais, jamais jamais, eux, loin s’en faut, des poètes, des créateurs, des artistes de l’expression écrite ou parlée, des imaginatifs… Qui sont juste bons pour tenir une maison, faire un jardin, de la cuisine, bricoler (ce qui il faut dire cependant, est tout à fait louable, tout à fait respectable, utile, admirable et tout ce qu’on voudra)…
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Visages, oh visages ! ...
- Par guy sembic
- Le 14/03/2021
- Dans Anecdotes et divers
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… À toutes celles et ceux d’entre nous tous, en France et partout dans le monde, qui, dans le “chemin de leur vie”, en sont “plus près de la fin que du début – du chemin”, je leur souhaite, avant qu’ils ne disparaissent – le plus tard possible… De pouvoir de nouveau revoir des visages “entiers”… Notamment les “amoureux des visages”, ou du moins, tous ceux et celles qui ne sont pas indifférents à la vue des visages des gens qu’ils rencontrent, croisent dans les rues, dans les espaces publics…
Mourir, finir sa vie, sans avoir revu autour de soi un peu partout, des visages “entiers”, c’est désespérant…
Sauf pour les “vraiment indifférents” et les “bien consensuaux dans la pensée qu’il convient d’avoir sans trop se poser de question et dans une obéissance sans trop de douleur”…
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Désastre économique et social
- Par guy sembic
- Le 14/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Quatre vingt dix mille cent quarante six (90146) personnes sont décédées à ce jour, au 12 mars 2021, du covid, en France, depuis le début du premier confinement le 17 mars 2020…
Mais il n’existe aucune étude, aucune statistique, aucun bilan chiffré, du nombre de personnes qui, depuis un an, de mars 2020 à mars 2021, sont décédées par désespoir (suicide), par maladies et pathologies induites par les conséquences dans leur vie quotidienne, du désastre économique et social que fut et qu’est encore cette interminable année de pandémie de covid et de restrictions, fermetures, empêchements d’exercer une activité étant la ressource principale de celui ou celle qui en vit pour lui ou elle et sa famille…
Certes la France est l’un des pays en Europe et dans le monde, qui “indemnise et protège le mieux”, mais ces aides, toutes financées par de la dette (une dette équivalente à 125% du total des entrées d’argent – c’est comme si toi, tu gagnais 1500 euros par mois et devrais rembourser 1875 euros)… Ces aides pour la plupart d’entre elles dans leurs différents modes et procédures et délais de versement, ne résolvent pas la difficulté ni les problèmes immédiats au jour le jour, et certaines d’entre elles sont aléatoires, très partielles voire inexistantes parce que non prévues, non programmées…
Certes aussi, comme il m’est arrivé de l’exprimer d’une manière ou d’une autre en tant que contestataire et critique d’un système économique de marché et de consommation que je déplore, dénonce – parce qu’il contribue à la mauvaise santé de la planète et fait la promotion d’un individualisme forcené… Ce “putain d’covid” il en a tout de même foutu un bon gadin dans la gamelle de la civilisation consumériste (comme j’ai dit)… Mais… Mais… Ce n’est pas pour autant une raison pour que des milliers de gens comme vous et moi, qui ne sont ni meilleurs ni moins meilleurs que les autres, subissent dans leur vie au quotidien, dans leur famille, dans leur travail, dans leurs relations, les conséquences dramatiques d’un tel désastre économique et social !
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Un jour je m'envolerai...
- Par guy sembic
- Le 13/03/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Les offres de mesure d'audience sur la Toile
- Par guy sembic
- Le 13/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Il existe sur la Toile des offres de mesure, d’analyse d’audience pour un site, un blog ; ainsi que sur Facebook la fonctionnalité “promouvoir” (promouvoir sa page)…
Toutes ces offres sont en fait payantes, de l’ordre parfois de plus d’une centaine d’euro… Notamment pour promouvoir surtout des sites à vocation professionnelle, pour vendre un produit, permettre de bénéficier d’une visibilité sur la Toile, mais aussi ces offres payantes s’adressent à des gens qui peuvent être des producteurs de blogs, de sites “personnels” dans lesquels ils s’expriment, postant leurs productions dont ils sont les auteurs…
Sur Facebook où l’on peut avoir plusieurs pages ayant des intitulés différents, il y a cette fonctionnalité “promouvoir sa page”, moyennant un budget de 2 euros par jour durant 5 jours soit 10 euros…
À supposer que ces offres de mesure d’audience, d’analyse de visibilité avec statistiques détaillées, et de promotion publicité, soient “réellement efficaces” et “reflètent” une “vraie réalité” ; il demeure néanmoins un “facteur de taille” (ou un “paramètre” déterminant) qu’aucune intelligence artificielle, qu’aucun logiciel d’analyse si sophistiqué qu’il soit ; ne pourra “maîtriser” c’est à dire “traduire” en “vrais chiffres”…
Ce “facteur de taille” ou ce “paramètre déterminant”, en fait – et de fait – c’est celui de la motivation de l’internaute (du citoyen lambda que nous sommes chacun d’entre nous) à rechercher sur la Toile un tel, une telle (qu’il connaît plus ou moins) afin de voir, de lire ce qu’il a dernièrement produit.
Et il y a encore le hasard de la navigation, plus ou moins “orienté” par ce que l’on appelle des “mots clefs”, par des recherches de tel ou tel type en fonction d’un besoin, d’une envie, d’un souhait particulier…
La motivation, la volonté de recherche, le fait de “trouver ou de rencontrer par hasard”; cela ne se commande pas, ne peut s’acheter… Car le hasard n’est pas, loin s’en faut un “bazar” où l’on entre, un genre de foirfouille ou de Gifi où l’on serait à peu près sûr de trouver ou d’être conduit à trouver ce que l’on cherche… Non, c’est pas ça du tout!…
Tout ce que peut faire l’intelligence artificielle sur la base de milliards de données collectées classées répertoriées, c’est d’aligner de manière visible aux yeux du demandeur, un “éventail ciblé” plus ou moins élargi, de possibilités, de “clientèles” ou d’ “abonnés potentiels susceptibles d’être intéressés ; et donner un “aperçu” sur l’origine, sur le “profil” du visiteur, sur le nombre par jour, par mois, par an, de consultations… (Soit dit en passant, bon nombre de ces consultations sont de simples et rapides “zappes”)…
Tout cela me laisse “aussi perplexe que rêveur” et ne m’incite point à opter pour l’une ou l’autre de ces offres de mesure d’audience et de visibilité…
À mon sens, c’est ce que je dis et à quoi finalement je crois, le seul “développeur” possible d’audience, de promotion, de visibilité, c’est encore ce que l’on appelle “le bon vieux téléphone arabe” ou le “bouche à oreille”… Ou encore le “tambour de brousse” ou la “fumée sur la colline” (à condition toutefois que le “tambour de brousse” émette une “musique” qui ne soit pas une succession de “battements de cœur de pieuvre” ; ou que la “fumée sur la colline” ne puisse être confondue avec une nappe de nimbostratus couleur de boue)…
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Ne point savoir, et donc, imaginer
- Par guy sembic
- Le 12/03/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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L' Envers et L' Endroit
- Par guy sembic
- Le 11/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans sa première œuvre publiée à Alger en 1937, L’Envers et L’Endroit, alors qu’il était âgé de 24 ans, Albert Camus écrit :
“Je sais que ma source est dans l’Envers et L’Endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j’ai longtemps vécu et dont le souvenir me préserve encore des deux dangers contraires qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction”…
Et plus loin :
“L’envie, véritable cancer des sociétés et des doctrines”…
… Le “paysage” de l’Art et de la Littérature, en ce premier quart du 21 ème siècle, a peut-être plus que par les derniers siècles passés, surtout dans la “société occidentalisée”, une étendue pouvant être “embrassée” d’un regard d’ensemble, selon deux “angles de vue” différents qui sont, en somme, tels un envers et un endroit…
L’envers du “décor”, fait de tout ce qui s’apparente à de l’art et à de littérature, mais qui n’est souvent que contrefaçon, recomposition “actualisée” aux modes nouvelles, où dominent le ressentiment, l’agressivité, la nostalgie d’une “époque révolue” ou d’un “inatteignable ailleurs, ainsi que la satisfaction d’avoir “accompli quelque chose”, une satisfaction fondée sur de l’audience, sur de l’impact immédiat, sur de la reconnaissance lorsque c’est le cas…
L’endroit du “décor”, fait de tout ce qui est extrait de beauté, d’immaculé, de vérité, d’un paysage ravagé… Mais aussi de tout de qui ne peut être présentement défini, pas forcément “nouveau” et qui interpelle, interroge, appelle, et fait espérer cet “ailleurs” ou cet “autrement” différent de ce qui est, de ce qui a été…
Dans l’endroit du “décor”, il n’y a pas de contrefaçon… C’est juste qu’il y a un travail qui se fait…
… Ce qui altère et va jusqu’à décomposer, détruire les sociétés, ce qui rendent vaines les doctrines, toutes les doctrines avec leurs morales, leurs “credos”, leurs mots d’ordre, cris et signes de ralliement… C’est l’envie de tout ce qui est consommable et offert et qui a induit des besoins accrus et de plus en plus diversifiés, dans une dimension d’individualisme, de développement personnel, de construction des avoirs – et des savoirs…
… Le monde de pauvreté qui est de nos jours celui de centaines de millions d’humains sur cette planète, sans doute même de davantage encore que des centaines de millions, avec la pauvreté dans un sens élargi… Est peut-être dans une certaine mesure “adouci” par la lumière du ciel, du soleil, donc par le climat qui est celui de telle ou telle région du monde bien exposée et pourvue de tout ce qui rend la vie moins difficile…
Mais le monde de pauvreté n’est pas loin s’en faut, forcément, un “monde de lumière”… Je veux dire par là que la “lumière” qui est la connaissance reçue et partagée, qui est aussi ce “vivre ensemble dans l’harmonie et dans le principe fondamental, naturel et intemporel de la relation”… Fait défaut dans nos sociétés… Et qu’en revanche, dramatiquement, c’est l’obscurantisme qui domine et même s’étend jusque là où il avait reculé…
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"Fast Fashion" : les dessous de la mode à bas prix
- Par guy sembic
- Le 11/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Mardi 9 mars 2021 sur ARTE à 20h 50…
Un film documentaire “édifiant” qui, au delà du vêtement et de tout ce que l’on porte sur soi d’habillement et de parures, chaussures, sacs, ceintures, écharpes, foulards, linge de corps, dessous féminins, bas, chaussettes, bonnets, chapeaux, casquettes… Révèle comment fonctionne le monde de la consommation tous produits aussi bien courants ou nécessaires à la vie quotidienne, que “moins essentiels” mais néanmoins étant ceux liés au paraître et à l’être…
Le monde de cette civilisation consumériste, “occidentalisée”, généralisée à l’échelle de la planète toute entière…
Au delà en effet du vêtement et de tout ce que l’on porte sur soi, qui représente déjà une bonne partie de l’activité humaine avec les usines, les ateliers de fabrication, les magasins, boutiques en galeries marchandes et sur rues en centre ville, les centres commerciaux immenses, le nombre de salariés, de travailleurs, de professions diverses, la diffusion, le transport des marchandises entassées dans des cartons – par avions, trains, camions, containers sur cargos géants, les livraisons à domicile, la publicité, la logistique… Au delà de tout cela, il en est de même question activité, métiers, emplois, logistique, distribution, de tout ce qui intéresse chaque jour et dans un renouvellement permanent de besoins, des centaines de millions de gens en même temps partout dans le monde, dont en premier lieu les produits alimentaires dont beaucoup en céréales et en viande…
Ainsi de nos jours, bien plus que par le passé, essentiellement à cause du nombre d’humains sur Terre, huit milliards en 2021 au lieu de deux milliards en 1920 ; la plus grande partie de toute l’activité humaine est liée à davantage à ce qui touche à la consommation – utilisation – jouissance – apparence – immédiateté – rapidité d’appropriation – renouvellement permanent et fréquent ; plutôt qu’à ce qui touche à des besoins naturels et essentiels… Et même en ce qui concerne les besoins naturels et essentiels (ceux de toujours dont les besoins alimentaires), là encore l’activité humaine s’est transformée, diversifiée, en se fondant sur l’ “individu” et sa personnalité, son “profil” en tant que consommateur ayant des préférences, des envies…
Pour une accessibilité accrue à toujours plus de millions de gens partout dans le monde, les principaux grands acteurs du Marché, en groupes internationaux ou lobbies marchands, afin de vendre les produits à des prix plus bas, le plus bas possible, s’appuient sur un “système en cascade” de sous-traitants, allant du “plus reconnu légalisé respectant des normes environnementales et de conditions de travail”, au plus informel, au moins respectueux des normes, qui échappe à tout contrôle, à toute législation…
Il était – et il est toujours- courant de penser, que ces “sous-traitants” informels peu soucieux des normes environnementales et sociales, se trouvent implantés en Asie du Sud Est, en Afrique… Mais en vérité, ils existent bel et bien dans les pays européens, y compris en France, tous ces “sous-traitants” dont la chaîne est complexe, dont les liens sont opaques, et ont tous des “façades”…
Quelle que soit, pour chacun de nous, consommateurs, utilisateurs, notre “vision du monde”, notre “morale”, nos idées, notre conception personnelle de la relation humaine, nos comportements “responsables” ou “irresponsables”, les choix que nous faisons, notre capacité de réflexion, nos “bonnes volontés”, les actions que l’on peut mener… Tout cela en l’exprimant notamment sur les réseaux sociaux, ou en tant qu’intellectuels, artistes, écrivains ou en “simple commun des mortels ni meilleur ni pire qu’un autre”… Nous sommes “immergés”, entraînés comme dans un courant, dans ce monde consumériste, individualisé, en une “marche forcée”, de “Fast Fashion” exerçant sur la planète une pression destructrice…
L’ “effondrement” est encore progressif et graduel, même si par pans entiers comme des bâtiments qui s’écroulent d’un seul coup, il s’accélère… Mais au final, il sera très brutal, d’une violence soudaine et inouïe…
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À quoi ressemblera la Saint Jean 24 juin 2021, ou celle de 2022 ?
- Par guy sembic
- Le 11/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… De nombreuses manifestations partout dans le monde, rassemblant des milliers de personnes montent en puissance et en fréquence depuis ces dernières semaines, contre les mesures de restriction, couvre feu, confinements, fermetures de bars, restaurants, cinémas, théâtre, salles de spectacle, empêchements de rassemblements festifs, de manifestations sportives, culturelles, fermetures d’ écoles dans certains pays, de commerces non essentiels, mise à l’arrêt des activités associatives…
Tous ces mouvements sont d’ailleurs relayés par les réseaux sociaux, par des actions menées sur la voie publique ; l’on a vu par exemple aux USA et ailleurs, des gens brûler des masques en place publique…
… Je pensais alors en ayant eu connaissance de tout cela, à cette idée qui m’était venue de faire des feux de la Saint Jean au 24 juin, en brûlant des masques, mais je disais “après la fin de la pandémie” et en précisant que cela ne pouvait encore se faire le 24 juin prochain, celui de 2021…
Je ne condamne point, loin s’en faut, tous ces mouvements de contestation, aussi ces masques brûlés sur la voie publique ne me choquent pas, bien au contraire…
La raison de mon “soutien” à tous ces mouvements de révolte, se fonde sur le fait que d’ici quelques mois, lorsque, selon les campagnes de vaccinations menées dans chaque pays, plus ou moins efficaces en rapidité et en nombre, environ 40 à 50% des gens seront vaccinés contre le covid, alors les “cas graves”, les admissions en services de réanimation dans les hôpitaux, auront en grande partie disparu, et que ce “putain de covid de merde” sera devenu comme une grippe classique, une grippe qui ne fait mourir que dix fois moins de gens, comme c’est le cas pour toutes les épidémies de grippe depuis 40 ans chaque année dans le monde…
Bon sang, est-ce que, à chaque fois qu’il y a eu depuis 40 ans, tous les ans, une épidémie de grippe, on a “tout arrêté, gelé l’économie, tout fermé, empêché les gens de se voir, de se réunir, les familles de se retrouver ensemble, et porté des masques partout même dans la rue ?
Non, on a jamais, jamais rien fait de tout cela, aucune grippe n’a à ce point tout foutu en l’air, le travail, la relation humaine, fait que les visages aient été à moitié dissimulés, imposé autant de contraintes, de restrictions de liberté…
Toutes ces épidémies de grippe, on a “fait avec” et ça ne c’est jamais soldé par un aussi immense désastre planétaire en matière d’activité de travail et de relation humaine !
C’est malheureux à dire mais je le dis c’est la vérité, la triste, inadmissible, scandaleuse vérité ; c’est que les personnes en France, près de 4000 d’entre elles en ce 10 mars, qui se trouvent actuellement en réanimation (et des gens de 40 à 60 ans), sont des personnes qui ont contracté le covid fin février 2021… Si ces personnes là avaient pu être vaccinées avant fin février 2021, jamais elles ne seraient aujourd’hui en réanimation ! Et parmi ces 4000 personnes, sans doute 1000 d’entre elles vont mourir ! Mourir alors que la vaccination enfin généralisée qui va toucher l’ensemble de la population, sera une réalité d’ici quelques mois !
L’on ne pouvait pas en dire autant, à la même époque, en mars 2020 !
Alors que le “bout du tunnel” (si l’on peut dire…) approche, et que la vaccination généralisée, à court terme, va réduire considérablement les “cas graves”… Toutes ces mesures de restriction, d’interdiction, de fermetures, de port du masque etc… ça va devenir complètement absurde !
Alors oui, pour la Saint Jean 24 juin, un immense feu de masques ! Et une sarabande autour du feu qui dure jusqu’à l’arrivée du soleil matinal !
… Si toutes ces mesures sont encore prises, cela doit être parce que la vaccination ne s’opère pas assez rapidement, et que, tant que seulement 20% encore des populations est protégée par le vaccin, la propagation du virus se poursuit…
D’où la meilleure réponse à tous ces mouvements de contestation des mesures : le devoir impératif des gouvernements, des autorités médicales et scientifiques, de faire pression sur les acteurs de la vaccination dans les centres de fabrication, les laboratoires, la logistique de diffusion et d’administration des doses vaccinales, en une accélération accrue…
… Cela dit, je soutiendrais encore davantage, de mêmes mouvements de contestation et de révolte, partout dans le monde, de foules de milliers de gens rassemblés, contre les grandes puissances et dominances économiques, financières, et leurs actionnaires, menant des actions contre leurs sièges, leurs infrastructures, leurs ordres, leurs “chiens de garde”, leurs centres décisionnels, leur arrogance, leur insolence, leurs milliards et leurs modes de vie à mille lieues de la vie quotidienne du commun des mortels !
Que la “Fast Fashion” capote, s’effondre comme un château de cartes, et que les dizaines de milliers d’emplois que génère la “Fast Fashion” soient reconvertis dans une économie qui ne fera plus crever la planète !
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La dimension de la vaccination contre le covid
- Par guy sembic
- Le 10/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… En l’état actuel de la science médicale, il est impossible de savoir durant combien de temps les vaccins mis sur le marché ( BioNTech, Pfizer, Moderna, Astra Zeneca et d’autres ) contre le covid, seront efficaces, réellement protecteurs…
Le virus du covid étant de la famille des coronavirus, tout comme les virus de la grippe (diverses formes de grippe), il est fort probable que l’un ou l’autre des vaccins actuellement administrés aux populations, contre le covid, devra être renouvelé au bout d’un temps indéterminé, inconnu – peut-être un an, deux ans ? …
Pour la grippe classique, l’on sait que la vaccination doit être renouvelée tous les ans… Mais cette vaccination annuelle, contre la grippe, ne concerne en fait que les personnes fragilisées, âgées, ayant des pathologies plus ou moins sévères… Soit quelques centaines de milliers de personnes chaque année en France…
En revanche, contre le covid et ses variants actuels et futurs, il faudra renouveler à très grande échelle, de 68 millions d’humains en France et de huit milliards d’humains dans le monde, la vaccination… À moins de mettre au point un vaccin restant suffisamment efficace et protecteur durant 10 ans ou plus ou pour la vie entière…
À une telle échelle de huit milliards d’humains, cela nécessite en permanence la mise en place d’une organisation d’état de guerre avec du personnel soignant en quantité très importante, de vastes centres de vaccination pouvant accueillir par heure des milliers de gens, une production ininterrompue de doses vaccinales à un rythme de fabrication intensif…
Jamais aucune vaccination contre quoi que ce soit comme maladie épidémique jusqu’à présent, depuis le vaccin contre la variole jusqu’aux vaccins anti grippe en passant par ceux de la tuberculose, de la rage, du tétanos etc. … N’aura atteint une telle ampleur d’administration !
Cela paraît assez surréaliste ! C’est dire du “poids” que représente dans l’ensemble des activités humaines, l’investissement, les moyens à mettre en œuvre, pour cette seule activité : la vaccination contre le covid…
… “LE” covid… Je “persiste et signe” ! … Ne pouvant me résoudre à dire et écrire “covid” précédé de l’article défini au féminin !
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Horrible cauchemar éveillé : "entre la panthère et la charia" ...
- Par guy sembic
- Le 09/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… En l’état de veille c’est à dire pas dans mon sommeil, je fis cet horrible cauchemar sur le thème d’un second tour à l’élection présidentielle…
“Il est pas piqué des hannetons”, ce “cauchemar éveillé”… Je vous le livre… “En avant ou en marche les exorcistes” ! …
C’est que, voyez-vous, dans le contexte d’une actualité “culturo islamico religio sociale” dont les caractéristiques principales sont une agressivité ambiante généralisée de plus ou moins tout un chacun, avec le “je suis venu te dire que je m’en vais” de la Laïcité, les crispations revendicatrices ostentatoires et insolentes des uns et des autres, les “sujets qui fâchent”, la vulgarité ambiante, la “perte des valeurs fondamentales”, le désintérêt manifeste de plus de la moitié de la population française pour les partis politiques de droite, de gauche et du centre, la montée de “l’islam politique” et de l’ “islamisation” d’une partie de la société notamment dans les “cités”, les “banlieues à problèmes” et même jusque dans des environnements péri urbains de grandes et moyennes villes de notre pays la France… Dans ce contexte là, il faut “s’attendre à tout” ! …
J’ai “imaginé” ce “scénario” de “politique – fiction” :
Un parti nouveau voit le jour, celui des Frères musulmans de France (le FMF) qui voit chaque jour de plus en plus de membres, d’inscrits, d’adeptes, et de “sympathisants”, rejoindre ce “mouvement politique” le FMF…
L’on y trouve dans ce mouvement, outre les inscrits, les adhérents, les engagés, tous les “beaucoup déçus” de la Gauche, ces gens que l’on appelle “des islamo gauchistes”, toute une constellation de marginaux et d’exclus sociaux, de bandes de jeunes au chômage, sans avenir, vivant d’expédients et de trafics de drogue ou d’autre chose… Et, il faut dire aussi, des gens “comme vous et moi”, des “citoyens lambda” pas forcément des “pauvres à manger du foin” mais plutôt en mal de “perte de repères”, plus ou moins croyants en Dieu certains même athées, des gens “qui ont souvent du mal à joindre les deux bouts”, “qui en ont marre de “toute cette chienlit ambiante qui ne ressemble à rien”, et qui chacun à leur façon, rejettent cette “société consumériste, individualiste, du tout le moins cher possible et à gogo”…
L’on arrive à la période du premier tour des élections présidentielles… Emmanuel Macron, Jean Luc Mélenchon, Marine Le Pen… Enfin, tous les “recandidats” que l’on connait, pour la Nième fois se représentant… ET, et… ET… Ce Ben Hahmoud Allahoua, du FMF, “bien Français de père et mère grands parents arrière grands parents Français” (rien à dire de ce côté là question “origines”)…
Résultat du premier tour :
Emmanuel Macron 19,8% ; Jean Luc Mélenchon 17,2% ; tous les autres obtenant entre 15 et 1%… Et… Marine Le Pen 21,4% ; et… Ce Ben Hahmoud Allahoua 20,1%…
Je vous laisse “imaginer” le “choix” à faire au second tour…
Il l’avait dit dans ses discours d’avant le premier tour, Ben Hahmoud Allahoua : “nous serions favorables à l’instauration de la Charia mais nous ménagerons autant que possible les sensibilités, les traditions, nous tiendrons compte du mode de vie des uns et des autres et surtout nous rétablirons l’Ordre, la Justice, les Valeurs”…
Il le redit encore dans la campagne du second tour…
Mais le “fond du fond” en vérité, c’est bien la Charia, le “Programme” ! … Avec une “police”…
Eh bien voyez vous mes chers concitoyens : dans l’hypothèse d’un tel “second tour” entre la panthère et la charia…
Un choix “plus et dramatiquement plus que cornélien” !
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En camping-car ...
- Par guy sembic
- Le 07/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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En “Le Voyageur” il avait parcouru la steppe sibérienne jusqu’au détroit de Béring, précédé par son fils en Sandero Stepway…
Il avait aussi dans son “Le Voyageur”, traversé le grand désert australien et sur une piste défoncée un jour il était tombé en panne et par internet satellite il avait fallu que Mundial Assistance le dépanne, tout “Le Voyageur” qu’il soit, tout équipé 70 000 euro crédit Sofinco la Hénin…
En “Chausson” c’était un pantoufflard, il s’arrêtait dans des campings ruraux à six heures du soir et passait sa soirée devant sa petite télé…
En “Rapido” il ne respectait pas les limitations de vitesse, était toujours pressé d’arriver afin d’occuper la meilleure place, avant 4h de l’après midi en période de grand rush vacancier ; mais il était devancé de peu au camping des flots bleus, par un couple de papy-mamie en fourgon mortuaire reconverti en combi Evasion équipé d’un moteur de Formule 1 par le papy bricoleur mécano…
En “Hymer” il passait début juillet tous les ans, une semaine sur plate forme sous marine côte Atlantique, par 200 mètres de profondeur, mais il pestait de ne pouvoir utiliser son barbecue et il avait fait le mauvaix choix pour sa combinaison de plongée chez Decathlon en promo, qui ne le protégeait guère de la froidure des profondeurs… Mais l’ Hymer”, c’était vraiment un insubmersible, équipé high -tech de surcroît…
En “Burtsner” c’était un lecteur assidu de Frantz Kafka, il avait lu et relu “Le Procès”, notamment le passage où mademoiselle Burtsner, une secrétaire revêche et tatillonne, posait des questions embarrassantes à “K”, le mystérieux “K”…
Et par une après midi de pluie sous l’auvent déployé de son “Burtsner”, ayant introduit entre deux pages du “Château” un marque page, allongé dans sa chaise longue, il composa le numéro sur son smartphone Galaxy A10, de son avocat au sujet de l’affaire qui le préoccupait…
En “Adria”, il n’avait de cesse de se rendre tous les étés en Croatie, en bord de mer Adriatique, et, très adroit de ses mains, il avait à cœur de dépanner les autres camping-caristes et de leur changer leur pneu crevé…
En “Autostar” il faisait tous les auto-crochets festifs où à chaque fois il décrochait le premier prix, porté en triomphe sur un grand capot…
En “Carthago”, depuis Vezelay par les routes de Compostelle, puis par le centre de l’Espagne, Ceuta, Tanger, et toute la côte Nord Africaine, il était arrivé à Tunis et avait espéré découvrir ce qu’il restait de l’ancienne Carthage…
En “Challenger” il avait à cœur de se démarquer de tous les autres camping-caristes et de s’imposer le meilleur, le plus performant, le mieux équipé : et tous les ans il relevait le défi en dépit d’une concurrence de plus en plus féroce…
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Feu de la Saint Jean pour un 24 juin "postcovidial"
- Par guy sembic
- Le 07/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Ça serait peut-être une “bonne idée” lors d’une Saint Jean 24 juin, une fois passée loin derrière nous dans un vrai retour à une “vie normale”, la pandémie de covid…
“Un grand feu de masques” ! Des cageots remplis de masques, empilés les uns sur les autres, des milliers de masques… Un “feu de joie”, un immense brasier de masques de 15 mètres de haut, une fulgurance de masques en feu !
Mais je doute fort que l’on puisse lors de la prochaine Saint Jean 24 juin 2021, faire des feux de masques !
Sans doute devra-t-on patienter jusqu’en juin 2022 ou même 2023!…
… Cela dit, si le “Mundial de foot” en 2022 au Qatar pouvait capoter … !