Articles de yugcib

  • Début mars 2021, déjà des feuilles apparaissent

    … Une observation que je fais en ce début du mois de mars 2021, c’est que les arbres dont la naissance des feuilles est précoce, pour quelques uns d’entre eux, commencent à prendre leurs feuilles, dans le tout début de leur développement ; environ quinze jours voire trois semaines plus tôt que les années précédentes…

    Ainsi ces arbres là, d’arrivée précoce des feuilles, avaient d’une année à l’autre jusqu’à présent, jusqu’en 2020 l’an dernier, et cela depuis pour ainsi dire toujours, leurs feuilles qui commençaient à apparaître, bourgeons éclatés, vers la mi mars, entre le 15 et le 20… Et jamais comme cette année dès le 2, 3, 4 mars…

    Pour prendre un exemple, celui des feuilles de platane, qui n’apparaissent tout de même pas encore début mars :

    Quand j’habitais à Blida en Algérie dans les années 1959-1962, avec mes parents, je voyais les platanes commencer à prendre leurs feuilles vers les 2, 3, 4 avril alors que dans les Landes en Aquitaine, les platanes commençaient à prendre leurs feuilles vers les 17, 18, 20 avril…

    De même en Afrique du Nord, région Alger Blida plaine de la Mitidja, tous les arbres à feuilles à arrivée précoce, étaient encore complètement nus au début du mois de mars (cela ne commençait pas, comme en France du sud, avant la mi mars…

    Je vais donc observer vers quelle date cette année en 2021, dans les Landes, à Tartas où j’habite, les feuilles des platanes vont commencer à apparaître… (Déjà les 2 ou 3 années précédentes, j’avais observé que cela commençait environ une semaine avant 17, 18, 20 avril).

    De mémoire, depuis mon enfance dans les années 1950, je n’ai encore jamais, jamais vu de naissance de feuilles un 2, 3, 4 mars ! Seulement pour la première fois cette année en 2021…

    Des fleurs, oui, de cerisier ou autres arbres à fleurs blanches notamment, en février même, ça arrive assez souvent depuis beaucoup d’années… Mais des feuilles, non… Pas début mars!

    … C’est dire de l’importance, de l’accélération, du changement climatique, dépassant les prévisions des experts, des scientifiques…

     

     

  • Littérature, musique, dessin

    … Je fais cette constatation – à vrai dire je la faisais, inconsciemment, sans y penser, depuis toujours – et c’est peut-être la première fois de ma vie que je la fais en y pensant, y réfléchissant vraiment, consciemment…

    … Que la musique et que le dessin sont d’un langage (d’une forme d’expression) “universel”… C’est à dire que, par exemple, un paysage de bord de mer, le portrait réalisé au crayon ou au pinceau, d’un personnage ; une scène de chasse à courre dans une forêt, ou même un dessin en peinture de Pablo Picasso… Est reconnu comme tel, vu, perçu, aussi bien par un Africain du Nigeria que par un Russe de Saint Petersbourg, un américain du Texas, un Iranien de Téhéran, un Chinois de Beijing/Pékin…

    Avec bien sûr, la sensibilité qui est celle de cet homme ou de cette femme de n’importe où dans le monde au moment où l’image est perçue…

    Ainsi l’œil reconnait tout de suite…

    Et il en est de même pour la musique : l’oreille reconnait tout de suite ; un air de jazz, un morceau de musique joué d’un instrument, violon, guitare, piano… Est reconnu, entendu, perçu comme tel, par tout humain n’importe où dans le monde…

    Avec là encore bien sûr, la sensibilité qui est celle de cet homme ou de cette femme de n’importe où dans le monde, au moment où le son, où la musique est perçu…

    En revanche la littérature, par la parole, par l’écrit, n’a – ou ne peut avoir – un caractère “universel”, que prise dans son ensemble en tant que forme d’expression englobant toutes les manières de transcrire, de dire et d’écrire, sans distinction de langage, de vocabulaire, de grammaire, d’alphabet ou de signes d’écriture…

    Dès lors qu’en littérature, l’œuvre (le texte) apparaît dans le langage et dans l’écriture de l’auteur, que cet auteur soit Russe, Français, Chinois, Iranien, Tchèque, Polonais, Italien, Espagnol, Anglais etc. … L’œuvre (le texte) alors, vu écrit ou entendu par une personne d’une autre langue parlée et écrite, n’est pas reconnu dans ce qu’il contient et est illisible, incompréhensible… À moins d’être traduit…

    En littérature de surcroît, outre la langue parlée et écrite, avec sa grammaire, son vocabulaire, sa syntaxe, son alphabet, ses barbarismes ou formulations particulières identifiés reconnus… Il y a le langage personnel même de l’auteur, avec ses formulations, les mots qu’il invente ou crée … Et dans le “dire”, dans le parler”, il y a l’intonation tout aussi personnelle, dans la voix, dans le rythme, dans les sonorités des mots… Tout cela, bien sûr, ne pouvant être traduit par aucun traducteur de métier, aussi exercé soit-il…

    … À supposer qu’il puisse exister dans notre civilisation mondialisée du 21 ème siècle, un langage et une écriture universels – comme ce fut le cas avec l’Akkadien dans le monde Égéen de -3000 à -1200 AV.JC… (Un monde mondialisé aussi)… Si un texte pouvait être perçu, compris, dans ce qu’il contient, d’un bout à l’autre du monde ou de la civilisation mondialisée… Il n’en demeurerait pas moins que ce texte devrait, pour être “universellement” perçu, reconnu, compris, ne rien contenir de ce qui serait “de son propre langage personnel”… Ce qui, d’un côté il faut dire, avec la personnalisation du dire et de l’écrire, limite l’impact, réduit le rayonnement de l’auteur autour de lui, dans un espace où seuls les proches – de culture, d’âme, de sensibilité, de vécu commun – peuvent partager…

    D’où la nécessité pour la littérature, plus que pour le dessin ou que pour la musique, afin de gagner en rayonnement et en impact, de se “rapprocher” de l’universel, donc d’une logique, d’une sorte de grammaire commune “faisant lien”, et d’un vocabulaire partout reconnu et identifiable, tout cela dans une écriture commune “faisant lien”…

    C’est ce qui avait existé avec l’Akkadien, dans le monde Égéen de -3000 à -1200 AV.JC, un monde “mondialisé” formé de cinq ensembles économiques politiques culturels : Grèce continentale et cyclades, empires Hittite, Egyptien, Mittanien et Babylonien, chacun ayant ses dialectes propres…

    C’est aussi ce qui avait été fait avec l’Arabe, à partir du 8 ème siècle, mais il faut dire que c’est l’Islam et le Coran, qui ont été les vecteurs principaux de la diffusion de langue écrite et parlée (L’Arabe dit “régulier”) utilisée du Maroc jusqu’en Asie centrale, dans toute l’Afrique du Nord , dans le bassin oriental méditerranéen et au Moyen Orient…

    C’est encore ce qui a été réalisé en Chine, avec le Mandarin, dès 1909 du temps de la dynastie Qing, le parler de Pékin, qui a évolué à partir de 1949 en mandarin moderne…

     

    Mais… Gagner en impact et en rayonnement, réellement, par le rapprochement de l’universel, par la venue peu à peu d’un langage et d’une écriture intelligibles par tous… Est-ce justement gagner en impact, en rayonnement ? Je n’en suis pas si sûr…

    Parce que… De quel impact, de quel rayonnement s’agit-il ? Est-ce que l’impact et le rayonnement sont mesurables, identifiables, quantifiables, définissables ?

    Et s’ils sont mesurables, pouvant être définis comme étant “grand ou très grand ou même incommensurable”, est-ce que c’est important, essentiel pour la vie, dans la vie des êtres et des choses ? …

     

     

  • La laicité : "Je suis venu te dire que je m'en vais" ...

    … Ayant vu affiché sur l’écran Télé ( BFM TV) ce titre “les jeunes ne veulent plus de la laicité” … Je suis horrifié ! Atterré ! …

    Ainsi plus d’un lycéen sur deux se déclare favorable au port de signes religieux ostensibles dans les lycées, et trouvent normal que les agents publics affichent leurs convictions religieuses…

    Alors même que, dans la réalité au quotidien, tous ces jeunes, ainsi d’ailleurs que la majorité de la population française toutes générations confondues, ne se rendent point, pour ainsi dire jamais, le dimanche notamment, à l’église…

    En France dans la société d’aujourd’hui, c’est une réalité, le “commun des mortels” c’est à dire les gens que nous sommes pour 90% d’entre nous, ne vont à l’église que pour un baptême, un mariage, un enterrement, pour Pâques, à la messe de minuit de Noël, pour la communion d’un fils, d’une fille… Autrement dit, on va à l’église par tradition catholique lors des “grands événements” de la vie que sont la naissance, le mariage, la mort…

    Pourquoi, alors, ce refus de la laicité ? Cela n’a pas de sens !

    D’ailleurs qu’est-ce qui a du sens dans cette “société de merde” consumériste, individualiste, crispée sur des revendications agressives et ostentatoires, où le préjugé domine, où le crétinisme, l’imbécilité, le déni, l’incohérence, l’ignorance, la superstition, le fanatisme, la prédation, la malhonnêteté, le manque de courage, l’indifférence, l’arrogance, l’insolence, la médiocrité, l’esbrouffe… Dominent; et où l’intelligence, où la réflexion sont bafouées, piétinées, vilipendées ! …

    Du coup, cela me rend encore plus iconoclaste que jamais, avec des bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude !

    Je chie sur cette putain de culture “nouvelle”, envahissante, consensuelle, formatée, généralisée , mise à la mode et en scène diffusée, déversée… Qui est en train de défaire la culture de toujours, la vraie de vraie, intemporelle fondée sur la beauté, la vraie culture qui n’est plus reconnue, qui est combattue, jugée “ringarde”, “pestiférée” !

    Je chie sur toutes ces religions que Dieu même, les voyant, rejette – c’est ce que je crois en pensant à l’”existence” possible d’un “Dieu” !

    Je chie sur les horoscopes, les performances, les compètes, les podiums, les séances de training et de consulting, les vécés barricadés et les masques jetés sur les trottoirs et sur les chemins de promenade !

    Je mets de la colère, toute ma colère, de mon œil le plus noir, dans ma laicité dont je ne fais pas pour autant une “religion”…

    Et au delà de ma laicité d’ailleurs, je ne fais de rien un credo, un “modèle” à suivre… Dans une incantation, une autre incantation de plus parmi tant qui se font, sur des réseaux sociaux ou de vive voix en face de gens que je rencontre, et avec un morceau de chiffon rouge ou noir au bout d’un bâton !

    Putain, dans quelle “langue” il faut que je le dise et l’écrive, cela ? Avec quel vocabulaire ?

     

     

  • Un autre rêve en fin de nuit, 3 mars

    … Il est peu fréquent que, sur deux nuits consécutives, je fasse un autre rêve dont je me souviens…

    À noter que, plus le rêve se rapproche de l’heure où je me lève, aux alentours de 5h 45/6h 15, et plus – en général – il est vraisemblable, cohérent, “d’un seul tenant”, relatif à une actualité présente, et évoquant une situation particulière, sensible… Avec en scène des personnages et des environnements de même époque…

    Voici :

    C’était un bâtiment de toilettes publiques, en forme d’arc de cercle, une sorte de construction métallique, comme un mobil home courbe…

    Il y avait au milieu une porte d’entrée coulissante, s’ouvrant et se refermant automatiquement…

    La porte ne pouvait s’ouvrir que si à l’intérieur, l’un au moins des 8 ou 10 WC, se trouvait inoccupé. Un seul des 8 ou 10 WC n’était que d’un urinoir, et cet urinoir, chose curieuse, se trouvait à ras du sol…

    Lorsqu’une ou plusieurs personnes sortaient du bâtiment toilettes, la porte alors s’ouvrant automatiquement afin de permettre la sortie, se refermait immédiatement et au bout d’une demi minute environ, un voyant vert apparaissait au dessus de la poignée, après avoir clignoté en jaune…

    Il fallait alors pour que la porte se réouvre, composer un code aussi compliqué, d’au moins huit signes chiffres, lettres, comme un mot de passe “très fort/très sécurisé” d’accès à un site internet, sa boîte mail, son compte bancaire en ligne…

    Pour obtenir ce code il fallait se rendre à la Mairie, justifier de son domicile ou de la raison de sa présence en ville…

    J’avais ce code, mais l’un des chiffres ainsi que 2 autres signes, sur le petit document papier que l’on m’avait remis, portaient à confusion…

    J’arrive, une pressante envie de pipi…

    Je me dis “je vais devoir batailler un moment pour l’ouverture de la porte avec le code”…

    Je vois une dame sortir, et très vite, au risque de bousculer quelque peu cette dame, dans le temps très bref de l’ouverture refermeture, je m’engouffre et parviens à pénétrer…

    Moins d’une minute avant, j’avais vu cette dame entrer et j’ai vite compris pourquoi elle ressortait aussitôt : sur les 8 ou 10 WC, seul se trouvait libre celui de l’urinoir à ras du sol…

    Ne voulant faire que pipi, le “bol à moineau” me suffisait…

    Durant je temps que je mettais à uriner debout, je sens derrière moi une présence insolite, gênante, inconvenante : un jeune de 10 ans environ me regardait pisser et je percevais l’insistance de son regard…

    Outré, révolté par le comportement de ce jeune garçon, j’imaginais un adulte l’accompagnant, son père ou sa mère, lui flaquant deux taloches bien sonnées… Et je me suis dit alors : “ bon sang, dans cette société de merde où on vit, à présent les mômes ils sont de plus en plus vicelards, provoquants, y’a plus personne pour les retenir, ils ont tous les droits, on en fait des victimes pour un oui pour un non, et toi, homme ou femme de comportement non répréhensible, tout ce qu’il y a de plus normal, sur un propos de môme, malveillant, volontaire, accusateur, tu peux te retrouver devant les tribunaux, en garde à vue au poste de police, en taule pour plusieurs années !, toute ta famille et toutes tes connaissances te tournant le dos, t’as plus qu’à te foutre en l’air ! “…

     

  • Condamnation de Nicolas Sarkozy

    … Par la Justice française à 3 ans de prison dont un an ferme…

    D’aucuns peuvent dire “la Justice française vient de donner au monde un exemple, un “message fort” en matière de Justice…

    C’est “peut-être” et même “certainement vrai”… Mais “pas tout à fait”…

    Les “messages les plus forts” ou les “exemples les plus emblématiques” en matière de “morale”, d’ “éthique”, de “justice”, dont l’impact sur l’opinion publique est “de taille” et “impressionne”… Masquent en vérité, une autre réalité : celle de ce que dissimule le “message fort” à savoir tout ce qui, par complaisance, par abdication, par manque de courage, par hypocrisie, afin de “donner le change”, voire de tromper les gens, se “laisse faire” en toute impunité et dans une arrogance, dans un silence, dans une indifférence, dans une complicité tacite et organisée à tout niveau, tout cela aussi délibéré que profond, scandaleux et qui, faisant se lever des nuées de boucliers, retombe à plat, écrabouillé dans le fond des oubliettes après avoir fait l’objet de médiatisation, de procès en intention, etc.

    Je pense en l’occurrence à “l’affaire Fillon” en 2017… Et à d’autres “affaires” dans lesquelles des “Grands de ce monde” influents, charismatiques, ont été impliqués, vilipendés, honnis, moqués, brocardés, conspués… Aussi coupables qu’ils l’aient été… Certes la Justice “doit pouvoir être exercée autant pour les “misérables” que pour les “puissants”, c’est vrai… Mais c’est avant tout – il faut être lucide – “une affaire de pub, de “retombées de marché”… De la “corniflarderie bien fleurante la crevette ammoniaquée” à vrai dire !

    De toute manière, tous ces personnages “importants” (ou l’ayant été), “riches à crever”, “followerisés” dans les réseaux sociaux, en taule (ils y restent jamais longtemps quand ils y vont) ils risquent pas se faire touer le bide à l’opinel dans leur sommeil nocturne, se faire piquer le plan qu’ils ont dans leurs boyaux, un tube plein de billets roulés de 500 euros, par des vauriens de la dernière espèce ! (C’est pas les mêmes cellules, là où ils crèchent pour un an ou deux !)…

    Et quand ils ressortent, quand bien même c’est complètement râpé leur “avenir politique carrière”, ils ont assez de biscuit pour aller jusqu’à la fin de leurs jours !

    Bon… Sans aller jusqu’au Bolchevisme avec les goulags ou à la Terreur avec la guillotine pour liquider les pourris les suspects… L’on pourrait envisager de “verser dans une décence” dans laquelle on mettrait “un peu de violence” ! (rire)… Ça changerait un peu de l’hypocrisie et de l’indécence actuelles héritées des empires Romain, Bysantin, Ottoman, etc. … Elles même héritées d’empires encore plus anciens !

     

  • Un drôle de rêve en fin de nuit vers 4h le mardi 2 mars 2021

    … C’est ce genre de rêve, que je fais en général en fin de nuit, dont je me souviens et que je puis écrire, mais dans lequel se superposent ou se mélangent des époques différentes, où apparaissent des personnages pouvant être des parents, des amis, des connaissances de plusieurs de ces époques différentes, en des âges différents, ou même disparus, morts depuis longtemps…

    Les situations vécues sont dramatiques, très sensibles, manquant de cohérence du fait du décalage ou de l’imbrication des époques entre elles, du rapport entre les causes, les déroulements… Et les lieux de vie et de situation sont imprécis, indéfinis… Ou parfois ce sont des lieux en lesquels j’ai réellement vécu…

    Curieusement dans tous ces rêves, je suis un jeune homme, un jeune adulte, ou parfois un enfant…

    Voici :

    J’étais âgé d’environ 25 ans, je me trouvais isolé dans une chambre meublée avec coin toilette coin cuisine, dans un immeuble qui était une résidence ou un bâtiment dédié à des hébergements de personnes seules.

    Juste à côté de ma chambre, se trouvait celle d’un ancien copain, de mon âge, lui aussi isolé. Mais je ne puis préciser la raison de l’isolement, qui n’apparaît pas dans le rêve…

    Avec cet ancien copain, on était ensemble à l’école, et bien que nous étions chacun, d’idées et de vision du monde différentes, nous n’étions pas pour autant adversaires, et même nous avions des points communs…

    Dans le début du rêve, l’époque vécue est actuelle, mais le lieu où l’histoire commence n’est pas précisé : il semble que ce soit dans un pays pouvant être la France ou un pays de civilisation et société occidentale…

    Dans ma chambre – nous sommes en hiver et il fait froid dehors – je dispose d’un radiateur électrique à branchement sur une prise.

    Mon copain, lui, ne dispose pas d’appareil de chauffage. Il vient me voir et il me demande si je ne pourrais pas lui prêter une heure par ci une heure par là, au moins deux fois dans la journée, mon radiateur.

    Dans sa chambre il n’a qu’une seule prise “à deux trous” et il pense brancher le radiateur à l’aide d’une rallonge aux extrémités l’une d’une fiche à deux bouts rentrants, l’autre à deux trous dans lesquels il enfoncerait le bout du fil de mon radiateur, à prise de terre…

    Dans mon “jargon” de “franc parler” – dont mon copain se moque – où j’invente des mots et des formulations à ma façon, n’étant “pas très fort en électricité” je dis : “des prises bitrouïques” et “des prises tritrouïques” pour faire la différence entre les prises simples à deux trous et les prises avec terre…

    Je dis à mon copain, ou plus exactement je lui fais comprendre que, si je lui prête mon radiateur et s’il le branche sur du “bitrouïque” ça risque de provoquer un court circuit et de griller mon radiateur…

    Mon copain me fait alors tout un discours par lequel il me fait comprendre que je n’y connais rien en électricité, et que lui, il s’y connaît… Et il insiste, il insiste… Mais je me braque, je refuse de lui prêter le radiateur et je lui dis :

    “Si ça peut te consoler, par solidarité avec toi, qui crève de froid, je vais me passer du radiateur dans ma chambre et partager le froid avec toi” !

    Furieux, le copain claque sa porte…

    Là s’arrête l’époque actuelle… Et une autre époque apparaît, datant de plus d’un siècle, au temps des empires coloniaux où je me trouve, même âge environ 25 ans, vivant avec mes parents dans un domaine de cultures où les employés sont tous des “gens de couleurs” dans un pays qui pourrait aussi bien être en Afrique que dans les îles, Antilles, La Réunion ou ailleurs…

    La relation que j’ai avec mes parents est fusionnelle, heureuse, et bien que sois d’esprit rebelle, contestataire, épris de justice, un peu “anarchiste sur les bords”, mes parents me soutiennent dans les différends qu’il m’arrive d’avoir avec des gens qui “me cherchent des poux”…

    Dans le rêve, cependant, mes parents ne sont pas les mêmes personnes, que mon père et ma mère, ç’en sont d’autres… Et ce sont des gens qui, compte tenu de la mentalité “colonialiste et esclavagiste et raciste” qui règne dans les empires coloniaux, sont très respectueux, très bons, à l’égard des personnes qu’ils emploient, et que d’ailleurs ils payent plus que correctement et considèrent comme faisant partie de la famille… Ce qui indispose, déplaît souverainement aux autres exploitants et chefs de culture… D’où des tensions et des affrontements…

    Toujours, dans le rêve, à cette époque des empires coloniaux, quand j’étais petit, j’allais à l’école avec ce copain (celui dont je parle dans le début du rêve) et bien que nous étions souvent en désaccord mais sans pour autant nous “foutre des peignées”, nous nous partagions lui et moi la place de premier en composition française, ainsi que les encouragements ou les félicitations du conseil de classe, mais souvent il faut dire, dans les rédactions, c’était au dire des profs, mon vocabulaire qui faisait la différence…

    Voilà-t-il pas que le copain, il déboule, furieux de mon refus de lui prêter le radiateur, dans la grande allée centrale du domaine, à cheval, avec un long fouet en main et qu’il se met à cingler au sang plusieurs employés qui circulaient dans l’allée… Fou de rage, je cours chercher dans une grange à proximité, un fusil de chasse, je l’ajuste et pour ainsi dire à bout portant je lui mets une balle dans la tête…

    De nouveau, changement d’époque, on revient en 2021… Je suis toujours un jeune homme de 25 ans, mes parents sont les mêmes personnes…

    Je passe aux Assises pour meurtre délibéré. Devant le jury j’explique le pourquoi et les circonstances de mon geste… On me “comprend un peu” mais je suis condamné à dix ans de réclusion criminelle…

    Le procureur me dit “ estimez vous heureux de ne pas avoir été condamné à mort” ( la peine de mort venait d’être rétablie depuis peu par référendum populaire ) “de toute manière avec les remises de peine, vous serez dehors dans 5 ans”…

    … 5 ans oui peut-être, que je me disais, abattu… Mais avec un casier judiciaire, un dossier “lourd à tirer tel un boulet aux pieds” ! Pas facile pour trouver un boulot dans 5 ans ou 10 si je fais les 10 ans ! Je serai toujours, aux yeux de cette société, un paria, un assassin! …

     

    … Réveil… Je regarde ma montre : 4h 23…

     

    Rien à voir avec le rêve, hasard du calendrier… 2 mars… C’est le jour où est mort Serge Gainsbourg, le 2 mars 1991…

    Et je me suis souvenu d’un samedi de début mars en soirée à la Télé, dix ans après sa mort, une émission souvenir… En 2001… J’ai chialé comme une vache qui pisse par les yeux ! Et autant vendredi dernier, le 26 février 2021, l’émission hommage souvenir trente ans après…

     

     

  • La solitude, le froid, le silence, la mort : une affaire de vivant !

    … "L'humour ne sauve pas ; l'humour ne sert en définitive à peu près à rien. On peut envisager les événements de la vie avec humour pendant des années, parfois de très longues années, dans certains cas on peut adopter une attitude humoristique pratiquement jusqu’à la fin ; mais en définitive la vie vous brise le cœur. Quelles que soient les qualités de courage, de sang-froid et d'humour qu'on a pu développer tout au long de sa vie, on finit toujours par avoir le cœur brisé. Alors , on arrête de rire. Au bout du compte il n'y a plus que la solitude, le froid et le silence. Au bout du compte, il n'y a plus que la mort"

    Les particules élémentaires (1998) Michel Houellebecq

     

    … Tragique… Mais lucide…

    En définitive, et en y réfléchissant bien, c’est peut-être la lucidité, qui, d’une certaine manière, à notre insu – et parfois avec une “conscience aiguë – nous “sauve”… Bien que cela ne soit jamais un “sauvetage heureux”… Plutôt un “sauvetage, par la lucidité, qui nous “explique” comment le monde fonctionne… Enfin, le monde des humains… Parce que le monde “non humain” minéral, végétal, animal ; le monde des particules élémentaires, simples, ou complexes, quant à lui, ne suscite, ne cause jamais aucun désespoir – bien au contraire puisque c’est souvent de l’émerveillement en dépit de quelque effroi de temps à autre et selon certaines situations vécues, très inconfortables en face du danger, des forces qui fondent sur nous…

    La vie nous brise le cœur oui, c’est vrai… La vie humaine à vrai dire… Mais l’humour, aussi impuissant ou inopérant qu’il soit, ainsi que l’amour, que le courage, ne sont jamais inutiles, ils entrent seulement dans la “composition” bien que, assez souvent, ils soient absents, notamment le courage… Et l’amour se délitant en “ennemour”… Et l’humour s’emplissant d’amertume…

    Et c’est bien la “composition” dans son ensemble et dans toutes ses particularités, par le regard porté, un regard lucide, profond, explorateur ; c’est bien ce “tableau raté” qu’est la “composition”, dont l’”artiste” c’est à dire même l’homme ou la femme, l’humain, le plus “ordinaire” en apparence entre tous, parvient à extraire de la beauté, du “tableau raté”…

    L’humour ne sauve pas, il divertit c’est déjà ça! Le courage est souvent absent…

    Cependant, la bonté sauve, lorsqu’elle ne se laisse pas piétiner, ainsi que l’humilité, lorsque les yeux regardent droit devant et pas les chaussures que l’on a aux pieds…

    Mais la bonté est rare et quand elle apparaît elle est moquée…

    Mais les humains qui ne sont pas forcément fiers – sauf quelques uns d’entre eux, arrogants de surcroît – ne sont jamais humbles, sauf les plus démunis d’entre eux, les tout petits enfants et les vieillards…

    La solitude, le froid, le silence, la mort… C’est “une affaire de vivant”… Ce n’est point l’affaire de qui n’est pas venu, ni de qui s’en est allé…

     

     

  • Voyages extraordinaires

    Voyages extr

    … En 1999 dans le cadre du printemps des poètes j’avais participé à un concours de nouvelles sur le thème des voyages aventureux, concours d’écriture au cours duquel il était demandé aux participants, de se “mesurer” à ce maître que fut Jules Verne, né le 8 février 1828 et mort le 24 mars 1905, qui imagina, dans ses livres qu’il a écrit, de savantes constructions mécaniques, toutes sortes de moyens de locomotion, et cela dans une dimension narrative poétique…

    Ce fut le seul concours d’écriture parmi ceux auxquels je me suis par la suite inscrit durant les années suivantes, jusqu’en 2007, où mon texte fut retenu et primé ; ayant donc fait “chou blanc” à chacun de ces printemps des poètes du mois de mars, entre 2000 et 2008, année où j’ai finalement “déclaré forfait”…

    C’était une association littéraire “Paroles”, de Créon en Gironde, qui organisait en 1999 ce concours de nouvelles, ouvert à tous, à des jeunes, à des adultes, “écrivains en herbe” ou écrivains confirmés ayant ou non publié leurs œuvres soit dans des revues, soit chez un éditeur, soit à leur compte, dans la région Aquitaine…

    Le premier prix était un voyage d’une semaine sur un grand voilier en haute mer, et l’attribution aux douze gagnants sélectionnés, d’un livre édité aux frais de l’association (en fait avec l’aide de la Caisse d’Epargne d’Aquitaine-Nord ), tiré à 2000 exemplaires.

    Ce livre contenant le texte intégral de chacune des douze nouvelles sélectionnées, a été édité dans le cadre des deuxièmes prestivales créonnaises consacrées en 1999, à Jules Verne, du 10 au 14 juillet.

    Ci dessous, l’image du livre dont voici le résumé en 4 ème de couverture :

     

    “ Destination la lune ou le fond d’une éprouvette, la ligne d’horizon ou le cœur de maman ? …

    Le choix est vaste et l’embarquement immédiat. L’an 2000 est là, et l’imagination a pris le pouvoir… Tout au moins dans ce recueil où douze auteurs amateurs ont osé se mesurer à leur maître Jules Verne. Entrez dans leur rêve… Vous ne serez pas déçus.”

     

    … Voici la liste des douze textes sélectionnés :

     

    La ligne bleue, de Max Bajolle, 48ans

    Broutille, de Laurence Bordenave, 26 ans

    Le voyageur de Babel, Christine Doucet, 31 ans

    Le site secret, de Monique Favier, 40 ans

    Voyage au cœur de maman, Jean Louis Fornielles, 34 ans

    Balade islandaise, de Christophe Lartigue, 38 ans

    Le dernier voyage de Nemo, de Véronique Laroche, 32 ans

    Nina, de Gilberte Pernaud, 74 ans

    Le cartographe des souvenirs, d’Olivier Pichard, 17 ans

    Mission Cérès, de Laurent Schouler, 38 ans

    La séparation, de Guy Sembic, 51 ans

    De si beaux voyages, de Chloé Vicreux, 21 ans

     

    … L’ouvrage comporte 190 pages, mon texte occupe 10 pages…

     

    À noter – nous sommes en 2021 – les âges des personnes citées ci dessus, sont les âges qu’elles avaient en 1999…

    Vingt deux années depuis, pour ces personnes, se sont écoulées… La “doyenne”, Gilberte Pernaud, a aujourd’hui 96 ans… Si elle vit encore (ce serait heureux pour elle si sa vieillesse se déroule dans les “meilleures conditions possibles”)…

     

    … Le gagnant du voyage d’une semaine sur le grand voilier en haute mer, fut Olivier Pichard, 17 ans en 1999, avec son texte “Le cartographe des souvenirs”…

    Les douze, nous étions conviés à assister aux festivités et aux activités, à tout ce qui était organisé lors de ce festival, lors des journées du 10 et du 11 juillet 1999, à Créon en Gironde ; et à nous voir remis lors d’une “cérémonie” officielle, à chacun, 10 exemplaires du livre édité…

     

    La nuit du 10 au 11 juillet, je la passai dans un camping, proche de Créon… Une belle nuit douce et étoilée, je dormis sur une couverture étendue sur l’herbe… Deux journées d’un temps superbe, chaud et ensoleillé, sans nuages dans le ciel… Et… “de jolis visages” – de femmes notamment – à “en veux tu en voilà” (rire)…

     

    … Aujourd’hui, le livre est “introuvable” (non répertorié, non numérisé, plus accessible)… J’ai cherché en vain sur internet… Sur la Bibliothèque Nationale, avec les outils de recherche, Gallica ; le titre de l’ouvrage “Les voyages extraordinaires”, le numéro ISBN : 2-9514315-0-3, l’année de parution 1999… Figurent en bas page 4 ème couverture, les logos suivants : Créon, Caisse d’Epargne Aquitaine Nord, Belem, Centre Régional des Lettres Région Aquitaine.

    Si quelqu’un arrive à trouver en effectuant d’autres recherches, qu’il me le dise, merci…

     

    Pour accéder au texte intégral de ma nouvelle “La séparation”, voir sur mon site

    http://yugcib.e-monsite.com/ à “Mes œuvres écrites” et faire défiler la page jusqu’aux liens des pages numérisées, en bas.

  • Le printemps des poètes

    Printemps des poetes

    … C’était en mars 2018 au “Printemps des poètes” que l’on voit revenir tous les ans à la même époque…

    Cette année en 2021, c’est du 13 au 29 mars, sur le thème du Désir…

    Le désir ? Peu inspiré que je suis – où si je l’étais je serais iconoclaste – et, dans un contexte de covid, le “printemps des poètes” 2021 me “passe au dessus de la tête”…

    Le désir ? Quel désir si ce n’est celui de “retrouver une vie normale” sans masque, revoir le sourire des gens (oui, parfois ça arrive voyez vous!…) retourner voir des films (des “bons”), aller s’asseoir à la terrasse d’un café…

    Le désir ? Sûrement pas un désir de croisière touropérator ni de soirée disco tortillage de popotin musique battement cœur de pieuvre…

    Le désir est individualiste, le plus souvent, dans la vie des gens… Et le consumérisme “booste” le désir…

    C’est pourquoi “si j’serais inspiré” (rire) j’s’rai iconoclaste !… En ce printemps des poètes

    2021…

    D’ailleurs, il “fut un temps” – bien avant mars 2018 où l’on me voit avec des amis de “Born Interactif” (d’autres poètes dans mon genre) à Mézos dans les Landes lors d’une sorte de manif festive artistique de rue – Un temps dis-je, où bon an mal an, je concourrais au Printemps des Poètes envoyant les six textes à présenter à un Jury, textes qu’il fallait envoyer par la Poste à une association littéraire de Gironde…

    À chaque fois je faisais “chou blanc”, c’étaient, les textes primés, certes, de “belles rédactions de premier de la classe” – mais pas du genre “coup de hache sur le lac gelé” …

    Du coup, à partir de 2008, j’ai plus jamais participé au concours du Printemps des poètes…

    Il faut dire, que tous ces concours “littéraires” ont en général des jurys “triés sur des volets qui grincent pas et qui claquent jamais bien fort”…

     

     

  • Désastre social

    …. Une pensée ce matin me vient et s’impose avec acuité, à l’esprit :

    Depuis un an en cette fin du mois de février, je mesure à quel point cette pandémie de covid a laminé la vie sociale…

    Dans une réalité cependant variable en fonction des situations personnelles de gens pouvant être “moins impactés” que les autres par les conséquences de cette pandémie de covid sur la vie sociale, se situent – c’est ce que l’on peut observer autour de soi :

    -Les familles avec enfants et adolescents vivant en un même foyer, souvent une maison individuelle entourée d’un espace, d’un terrain ; pour autant, tout de même que règne une certaine harmonie ou entente au sein du foyer…

    -Et peut-être des gens qui, en famille ou non, ont une occupation qui les motive, les passionne, du fait qu’ils peignent, dessinent, écrivent, jouent d’un instrument de musique, créent, imaginent… Car lorsque c’est le cas, avec internet, les réseaux sociaux, la communication par Messenger, Whats/Ap, etc. … Ces gens peuvent s’exprimer, échanger, et virtuellement se rencontrer…

    - Et il y a encore les personnes qui ont un animal de compagnie ou même plusieurs animaux, qui s’occupent d’animaux…

    - Et les couples, souvent des retraités, qui ont la chance d’être en bonne santé, de bien s’entendre entre l’un et l’autre, et dont bon nombre d’entre eux ont des contacts familiaux avec leurs proches, enfants, petits enfants, frères et sœurs, qu’ils rencontrent de temps à autre – mais bien sûr il faut dire, dans des “conditions covidiennes” c’est à dire restrictives en gestes, rapprochements, lieux possible de réunion…

     

    … Mais au delà de toutes ces personnes dont je viens d’évoquer les situations qui sont les leurs dans un cercle de connaissances et de relation familiale et autre ; il y a ces millions de gens vivant seuls, des jeunes, des étudiants, des célibataires, des séparés, des divorcés, des veufs et veuves, femmes et hommes, personnes âgées ; dont beaucoup demeurent en ville dans des logements, en location ou dont ils sont propriétaires et qui, en périodes de couvre feu ou de confinement, ne peuvent sortir de chez eux sinon pour des courses, des achats de produits de nécessité… (Avec un couvre feu à 18h pour les habitants des villes en appartement rien qu’un balcon donnant sur la rue, c’est assez dramatique, très inconfortable, difficilement supportable sur des semaines ou des mois, il faut dire)…

    Sans les cafés de quartier, dans les villes et les villages, sans les associations qui ont toutes et partout cessé leurs activités, leurs assemblées, leurs réunions, leurs festivités et repas conviviaux, sans les cinémas, les théâtres, les spectacles, les salles de sport, les terrains de jeux… C’est, socialement, un désastre…

    Déjà cette réalité : une très grande partie de l’activité sociale hors travail, est réalisé dans le cadre de plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues…

    Imaginez! Un million d’associations à l’arrêt! C’est un véritable effondrement de vie sociale !

     

     

  • Vaccination covid : un scandale !

    … En France au jour d’aujourd’hui, bien que cela ait débuté avant mi janvier pour les plus de 75 ans en commençant par les résidents en EHPAD, seulement 25% des plus de 75 ans ont été vaccinés dont beaucoup, une première injection et quelques uns la deuxième… Et en ce qui concerne les résidents en EHPAD, je ne connais pas le pourcentage mais sans doute ne sont-ils pas tous vaccinés…

    Et des annonces sont faites par le Gouvernement, pour la vaccination des plus de 65 ans, donc la “tranche d’âge” en dessous des plus de 75 ans, à partir de début avril…

    Si les plus de 75 ans ne sont vaccinés que pour 25% d’entre eux, comment peut-on concevoir que, à partir de début avril, l’on arrivera à vacciner les plus de 65 ans et combien d’entre eux, sinon un pourcentage probablement proche plutôt de 10 ou 15% au bout de 2 mois ?…

    Un véritable scandale cette opération de vaccination ! Quand on voit qu’aux USA, l’on vaccine un million de personnes par jour, qu’en Israel la population est vaccinée massivement, et que dans d’autres pays, l’Angleterre entre autres, il en est de même en proportion par rapport au nombre d’habitants, l’on se dit que la France sera peut-être dans six mois ou dans un an, l’un des derniers pays au monde où l’on mourra encore du covid… (Plus de 80 000 morts depuis le début de la pandémie, en France)… Certes aux USA ils en sont à 500 000 morts, mais la “machine à tuer” va être “stoppée net” avec trente millions par mois de personnes vaccinées…

    En France l’on s’achemine vers les 100 000 morts… Oui on aura ce résultat avant l’arrivée de l’été le 21 juin…

    Cent mille morts du covid ? Et combien – peut-être davantage – de suicides, de maladies non soignées, de toutes sortes de pathologies consécutives à la crise économique, au désespoir de tant de jeunes et de gens en âge de travailler, d’avoir une activité… Oui, combien de “victimes collatérales” ? …

    La santé publique aux mains des lobbies pharmaceutiques et des grosses firmes aux budgets et aux dividendes d’actions pharaoniques ?

    Réquisition, réquisition ! De toute la production, intensifiée comme il se doit! Une organisation d’état de guerre, partout dans tous les pays! Bolchevisation de tout ce qui concerne la santé publique!

     

  • Petite errance littératoque du jour, 27 février 2021

    Sigmathèques

    Ploutocrathèques

    Allénouillettes

    Branlé dans les vécés

    Pétarfumailloné dans les salons de thé

    Archibouzouqué à dada sur le totomate pas mis cent balles

    Mais quand même sauti sauta deux minutes un quart

    Au Crapinoza mollardé dans le chou farci

    Pété en plein cœur du chou

    y’en est sorti Enlive et Oranette

    Et pas Youcef comme on l’aurait cru

    Rastaquouère

    Patahouète

    Enculatory lavatory vécécireur

    C’est foutu sauf si

    Et des fourmis géantes concertonibulant

    Dans la purée de pois cassés

    Ça bout ça fait chaud dans les narines

    Les beaux masques des Dadames couturières brodés de p’tits queucœurs

    Covido covida plus de corridas

    Et Bébé qui vaque au sein

    Dont il sort d’la vape au jasmin

    Et les cons finement longuement suent de joie

     

     

  • Fichiers textes à écouter sur Youtube

    Sur ma chaîne Youtube je viens d’ajouter 2 textes audio. Il y en avait 91 déjà enregistrés. Je n’avais rien ajouté depuis plus d’un an…

    Les conditions de publication ont évolué depuis quelque temps sur Youtube, ainsi d’ailleurs que les conditions d’enregistrement de musique. Ainsi désormais on peut librement tout écouter mais pour télécharger et mettre par exemple sur une clé USB ou autre support, périphérique, il faut utiliser un logiciel à installer, qui offre 30 jours gratuits et ensuite s’abonner tant par mois, payable une année d’avance…

    Pour profiter des 30 jours d’essai gratuit, il faut nécessairement effectuer un paiement de 0 euro par carte bleue et au bout des 30 jours le paiement pour l’année se fait automatiquement et impérativement, du fait que pour payer 0 euro au départ, t’es obligé de donner ton numéro de carte, la date d’échéance et le cryptogramme.

    Du coup j’ai renoncé à cette “offre”, je me contente d’écouter en ligne de la musique, des chansons, sur Youtube, sans essayer de “récupérer”…

    Sur Youtube, comme avec Google, les conditions (droits, possibilités, choix, procédures, règlements, etc. ) ne sont plus tout à fait les mêmes qu’il y a un ou deux ans… D’un côté plus de sécurité, mais aussi plus de restrictions et d’acceptations de conditions et de règles dans les procédures en fonction de ce que l’on veut faire.

    Afin de continuer à pouvoir poster mes textes à écouter, après plusieurs essais sans résultat (la même chose que ce que je faisais jusqu’à il y a un ou deux ans), j’ai finalement trouvé : “Voice2 com fr “ qui transforme des fichiers audio MP3 ou MP4 en fichiers vidéo, en incluant une image, une photo de fond… Ça marche mais c’est un peu long ! Par exemple pour un fichier vidéo de 3 minutes il faut bien compter 10 minutes, mais dès que ça dépasse 5 minutes c’est beaucoup plus long (dans les 30, 40 minutes)… Mais une fois la vidéo mise en ligne, elle est aussitôt accessible – publique, privée, seulement pour des amis ou proches, comme on veut…

    Les deux textes ajoutés : Basile le coléoptère ( 2, 11 minutes) et Des ânes au Mali ( un peu plus de 5 minutes)…

     

  • Les Gugnoles gruses

    Tout en haut

    Au plus Pue-haut

    De la Grand Tour des Opérators

    C’est là que cela puhoit plus que cela sentoit

     

    Carapaçonnées harnachées ferraillées

    De coiffure architecturées en pièces montées

    Outrageantes ostentatoires et en futals moulants

    Et petits bustiers

    Accompagées de leurs lieutenantes rutilantes

    Elles siègeaient

    Les Grandes Gugnoles gruses

    Dans les bureaux décisionnels

    Aux étages supérieurs

     

    Lors des pause café

    Les lieutenantes sur la terrasse au dessus des étages décisionnels

    Dans les matins de lumière et de vent léger

    Venaient aérer faire pissossoter

    Leurs petits toutous exotiques

    Et pour deux ou trois d’entre elles

    Faire gambader

    Leurs gamins gâtés

    Bruyants et s’arrachant des mains des consoles de jeux

     

    Tout le beau monde des étages d’en dessous

    Arrivé par l’ascenseur express au Pue-haut

    Au plus Pue-haut sur la terrasse surrélevée

    Se la pétoit de savoirs construits

    Arrogants devisant pérorant

    Visages caramélisés

     

    Et la porte de l’ascenseur s’ouvrait

    Sur des hordes de folohouères béats

    En maraude tournant en rond

    Et se la pétant de leurs pétards dansolotants

    Et c’était à qui pèteroit le plus tonitruant

    À qui sentiroit le plus moutarde vinaigrée

    Le plus corniflard

    Le plus crevette cramouille sale

     

    Un grand Totem sculpté des douze signes du Zodiaque

    En bois de tek

    Se dressait sur la terrasse surrélevée

    Tel un phallus en érection

    Et les folohouères autour du grand Totem

    Se récitaient leurs horoscopes

     

    Les grandes Gugnoles gruses distribuèrent des cornets de biboules

    Et de triboules

    De crèmes glacées de toutes les couleurs

    De petits drapeaux noir blanc bleu

    Et de médaillons en forme de mini cœurs rourouges

     

    Ah que cela puhoit en cet En Haut de la Grand Tour

    Que cela brayoit vociféroit

    Et mitrailloit de petits éclairs arc-en-cieloyés

    Qu’ils étaient féroces ces petits toutous empanachés

    Et ces moutards aux laides colères

     

    Un grand perroquet juché sur l’épaule gauche de la Grande Gugnole gruse en Chef

    Cacahouèt’ajacoïsoit

    À bas la société des cons qu’sont en Sion

    Et la grande Gugnole gruse en Chef d’expliquoire

    Sion c’est la nouvelle jérusalem de la société de consommation

     

    Un pépère à casquette tyrolienne

    S’enquerrut de savoir où se tenait le dancing des seniors

    Dans quelle salle de l’étage de juste en bas de la terrasse

    Il avait envie le pépère

    Peut-être pas forcément avec sa vieille

    De se tortiller le derrière

    En compagnie rapprochée d’une affriolante jeune mamie en robe chic

     

    Un moutard de dix piges pianotait sur son smartphone

    Un pétard explosa devant la porte de l’ascenseur

    Télécommandé depuis une appli téléchargeable

     

    Au Luit-Bas tout en bas

    S’articuloit tout un échaffaudage de clowns acrobates

    Juchés montés entrelacés les uns les autres

    Et les clowns acrobates

    Montaient assaillir le Pue-Haut des Gugnoles gruses

    Et leurs lieutenantes arrogantes

    Et saper les fondements du plus Pue-Haut

    Et des Sous-Pue-Haut

     

     

  • Les animaux dépourvus et déconsidérés qui marchent dans les traces de la panthère

    … Les animaux souvent faméliques et de petite taille de la forêt de Brocéliande, méprisés par les habitants plus trapus et mieux nourris de la forêt, et même par quelques espèces ailées ou poilues mieux pourvues de nourriture sous l’égide de beaux volatiles gonflant leur plumage et affûtant leur langage… Portent pour beaucoup d’entre eux leur regard sur la panthère dont l’allure guide leurs pas sur les traces dont elle marque, la panthère, les chemins dans la forêt…

    Certains de ces animaux faméliques, jadis regroupés en une meute organisée en laquelle ils se retrouvaient tous entonnant de grands chants en des clairières de ci de là dans la forêt ; sont même aujourd’hui les animaux les plus enclins à porter leur pas dans les traces de la panthère…

    Mais tous ces animaux, des plus aux moins faméliques d’entre eux jusqu’aux mieux pourvus, se fiant moins au ramage et au langage des beaux volatiles bien emplumés du derrière ; n’ont point en images dans leur cervelle toutes ces antres et repères de grands fauves que la panthère et ses suivants à l’allure féline n’évinceront jamais du paysage…

    Qu’ils sont donc déconcertants, ces animaux faméliques, anciens de la meute entonnant les grands chants, traîtres devenus qu’ils sont à la belle cause qui les ralliait jadis, gâtés de sauces frelatées dans leurs gamelles… Des gamelles d’ailleurs distribuées très inégalement et avec des contenus tout aussi inégaux, par les beaux emplumés au langage éblouissant et trompeur…