Articles de yugcib

  • Vendredi treize

    … Ce vendredi 13, de novembre 2020, combien ont-ils été, de nos concitoyens, à gratter sur des grilles de jeu, à faire leur loto ? Sans être spécialement superstitieux… Parce que c’était un vendredi treize, censé porter chance ? …

    Vendredi 13 ça me fait penser à un gros coq feu et or de plumage et à énorme crête rouge vif, avec du vert et du bleu en reflets dans le plumage feu et or, un gros coq juché sur un tonneau au milieu de la basse cour, qui émet un cocorico tonitruant au dessus du caquètements des poules, les unes derrière les autres courant pour piquer du bec un bout de tripe sorti du trou du cul d’une pondeuse ayant eu du mal à faire un œuf un peu plus gros que la moyenne…

  • Amis et ... "Amis"

    … Il y a “amis” et amis…

    Les “amis” sont des amis potentiels, probables donc…

    Ou aussi -sans doute plus souvent – des amis par intérêt particulier, par opportunisme passager…

    Parmi les uns ou les autres, “amis” ou amis…

    Il y a les silencieux – qui parfois se manifestent – et les réactifs – qui ne se manifestent pas forcément systématiquement…

    … Il y a aussi des “à priori” à “en veut-tu en voilà”… Que l’on pense, de ces “amis” ou amis… S’ils en sont ou n’en sont pas, de ces “amis” ou amis…

    … Dans les propositions d’amis, à priori, l’on peut se dire “pourquoi pas ?” … Et dire oui…

    Avec, cependant, un œil jeté sur un “profil” avant de dire oui…

    Quant à solliciter, à être demandeur d’ami, par recherche de celle ou de celui que l’on désire contacter (qui ne figure pas dans la liste des proposés), là, c’est “une autre histoire” !

    “Les amis de mes amis sont mes amis”… Peut-être. Mais rien n’est moins sûr… Et encore moins sûr qu’ils soient amis entre eux…

    … L’ami ou l’amie, en fait, le vrai de vrai on va dire, c’est, plus que la personne elle même, plus que la relation qui s’établit avec cette personne… C’est, ce sont les mots, les paroles, par la voix, par l’écriture… Au delà des empathies, des préférences, des engouements, des clics sur “j’aime”… Au delà aussi, des émotions, des “à priori”, des certitudes et des visions qui sont celles que l’on se fait, des gens, de leurs comportements, de ce qu’ils ont dit ou pas dit…

    Autre chose que de “l’ennemour” en somme, autre chose qu’un magnifique tableau en trompe l’œil…

    Les mots, les paroles, l’écriture – en tant qu’ami(e)s – et, pour autant que l’on leur prête vie, énergie, pensée, jusqu’à être semblables si l’on peut dire à des ondes… C’est peut-être ça, la “réponse”, ou “l’antidote”…

    … Et pas quelque chose du genre “il a été observé au passage dans le tunnel d’imagerie de résonnance, une atteinte périphérique, bilatérale et en plages” …

    Faire de la vivisection avec les mots, les paroles et l’écriture, cela revient à faire un cours de relation humaine en inscrivant sur le tableau, des équations paramétriques dont les solutions ne sont jamais pérennes ou définitives…

    En revanche, le visage du professeur -ou de la professeur – son regard, sa voix, la manière dont il ou elle formule son propos… Ça a un impact !

  • Caroline Rémy, dite Séverine

    Severine

    … Portrait de Séverine, réalisé par Auguste Renoir

    … Séverine, de son nom de naissance Caroline Rémy, est une écrivain, journaliste, libertaire et féministe française née le 27 avril 1855 à Paris, et morte le 24 avril 1929 à Pierrefonds dans l’Oise.

    En 1883, alors âgée de 28 ans, elle entre à la rédaction du CRI DU PEUPLE, de Jules Vallès, en tant que secrétaire, et s’efforce de remettre en scène, en diffusion aussi large que possible, du moins à Paris, avec ses écrits, ses premiers articles, ce journal créé par Jules Vallès, le cri du peuple, pendant la période de la Commune de Paris, le 22 février 1871.

    Puis elle tient ensuite une chronique dans ce journal, intitulée “Les idées d’une Parisienne”, et, à la mort de Jules Vallès en 1885, elle prend la direction du journal.

    Séverine fut la première femme française à pouvoir vivre de son travail d’écriture… C’est dire, à cette époque de la seconde moitié du 19 ème siècle, à quel point ce devait être difficile, pour une femme, de vivre de sa plume… Et bien souvent d’ailleurs, de son travail et à son compte…

    Laïcarde, féministe, libertaire, puis anarchiste après avoir été exclue du Parti Communiste en 1923 ; ses idées dérangent…

    Féministe à vrai dire? Non pas vraiment : Séverine abhorrait l’idée d’adhérer à quelque association, à quel parti que ce soit…

    Mais sa beauté attire, Séverine étant une femme très belle.

    Par ses reportages sur la condition ouvrière, notamment sur les mineurs de Saint Etienne, elle est une chroniqueuse acérée, de la vie sociale de cette seconde moitié du 19 ème siècle que les Historiens qualifient de “Belle époque” (mais en réalité une “belle époque” pour les riches et pour les privilégiés)…

    Elle se montre d’une grande violence pour ses ennemis qui la surnomment “la chienne”, la considèrent comme étant “la plus rouge des bas bleus”…

    Aujourd’hui, cette femme est méconnue, son nom ne figure même pas dans le Larousse.

    Ses livres sont difficiles à trouver, et, pour découvrir l’immensité de son œuvre, et avec son œuvre la cohérence de son itinéraire d’activités, il faut se rendre à la bibliothèque Marguerite Durand à Paris dans le 13ème arrondissement.

    Sur sa tombe est gravée cette inscription : “Je suis Séverine, rien que Séverine, une isolée, une indépendante”…

    … Quelques une de ses œuvres :

    Notes d’une frondeuse

    Line

    Pages rouges

    En marche

    Vers la lumière

    Impressions vécues

    … Petit postcritum “humoristique” si l’on veut :

    Si le papa Hugo avait rencontré Séverine se promenant au bois de Boulogne, fatiguée qu’elle aurait été d’une longue marche solitaire, et que le dit papa Hugo lui aurait proposé de la raccompagner chez elle dans sa calèche ; et qu’au bout de cinq minutes le papa Hugo lui aurait mis sa main sur une cuisse à demi découverte du genou (peu importe si ç’aurait été la cuisse gauche ou droite)… Est-ce que Séverine lui aurait dit, au papa Hugo, et comme l’avait dit Louise Michel dans la même situation de proposition de raccompagnement en calèche : “descendez moi ici, tout de suite, je rentre chez moi à pied” ? … (rire)…

  • Les mots contre les maux

    Il y a les mots qui hérissent

    Il y a les mots qui guérissent

    Sauf que …

    Les mots qui hérissent sont entendus par des oreilles

    Ou vus et lus par des yeux

    Mais pour les mots qui guérissent

    Il faut avoir en soi autant pour qui les dit ou les écrit

    Que pour qui les entend ou les lit

    Une foi de charbonnier

    Pour qu’ils portent, ces mots

    Atteinte aux maux dont souffre

    Celui ou celle qui les subit ces maux

  • Dites leur que ...

    Aimer

    … Dites leur que vous les aimez car demain tout peut s’arrêter…

    Dites le leur non seulement avec des mots, des paroles – et parfois des “discours” – Mais aussi et – peut-être plus encore – avec des gestes, des actes, de votre présence auprès d’eux, et même de ce silence qui vous vient lorsque les mots vous manquent, de ce silence dont la “traduction” ne peut se faire que par le regard…

    Dites leur que vous les aimez, de telle manière qu’ils se sentent aimés tels qu’ils sont…

    Tels qu’ils sont, bien plus que “parce que…”

    Il y a en a tellement, tellement, de “parce que…” Qu’à force de toutes les raisons d’aimer fondées sur des besoins, des intérêts, des attirances, des empathies, jusqu’à des “coup de foudre”, de toutes sortes de motivations opportunistes et passagères… Cela devient de… L’ “ennemour”… C’est à dire “quelque chose qui ressemble à l’amour” – ou qui imite l’amour… Un magnifique tableau en trompe-l’œil en somme…

    … Tout peut s’arrêter, oui, sans que “des choses aient été exprimées qui eussent pu être entendues, espérées qu’elles furent durant peut-être des années…

    Au moment de “ah il (elle) était ceci, il (elle) était cela”… C’est trop tard… Toujours trop tard…

    Il y a bien la postérité – plus relative que réelle et durable, et, de toute manière “d’une éternité provisoire” allant de quelques jours à, par exemple, un ou deux siècles ; il y a bien les albums de photos, les écrits sous forme de journal, les souvenirs, des objets… Mais il n’y a plus celle ou celui à qui dire ce qu’il aurait aimé entendre de son vivant…

    Dites le lui, exprimez le, de son vivant…

    Même si, parce que nos vies sont toujours des vies inachevées dans ce que nous avons entrepris, produit (dans nos œuvres en somme)… Nous n’avons pas pu tout dire, tout leur dire…

  • Les pharisiens

    … Il y a des pharisiens partout, jusque dans l’anarchisme…

    Ce sont de bien tristes sires que ces gens là, les pharisiens, avec leurs discours, leur arrogance, leurs jugements, leurs polémiques sans issue et surtout sans réponses, leur absence de bonté…

    Ils font ces dieux qui déchirent le ciel…

  • Avoir tort ou raison

    … “Le fait est que comprendre les autres n'est pas la règle dans la vie, c'est de se tromper sur leur compte, encore et encore, encore et toujours, avec acharnement et, après y avoir bien réfléchi, se tromper à nouveau. C'est même comme ça qu'on sait qu'on est vivant : on se trompe. Peut-être que le mieux serait de renoncer à avoir tort ou raison sur autrui, et continuer rien que pour la balade. Mais si vous y arrivez, vous… alors vous avez de la chance.”

    [ Philippe Roth ]

    … Renoncer à avoir tort ou raison sur autrui, ou à propos de ceci ou de cela… Ce n’est pas pour autant renoncer à la discussion, c’est entrer dans l’idée tout d’abord, et ensuite accepter cette idée de la possibilité d’une voie qui s’ouvre, différente de la voie du tort ou de la raison.

    Alors la discussion qui s’engage, dans cette voie différente, quand bien même l’on s’y égarerait, sur cette voie, et que l’autre regard que le sien, celui de cet autre, se porterait bien ailleurs que là où l’on regarde soi-même… La discussion s’apparenterait à une promenade qui, d’une certaine manière, cesserait d’être une promenade solitaire…

    Car s’attacher jusqu’à se crisper, à avoir tort ou raison sur autrui, ou à propos de ceci ou de cela dans une discussion, c’est à coup sûr, autant pour l’un que pour l’autre, une promenade solitaire … Et inconfortable, surtout pour celui ou celle des deux qui finit par “baisser la garde”, vaincu ou dépité ou lassé…

    Mais cela ne veut pas dire que, si la promenade cesse d’être solitaire pour l’un ou pour l’autre, qu’elle soit forcément plus confortable…

    … “Comprendre les autres n’est pas la règle dans la vie”, ce n’est pas seulement se tromper sur leur compte, car alors le fait même de se tromper à propos de ce qu’ils sont – ou ne sont pas – c’est d’une certaine manière tenter de les comprendre, ou prétendre les comprendre… Mais c’est aussi et surtout, ne pas les reconnaître, penser assez souvent, péremptoirement, souverainement, qu’ils n’ont pas vocation à être compris, voire qu’ils doivent être rejetés, ignorés, méprisés, “zappés” dans les réseaux sociaux, inécoutés dans les lieux où ils s’expriment…

    En revanche vouloir être compris des autres, et le vouloir avec un acharnement manifeste, ostentatoire, “cocoricoïque” dirais je, c’est cela, la règle dans la vie, plutôt…

    Le résultat? … C’est cette immense et inconfortable solitude, comme une sorte de “retraite de Russie de 1812 jusqu’à une Bérézina, avec plein de cosaques embusqués dans les bois te tombant sur le dos à chaque croisée de chemins” !

  • Koutouzov en 1812

    … Début novembre 1812 alors que l’armée de Napoléon, battant retraite après avoir occupé Moscou, “fondait comme neige au soleil” et se délitait, se décomposait et que des soldats blessés, affamés et mourant de froid éventraient des chevaux encore vivants pour en extraire le foie et des seaux de sang… Voici ce que disait Koutouzov, le commandant en chef de l’armée russe, devant le régiment Préobrajenski à Dobroï :

    “Écoutez,amis. Je sais, c’est dur pour vous, mais que faire! Patientez, nous n’en avons plus pour longtemps. Quand nous aurons reconduit nos visiteurs, nous nous reposerons. Le Tsar n’oubliera pas nos services. C’est dur pour vous mais vous êtes quand même chez vous ; tandis qu’eux, voyez où ils en sont. Pis que les derniers des mendiants. Tant qu’ils étaient forts, nous ne les plaignions pas, mais maintenant eux aussi on peut les plaindre. Ce sont aussi des hommes. N’est-ce pas mes enfants?

    Mais aussi, qui leur a demandé de venir chez nous? C’est bien fait pour eux, sacrés enfants de p…”

    … Koutouzov à l’époque, en 1812, était très décrié, très critiqué par les autres chefs d’armée, à propos de sa politique dans la conduite de la guerre contre l’armée de Napoléon.

    Il a été le seul à dire que la bataille de Borodino fin août 1812, fut une victoire pour l’armée russe (qui perdit la moitié de ses effectifs, autant que l’armée de Napoléon, d’ailleurs, dans cette bataille)…

    Si cette bataille avait duré un jour de plus – c’est ce qu’a dit Koutouzov – alors c’est la moitié de la moitié restante de l’armée russe qui serait restée étendue en milliers de morts sur le champ de bataille… Koutouzov a préféré ordonner le repli au delà de Moscou. Et par la suite, il a retenu autant que possible ses troupes – contre l’avis de l’état major et des autorités de Pétersbourg – dans la poursuite de l’armée française en retraite…

    Il faut dire que l’armée russe durant ce mois de novembre 1812, “fondait elle aussi, tout comme l’armée française, comme neige au soleil”, diminuant de plus de la moitié de ses effectifs et dans de grandes privations de nourriture, de vêtements chauds, de chaussures, de fourrage pour les chevaux, de matériel de guerre… Les prisonniers français qui suivaient les russes après les combats de harcèlement, ne pouvaient plus être nourris et soignés, leurs gardiens étant complètement démunis et affamés et épuisés…

    C’est ce que voyait Koutouzov, qui faisait tout son possible pour éviter des engagements qui auraient coûté trop de vies, en plus des vies perdues par la faim et le froid…

    … Si je devais me faire mon Panthéon de personnages historiques, sans nul doute Mikhaïl Illiaronovitch Golenichtchev Koutouzov, né le 16 septembre 1745 à Saint Petersburg et mort le 28 avril 1813 à Bunzlau en Silésie, y figurait en bonne place parmi d’autres personnages…

  • Une image -entre bien d'autres- représentant la relation humaine

    … C’est un océan, un grand océan unique recouvrant toute la surface d’une planète habitée par des êtres semblables à des humains de la Terre…

    Une Terre en somme…

    Et l’océan entoure des îles de taille et de paysages divers, les uns au relief, à la géographie tourmentés, les autres d’une géographie moins accidentée, d’espaces verdoyants, ondulés…

    Sur l’océan navigue ce bateau qui est celui sur lequel nous font avancer, virer bâbord ou tribord, parfois revenir en arrière, les vents et les courants, proche ou éloigné que nous sommes de chacune de toutes ces îles, autour de nous…

    Le bateau lui-même est une île…

    Peu à peu, avançant dans l’océan, d’un côté, d’un autre, en arc de cercle, en ligne sinueuse ; nous voyons les îles, du moins certaines d’entre elles, parfois même beaucoup d’entre elles, se disloquer, se séparer en deux parties distinctes s’éloignant l’une de l’autre… Ou bien tout une partie de l’île disparaît en s’enfonçant dans l’océan, puis ensuite, ce qui reste de l’île disparait aussi…

    Autour de ce bateau qui est le nôtre – une île aussi, en fait – tant que nous voyons autour de nous les îles de différents paysages chacune, nous paraissant être comme des “blocs de paysage d’un seul tenant”, ces îles alors, sont pour nous des repères, parfois des “havres” avec leurs ports accueillants, des visages, des bras tendus vers nous qui nous préparons à accoster, “faire relâche”…

    Mais lorsque nous voyons peu à peu, autour de nous, les îles se disloquer, se séparer en parties s’éloignant l’une de l’autre… Ou une moitié de l’île s’enfoncer dans l’océan, puis ce qui reste de l’île disparaître ensuite… Alors les repères, les “havres”, de réels qu’ils furent, deviennent des rêves enfouis en nous, des souvenirs…

    C’est fou, tragique, jusqu’à être désespérant, ce que ces îles, ces repères, peuvent aussi souvent autour de nous, disparaître par moitié d’entre elles… Ou en totalité…

    Et quand on y entendait, sur ces îles approchées et visitées, des rires et des cris d’enfants, c’est encore plus “poignant”…

  • Tri des déchets en période de confinement

    … Dans l’attestation dérogataire de déplacements ne figure pas dans la liste “Se rendre en déchetterie”…

    Or, dans certains départements ou régions, par exemple dans le département des Landes, dans les villes et villages, l’on voit de place en place, par quartiers d’habitation, uniquement des containers d’ordures ménagères (où il est spécifié, écrit sur le container : “uniquement des déchets ordures ménagères en sacs fermés”)…

    Ce sera donc difficile, pour un “citoyen responsable” soucieux du tri des déchets, notamment avec les bouteilles et pots en verre et avec les emballages et bouteilles en plastique, de respecter les prescriptions…

    Risquer une amende de 135 euro pour se rendre en voiture à la déchetterie (avec bien sûr pour “preuve à l’appui” mais seulement dans le trajet aller, ses sacs de verre et d’emballages dans son coffre), c’est tout de même ubuesque, absurde!

    Il ne faudra donc pas trop s’étonner de ces sacs poubelle ordures ménagères, contenant durant la période de confinement, quelques bouteilles et pots de verre ainsi que des emballages plastiques… Je “suggère” de placer le verre entouré de papier journal, et d’écrabouiller les bouteilles de contrex ou d’évian et les emballages cartonnés, mélangé avec les ordures purement ménagères…

    “Pas très civil” cela ! Mais bon…

  • Service civique

    … Ce “service civique” mis ou prévu d’être mis en place afin d’assurer aux personnes isolées – chez elles ou en hôtel ou hébergements – la livraison de nourriture et ou de repas, des soins médicaux à domicile durant les quinze jours de quarantaine imposés pour cause de contamination au covid… Ainsi d’ailleurs que pour les personnes identifiées “cas contact” (gens récemment rencontrés ayant été approchés)…

    Ce service prévoit-il de livrer également, en plus de la nourriture et d’apporter des soins médicaux ; des “produits non essentiels” tels que par exemple, des packs de bière, des bouteilles de vin ou d’apéritifs ou d’alcool, des paquets de cigarettes ou de tabac, des livres, des DVD ?…

    Parce que si en plus d’être isolé, sans contact avec qui que ce soit de proche, sa femme, son mari, ses gosses, un ami, un voisin, une connaissance… Il faut aussi être privé d’une bonne bouteille, de clopes, d’un bon bouquin et tant d’autres “petites choses pour se faire plaisir”… Quelle galère !

    Allez, merde, un petit joint, une petite clope, un verre de ricard, sur son balcon ! Et arrêtez les leçons de morale, les vertueux de ceci de cela, les empêcheurs, les privateurs, les pas rigolos – faudrait – rien – faire – de – mal !

    … D’autre part, qu’est-il de prévu pour isoler les quelques dizaines de milliers de personnes chaque jour testées positives au covid, dont bon nombre d’entre elles sont des personnes vivant en famille, en couple, avec enfants ? Sachant que dans bien des foyers ce sont souvent plusieurs membres de la même famille qui logent dans des appartements exigus, dans deux pièces, trois au mieux sinon même parfois dans une seule pièce! Et avec des revenus de smic ou d’assistance !

    Cela fait en effet, beaucoup d’hôtels, de chambres, à réquisitionner ou acceptant de recevoir des personnes en isolement, en aussi grand nombre partout en France… Et le coût que cela représente ? Dans quelle mesure les personnes isolées assument-elles soit en partie, soit totalement, les frais de séjour? Ou bien l’état prend-il en charge une partie des frais, ou en totalité, qu’en est-il exactement ?

    Est-il prévu comme cela a été annoncé ou proposé en séance à l’assemblée nationale, de sanctionner par une amende de 5000 euro ou plus, les personnes qui refuseraient l’isolement et continueraient de circuler, testées positives ?

  • La question soulevée par les sondages

    … Selon des sondages récents effectués par des instituts de recherche d’opinions, sur la base d’ échantillons de personnes contactées, interrogées, un peu partout en France, toutes générations confondues, milieux sociaux, ville ou campagne…

    Il ressort que 60% des français souhaiteraient que l’on maintienne en dépit de la pandémie de coronavirus et des restrictions de déplacement, etc. … Les “Black Fridays” de la période de l’Avent (qui débute en fait fin novembre si ce n’est plus tôt même)…

    Êtes – vous, “chers interlocuteurs” que vous pouvez éventuellement être, ou “amis” en liste d’amis… les uns ou les autres de ci de là, parmi ces 60% de français favorables au maintien des “Black Fridays” ?

    Bon – entre nous – vous pouvez me le dire, si vous êtes favorable au maintien des Black Fridays, je ne vais pas pour autant “vous faire un trou au derrière” (on en a déjà tous un, de trou au derrière, de toute façon) – Rire - …

    … Selon un autre sondage, 57% des jeunes musulmans considèrent que la Charia est supérieure aux lois de la République….

    Ce qui m’inquiète bien davantage que les 60% de français favorables au maintien des Black Fridays…

    Mais… Que “valent” ces sondages?

    Par exemple, en ce qui concerne les jeunes musulmans préférant la Charia aux lois de la République, il y a sans doute une différence entre :

    -Une classe de collège à Cergy Pontoise ou au Val Fouré à Mantes la Jolie, de 25 jeunes dont 20 d’entre eux sont issus de pays du Maghreb ou d’Afrique et de familles musulmanes…

    -Et une autre classe de collège à Guéret dans la Creuse, de 25 jeunes dont 5 d’entre eux sont de familles musulmanes…

    Si la moitié des jeunes musulmans dans les écoles, les collèges et les lycées, sont “peu voire pas du tout perméables aux lois et aux valeurs de la République française”, il me parait utopique, “bizounoursique” voire même contreproductif, pour un enseignant “motivé” (pas forcément “islamo gauchiste”) de penser et ou de croire que ces jeunes musulmans là, pourraient finir par être convaincus de la vertu des lois et des valeurs de la république.

    C’est exactement comme pour un chat des rues ou des champs, rétif, auquel on donnerait une poignée de croquettes dans une vieille assiette sous un appentis, en croyant qu’un beau jour ce chat rétif finirait par se laisser approcher…

    … Il ne reste que la loi naturelle, celle de la relation entre les êtres vivants, relation difficile, liée à des comportements de chacun de ces êtres vivants, à des situations, à des opportunités, à des échanges possibles, à des intérêts qui s’opposent ou se rapprochent ou se complètent selon le cas…

    S’il “existe” une “pensée animale”, une telle “pensée” (sorte de pensée si l’on peut dire), est fondée sur les deux sens à la fois opposés et complémentaires -dans une violence naturelle – d’une force universelle, “cosmique” en quelque sorte, et intemporelle…

    Et… Sûrement pas sur quelque “morale” que ce soit (le concept de “morale” ou de “bien et de mal” étant propre à l’humain)…

  • Les deux composantes de la pensée occidentale

    La pensée occidentale, celle du monde développé d’aujourd’hui au 21 ème siècle, des sociétés Nord Américaines et Européennes ainsi que celle des autres sociétés dont l’Histoire est liée à l’Histoire européenne, pour des pays par exemple situés en Afrique ou ailleurs ; se fonde sur la pensée qui était celle des premières grandes civilisations de l’Antiquité, à savoir le monde Grec du VI ème au III ème siècle AV-JC, puis le monde Romain du III ème siècle AV-JC jusqu’au V ème siècle AP-JC…

     

    La pensée Grecque du VI ème au III ème siècle AV-JC, s’articulait autour de deux grandes idées fondamentales et opposées – ou difficilement conciliables :

     

    -D’une part l’idée de mesure, avec la raison, la réflexion, la modération, les limites à la liberté, le souci de la règle, de la Loi.

    -D’autre part l’idée de démesure, avec la dissidence, la transgression, la libération des énergies, la témérité dans l’aventure.

     

    Probablement cette pensée Grecque du VI ème au III ème siècle AV-JC, était elle un héritage direct de la pensée du monde Égéen du III ème millénaire à la fin du II ème millénaire AV – JC, le monde Égéen qui était celui des “grandes puissances” de l’époque : Grèce continentale - Mycènes- Minoens - Crète, Chypre, Empire des Hittites dans le nord de l’Anatolie (Turquie actuelle), l’empire de Mitanni autour du nord du fleuve Tigre, la Babylonie au sud de Mitanni, et l’empire Égyptien de basse et haute Égypte le long du Nil et au s’étendant dans le nord du Sinaï en Palestine Israël d’aujourd’hui…

     

    Le monde Égéen soit dit en passant était aussi “globalisé” que le monde du 21 ème siècle, avec son économie, ses échanges internationaux, ses relations entre puissances…

    C’est donc de cette pensée de ces temps anciens ( du monde Grec et du monde Égéen ) que s’est fondée notre pensée occidentale du monde d’aujourd’hui, ainsi que notre culture.

    Mais il faut dire qu’à l’époque Égéenne puis Grecque, il n’y avait ni le Christianisme, ni le Judaïsme ni l’Islam… Tout juste ce que l’on pouvait appeler à l’époque des “religions” (plutôt des cultes) monothéïstes…

     

    Aussi y- a – t – il toujours – et plus que jamais de nos jours – cette opposition ou cette si difficile conciliation ou compatibilité entre la mesure le souci de la règle la Loi la raison la réflexion les limites à la liberté ET la démesure la dissidence la transgression la libération des énergies… Et cela d’autant plus qu’ à notre époque, les besoins, les aspirations de chacun se sont multipliés et surtout diversifiés en fonction de l’évolution des modes de vie, des cultures, du progrès technologique, tout cela encore avec de surcroît la présence et la place prise par la religion dans l’espace public…

     

    Ce sont les individualismes liés à la société de consommation, et les fanatismes religieux (ou idéologiques) qui ont complexifié, amplifié l’opposition entre les deux composantes inconciliables de la pensée Grecque…

    Une pensée on va dire “manichéenne” c’est à dire fondée sur le bien et sur le mal, mais avec cependant un bien et un mal aussi “discutables” l’un que l’autre…

     

    Une autre forme de pensée est celle se fondant sur deux aspects à la fois opposés et complémentaires : la passivité l’ombre le froid (yin) et l’activité le soleil la lumière la chaleur (yang). Une pensée issue de l’antiquité chinoise et des pays asiatiques centraux et d’extrême orient…

     

    Les individualismes en Chine et Asie orientale, même liés à la société moderne de consommation, ne sont pas aussi marqués que dans les sociétés occidentales… Et l’on n’y retrouve pas comme dans les sociétés occidentales issues de l’antiquité gréco- romaine, cet aspect manichéen fondé sur le bien et le mal ou la morale mais plutôt sur cette opposition/complémentarité entre deux forces ou principes…

     

     

  • Fléaux

    Le fanatisme religieux, l’obscurantisme et la pédophilie sont trois fléaux qui, dans la liste des maux dont souffre notre planète, dans tout ce que subit l’espèce humaine ; tiennent la tête de la liste avec sans doute deux ou trois autres dont ceux de l’accaparation de la moitié des richesses de la planète par quelques millions d’ultra riches décideurs et possédants, et, à l’échelle de l’ensemble de l’humanité, d’un individualisme généralisé dont les aspects sont différents d’un endroit du monde à l’autre, mais finalement se rejoignent…

     

    Ce grand ennemi commun qui est le covid, en aucun cas un “allié envisageable” ne fait -il faut dire – pas de différence entre les fanatiques religieux, les obscurantistes et les pédophiles, et les gens “bien” … Ni entre les riches et les pauvres (sauf que les pauvres sont davantage affectés par le covid)…

    Et “il en fout, le covid, un sacré coup dans la gamelle, à l’individualisme”…

     

    À la limite, le covid “pourrait être un allié envisageable” dans la mesure – mais quelle mesure - où l’on en arriverait par désespoir, à se désolidariser de l’espèce humaine… Ce qui m’amène à me poser cette question :

    En cas d’invasion extraterrestre, une invasion destructrice, prédatrice, conquérante et visant à anéantir ou à assujettir les humains, tous les humains sans distinction… Ne resterait-il pas, d’autre parti à prendre, que celui de défendre l’espèce humaine sans faire de distinction entre tel humain et tel autre humain ?

     

    La question devient un peu plus compliquée si les extraterrestres envahisseurs n’apportent pas que de la destruction, de l’anéantissement, de l’assujettissement… Auquel cas le parti à prendre, du moins pour un certain nombre d’humains, pourrait être celui d’une “collaboration” ou d’une “alliance”…

     

     

  • Elle feule de dépit, la panthère !

    Panthere

    À l’annonce de la victoire de Joe Biden ce samedi 7 novembre 2020, s’il y en a une qui va certainement “ne point s’espatoufler de béatitude” c’est bien la panthère !

    En effet l’on peut déjà la voir gratter rageusement le sol avec sa patte, comme le taureau furieux dans le pré voyant surgir un chien, et l’entendre feuler de dépit…

    Cela dit, il en sera fini de ces outrances, de cette vulgarité, de ces raccourcis de propos, de Donald Trump dans les rencontres, les conférences, les échanges entre chefs d’états et leurs gouvernements, dans les assemblées, en bref dans les relations internationales entre “grands de ce monde”, personnalités scientifiques et économiques…

    Des “clowneries” du plus mauvais effet, des tweets farfelus, insolents, narcissiques, rageurs, qui faisaient le tour de la planète, fini tout ça qui ne sera plus du tout le style ni le genre de Joe Biden… Pas plus qu’il n’était, d’ailleurs, le style de Barack Obama ou d’autres anciens présidents des États Unis d’Amérique…

    La planète toute entière d’un cercle polaire à l’autre, aura au moins gagné ça, avec le départ de Trump faisant ses valises : plus de ces outrances, de cette vulgarité, de ces raccourcis de propos et de ces clowneries de piètre ef fet!