Articles de yugcib

  • Passeport vaccinal

    … En ce qui concerne ce que l’on appelle “le passeport vaccinal”, soit un document valide spécifiant que l’on a été vacciné contre le covid, à présenter en tout lieu public, gare, aéroport, salle de spectacle entre autres ; je suis favorable et donc “tout à fait partant”, mais à cette seule et nécessaire condition, à savoir que chaque personne ait eu la possibilité de se faire vacciner, ce qui pour longtemps encore, n’est le cas…

    En effet, interdire l’accès à un lieu public à des gens qui n’ont pas eu encore la possibilité de se faire vacciner, implique forcément que parmi ces personnes il y en ait qui “auraient bien voulu être vaccinées” – mais qui n’ont pu l’être encore, et l’interdiction alors, ou la discrimination n’est “pas juste” (liberticide on va dire)…

    À l’entrée d’un lieu public, rien ne prouve en l’état actuel des choses (vaccination très partielle voire ne concernant qu’un pour cent de la population, dix au mieux), aux personnes chargées du contrôle, que telle ou telle personne, non vaccinée, est “pour” ou “contre” le vaccin…

    En revanche lorsque tout le monde, chacun d’entre nous se verra offert automatiquement la possibilité de se faire vacciner, et lorsque la vaccination alors sera – non pas obligatoire- mais accessible à tous sans la moindre difficulté (délai, prise de rendez vous, etc. )… Là, chacun sera libre et responsable …C’est à dire en clair – et il faut le dire – que, ayant fait un choix conscient, réfléchi et délibéré, toute personne volontairement non vaccinée devra accepter de se voir refuser l’entrée dans un lieu public, prendre un train, un avion, aller au cinéma, au théâtre, dans un bar, un restaurant…

    Reste cependant les lieux d’achat de première nécessité (alimentation et objets et services indispensables à la vie quotidienne) dans lesquels les “gestes barrière, port du masque” seront d’autant plus alors, d’actualité, pour les personnes volontairement non vaccinées…

    Quant aux autres, vaccinées (en majorité très probablement), elles pourront retrouver une “vie normale” et abandonner progressivement les “gestes barrière, port du masque et autres mesures restrictives, sur présentation du document valide (passeport vaccinal)…

    Mais de toute manière, déjà lorsque plus de la moitié de la population, en France et ailleurs, aura été vaccinée, ce qui est le plus redouté et craint (les formes graves du covid) aura pour ainsi dire quasiment disparu. Et le covid ne sera devenu qu’une grippe classique parmi les formes de grippe existantes. Or, que je sache, toutes ces formes de grippe que l’on voit surgir d’année en année depuis toujours, n’ont jamais empêché de mener une “vie normale”, jamais “plombé” l’économie, la vie sociale…

     

     

  • La page d'accueil de Facebook personnalisée

    … Comme c’est curieux… Ou plutôt… “Symptomatique” on va dire… Lorsque j’ouvre la page d’accueil de Facebook, cette page où défilent les nombreuses publications et photos, images, vidéos, des uns et des autres qui sont en général les publications de mes amis (c’est à dire les personnes qui sont dans ma liste soit environ 230 mais plus précisément en l’occurrence une centaine d’entre eux surtout)… Je ne vois pour ainsi dire jamais de publication ou de nouvelle faisant état d’un voyage en croisière, d’un séjour d’agrément Touropérator dans un “pays de rêve” – Seychelles, Caraïbes, Costa Rica, Grèce, Baléares, Cuba…

    Je “subodore” que les personnes dont je lis chaque jour ce qu’elles racontent, en général sur des sujets et des thèmes d’actualité, de littérature, ou produisent de “belles images”, des textes poétiques, parfois des choses “personnelles”… Ne sont pas trop des habitués de croisières, de “beaux voyages” dans des “pays de rêve” en Touropérator…

    Si d’aventure cela devait ou pouvait être le cas, et si le petit récit enchanteur en une demi page accompagné d’une “belle photo” voire d’une série de ces “belles photos”, s’offrait à ma vue en faisant défiler la page d’accueil… Je suis désolé, vraiment désolé de le dire, mais cela ne susciterait point de ma part, un “grand émerveillement” sanctifié d’un petit commentaire du genre “oh que c’est beau oh que ça me fait rêver oh combien je partage et trouve que c’est super, quelle chance pour vous” !

    Pour être “clair et net”, ce serait “silence radio” et indifférence totale… Pardon mais que voulez vous, je l’ai déjà exprimé : les croisières Costa MSN et compagnie, voyages de Touropérator les Iles les Grands Hôtels Jacuzzi Piscine le shopping sous les palmiers les vahinés les chapeaux de paille l’apéro sur la terrasse du complexe hôtelier les plats exotiques le surf la drague et les soirées disco tout ça “c’est pas ma tasse de thé” loin s’en faut…

    … Bon… Peut-être… Ou “y’a des fortes chances” que… La relation – en un quart, une demi page ou même en un “gros pavé” d’une page et demi 50/60 lignes, d’un “voyage d’aventure ou d’une expédition “difficile” dans de toutes autres conditions que celles d’une croisière ou d’un séjour Touropérator, pour de la découverte, de l’exploration, du vécu avec des gens… Pourrait bien davantage, retenir mon attention, m’émerveiller, me faire rêver…

     

  • Dans le ciel de France en février 2021

    Avions

    … En ces temps interminables de pandémie de covid et de leurs différents variants depuis 2 mois, en ces temps de couvre feu, de restrictions de déplacements, confinements locaux, fermetures de bars, restaurants, cinémas, théâtres, salles de sport et de spectacles etc. … Depuis en France, le 30 octobre 2020… Et d’une vaccination à l’allure de tortue…

    Cette image est celle du ciel de France tel que l’on peut le voir en se promenant dans la nature autour de chez soi…

    Ainsi à tout moment peut-on apercevoir ces sillages, ces traces blanches de passages d’avions de ligne intercontinentaux… Et s’interroger au sujet de tous ces gens qui, à 12 000 mètres d’altitude et à 850 km/heure dans des Airbus ou des Boeing, se transportent en six, huit ou dix heures, d’une capitale à une autre, entre deux continents par dessus les océans et les paysages… Et vont se trouver en groupes se croisant dans les aéroports…

    S’il n’y avait d’autre raison que professionnelle ou familiale particulière, verrait-on autant de ces sillages blancs dans le ciel de France au dessus d’un paysage par exemple, de Chalosse dans les Landes, ou de plateau Lorrain aux environ de Nancy ? …

    Les enjeux des grandes puissances de l’argent, de l’économie consumériste et, d’une manière générale, les enjeux personnels de caractère individualiste d’un bon milliard et plus des habitants de cette planète, la Terre… Font une “toute autre morale” que celle des ordres décisionnels se fondant sur un soit disant bien être sanitaire pour tous -dont les plus “fragiles”…

    Vraie “moralité” dans “l’histoire” : “ce putain d’covid, il a encore de beaux jours devant lui” !

     

  • En 6 ème au lycée Duveyrier à Blida en Algérie, en 1960

    … J’avais un copain, enclin tout comme moi à “des coups pendables” et dont je ne me méfiais pas, n’ayant pas réalisé à quel point il pouvait être retors, faux jeton et vicieux… Qui s’appelait Oudjaoudi, “demi pancu” comme je l’étais… J’habitais avec mes parents au 9 ème et dernier étage d’un HLM à Montpensier, un quartier périphérique de Blida au delà duquel partait la route d’Alger. J’effectuais matin et après midi, 2 fois dans la journée, à pied, le trajet de 3 km pour me rendre au lycée et en revenir… Mais parfois, le matin, mon père me conduisait au lycée dans la 403 peugeot verte immatriculée 437 JK 9A qu’il avait fait revenir de Tunisie en 1959… Mon père, lui, se rendait à son travail, au central téléphonique de Blida…

    Oudjaoudi habitait avec ses parents dans la cité militaire située avant Montpensier, en bordure d’un vaste terrain vague jonché de gravats et de matériaux de construction abandonnés, une jungle de toutes sortes de plantes et d’herbes méditerranéennes et de buissons épineux… Il était, Oudjaoudi le fils d’un harki…

    Un matin entre deux cours, on était en “perm” (permanence) sous l’œil inquisiteur du pion au visage buriné et en lame de couteau, un type particulièrement antipathique, un fana de la colle…

    Oudjaoudi et moi on était assis côte à côte au dernier banc de la salle et voilà-t-il pas que l’Oudjaoudi, il me dit tout à trac, comme ça : “ je vais te mettre une olive” … En toute innocence que j’étais, je croyais à une vraie olive, bien verte ou noire… L’Oudjaoudi il commence à me mettre la main derrière la ceinture de ma culotte ( on n’avait pas encore à 12 ans, les jeunes garçons, de pantalons longs), et je sens son doigt sans doute l’index, me descendre entre les fesses…

    Bon sang, j’ai pas attendu qu’il me foute le doigt dans le trou du cul ! Aussitôt sec, je prends un compas posé à côté de ma trousse, et j’assène un coup brusque de la pointe du compas, visant sa main, manque de pot la pointe du compas se fiche dans le bois de la table entre deux doigts de l’Oudjaoudi ! Ça fait un bruit sec et sourd, le pion crie “ Sembic ça suffit ce bordel! Vous me ferez deux heures” !

    Les deux heures de colle, faites le jeudi suivant de 8h à 10h, je les ai pas digérées ! Je décidai de me venger…

    Trois semaines plus tard j’avise l’Oudjaoudi à la sortie du lycée à 4h de l’après midi, je lui dis “on va revenir ensemble puisqu’on habite pas loin l’un de l’autre, j’ai quelque chose à te montrer, dans le terrain vague, qui va autant t’intéresser que moi, tu vas voir”…

    On arrive dans le terrain vague, je lui montre deux briques posées l’une sur l’autre dans un tas de gravats, je lui dis “ creuse sous les deux briques, dessous y’a une caisse contenant des boulons, c’est au poil pour nos tahouels ( lance pierres ), avec ça on est les caids à la récré au lycée, moi je fais le guet parce que c’est interdit d’aller dans le terrain et si quelqu’un nous voit, on s’applatit entre les buissons”…

    Il commence à creuser avec ses mains… Je fais ni une ni deux, je lui tombe dessus et lui fous une raclée carabinée, le laissant étendu roué de coups de pied, et je lui dis “ça c’est pour l’olive et pour les deux heures de colle que le pion il m’a foutues à cause de toi”!

    Par la suite, pour le restant de l’année, l’Oudjaoudi il “faisait profil bas” ainsi d’ailleurs que quelques autres qui m’avaient emmerdé et que j’ai rossés tout aussi carabiné, à ma façon…

    Dont, dans l’HLM où j’habitais avec mes parents, un certain Rallous du septième étage, que je pouvais pas blairer et qui me dénonçait quand avec des autres copains de la cité, on canardait au tahouel des fatmas revenant de l’épicerie avec leur cabas à la main… -ça nous changeait de la chasse aux gros rats qui infestaient l’oued séparant la “cité européenne” de la “cité musulmane”…

     

  • Le "petit lycée" à Cahors, entre 1954 et 1957

    … À cette époque à Cahors, il y avait au Lycée Gambetta située rue Wilson (l’entrée principale) deux parties distinctes : le Grand Lycée, de la 6 ème jusqu’à la classe terminale du second baccalauréat, et le Petit Lycée, de la 12 ème jusqu’à la 7 ème (l’école élémentaire et primaire)…

    Mes parents, l’année de mes 6 ans ( 6 ans le 9 janvier 1954) avaient décidé de me mettre au Petit Lycée parce que là, selon les “critères” de l’époque, enseignaient les meilleurs instituteurs; le “Petit Lycée” étant aussi l’école des “gosses de riches” (fils de commerçants, d’artisans, de fonctionnaires et de notables )…

    En fait, ces “gosses de riches” étaient plus vaches, plus vicieux, plus pervers, plus durs et fortes têtes et chenapans, en général, que les “gosses de pauvres” qui eux, se rendaient à l’autre école communale, celle proche de la place Thiers…

    Je n’y ai eu aucun “vrai ou bon” copain, du jour où je suis entré en 11 ème, le mardi 21 septembre 1954, jusqu’à mon départ fin juin 1957 classe de 9 ème…

    Une autre raison pour mes parents de me mettre au Petit Lycée, c’est qu’il y avait là, contrairement à l’autre école, un réfectoire pour les demi pensionnaires, ce qui arrangeait fort mon père inspecteur à l’automatique rural (branche téléphone et installation, aux PTT) qui souvent, ne revenait pas à midi, ainsi que ma mère, à cette époque, secrétaire à la Chambre d’Agriculture…

    Dans ce réfectoire, “on y bouffait très mal” cependant ! D’infects ratas avec des sauces innommables, de la purée dont les restes refroidis dans l’assiette verdissaient et durcissaient comme du ciment, d’horribles faillots nageant dans une espèce d’eau de vaisselle gélatineuse, ou des lentilles pleines de petits cailloux, des viandes bouillies et filandreuses avec des nerfs et du gras très dur… Nous étions 10 par longue table rectangulaire, j’étais le seul “petit” au milieu de grands galopins de 4 ème ou 3 ème ou même de grands de seconde première terminale, tous en blouse grise, des visages très durs et parlant haut et fort avec plein de “gros mots”…

    … En 11 ème et 10 ème, je n’ai pas “particulièrement brillé” question notes (de 0 à 10), j’étais très dissipé, désobéissant, bagarreur, et je n’ai pas eu, dans ces 2 années scolaires là, des maîtresses “intéressantes” – qui auraient pu me motiver et surtout “m’exister”…Elles trouvaient ridicules mes pitreries…

    Mais en 9 ème j’ai eu Monsieur Cammas, un homme rude, sévère, mais juste, qui lui, sans pour autant “m’avoir à la bonne” du fait que j’étais encore plus dissipé, plus “tête en l’air”, plus réfractaire aux règlements et encore plus bagarreur “pour un oui pour un non” notamment avec tous ceux qui m’”emmerdaient” tant soit peu… Lisait en classe mes rédacs (qui servaient de corrigé), accrochait mes dessins d’imagination sur le mur de la classe dédié aux “productions”…

    J’avais régulièrement, souvent quatre quinzaines de suite, zéro en conduite, zéro en calcul mental, zéro en leçons à réciter par cœur, mais 9 en rédac, 9 en “sciences’nat” et 9 en histoire géo… Et en gym j’étais mauvais en exercices bras et jambes à tendre à plier, sans cesse dans la lune et très déconcentré, mais hyper bon en course à pied… D’ailleurs au spiromètre, je faisais dépasser de 10 cm de plus que tout le monde, la colonne rouge indiquant le niveau de capacité thoracique…

    Le carnet de notes devait être tous les 15 jours, rapporté au Maître, signé des Parents et surtout du Père… Avec mes trois zéros 4 fois de suite, j’avais imité la signature de Papa et caché le carnet dans une corbeille emplie de jeux de construction et de cahiers à dessin, dans ma chambre, mais une fois en faisant le ménage Maman a trouvé le carnet… Elle a dit “ On va pas le montrer à Papa, sinon t’auras droit à la séance de coups de grande règle plate sur les cuisses!”… Il était “dur”, Papa… La première année, il m’emmenait à l’école à califourchon sur le cadre de son vélo et, on avait pas fait dix mètres qu’il m’interrogeait : “alors, 2 plus 2 ça fait combien ?” … Je le savais mais rien que de l’entendre, papa, me questionner, j’étais complètement bloqué, incapable d’articuler la moindre réponse… “Quel crétin tu fais” ! Qu’il me disait…

    Mon grand bonheur cette année là et l’année d’avant, ce fut de pouvoir aller le jeudi tout entier à “l’Ermitage”, une sorte de colonie de vacances du jeudi, où il y avait des petites filles avec lesquelles j’étais très copain, leur racontant des histoires drôles, faisant le pitre… Je n’aimais pas les jeux de ballon et de guerre, je n’aimais pas ces garçons de mon âge, tous fiers, arrogants, méprisants en compagnie forcée que j’étais avec eux à l’école, où je m’ennuyais à mourir… Dans les jeux de ballon ils faisaient 2 équipes, les deux caids de chaque bande “faisaient les pas” pour savoir qui prendrait qui en premier et ainsi de suite… Sembic on le prenait jamais parce qu’il était toujours dans la lune, qu’il ratait le ballon ou bien s’en emparait et le donnait à personne, le serrant entre ses pieds et distribuant des coups de poing à tout va…

     

  • Au 2 rue Emile Zola à Cahors en 1952

    … Sur l’index de ma main droite, à la deuxième phalange, apparaît encore une petite cicatrice en forme de triangle sans base, une cicatrice cependant qui, avec l’âge (j’ai 73 ans) a presque disparue dans le modelé quelque peu vieilli, altéré, de la peau…

    Elle est le résultat, cette petite cicatrice, d’un coup de ciseau à bouts arrondis qui m’a été donné lorsque j’avais 4 ans par un garçonnet de mon âge, un chenapan parmi d’autres, à l’école maternelle de Cahors, en 1952… À la suite d’une dispute entre ce garçonnet et moi…

    Il faut dire qu’à cette époque là, en 1952 en classe de maternelle à Cahors, les mômes “n’étaient pas des enfants de chœur” ! Tous des chenapans prêts à tous les mauvais coups… Et les “gros yeux” ou les coups de règle sur les doigts de la maîtresse d’école, n’avaient bien souvent aucun pouvoir!

    Du coup, n’étant pas moi-même un “enfant de chœur’, suite à cette agression, je décidai de rendre “œil pour œil dent pour dent”…

    J’habitais avec mes parents en 1952, au 2 rue Emile Zola à Cahors, la dernière maison au bout de la rue, proche des “remparts” (une vieille enceinte de mur de pierre derrière laquelle se trouvait le cimetière)… “Un lieu de perdition” au dire des gens du quartier, où sévissaient des bandes de galopins chapardeurs et bagarreurs et où il ne faisait pas bon s’aventurer à certains moments de la journée notamment en soirée ainsi que le jeudi…

    Notre maison au 2 rue Emile Zola jouxtait un bâtiment de garages pour voitures, et un peu plus loin en direction de la ville, habitaient dans une belle et grande maison de pierre à la façade plantureuse, Monsieur et Madame Pouzergues exerçant le métier de maraîchers, avec leurs deux enfants jumeaux, de même âge que moi…

    Ces deux là, les frères Pouzergues, des brutes, cheveux coupés très court en brosse, visages de durs, n’arrêtaient pas de m’asticoter, me voyant revenir de l’école, de me “faire des niches”, de m’appeler “biquette” et un jour ils sont venus dans le jardin derrière notre maison, piétiner, casser des petites autos avec lesquelles je jouais en compagnie de Jean Claude mon meilleur copain…

    “Hou-hou la biquette” ! Criaient-ils en me voyant passer dans la rue… J’entends encore le son de leurs voix mêlées…

    Fou de rage, un jour où ils m’attendaient en embuscade, je ramassai un très gros caillou et les poursuivis prêt à jeter de toutes mes forces ce caillou à leur tête…

    Je ne connaissais pas ma force… Ma mère ayant entendu du bruit et des cris dehors, se précipite vers moi et juste à temps retint mon bras… Il s’en était fallu de peu que je fracasse le crâne de l’un des jumeaux Pouzergues…

    Du coup, après cet incident, les frères Pouzergues m’ont foutu la paix, on ne se voyait plus que de loin sans jamais se regarder…

    Cependant, l’”histoire” n’eut aucune incidence sur la venue, tous les 2 mois, du camion citerne de Monsieur Pouzergues (la “pompe à merde”), pour vider la fosse des cabinets (cabinets de l’époque, situés en dehors de la maison, à côté de l’entrée de la cave)…

     

  • Le cours de notre vie sans les astres

    … Ne me demandez jamais de quel signe je suis... Ne me parlez jamais d'horoscope, d'ésotérisme ou de voyance ou de magie ou de sorcellerie ou de l’un ou l’autre de ces "mystères" que la science ne peut expliquer mais dont on fait état avec soit-disant d'irréfutables indices...

    Je fais pour ainsi dire un rejet de ces "choses là"...

    Comme si une conjonction de planètes, la position d'un astre par rapport à un autre corps céleste ou quelque évènement cosmique particulier, pouvait influencer notre comportement, avoir une action sur notre corps, notre santé, notre esprit, nos émotions, nos sentiments, nos rencontres!... Comme si le cours de notre vie, alors, pouvait être soumis et régi ainsi et cela sans que nous puissions jamais nous-mêmes de par notre volonté et de par notre intelligence,

    choisir, décider, agir, se sentir responsable...

    Il y a déjà tout ce qui nous est imposé par l'environnement économique, social, familial, professionnel, et qui entre pour une bonne part, de gré ou de force dans nos vies... Alors si en plus de tout cela il faut qu'une conjonction de planètes, un "thème astral" ou un évènement cosmique à répétition ou occasionnel, se "mettent de la partie"... Notre vie a-t-elle encore un sens ?…

    Cela dit, outre l’horoscope, l’ésotérisme, la magie, la sorcellerie… Ne me parlez pas non plus des séries hospitalières de télévision genre Urgences, Grey Anatomy et autres : l’hôpital dans le vrai c’est vraiment pas le pied, alors, l’hôpital à la Télé en plus !…

    … Ne pas passer sous une échelle, vendredi 13, le signe de croix sur la baguette de pain, ne pas être 13 à table, miroir cassé 7 ans de malheur, la journée qui commence du pied gauche en se levant… Y’en a comme ça des kilomètres ! Basta tout ça !

    Et l’une de mes plus grandes lacunes en littérature tous pays confondus, c’est celle de n’avoir de ma vie, pas pris connaissance d’une seule ligne de Harry Potter, le célèbre roman de Joanne Rowling écrivain et scénariste anglaise née le 31 juillet 1965 à Yate dans le South Gloucestershire…

     

  • Les aubes les rêves les farandoles

    Les aubes s’entôtent

    Les soirs se tardivent

    J’aime mieux ça

    Que les aubes qui se tardivent

    Et que les soirs qui s’entôtent

     

    Les rêves qui se dévivent

    Le vrai qui dévie

    Les segments de vie

    Qui se décentimètrent

    À l’aune des événements

    Qui eux-mêmes caracolant

    Se farandolant

    S’épuisant

    Ou se renouvelant

    S’enchaînant en tournant

    Autour du billot

    Et sur le billot les haches qui s’abattent

    Dont le tranchant

    S’émousse

    Et guillotine les souvenirs

    Les parapluies sous l’averse qui fuit

    Paratonnerrant la foudre solaire

    Qui incendie

    Irradie

    Les regards et les sourires

    Et les rêves dévivés

    Sous les parapluies qui ne protègent plus

    Du vrai dévié

    Qui pleut sur le billot

    J’aime pas tout ça

     

    Alors que les rêves s’allument

    Que le vrai se revérite

    Que le billot soit abattu

    Que les parapluies se fassent dans le vent

    Tutus dansant

     

     

  • Touristes français bloqués au Costa Rica

    … Un groupe de vingt touristes français âgés de 60 à 75 ans se trouvait, parti à la mi janvier 2021 avec un Touropérator, au Costa Rica.

    Avant d’effectuer le voyage de retour en France, ils ont dû se soumettre à l’obligation de test au coronavirus, en vigueur depuis les dernières mesures prises en ce qui concerne les arrivées dans les aéroports français…

    Tous testés positifs, sept d’entre eux ont été hospitalisés. Une “galère” pour leur rapatriement !

    C’est bien malheureux pour ces gens… Mais… Qu’avaient-ils besoin de se rendre en voyage d’agrément au Costa Rica ? En ces temps coronaviriques si peu propices aux ambitions voyagesques ?

    Vers le 20 janvier il y avait dans ce pays, le Costa Rica, quelque 800 cas nouveaux de covid par jour, pour 5 millions d’habitants… Une “paille”… Ces “braves retraités français – en fait de “jeunes seniors” (de la 1ère génération de retraités) “en pleine forme” avant leur départ, sans doute des “consommateurs de voyages d’agrément” comme beaucoup d’autres ; ont-ils mésestimé le risque encouru, hors de France, hors d’Europe de surcroît…

    … Est-ce que les grands lobbies de la vaccination vont passer contrat avec les lobbies des Touropérator et des croisiéristes, afin que les clients qui achètent des voyages puissent se faire vacciner indépendamment des ordres prévus ? … Cela ne serait guère si étonnant que cela !

     

     

  • Leurs enfants après eux, de Nicolas Mathieu

    Leurs enfants

     

    … De 1992 à 1998, dans une vallée proche du Luxembourg, où les hauts fourneaux, la sidérurgie, la métallurgie déclinaient la vie économique et sociale depuis des dizaines d’années, en fait depuis la seconde moitié du 19 ème siècle, où s’étaient succédées cinq, six générations d’ouvriers… Un monde, mais surtout une jeunesse qui meurt…

    Toute une région de cette partie Nord et Est de la France, que les “promesses” de la mondialisation ( des nouvelles économies de marché et de la consommation ) n’ont pas atteint, et encore moins dans ces villes et bourgades devenues des “cités” en majorité habitées par des chômeurs, des gens et des familles en situation d’assistance, ou vivant d’expédients, notamment avec la drogue, les marchés clandestins et informels, des artisanats ou des emplois de survie…

    Mais cette époque là, celle de ces années de la dernière décennie du 20 ème siècle, du Franc et des premiers téléphones portables, dans son “apogée” si l’on peut dire, en 1998 avec “Les Bleus” champion du monde de la coupe de football ( 12 juillet 1998)… Est aujourd’hui, une génération (20 ans) plus tard, une époque révolue…

    Révolue, en ce sens que, bien au delà encore du désastre économique et social laissé par la fermeture définitive des hauts fourneaux, bien au delà de cette détresse et de cette misère sociale, de toutes ces familles autant “normales” que “recomposées” qui se sont disloquées, éparpillées, métissées, etc. … Bien au delà des “promesses” non tenues, de projets d’avenir orientés sur l’économie touristique et de loisir, bien au delà des “discours” des élus de la République et des “politiques”, des partis de droite, de gauche et du centre, du Front National (aujourd’hui le Rassemblement National), des anticapitalistes et de l’extrême gauche, et des abstentionnistes de plus en plus nombreux aux scrutins électoraux…

    Bien au delà mais à plus vrai dire “en plus”, de tout ce qui était dans les années 1990, le monde en déshérence de la désindustrialisation avec ses conséquences sur la vie sociale ; il y a aujourd’hui, en 2021 et depuis déjà un bon quart de génération… L’islamisation radicale en progression, les communautarismes exacerbés, les crispations des minorités revendicatrices, le terrorisme et les attentats, toute une violence sociétale larvée, prête à se manifester à tout moment, une violence même assez souvent agissante…

    … Mais les “héros du jour” que sont cependant et indéniablement, les “gens de bonne volonté” – de toutes générations dont des jeunes et même des très jeunes – par les actions qu’ils mènent en fonction de leurs possibilités, de leurs imaginations, initiatives, énergie créatrice, détermination, optimisme… Là où ils demeurent et dans leur environnement de famille et de connaissances, en partie grâce il faut dire aux réseaux sociaux, à tout ce que permettent de nos jours les nouvelles technologies de communication… Les “héros du jour” ne font jamais la Une des Actualités, ce sont autant des humbles et des gens de modeste condition, que des personnages ayant quelque pouvoir, influence, notoriété locale (autant dire des pauvres Et des riches)…

    Ce sont ces “héros du jour” là qui feront finalement ce que sera le monde de demain (qui dans le “meilleur” et plus probable des cas il faut dire, ne sera, ce monde “ni pire ni meilleur” – mais différent)…

    … Cela dit, autant ce livre est intéressant, avec de nombreux passages d’une écriture travaillée, autant j’en recommande la lecture… Autant cependant je trouve qu’il ne justifie pas l’attribution d’un Prix Goncourt, déjà pour cette raison : il comporte des pages de description de “baise” (quelques passages tout de même un peu épuisants) d’une part ; et dans l’ensemble, il n’est pas à mon avis, suffisamment représentatif de la langue, de la littérature française dans son intemporalité si je puis dire… D’autre part…

    Mais bon, ce n’est là qu’un avis personnel…

    … Reste à savoir ce que ce livre aurait donné s’il avait évoqué non plus cette époque des années de la dernière décennie du 20 ème siècle, mais plutôt les mêmes lieux, les mêmes personnages, la même jeunesse, tout cela dans l’actualité des années présentes…

     

     

  • Quatre générations de retraités

    … Dans la population dite du “troisième âge” l’on peut de nos jours (en 2021) en fait depuis déjà une trentaine d’années, distinguer quatre générations de retraités :

    -Celle des tous jeunes retraités, en gros autour de 60 ans, des gens cessant leur activité professionnelle, et qui se prolonge à peu près jusque vers 68 ans…

    -Celle des installés dans la retraite, les véritables “seniors” en fait, âgés de 68/69 à 80 ans, en général propriétaires de maison en milieu rural urbanisé, ou d’appartement en ville, et autant que possible “portant encore beau” physiquement et intellectuellement, souvent actifs dans des associations locales…

    -Celle des retraités anciens, au delà de 80 ans – ce n’est déjà plus la même génération (ils étaient enfants durant la seconde guerre mondiale)… Et qui jusque vers 90 ans, cessent peu à peu de “porter beau” et que l’on ne voit plus trop dans les croisières et dans les grands voyages à l’étranger – et il faut dire aussi – qui se font klaxonner dans les rond points…

    -Celle, enfin, des retraités finissant, au delà de 90 ans, dont beaucoup d’entre eux sont en EHPAD et dont les maisons, les appartements sont à vendre – et rachetés par la nouvelle génération arrivante de jeunes retraités souhaitant s’installer de préférence à la campagne en milieu rural urbanisé (lotissement)… D’où les nouveaux voisins d’environ 60 ans dans le lotissement…

    … Ce qui implique forcément un “florissant marché de l’immobilier”, avec l’arrivée de la jeune génération de retraités…

    Sauf que… Ces maisons qui ont été durant 20, 25, 30 ans, occupées par les générations précédentes de retraités, en général question agencement intérieur, ne correspondent plus aux besoins, au mode de vie, aux aspirations environnementales des “jeunes retraités” arrivant – et encore moins d’ailleurs, des jeunes couples trentenaires avec enfants…

    D’où d’importants travaux d’agencement intérieur et d’extérieur, à réaliser, à financer, en plus de l’achat de la maison telle qu’elle est avec son bout de terrain attenant… (Il arrive même, cela se voit en zone de forte demande où le mètre carré est hors de prix, que l’arrivant fasse raser la maison existante afin de faire construire sur le terrain, une autre maison conforme à ce qu’il souhaite c’est à dire dans les nouvelles normes d’aujourd’hui)…

     

    … Cela dit, avant l’âge de la retraite ou de cessation d’activité professionnelle, une génération c’est la durée de temps qui correspond en gros à la différence en nombre d’années entre les parents et leurs enfants, soit environ 20 ans…

     

  • Sur fond de rigolade et de défoulement

    … Pour faire dans le raccourci, dans l’épidermique, dans l’imprécation, dans la vocifération – sans autre conséquence qu’une énergie salivaire et postillonnante déployée en pure perte… Et sur fond de rigolade, histoire de se défouler un peu :

     

    “Dans mon Gouvernement de Salut Public anti racaille, inspiré de Bolchevisme pur et dur des heures révolutionnaires de grande purge générale, mâtiné de Terreur à la Robespierre/Saint Just… J’instaure et construis à la hâte des Goulags dans lesquels j’y mets dedans tout ce monde là :

    -Les fanatiques d’extrême droite

    -Les antisémites tortionnaires de juifs et profanateurs de cimetières

    -Les islamo gauchistes

    -Les pédophiles

    -Les black blocks en godaces à 300 euro

    -Les violeurs et batteurs assassins de femmes

    -Les actionnaires surtout ceux des grands lobbies du médicament

    -Les grands patrons du CAC 40 et les dirigeants des grosses boîtes aux salaires faramineux

    -Les affiliés des paradis fiscaux aux fortunes colossales

    -Les banquiers de haut vol qui font la pluie et le beau temps dans le paysage de l’économie et des marchés

    -Les cyberpirates informatiques rançonneurs d’hôpitaux

    -Les petits et gros caids des cités qui sèment la terreur avec leurs hordes de voyous

    -Les ultra fanatiques religieux du genre fous de dieu le couteau entre les dents

     

    … Cette liste, précis-je, n’est pas exhaustive dans la mesure où je n’ai pas cité quelques autres crétins et ordures et assassins tortionnaires fanatiques de tout poil

    Au bout du compte, tout ça, ça fait du monde !

     

    Au centre du Goulag, sur la grand place j’installe la guillotine en état permanent de fonctionnement.

    Les procès ne durent que cinq minutes.

     

    J’ai pensé aussi à la Roue, celle des places publiques sous Philippe le Bel, au Pilori (pour les peines “mineures” à titre d’avertissement), à l’écartèlement par traction de quatre chevaux vigoureux (ou par des bœufs)…”

     

    … Bon j’arrête la “rigolade”… Soyons, revenons sérieux…

    Ah, j’ai oublié, dans la foulée… Du plomb fondu coulé à la louche sur le kiki des pédos ! (rire)

     

    … Il faut dire, que, tout civilisé que l’on soit, les uns et les autres dans nos pays développés ou en voie de développement non encore touchés par des guerres civiles ou entre factions ennemies… Et que, tout anti barbarie que l’on soit, plus ou moins pétris d’éthique, de sens moral et de valeurs de civilisation… Juste seulement parfois, quelque peu scandalisés par des exactions et des comportements que l’on réprouve… En somme, de braves gens ayant chacun son bon et mauvais côté… Et souhaitant sans doute une Justice un plus sévère ou un peu moins complaisante… Il n’en demeure pas moins, que, citoyen lambda que l’on est au quotidien, pas plus méchant qu’un autre ; eh bien le Goulag, ou même la guillotine, l’on y reviendrait bien, mine de rien ! … Seulement voilà : il n’est guère de très bon ton – même “pour rire” , même pour se défouler, d’exprimer publiquement “qu’il faudrait en venir là”…

    D’ailleurs, “si ça revenait”, la guillotine ou le pilori ou la roue, les spectateurs en place publique, avec marchands de frites et de gadgets pour touristes, manèges pour gosses et autos tampon… “seraient de la partie”…

     

  • À celles et ceux qui critiquent les réseaux sociaux

    … L’espace de liberté qu’ouvrent les réseaux sociaux avec internet, les ordinateurs, les tablettes et les smartphones, ne peut être réduit à ce qui se produit de pire en matière d’expression par la parole, par l’écrit, par l’image…

    C’est même le pire qui fait l’existence du meilleur, par contraste ( et le contraste est évident )…

    Il y a assurément, avec les réseaux sociaux, une “révolution de l’intime” qui s’opère… En ce sens que l’intime ne se situe plus dans la même dimension que celle d’avant l’existence des réseaux sociaux où cette dimension était celle de marchés de villages, de quartiers de villes, où allait et venait un public habituel de gens du village, du quartier – et parfois, quelque étranger, visiteur de passage…

    La dimension dans laquelle se situe désormais l’intime, avec les réseaux sociaux, est celle d’un espace bien plus vaste, une sorte de “grande braderie de village monde, de ville monde”, en fait davantage un immense “vide grenier” qu’un marché, où l’objet, le souvenir de famille, le bibelot, la tasse ébréchée, la cafetière, le vieil outil, la lampe, l’ours en peluche, le poste de TSF, la bouilloire… Tout exposé et visible qu’il soit au beau milieu d’un fatras d’objets ménagers ou décoratifs, perd son caractère d’intimité…

    Cependant, s’étend et grandit la pluralité des regards, la diversité des recherches de chacun, les besoins de trouver tel ou tel objet… Et aussi la possibilité d’une “histoire” qui s’attache, qui se construit à la vue de l’objet…

    Peut-être que dans une dimension élargie, d’autant plus élargie, ce qui retient le regard et suggère une “histoire” (une “histoire” en somme, qui “colle à la peau” de celui ou de celle qui se la fait, cette “histoire”) fait alors résonance, plus résonance que sur un étal où sont exposés des objets de même sorte…

    C’est cela, la “révolution de l’intime” avec les réseaux sociaux, internet, les ordinateurs, les tablettes, les smartphones : la résonance, ou l’impact…

    Non pas qu’avant les réseaux sociaux il n’y avait pas la résonance (elle a toujours existé), mais avec les réseaux sociaux la résonance s’est amplifiée – même si elle s’est faite dans un espace de visibilité réduite à quelques “followers” ou “amis” ou connaissances…

    Il fallait nécessairement, avant les réseaux sociaux et internet, pour que la parole de tout un chacun soit publique, audible, un intermédiaire ou un intercesseur, un personnage dans son entourage de connaissances, ou plusieurs personnes de tel groupe, milieu social, professionnel, artistique, qui puisse “faire le lien” avec un public possible…

    Avec les réseaux sociaux, la nécessité du lien, de l’intermédiaire, de l’intercesseur, n’a pas disparue mais elle est moins présente, moins prégnante…

    Autrement dit – tel que je le formule à ma manière : “sur la Toile on s’existe à défaut d’être existé et cela donne ce que cela peut” … Et c’est ce “Ce que cela peut” qui est l’ ‘offre nouvelle”… Ce “Ce que cela peut” qui est une “fabrique” de potentialités, de progrès, d’évolution sociale, de modes de vie, de cultures… En dépit d’un pire pouvant devenir pire encore…

     

  • La langue de Molière

    Moliere

    … “ De jeunes auteurs et autrices”…

    Déjà, la “formulation” me heurte… “autrices”, je n’adhère pas ! Pourquoi pas “auteures” – ou je ne sais quoi encore… “d’écriture inclusive”…

    Et puis “réécrire”… “Réécrit-on” Rimbaud, Céline… ?

    “Une manière nouvelle” ? Laquelle ?

    Certes, du temps de Molière, peu de français – de toutes conditions sociales d’ailleurs – savaient lire et écrire…

    De nos jours, avec un Baccalauréat – même avec mention – que neuf jeunes français sur dix obtiennent, dont environ cinq d’entre eux avec 10 sur 20 de moyenne, peut-on parler de “savoirs acquis” et surtout, de “savoir faire” ?

    “Trop ardue”, la langue de Molière ? Faut-il qu’elle soit, la langue de Molière, “réécrite” dans ce qui est devenu, avec l’aval des “décideurs” du parler et de l’écrire, du “Français pour tous” comme “le mariage pour tous” ou “autre chose de tout pour tous” ? Pour un “accès à tous” dans une liberté construite “de tic et de toc” et dans une “normalité arasante” ?

    La “marche du cosmos – ou de l’univers”, le mouvement et l’évolution des galaxies, la vie telle et comment elle nait, se développe, disparaît ici où là puis revient en un autre ici ou là… N’évolue-t-elle pas, la “marche”, de la simplicité initiale dans une combinaison d’éléments premiers, vers la complexité ? Vers davantage, toujours plus de complexité et d’interactions, et donc, de relation ?

     

    … La liberté dans la complaisance et dans la normalité arasante, généralisée, organisée et planifiée à l’échelle d’une société, d’une civilisation toute entière ; c’est ce qui renforce et entretient le plus les inégalités, bien plus encore que les inégalités qui ont toujours existé et que les pouvoirs et les systèmes en place, sur fond de moralité et d’éthique sociale, de “bien être pour le plus grand nombre” ont prétendu faire disparaître…

    En “très haut lieu” c’est d’ailleurs le “projet” qui est celui d’une société “normalisée”, à plus vrai dire “arasée”… Et donc, d’une docilité permettant à quelques uns, une minorité de gens sur cette planète, de confisquer les savoirs et les savoir faire à leur seul profit, et de laisser accessibles au plus grand nombre, les savoirs et les savoir faire qu’il convient d’acquérir selon les normes établies…

     

     

  • L'individualisme, moteur de la marche du monde

    … L’individualisme c’est la construction des pouvoirs, des apparences et des avoirs…

    C’est aussi la construction d’une normalité faite de diversités de modèles, et ce qui ne vaut guère mieux, de singularités plurielles (en particulier lorsque les singularités sont ostentatoirement agressives)…

    L’école ou l’éducation dès le plus jeune âge, se fonde, avec le développement de la personnalité, et avec cette idée de la construction des savoirs, sur l’individualisme…

    Toute la société dans son ensemble et dans toutes ses composantes, se fonde sur l’individualisme…

    Il y a bien eu de 1917 à 1991, le soviétisme, il y a aujourd’hui le communisme chinois ou Nord Coréen, où l’individualisme, la singularité, ont été, sont combattus, mais c’est une normalité ambiante, planifiée et organisée, d’une société de collectivité qui s’est substituée à une société individualiste dans laquelle les dominants sont ceux qui ont, non plus des avoirs – quoique – mais des privilèges…

    En règle générale, les avoirs, les pouvoirs, les privilèges, ne se partagent pas, ne se transmettent qu’entre membres d’une même sorte de “confrérie” dirigeante…